Ta foi t’a sauvée !

Bonjour les amis,

Seigneur Jésus, comme l’aveugle de l’Évangile d’aujourd’hui, je veux être à l’écoute pour T’entendre arriver. Je murmure dans mon cœur : « Écoute, écoute, les pas du Seigneur vers toi, il marche sur Ta route, il marche près de Toi… ».
Que ma cécité, Seigneur, que mes difficultés, ne m’empêchent pas de T’attendre, de croire, de Te faire confiance. Même si je suis aveugle, je veux veiller. Viens à ma rencontre, Jésus, j’ai tant besoin de Toi.

https://www.regnumchristi.fr/

Le dialogue entre Jésus et l’aveugle est simple, presque trop simple. Jésus avait-il vraiment besoin de demander à l’aveugle ce qu’il voulait  et l’aveugle avait-il vraiment besoin de répondre ?
Pourtant ne fallait-il pas que ce dialogue d’une très grande simplicité ait lieu. Il fallait que Jésus permette à cet homme d’exprimer son besoin même le plus basique. Il fallait que cet homme puisse dire ces mots tous simples, « Seigneur, que je retrouve la vue ». Il reconnaît ainsi que Jésus peut répondre à ces besoins fondamentaux. Il reconnaît aussi que toutes les petites choses de la vie viennent de Lui.
Si Jésus est celui qui donne la vie, qui pour l’instant ne fonctionne pas, n’est-ce pas lui aussi qui donne la force, la respiration, le goût, l’ouïe, l’amour… toutes les fonctions les plus vitales de l’homme ?
Pour la plupart d’entre nous, nous exerçons ces fonctions d’une manière naturelle, automatique, mais avons-nous conscience que tout cela nous vient de Dieu ? Rendons-nous grâce à Dieu simplement de ce que nous voyons et entendons ?
D’après https://decouvrir-dieu.us13

Jésus, permets-moi un instant de me mettre à la place de cet aveugle. De reconnaître quelles sont mes ténèbres et ce qui m’empêche de Te voir. D’habiter dans la confiance en veillant à Ton passage. Permets-moi surtout de te rencontrer au cœur même de ce qui me coûte, à ne jamais douter de Ta présence et de Ton amour pour moi.
Au cours des prochains jours, je fais mienne la prière de l’aveugle : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! » Peut-être pourrais-je faire une bonne action fraternelle, en cette période de confinement, en prenant des nouvelles ou aidant quelqu’un que nous savons dans la détresse.
Et restons unis dans la prière.
C’est à nous et tous ensemble que nous rendrons belle cette période que nous vivons.
D’après https://www.regnumchristi.fr/

Enfin, prions l’Esprit-Saint :
Esprit Saint, toi le « père des pauvres », fais naître en nous un désir toujours plus grand de rejoindre les plus fatigués.
Augmente en nous la soif
de nous écouter les uns les autres, pauvres et riches, en commençant par le plus oublié.
Donne-nous d’apprendre toujours du plus pauvre. Avec lui, nous pourrons inventer de nouvelles manières de vivre ensemble en Église et en humanité.
Établis-nous dans la confiance, la paix et la joie
pour témoigner de la Vie qui ne connaît aucune frontière.

Prions en église

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Grâce infinie qui vint sauver un pécheur tel que moi !
J’étais perdu, il m’a trouvé, J’étais aveugle, je vois.

Ô grâce infinie qui vint sauver Un pécheur tel que moi !
J’étais perdu, il m’a trouvé, J’étais aveugle, je vois.

Lorsque je connus l’amour de Dieu, La grâce chassant ma peur,
Oh, que ce jour fut glorieux Et très doux pour mon cœur !

Il me libère, brise mes chaînes, Mon Dieu, mon Sauveur paya le prix ;
Toujours nouvelle, sa bonté règne, Amour immense, grâce infinie.

À travers labeurs, fardeaux, soucis, Déjà je suis passé.
De Dieu, la grâce m’a jusqu’ici Soutenu, consolé.

