Réveillons notre vie fraternelle

Bonjour les amis,

« Ce que chacun de vous a reçu comme don de la grâce, mettez-le au service des autres, comme de bons gérants de la grâce de Dieu sous toutes ses formes » (1 P 4,10)
Les talents que le Seigneur nous a confiés contribuent à notre identité et leur utilisation nous donne une place particulière au sein de la communauté, familiale, paroissiale, notre fraternité, association….; Cette place est faite de dons et d’échanges humains grâce auxquels la vie circule, se communique, grandit, s’épanouit. C’est en donnant de nous-mêmes, notre temps, nos compétences, nos talents, que nous permettons à Dieu d’agir pour l’édification du Corps tout entier et de chacun de ses membres.

« Ce que chacun de vous a reçu comme don de la grâce, mettez-le au service des autres, comme de bons gérants de la grâce de Dieu sous toutes ses formes » (1 P 4,10)
Nos talents nous sont propres … une aptitude, une habileté. Nous disposons tous d’un certain nombre de talents. A nous de les identifier et de les développer pour qu’ils s’épanouissent au service du bien commun. Mais comme la fécondité des dons est d’abord conditionnée à  son accueil par la communauté, faisons notre possible pour que celle-ci soit disposée à reconnaitre les dons de ses membres et à encourager leur expression. Ensuite un talent devient un véritable charisme lorsqu’il est fécondé par l’Esprit. Saint Pierre énumérait quelques charismes que l’Esprit confie aux membres d’une communauté pour l’édification de la famille de Dieu : « Si quelqu’un a le don de parler, qu’il dise la parole de Dieu ; s’il a le don du service, qu’il s’en acquitte avec la force que Dieu communique » (1 P 4,11). Inspirons-nous de cette énumération, ainsi que des listes proposées par saint Paul (1 Co 12, 7-10 ; 28-30 ; Rm 12, 6-8 ; Ep 4,11), pour nous aider à découvrir nos talents personnels, et à les faire fructifier dans l’Esprit.

« Ce que chacun de vous a reçu comme don de la grâce, mettez-le au service des autres, comme de bons gérants de la grâce de Dieu sous toutes ses formes » (1 P 4,10)
Hélas, trop souvent, nos charismes restent enfouis au plus profond de nous-mêmes et demeurent inutilisés. Nous nous lamentons d’être pauvres et stériles, alors que nous portons en nous un trésor d’une fécondité inouïe.
Pourquoi enterrons-nous ainsi les dons dont Dieu nous a comblé ?
Par ignorance de nos talents ou par manque de confiance en nous ?
Ou bien par peur d’assumer les responsabilités qui nous incombe de les faire fructifier? Comme le mauvais serviteur de la parabole, nous enterrons le talent que le Maître nous a confié, ce qui nous permet de poursuivre notre route sans nous préoccuper de porter du fruit. Notre foi est alors stérile. Pourquoi cette attitude ? Peut-être la peur d’un Dieu « exigeant, qui retire ce qu’il n’a pas déposé, qui moissonne ce qu’il n’a pas semé » (Lc 19,22) ce qui serait bien sûr une fausse image de Dieu; mais elle peut aussi trahir de la paresse ou de la tiédeur spirituelles, voire même le refus de nous engager dans l’édification du Royaume de Dieu, auquel nous préférons notre vie tranquille.

« Ce que chacun de vous a reçu comme don de la grâce, mettez-le au service des autres, comme de bons gérants de la grâce de Dieu sous toutes ses formes » (1 P 4,10)
Entendons donc la Parole du jour comme un examen de conscience : suis-je réceptif aux dons de la grâce ? Quels sont mes charismes personnels, discernés ou renvoyés par mon entourage ? D’où viennent mes résistances ?
Admettons qu’en tant que disciple, frère ou sœur, ami de Jésus, nous avons tous reçu au moins un cœur empli d’amour, des oreilles pour écouter ceux qui crient, une langue pour consoler, des pieds pour aller vers l’autre, et des bras pour enlacer ou pour aider.
Quels sont mes faux raisonnements ou mes excuses qui m’empêchent d’accueillir et de faire fructifier les talents que Dieu m’a confié ?
D’après une méditation de https://fsj.fr/

Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans se laisser attendrir, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ? Mes enfants, nous devons aimer : non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité » (1 Jn 3, 17-18).
Alors en cette période de confinement il est encore plus important de rester une communauté et de continuer à mettre nos talents au service de nos frères et sœurs qui en ont besoin, les plus faibles, les plus isolés, nos anciens, les malades, les familles en deuil, les exclus…
Savons-nous comment vont nos voisins ? et nos proches ? et les membres de notre communauté ? Avons-nous cherché à prendre des nouvelles, à savoir si quelqu’un avait besoin d‘aide ou avait juste envie de parler à quelqu’un ? Avons-nous proposé notre aide d’une manière ou d’une autre ?
Comme nous le disait le Père Paul, prier c’est bien et fondamental, mais ce n’est pas Dieu qui va descendre et donner à manger à ceux qui ont faim !
Alors à l’opposé du serviteur n’ayant reçu qu’un talent, frères et sœurs, n’enterrons pas nos talents, n’ayons pas peur, ne soyons pas indifférents, et si nous nous sentons dépassés, demandons de l’aide, à nos frères et sœurs; aussi petite que puisse être la fructification de nos talents, elle rendra le maître heureux.

