Quelle est cette sagesse ?

Bonjour les amis,

Seigneur, cette période que nous ne comprenons pas vraiment nous encourage à une contestation très humaine et normale.
Seigneur, aide-nous à quitter notre façon humaine de voir, de penser, de réfléchir pour laisser ton Esprit guider notre vie.
Que notre cœur et notre esprit ne rejettent pas Ta lumière, Tes leçons, et les intuitions que Tu nous soufflent, devant les difficultés physiques, intellectuelles, spirituelles que je voudrais arriver à dépasser.
Esprit-Saint, aide-nous à nous laisser diriger par Ta sagesse.

Méditons cet extrait de la 1ère lecture du jour : « Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches. Quand le Seigneur aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige tous ceux qu’il accueille comme ses fils. Ce que vous endurez est une leçon. Dieu se comporte envers vous comme envers des fils ; et quel est le fils auquel son père ne donne pas des leçons ? Quand on vient de recevoir une leçon, on n’éprouve pas de la joie mais plutôt de la tristesse. Mais plus tard, quand on s’est repris grâce à la leçon, celle-ci produit un fruit de paix et de justice. » (He 12, 4-7.11-15)

L’évangile du jour nous montre encore Jésus enseigner à des gens frappés par son autorité mais qui n’arrivent pas à accepter la nouveauté de ce qu’ils voient et entendent, mais là ce sont des personnes qui l’ont vu grandir, qui le connaissent bien. Mais leur manque de foi empêche Jésus d’accomplir des miracles. Jésus a besoin de notre foi pour agir. Si nous nous ouvrons, Si nous avons confiance en Jésus et Le laissons faire, alors nous pourrons voir de grandes choses se réaliser dans notre vie et autour de nous. Si nous persistons dans le doute, le Seigneur ne pourra pratiquement rien faire.

Alors me vient un cri vers le Seigneur : Pourquoi est-ce si compliqué de croire en Toi, Seigneur, même quand on voit, de nous ouvrir complètement à la foi ?
Cet évangile me ramène à la manière dont a été perçu mon retour dans la lumière par certains de ceux qui me connaissaient le plus, des proches, des amis, de personnes qui me connaissaient bien car je suis un « livre ouvert » pour mes intimes. Pourtant ce sont eux qui n’ont pas voulu et ne veulent toujours pas croire à ma conversion, qui pensent que c’est une stratégie au service d’obscurs desseins que je n’ai toujours pas compris, et qui ne croient pas en ma sincérité. Au lieu de se réjouir de me voir bien, lumineux, heureux, ils ont été choqués, scandalisés par mon « changement », et m’ont rejeté. Ils pensent que je simulais le mal-être qui m’habitait depuis longtemps et que je cachais au plus grand nombre, derrière des masques d’humour et de joie, que les douleurs au fond de moi, qui n’ont d’ailleurs pas encore complètement disparues, n’étaient pas vraies. Bien sûr ces personnes n’ont pas connu le Christ, ne veulent pas le connaître, ou l’ont connu et rejeté, mais ils me connaissent bien et savaient que ce qu’il y avait derrière le masque n’était pas feint.
Par la grâce de Dieu, la douleur déchirante de ce rejet a passé et s’est transformé en tristesse pour ceux que j’appelle toujours mes amis, même si ce n’est pas réciproque. Je ressens toujours beaucoup d’amour fraternel pour ces personnes et je prie pour elle, en espérant qu’elles finiront par croire et accepter sincèrement ce qu’elles ont vu, même si cela bouscule certaines de leurs certitudes, perturbe certains de leurs démons intérieurs, ou ravivent certaines de leurs blessures avec l’espoir d’en guérir en constatant ce que le Seigneur a fait en moi.

Seigneur, pourquoi est-il si difficile dans ce monde de savoir discerner toutes Tes grâces et de désirer les recevoir ?
Pourquoi tant de personnes emprisonnées dans leurs obscurités, dans leur savoir, dans leurs esprits tourmentés refusent de reconnaître Ton action dans ce monde et refusent même de Te découvrir ?
Comment faire pour que ces cœurs s’ouvrent et Te laissent agir en eux et Les convertir comme Tu l’as fait avec moi ?
Jésus, Tu sais que leurs propres tourments, leurs enfermements, leurs blessures les a fermés au remède que Tu es venu leur apporter.
Esprit-Saint, ouvre leur cœur !
Seigneur, fais-les venir ou revenir vers Toi.

