Bonjour les amis,
Commençons ce moment de prière et déclamant le Psaume et la 1ère lecture du jour :
« Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? Qu’une armée se déploie devant moi, mon cœur est sans crainte ; que la bataille s’engage contre moi, je garde confiance. Oui, il me réserve un lieu sûr au jour du malheur ; il me cache au plus secret de sa tente, il m’élève sur le roc. C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. N’écarte pas ton serviteur avec colère : tu restes mon secours. » Ps 26 (27)
« Frères, que demeure l’amour fraternel ! N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges. Souvenez-vous de ceux qui sont en prison, comme si vous étiez prisonniers avec eux. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi, vous avez un corps. que l’union conjugale ne soit pas profanée, car les débauchés et les adultères seront jugés par Dieu. Que votre conduite ne soit pas inspirée par l’amour de l’argent : contentez-vous de ce que vous avez » (He 13, 1-8)
Hier, nous contemplions Jésus rassembler ses disciples et les envoyer en mission. Nous méditions sur les appels de mission que nous pouvons recevoir et du discernement que demandait notre éventuel oui (Quelle est cette sagesse ?)
Aujourd’hui, nous voyons que malgré la présence du Christ et habités de l’Esprit-Saint, les disciples doivent faire face à beaucoup de difficultés extérieures liées aux difficultés intérieures de tout être humain. C’est une situation qui doit aussi nous parler. Les peurs, les fermetures, la jalousie, les intérêts personnels amènent « la foule » à rejeter le message du Christ et donc le disciple, l’envoyé en mission à se retrouver seul, incompris, rejeté lui-même, voire menacé, et donc à douter de lui-même, de la justesse de ses paroles ou de ses propositions. La mission peut être longue, dure, et parfois représenter une vie entière, on peut même ne pas en voir la fin ou en recevoir des fruits. Mais pour tenir bon et être guéri de ses doutes, il faut bien garder conscience de la présence de Jésus à nos côtés, continuer à nous revêtir de ses sentiments d’amour en continuant à l’annoncer.
A partir du moment où nous avons dit oui à une mission au nom de jésus, nous devons être prêts à donner notre vie pour la mission, c’est-à-dire de tout donner, notre cœur, notre amour, notre générosité pour celle-ci, à nous sacrifier pour elle.
Je peux témoigner qu’être témoin du Christ dans le monde professionnel, en étant empli d’amour vis-à-vis de tout le monde, en étant ferme dans les valeurs que le Christ nous a enseigné, peut amener des grosses difficultés et de grands moments de solitude. Quelquefois, on peut même avoir la « tête coupée » au niveau professionnel…je l’ai vécu. Mais, grâce à Dieu, je suis toujours resté ferme dans ma foi et valeurs, ce qui, au fur et à mesure des années, même inconsciemment a renforcé mon « intérieur ». Avec le temps, j’ai réussi à identifier mes propres ambiguïtés et mes difficultés intérieures pour peu à peu m’en libérer, et maintenant pouvoir témoigner en pleine lumière de l’amour du Christ. Je n’en suis pas fier car je sais que j’ai été qu’un simple messager qui s’est laissé faire, mais je rend grâce à Dieu de m’avoir aidé à être fort, malgré des moments de doute, dans l’amour fraternel, et surtout dans la joie communicative, et la liberté du croyant.
Au-delà des missions particulières qui peuvent nous être confiées, en tant que chrétien, nous sommes tous appelés à témoigner de Jésus par toute notre vie !
Je vous propose, comme je l’ai déjà fait et continue à le faire, de lire les événements de votre vie à la lumière de la présence du Christ à vos côtés, afin de ne céder ni au découragement, ni à la tentation de devenir complice du mal, et de pouvoir poursuivre paisiblement, dans la joie et la confiance, votre route sur le chemin de l’Évangile, sûrs que Jésus est avec vous partout et tout le temps. Cette relecture se fait simplement dans l’intimité de la prière ; vous pourrez prendre conscience que Jésus a toujours été à vos côtés, parfois humblement, discrètement, dans l’ombre, mais toujours présent.
Seigneur, que nous soyons tous des témoins de Ta présence aimante auprès de tous ceux que nous rencontrons, que nous soyons des relais de Ton pardon et de Ta miséricorde.
Nous Te prions pour tous ceux qui à travers le monde donnent leur temps, leur énergie, leur vie pour témoigner de leur foi. Fortifie-les et donne-nous la grâce de vivre selon les exigences de notre baptême avec joie et générosité. Renouvelle le désir de Te suivre, à l’image de Jean-Baptiste, en Te consacrant toute notre vie. Augmente en nous la foi et l’amour !