Veillons pour être au cœur de la nuit comme des lampes signes qui indiquent et rassurent, qui jamais ne s’éteignent et font reculer les obscurités. « Mais vous, frères, comme vous n’êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur. En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour. » (1Th 5, 4-5)

En cette journée mondiale des pauvres, lisez ce texte du diocèse de Grenoble-Vienne : https://viefraternelle.fr/2020/11/14/15-novembre-2020-journee-mondiale-des-pauvres/
Et si vous pouvez, soutenez le Secours Catholique pour qui la quête du jour était destinée : https://soutenir.secours-catholique.org/2/?utm_source=delegations&utm_medium=BanniereDeleg&utm_campaign=Banniere_sitedelegation
Et si vous avez le temps, relisez notre autre partage sur la même parabole : https://viefraternelle.fr/2020/08/29/soyons-pleins-de-dieu/

Enfin, prions l’Esprit-Saint :
Esprit Saint, toi le « père des pauvres », fais naître en nous un désir toujours plus grand de rejoindre les plus fatigués.
Augmente en nous la soif
de nous écouter les uns les autres, pauvres et riches, en commençant par le plus oublié.
Donne-nous d’apprendre toujours du plus pauvre. Avec lui, nous pourrons inventer de nouvelles manières de vivre ensemble en Église et en humanité.
Établis-nous dans la confiance, la paix et la joie
pour témoigner de la Vie qui ne connaît aucune frontière.

Prions en l’église

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Viens sois ma lumière, mon feu d’amour, porte moi dans le cœur des pauvres … je ne suis qu’un petit instrument entre Tes mains, Et c’est précisément parce que je ne suis rien
Que Tu veut Te servir de moi (prière de Mère Térésa)

Viens, sois ma lumière, mon feu d’amour, Porte-moi dans le coeur des pauvres.
Chez les malades, chez les mourants, Allume la flamme de mon amour !
Viens, sois ma lumière, mon feu d’amour, Porte-moi dans le coeur des pauvres.
Je les désire et je les aime, Donne-moi leurs âmes, j’ai soif d’amour !

J’ai l’ardent désir d’allumer la lumière de l’amour Dans le cœur de chaque créature de Dieu !

Viens, sois ma lumière, mon feu d’amour, Porte-moi dans le coeur des pauvres.
Chez les malades, chez les mourants, Allume la flamme de mon amour !

Je suis la lumière du monde, Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres
Mais aura la lumière de la vie !

Je suis prête à accepter tout ce qu’il donne, Et à donner tout ce qu’il prend, avec un grand sourire.

Viens, sois ma lumière, mon feu d’amour, Porte-moi dans le coeur des pauvres.
Je les désire et je les aime, Donne-moi leurs âmes, j’ai soif d’amour !

Ta vocation est d’aimer, de t’offrir, de sauver des âmes. C’est en faisant ce pas que tu réaliseras
Le désir de mon cœur pour toi !
Moi, je ne suis qu’un petit instrument entre ses mains, Et c’est précisément parce que je ne suis rien
Qu’il veut se servir de moi.

Viens, sois ma lumière, mon feu d’amour, Porte-moi dans le coeur des pauvres.
Chez les malades, chez les mourants, Allume la flamme de mon amour !
Viens, sois ma lumière, mon feu d’amour, Porte-moi dans le coeur des pauvres.
Je les désire et je les aime, Donne-moi leurs âmes, j’ai soif d’amour !

EVANGILE

«« Tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup » (Mt 25, 14-15.19-21)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