Il me libère, brise mes chaînes, Mon Dieu, mon Sauveur paya le prix ;
Toujours nouvelle, sa bonté règne, Amour immense, grâce infinie.

Lorsque dans les jours d’éternité En Dieu tous nous serons,
Nous ne pourrons pas épuiser Les jours qui resteront.

EVANGILE

« Que veux-tu que je fasse pour toi ? – Seigneur, que je retrouve la vue » (Lc 18, 35-43)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

  Alors que Jésus approchait de Jéricho,
un aveugle mendiait, assis au bord de la route.
    Entendant la foule passer devant lui,
il s’informa de ce qu’il y avait.
    On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait.
    Il s’écria :
« Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! »
    Ceux qui marchaient en tête
le rabrouaient pour le faire taire.
Mais lui criait de plus belle :
« Fils de David, prends pitié de moi ! »
    Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène.
Quand il se fut approché, Jésus lui demanda :
    « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
Il répondit :
« Seigneur, que je retrouve la vue. »
    Et Jésus lui dit :
« Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. »
    À l’instant même, il retrouva la vue,
et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu.
Et tout le peuple, voyant cela,
adressa une louange à Dieu.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Michel Quesnel

Marc nous donne le nom de cet aveugle ; il s’appelle Bartimée. Luc n’estime pas nécessaire de le faire. Cela nous permet de prendre la place de l’aveugle, tout autant que de prendre celle des gens qui sont en chemin et qui lui enjoignent de se taire.
Pour une part, nous sommes des aveugles et des mendiants. Si nous prétendons voir, si nous prétendons savoir, nous nous faisons illusion. Il y a, certes, des choses que nous connaissons et que notre intelligence nous permet de discerner. Mais il y en a tant auxquelles nous n’aurons jamais accès qu’il vaut mieux reconnaître notre cécité, et dire à Jésus, avec ce mendiant aveugle : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi. »
D’autre part, beaucoup d’entre nous faisons aussi partie des gens qui empêchent les pauvres de parler et de se faire une place dans la société. Par notre indifférence, par notre défaut de fraternité. Nous ne les repoussons pas violemment, mais ils sont au bord du chemin alors que nous sommes en route, et nous ne faisons rien pour les intégrer. Rien, ou si peu…
L’attitude de Jésus est d’un tout autre ordre. Il se renseigne auprès du pauvre pour savoir ce dont il a besoin, et il le lui accorde. Alors, l’ancien aveugle suit Jésus, Jésus qui est en marche vers Jérusalem où la Passion l’attend. Dans le vocabulaire des évangélistes, cela veut dire qu’il devient son disciple ; disciple d’un futur condamné à mort. Il glorifie Dieu. Tout le peuple en fait autant et s’exprime par la louange. La joie est alors générale. N’est-ce pas mieux ainsi ?
Donne-nous, Seigneur, de reconnaître notre cécité. Elle se manifeste par tout ce que nous ne savons pas, et par tout ce que nous refusons de voir.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé.« 
Jésus fait une rencontre aux portes de Jéricho.
« Un aveugle mendiait, assis au bord de la route. Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait. On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. »
Cette précision géographique et l’anonymat de l’aveugle pourraient nous rappeler la parabole du bon Samaritain. (Cf. Luc 10, 25-37) Notre existence est souvent à l’image de la situation de cet aveugle. Atteints par quelque mal, nous végétons au bord de la route à la merci des passants. Notre pèlerinage est inachevé. Et nous sommes en quête de petites satisfactions existentielles. Nous avons, certes, toujours besoin des autres. Mais, à quoi nous serviraient leurs concours s’il nous arrivait de ne plus désirer le terme de notre voyage ? Il nous revient de garder tous nos autres sens et notre cœur en éveil pour que notre situation de mendiants ne nous soit pas un véritable handicap. Cet aveugle est vigilant : il entend, il n’est pas indifférent, il n’est pas satisfait par les petits gains quotidiens. Alors, il s’informe comme quelqu’un qui guette l’opportunité de sa vie. Il découvre ainsi que le chemin du Seigneur passe par son chemin. Oui, Dieu parcourt encore et toujours les chemins de notre existence… À nous de savoir nous renseigner sur son passage.
Dans la vie spirituelle, l’escale n’est pas le terme du voyage.
Qu’attends-tu sur le bord de la route ?

« Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. »
Cet aveugle semble bien connaître le Nazaréen qui draine des foules ! « Il s’écria : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! » Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. » Il désigne Jésus par son nom messianique. Il lance l’acclamation qui retentira bientôt lors de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. (Cf. Luc 19, 28-44) Et face à l’opposition, son cri se fait plus court pour être plus insistant. Jésus l’a entendu.
Ceux qui rabrouaient l’aveugle, ce ne sont pas des badauds. Ce sont ceux qui marchaient en tête. Ceux qui étaient mieux placés pour l’aider, ceux qui étaient mieux placés pour comprendre son cri, ceux qui étaient mieux placés pour connaître Jésus et comprendre sa mission messianique et savoir que ce cri, loin de déranger le Seigneur, correspond à son Être… Terrible réalité ! Les premiers peuvent devenir des obstacles. Et autant nous pouvons être cet aveugle autant nous pouvons être de ces premiers…
Jésus ordonna qu’on le Lui amène. Il l’a donc dépassé avant de s’arrêter ! Non seulement Dieu pourrait passer son chemin si nous ne crions pas vers Lui avec insistance mais en plus, Il se permet parfois de ne s’arrêter que plus loin. Il veut que notre prière profite aux autres. Il veut, en plus de ce qui nous préoccupe, nous réconcilier avec ceux qui nous rabrouaient. Il veut les amener à nous amener à Lui. Il veut les convertir. Alors Il prend de l’avance. Il s’arrête parfois plus loin, pour nous obliger à nous remettre debout, à nous déplacer à nouveau, à comprendre que même dans notre situation d’infirmité nous pouvions encore poursuivre le chemin.
Suivre le Christ, c’est veiller à n’abandonner personne au bord de la route.
Qui as-tu aidé à rejoindre le Messie ?

« Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. »
Le moment crucial est venu. Les deux désirs de rencontre se réalisent. Celui qui marche s’est arrêté. Celui qui est au bord de la route peut alors marcher. Ils se rejoignent. Mais, il ne s’agit là que d’une étape. La suite dépend de l’aveugle. « Quand il se fut approché, Jésus lui demanda : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. » Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. » À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Dieu. »
Le Seigneur est toujours disposé à agir en notre faveur. Mais, Il ne nous impose pas son vouloir. Il veut combler notre attente qu’Il prend d’ailleurs soin de creuser. L’aveugle sait ce qui constitue son handicap. Il sait ce qui l’a bloqué dans son Pèlerinage. Face à la Lumière, il ne pouvait continuer à faire des demandes qui le gardent dans l’obscurité. En demandant à retrouver la vue, c’est Jésus Lui-même qu’il demande. C’est la vie, le Salut qu’il recherche. C’est la foi qui lui donne une telle clarté intérieure malgré sa cécité extérieure ou à l’occasion de cette cécité. Jésus ne peut se refuser à qui Le demande. Alors, Il exauce sa prière.
À chaque rencontre, le Seigneur interroge ta foi car Il veut ton Salut.
Et toi, que veux-tu que le Seigneur fasse pour toi ?

Seigneur, je Te veux !

Paroles du Pape François

Il peut le faire. Nous ne savons pas quand il le fera et comment il le fera. Ceci est la sécurité de la prière. Le besoin de le dire avec vérité au Seigneur : “je suis aveugle, Seigneur, j’ai ce besoin, j’ai cette maladie, j’ai ce péché, j’ai cette douleur”. Et Lui sent le besoin, mais il sent que nous demandons son intervention avec sécurité. Réfléchissons si notre prière est un besoin et si elle est sûre : un besoin car nous disons la vérité à nous-mêmes et sûre parce que nous croyons que le Seigneur peut faire ce que nous demandons »

Homélie, Chapelle Ste Marthe, 06 Décembre 2013- https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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