« Mon Père, je m’abandonne à toi. Fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout. J’accepte tout. Pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures, je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains, Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance, car tu es mon Père. » (Saint Charles de Foucauld)
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Le Seigneur est ma lumière et mon salut
Le Seigneur est le rempart de ma vie, Devant qui tremblerais-je ?
J’ai demandé une chose au Seigneur, La seule que je cherche :
Habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut, De qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie, Devant qui tremblerais-je ?
Habiter ta maison, Seigneur, Pour t’admirer en ta beauté
Et m’attacher à ton Eglise, Seigneur.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut, De qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie, Devant qui tremblerais-je ?
J’en suis sûr, je verrai la bonté du Seigneur Sur la terre des vivants.
Espère, sois fort et prends courage, Espère, espère le Seigneur !
PREMIERE LECTURE
« Jésus Christ, hier et aujourd’hui, est le même, il l’est pour l’éternité » (He 13, 1-8)
Lecture de la lettre aux Hébreux
Frères,
que demeure l’amour fraternel !
N’oubliez pas l’hospitalité :
elle a permis à certains, sans le savoir,
de recevoir chez eux des anges.
Souvenez-vous de ceux qui sont en prison,
comme si vous étiez prisonniers avec eux.
Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités,
car vous aussi, vous avez un corps.
Que le mariage soit honoré de tous,
que l’union conjugale ne soit pas profanée,
car les débauchés et les adultères seront jugés par Dieu.
Que votre conduite ne soit pas inspirée par l’amour de l’argent :
contentez-vous de ce que vous avez,
car Dieu lui-même a dit :
Jamais je ne te lâcherai,
jamais je ne t’abandonnerai.
C’est pourquoi nous pouvons dire en toute assurance :
Le Seigneur est mon secours,
je n’ai rien à craindre !
Que pourrait me faire un homme ?
Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés :
ils vous ont annoncé la parole de Dieu.
Méditez sur l’aboutissement de la vie qu’ils ont menée,
et imitez leur foi.
Jésus Christ, hier et aujourd’hui, est le même,
il l’est pour l’éternité.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » (Mc 6, 14-29)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
En ce temps-là,
comme le nom de Jésus devenait célèbre,
le roi Hérode en entendit parler.
On disait :
« C’est Jean, celui qui baptisait :
il est ressuscité d’entre les morts,
et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. »
Certains disaient :
« C’est le prophète Élie. »
D’autres disaient encore :
« C’est un prophète comme ceux de jadis. »
Hérode entendait ces propos et disait :
« Celui que j’ai fait décapiter, Jean,
le voilà ressuscité ! »
Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean
et de l’enchaîner dans la prison,
à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe,
que lui-même avait prise pour épouse.
En effet, Jean lui disait :
« Tu n’as pas le droit
de prendre la femme de ton frère. »
Hérodiade en voulait donc à Jean,
et elle cherchait à le faire mourir.
Mais elle n’y arrivait pas
parce que Hérode avait peur de Jean :
il savait que c’était un homme juste et saint,
et il le protégeait ;
quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ;
cependant il l’écoutait avec plaisir.
Or, une occasion favorable se présenta
quand, le jour de son anniversaire,
Hérode fit un dîner pour ses dignitaires,
pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée.
La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa.
Elle plut à Hérode et à ses convives.
Le roi dit à la jeune fille :
« Demande-moi ce que tu veux,
et je te le donnerai. »
Et il lui fit ce serment :
« Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai,
même si c’est la moitié de mon royaume. »
Elle sortit alors pour dire à sa mère :
« Qu’est-ce que je vais demander ? »
Hérodiade répondit :
« La tête de Jean, celui qui baptise. »
Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi,
et lui fit cette demande :
« Je veux que, tout de suite,
tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut vivement contrarié ;
mais à cause du serment et des convives,
il ne voulut pas lui opposer un refus.
Aussitôt il envoya un garde
avec l’ordre d’apporter la tête de Jean.
Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison.
Il apporta la tête sur un plat,
la donna à la jeune fille,
et la jeune fille la donna à sa mère.
Ayant appris cela,
les disciples de Jean vinrent prendre son corps
et le déposèrent dans un tombeau.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur Corinne Charriau (RCF)
Jésus a envoyé ses disciples en mission deux par deux, et pendant le temps de leur mission, Marc nous raconte ce récit au sujet de Jean-Baptiste comme une sorte de pause, nécessaire au temps de la mission. C’est juste après qu’il nous relatera le retour des disciples. En attendant, Marc nous propose un récit fort connu et, de tout ce récit bien détaillé, c’est bien souvent la tête de Jean-Baptiste sur un plateau qui en est le plus connu.