Notre monde a tendance à perdre le chemin qui nous conduit jusqu’à Toi et en Toi. Fais-nous retrouver tous la joie d’exister et la force de nous ouvrir à Ta grâce.

« Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! Comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint ! Il sait de quoi nous sommes pétris,
il se souvient que nous sommes poussière. Mais l’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent, est de toujours à toujours, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance. » Ps 102 (103)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Viens nous parler

Viens nous parler, te révéler à notre esprit,
Nous visiter, transformer, façonner nos vies.
Que ta parole éclaire nos chemins meurtris.

Comme une terre aride, partout criblée de fissures,
Mon âme a soif de toi, mon âme a soif de toi.

Viens nous parler, te révéler à notre esprit,
Nous visiter, transformer, façonner nos vies.
Que ta parole éclaire nos chemins meurtris.

Comme un enfant fragile au cœur d’un monde cruel,
Mon âme espère en toi, mon âme espère en toi.

Viens nous parler, te révéler à notre esprit,
Nous visiter, transformer, façonner nos vies.
Que ta parole éclaire nos chemins meurtris.

Comme une fleur qui s’ouvre pour accueillir le soleil,
Mon âme reçoit de toi, mon âme reçoit de toi.

Viens nous parler …

PREMIERE LECTURE

Quand le Seigneur aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons » (He 12, 4-7.11-15)

Lecture de la lettre aux Hébreux

Frères,
vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang
dans votre lutte contre le péché,
et vous avez oublié cette parole de réconfort,
qui vous est adressée comme à des fils :
Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur,
ne te décourage pas quand il te fait des reproches.
Quand le Seigneur aime quelqu’un,
il lui donne de bonnes leçons ;
il corrige tous ceux qu’il accueille comme ses fils.

Ce que vous endurez est une leçon.
Dieu se comporte envers vous comme envers des fils ;
et quel est le fils auquel son père ne donne pas des leçons ?
Quand on vient de recevoir une leçon,
on n’éprouve pas de la joie mais plutôt de la tristesse.
Mais plus tard, quand on s’est repris grâce à la leçon,
celle-ci produit un fruit de paix et de justice.
C’est pourquoi,
redressez les mains inertes et les genoux qui fléchissent,
et rendez droits pour vos pieds les sentiers tortueux.
Ainsi, celui qui boite ne se fera pas d’entorse ;
bien plus, il sera guéri.
Recherchez activement la paix avec tous,
et la sainteté sans laquelle personne ne verra le Seigneur.
Soyez vigilants :
que personne ne se dérobe à la grâce de Dieu,
qu’il ne pousse chez vous aucune plante aux fruits amers,
cela causerait du trouble,
et beaucoup en seraient infectés.
– Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Un prophète n’est méprisé que dans son pays » (Mc 6, 1-6)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

En ce temps-là,
Jésus se rendit dans son lieu d’origine,
et ses disciples le suivirent.
Le jour du sabbat,
il se mit à enseigner dans la synagogue.
De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient :
« D’où cela lui vient-il ?
Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée,
et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie,
et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?
Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? »
Et ils étaient profondément choqués à son sujet.
Jésus leur disait :
« Un prophète n’est méprisé que dans son pays,
sa parenté et sa maison. »
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ;
il guérit seulement quelques malades
en leur imposant les mains.
Et il s’étonna de leur manque de foi.
Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur Corinne Charriau (RCF)

Ils étaient scandalisés à cause de lui ! Ses auditeurs sont d’abord stupéfiés de la sagesse de Jésus. Elle les interroge : « Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée ? ». C’est le jour du Sabbat, Jésus enseigne dans la synagogue, il est dans sa patrie.

Jésus n’est pas un inconnu pour eux, ils le connaissent. Les gens de son village savent qui il est. N’est-il pas pour eux le fils du charpentier ? le fils de Marie ? Ils connaissent sa fratrie. En fait, ils connaissant Jésus de manière humaine, et c’est ce qui les empêchent d’accueillir, d’entendre, de recevoir autre chose que lui.

Ils étaient scandalisés par lui nous raconte Marc. Jésus fait scandale pour eux ! Le scandale se loge peut-être bien dans le décalage entre leur savoir sur Jésus, ce qu’ils connaissent de lui et de sa famille, et ce qu’ils entendent et voient de lui maintenant. Jésus ne cadre plus avec ce qu’ils pensent savoir sur lui.