    En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
    « C’est comme un homme qui partait en voyage :
il appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
    À l’un il remit une somme de cinq talents,
à un autre deux talents,
au troisième un seul talent,
à chacun selon ses capacités.
Puis il partit.
Aussitôt,  celui qui avait reçu les cinq talents
s’en alla pour les faire valoir
et en gagna cinq autres.
    De même, celui qui avait reçu deux talents
en gagna deux autres.
    Mais celui qui n’en avait reçu qu’un
alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.
    Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint
et il leur demanda des comptes.
    Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha,
présenta cinq autres talents
et dit :
‘Seigneur,
tu m’as confié cinq talents ;
voilà, j’en ai gagné cinq autres.’
    Son maître lui déclara :
‘Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.’
    Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi
et dit :
‘Seigneur, tu m’as confié deux talents ;
voilà, j’en ai gagné deux autres.’
    Son maître lui déclara :
‘Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.’
    Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi
et dit :
‘Seigneur,
je savais que tu es un homme dur :
tu moissonnes là où tu n’as pas semé,
tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
    J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre.
Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’
    Son maître lui répliqua :
‘Serviteur mauvais et paresseux,
tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé,
que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.
    Alors, il fallait placer mon argent à la banque ;
et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
    Enlevez-lui donc son talent
et donnez-le à celui qui en a dix.
    À celui qui a, on donnera encore,
et il sera dans l’abondance ;
mais celui qui n’a rien
se verra enlever même ce qu’il a.
    Quant à ce serviteur bon à rien,
jetez-le dans les ténèbres extérieures ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !’ »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Michel Quesnel

Certains auditeurs sont sans doute surpris par cette lecture brève de la parabole des Talents, limitée aux dispositions prises par l’homme qui part en voyage, et à sa réaction vis-à-vis du serviteur qui avait reçu cinq talents et en gagna cinq autres, soit cinq versets sur les dix-sept que couvre la parabole. Le reste, nous devons le reconstituer de mémoire, en particulier l’épisode du serviteur qui alla cacher son talent dans la terre.
Les versets lus permettent cependant de mesurer l’importance des sommes reçues par les différents serviteurs. Un talent, cela représente trente-quatre kilos d’or pur, soit trois mille deniers, environ dix ans de salaire d’un journalier agricole. Cinq talents, c’est cinquante ans de salaire. Par cette parabole, Jésus nous fait percevoir l’immensité des dons que Dieu nous offre : la planète sur laquelle nous vivons et ses trésors ; la vie et les bonheurs qui sont possibles lorsque nous nous comportons en frères ; la grâce qui nous éclaire de l’intérieur et ouvre nos yeux sur l’invisible. Et nous ne ferions rien de tant de dons reçus ? Quelle inconscience !

Dans l’encyclique Laudato Si’, le pape François met le doigt sur les trésors de la terre et notre devoir de les faire fructifier. Dans celle qu’il a signée le 3 octobre dernier, Fratelli tutti, il nous interroge sur ce que nous faisons ou ne faisons pas de la fraternité ; et il constate qu’elle est souvent mise à mal ; elle est alors un trésor que nous ne faisons pas fructifier.
En cette journée mondiale des pauvres, puissions-nous corriger le tir et nous entendre dire, le jour où nous verrons Dieu face-à-face : « Tu as été fidèle… Entre dans la joie de ton seigneur. »

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Très bien, serviteur bon et fidèle. »
Jésus prit un soin particulier à instruire ses disciples sur le Royaume des Cieux.
« C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. »
chacun de ses trois serviteurs s’est *aussitôt* occupé de ce qu’il a reçu. Les deux premiers les ont fructifiés ; le dernier a caché le sien.
Nous sommes ces serviteurs. Aucun d’entre nous n’est dépourvu. Mais, nous ne sommes pas propriétaires de ce qui nous est confié. Aucun d’entre nous n’est pourvu au-delà de ses capacités. Mais, nos capacités ne sont pas identiques. Non seulement Dieu nous connaît mais, en plus, il nous a donnés à nous-mêmes comme une mission. Après cela, Il est parti, Il s’est simplement éclipsé. En réalité, il nous laisse libres. La liberté est un appel à la responsabilité. Et cette responsabilité ne souffre d’aucun délai. Elle se déploie jusqu’au retour du Maître. De plus, la diversité dans la répartition confronte chacun à lui-même pour sa participation à l’édification du Royaume. Nous ne pouvons être au service de la même cause et la réaliser dans la rivalité.
Le Royaume des Cieux est dans une logique de responsabilité et non de compétition.
De quelle manière travailles-tu à l’avènement du Royaume ?