Marc commence par dire que c’est Jésus qui dérange, et qui dérange le roi Hérode, le Roi Hérode Antipas qui gouverne en vassal de Rome la Galilée et la Pérée ! Le nom de Jésus est devenu célèbre, et Hérode se méprend, il confond Jésus avec Jean-Baptiste qu’il avait fait décapiter. Pour lui Jésus, c’est Jean-Baptiste qui est ressuscité et qui revient ! L’identité de Jésus entraîne donc des malentendus. Et cette méprise d’Hérode traduit son tourment.
Hérode avait fait arrêter Jean-Baptiste, cela est mentionné au chapitre un de Marc et, dans notre chapitre six de ce jour chez Marc, Hérode le fait décapiter. Pourtant Marc nous rapporte qu’Hérode craignait Jean-Baptiste, qu’il savait que c’était un homme juste et saint, qu’il l’entendait volontiers tout en le gardant prisonnier. Mais Jean-Baptiste dénonce la faute qu’Hérode a faite en se mariant avec Hérodiade, la femme de son frère, vraisemblablement toujours vivant. Hérode ne veut pas s’en prendre à la vie de Jean-Baptiste, mais c’est Hérodiade qui veut sa mort et qui saisira l’opportunité de demander sa tête par l’intermédiaire de sa fille.
Pourquoi Marc nous raconte-t-il cet épisode pris en sandwich entre l’envoi des disciples en mission et leur retour de mission ? Nous pouvons faire un parallèle entre Jean-Baptiste qui est mort car il a dénoncé le comportement du roi, et Jésus qui est mort car il a dénoncé les comportements des autorités religieuses de son temps.
Mais au-delà de ce parallèle, ce récit sur Jean-Baptiste a quelque chose à dire sur la mission. La mission n’est pas un chemin forcément tranquille, et encore moins un chemin de réussites personnelles. Aujourd’hui, c’est à la suite du Christ, avec l’aide de l’Esprit Saint, que nous sommes invités à témoigner, à oser une parole parfois différente, parfois décalée. Et puis, rendez-vous demain pour ce retour de mission des disciples.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Frères, que demeure l’amour fraternel ! N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges. Souvenez-vous de ceux qui sont en prison, comme si vous étiez prisonniers avec eux. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi, vous avez un corps. Que le mariage soit honoré de tous, que l’union conjugale ne soit pas profanée, car les débauchés et les adultères seront jugés par Dieu. Que votre conduite ne soit pas inspirée par l’amour de l’argent : contentez-vous de ce que vous avez, car Dieu lui-même a dit : Jamais je ne te lâcherai, jamais je ne t’abandonnerai. »
Quelques aspects de la vie de notre cœur sont ici mis en exergue. En effet, ce qui est appelé à demeurer, c’est l’amour : amour pour Dieu, amour pour le prochain. Et puisque les deux vont de pair, l’un ne peut demeurer sans l’autre. Voilà pourquoi nous sommes exhortés à garder l’amour fraternel. Il se présente sous diverses formes.
L’hospitalité en est une. Elle témoigne de notre capacité de détachement pour mettre le voyageur au-dessus de nos aises et de nos convenances. Cette attention du cœur doit nous conduire à prendre également soin de ceux qui souffrent, conscients que nous sommes, nous-mêmes, exposés à ces souffrances. L’amour conjugal, que Dieu Lui-même tient en respect, est présenté comme une forme particulière de l’amour fraternel. Il requiert, de tous, fidélité. L’un des facteurs, qui met en péril l’amour, c’est notre rapport à l’argent.
L’amour de l’argent témoigne d’un manque de foi en la providence divine.
L’amour ne passera jamais.
Mais quel est l’objet de ton amour ?
Seigneur, que mon cœur ne s’éloigne pas de Toi.
Paroles du Pape François
Jean s’est consacré tout entier à Dieu et à son envoyé, Jésus. Mais à la fin, que s’est-il passé ? Il est mort pour la cause de la vérité, lorsqu’il a dénoncé l’adultère du roi Hérode et d’Hérodiade. Combien de personnes payent cher leur engagement pour la vérité ! Combien d’hommes droits préfèrent aller à contre-courant plutôt que de renier la voix de leur conscience, la voix de la vérité ! Des personnes droites, qui n’ont pas peur d’aller à contre-courant !
Pape François, Angélus, 23 Juin 2013, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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