Difficile de discerner la sagesse donnée par Dieu, ce que Jésus fait et dit est comme emprisonné dans leur savoir sur l’homme Jésus. Ce n’est pas si évident de découvrir la divinité de Jésus dans son humanité. C’est l’Evangile, la bonne nouvelle du règne de Dieu qui s’est fait proche.

Pourtant, Jésus ne fera pas là de miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Ce constat de Marc est sans appel, et renforce le fait qu’accueillir Jésus relève d’une compréhension qui dépasse les évidences que l’on a sur une personne. Nous ne sommes pas forcément indemnes de ce piège. Je cite cette phrase du réformateur Martin Luther :

« Il vaut beaucoup mieux pour toi que le Christ vienne par l’Evangile. S’il entrait maintenant par la porte, il se trouverait chez toi, et tu ne le reconnaîtrais pas. »

Pour voir et entendre Jésus, celui qui parle de la part de Dieu, celui qui est venu témoigner de l’amour de Dieu… il en va bien de la dynamique de la foi pour accueillir, qu’en lui, Dieu se révèle et se rend proche.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Frères, vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre lutte contre le péché, et vous avez oublié cette parole de réconfort, qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches. Quand le Seigneur aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige tous ceux qu’il accueille comme ses fils. Ce que vous endurez est une leçon. »

Nous sommes à nouveau éclairés sur le combat de la foi que nous avons à mener. Confrontés inévitablement au mal, rien ne saurait justifier que nous nous en rendions coupables. Et c’est avec la même détermination et abnégation que nous avons à l’endurer. Il est de notre intérêt que, dans la lutte contre le péché, nous ne nous autorisions aucune concession ni aucun répit. Le péché ne peut souffrir de notre part que rejet, quel qu’en soit le prix. Cette lutte a, en effet, coûté à Dieu, le Sang précieux de son Fils. Du désert jusqu’à la croix, ce dernier a résisté par amour pour son Père et pour nous. Nous aussi, par fidélité au Seigneur, nous avons, non seulement, à rejeter le péché mais, également, à accueillir, dans une attitude de confiance filiale, la discipline et le châtiment de Dieu. Ils sont un signe de l’Amour que Dieu nous porte. Il prend soin de nous pour que nous ne nous écartions point du chemin de la vie. Mais quand nous choisissons de nous en écarter, patiemment, Il nous ramène, nous laissant aussi en éprouver les conséquences pour nous en prémunir à l’avenir.
La fidélité à Dieu nécessite un engagement absolu.
Où en es-tu ?

« C’est pourquoi, redressez les mains inertes et les genoux qui fléchissent, et rendez droits pour vos pieds les sentiers tortueux. Ainsi, celui qui boite ne se fera pas d’entorse ; bien plus, il sera guéri. Recherchez activement la paix avec tous, et la sainteté sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Soyez vigilants : que personne ne se dérobe à la grâce de Dieu, qu’il ne pousse chez vous aucune plante aux fruits amers, cela causerait du trouble, et beaucoup en seraient infectés. »

Après nous avoir éclairés sur notre relation à Dieu, dans notre combat spirituel, l’auteur de cette lettre nous instruit sur notre attitude vis-à-vis de nos semblables et, plus particulièrement, de la Communauté chrétienne. À leur égard, notre devoir fraternel se fait, d’abord, encouragement et soutien, vérité et miséricorde. Il requiert, ensuite, quête de la paix et de la sainteté. Enfin, il nous appelle à la disponibilité permanente à la grâce divine et à la résistance à l’amertume. Ainsi, l’amour envers Dieu devra toujours aller de pair avec l’amour fraternel.
Le Salut n’emprunte pas un sentier solitaire.
Où en es-tu ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de Saint Joseph, que la fidélité à ton Nom soit notre raison de vivre.

Paroles du Pape François

Selon les habitants de Nazareth, Dieu est trop grand pour s’abaisser à parler à travers un homme si simple! (…)Dieu ne se conforme pas aux préjugés. Nous devons nous efforcer d’ouvrir notre cœur et notre esprit, pour accueillir la réalité divine qui vient à notre rencontre. Il s’agit d’avoir la foi: le manque de foi est un obstacle à la grâce de Dieu. Beaucoup de baptisés vivent comme si le Christ n’existait pas: on répète les gestes et les signes de la foi, mais sans que leur corresponde une adhésion réelle à la personne de Jésus et à son Évangile.

Pape François, Angélus, 8 juillet 2018, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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