« Très bien, serviteur bon et fidèle. »
Le temps de la reddition de comptes peut sembler tarder mais il finit toujours par arriver. En effet, « longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. » La suite est déterminée par cette reddition de comptes.
Chacun des serviteurs a gagné autant de talents qu’il en avait reçu et investi. La décision que nous prenons engage, en réalité, l’accomplissement de notre propre être et aboutit à un surcroît de don de la part du Seigneur. À entendre chacun des serviteurs, ce qui nous détermine, ce ne sont pas ceux qui nous entourent. Eux, ils nous aident à nous épanouir si nous le voulons. Car, le fait de fructifier les talents sous-entend la relation à autrui… Ce qui nous détermine, ce n’est pas non plus le nombre de talents reçus même si parfois, nos discours laissent penser qu’il en est ainsi… Ce qui nous détermine, c’est notre relation à Dieu. Ce qui nous détermine, c’est la manière dont nous nous positionnons par rapport à Lui. Ce qui nous détermine, c’est la confiance que nous Lui faisons. Voilà pourquoi les deux premiers sont reconnus comme des serviteurs bons et fidèles et qu’ils reçoivent comme récompense d’entrer dans la joie de leur Seigneur. C’est la récompense suprême ! Ce qui nous détermine, c’est le regard que nous portons sur Dieu. La connaissance que le dernier serviteur avait de son maître, ne lui inspirait que la peur. Il n’a pas quitté son maître. Il n’a pas manqué à ces tâches. Il n’a pas dilapidé ses biens, il n’a pas désobéi, il ne s’est pas plaint de Lui… Mais, en lui-même, il a jugé son maître et ce faisant, il s’est jugé. Il s’est interdit toute liberté. Nous pouvons bel et bien être des fidèles chrétiens avec une pratique admirable mais dans une attitude profonde de peur, d’enferment, d’enterrement de nous, une attitude de mort. Dieu est pour certains une contrainte, un épouvantail. Ils se sentent écrasés, piégés par Lui. Dans ces conditions, leur propre vie leur pèse. Ce sont des fidèles tristes, malheureux, qui ne respirent ni n’inspirent la Joie du Ressuscité. Ce sont des fidèles qui se sont suicidés spirituellement. Ce sont des fidèles qui ne permettent pas à Dieu de grandir dans le cœur des autres.
Seule la confiance sauve.
Quel est le fondement de ta relation avec Dieu ?_

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, puissions-nous convertir notre regard intérieur et devenir des missionnaires de ta Joie.

Paroles du Pape François

«Tends ta main au pauvre»

Après avoir célébré la messe lors de la Journée mondiale des pauvres, le Saint-Père a distribué, comme le veut la tradition dominicale, la prière de l’Angélus depuis la fenêtre des appartements pontificaux. Il a invité à sortir de la logique de l’indifférence pour utiliser les dons qui nous ont été donnés au service des pauvres.

Tandis que le maître est absent, les deux premiers serviteurs travaillent beaucoup et font doubler ce qui leur est confié. En revanche, le troisième serviteur cache son talent dans un trou, à l’abri des voleurs, pour éviter le risque, et il laisse ainsi, sans le rentabiliser. À son retour, le maître récompense les deux premiers serviteurs qui ont fait fructifier leurs talents. Le troisième, cependant, se rendant compte qu’il est fautif, commence immédiatement à se justifier en disant : «Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.» (vv. 24-25).

«Il défend sa paresse en accusant son maître d’être « dur »», a estimé François, alors le maître lui fait des reproches : il le traite de serviteur «méchant et paresseux» (v. 26) ; il lui fait enlever son talent et le fait jeter hors de sa maison. «C’est une habitude que nous avons nous aussi: nous nous défendons, souvent, en accusant les autres. Mais ils ne sont pas à blâmer: la faute est la nôtre, le défaut est le nôtre», a commenté le Saint-Père. 

Sortir d’une logique d’indifférence envers les plus pauvres

Cette parabole s’applique à tous, a continué François, mais comme toujours, surtout aux chrétiens. Puis, sortant de son texte, il a tenu à avoir des mots pour les pauvres, «aujourd’hui est le jour des pauvres, où l’Église nous dit, aux chrétiens : « Tends ta main aux pauvres. Tendez la main aux pauvres. Vous n’êtes pas seul dans la vie: il y a des gens qui ont besoin de vous. Ne soyez pas égoïstes: tendez la main aux pauvres »».

Dans nos villes, des pauvres souffrent de famine a continué le Saint-Père, toujours en dehors de son texte.  «Utilisez ce que Dieu vous a donné et regardez les pauvres : regardez. Ils sont nombreux. Même dans nos villes, au centre de notre ville: il y en a beaucoup. Faites le bien !», car «Nous pensons parfois qu’être chrétien, ce n’est pas faire le mal. Et ne pas faire le mal, c’est bien. Mais ne pas faire le bien n’est pas bien.» François nous exhorte donc à sortir de cette logique d’indifférence, car «les pauvres sont là, et nous regardons ailleurs», «Tendez la main aux pauvres : c’est le Christ».

«La Vierge Marie a reçu Jésus lui-même de Dieu, mais elle ne l’a pas gardé pour elle, elle l’a donné au monde, à son peuple. C’est d’elle que nous apprenons la crainte du Seigneur, et non la peur. Nous apprenons avant tout l’amour bienveillant, à nous mettre au service les uns des autres. Pour que le Seigneur, à son retour, nous trouve ainsi, engagés à faire fructifier ses dons.», a conclu le Saint-Père. 

Angélus, 15 Novembre 2020- https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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