Bonjour les amis,
Seigneur mon Dieu, tu es à la porte et tu frappes, tu désires entrer, entrer chez moi, dans ma vie, en moi ! Que j’entende ta voix, que je t’ouvre la porte, cette porte qui n’a qu’une poignée, celle de mon côté, celle de l’intérieur. Alors tu pourras entrer et je pourrai vivre en communion avec toi.
Telle est notre prière pour nous tous.
« aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » »
Je lis et je médite l’histoire de Zachée avec toujours beaucoup d’émotion voire même les larmes aux yeux. Je l’imagine assez bedonnant et un peu dégarni, en plus d’être petit, avec un sourire sympatique, essayant de faire le bien ou au moins de son mieux, probablement bien entouré, et vivant confortablement, mais se sentant très seul en Lui-même et un peu paumé.
Comme Zachée, Jésus est venu me chercher il y a quelques années, dans ma vie, et au plus profond de ma tristesse. Bien sûr, j’ai fait le mouvement d’aller vers Lui, sans vraiment en avoir conscience, mais empli de confiance et d’amour. En même temps, je n’avais pas trop le choix, vu mon état, Jésus était la seule option qui me restait. Il m’a appelé par mon nom et j’ai entendu son appel du haut de mon arbre. Je Lui ai dit, oui Jésus je t’entends…enfin. Parle-moi… Oui je sais maintenant que Tu as toujours été avec moi, je sais maintenant que Tu m’aimes. Je ne rendrai jamais assez grâce, Jésus, pour Ta patience, et pour ce que Tu as apporté à ma vie. Inconsciemment, Tu m’as toujours donné le peu de confiance qui m’a suffi pour oser, souvent dans la peur ou le stress, mais j’ai osé et je continue à oser faire et donc vivre des choses magnifiques, rencontrer des personnes exceptionnelles…et surtout aimer. J’ai osé aimer ; j’ai osé enflammer mon cœur et le garder ouvert à mon prochain.
J’ai décidé de refuser la tiédeur ou la médiocrité dans tous les aspects de ma vie.
Je sais Seigneur, que Tu n’aimes pas la tiédeur. Même si cela me bouscule, me déstabilise, me perturbe, je veux T’accueillir chaque jour, à travers tous les frères et sœurs que Tu me donnes de rencontrer. Je veux prendre soin de tous ceux qui en ont besoin. Je T’ai laissé faire Ta demeure en moi, et il est impensable pour moi que Tu t’en ailles.
J’ai vécu de belles choses, j’ai vu le monde, grâce et avec Toi sans le savoir. Maintenant, je vis en Toi et Toi en moi, en plein conscience, dans la joie, et ceci malgré parfois les douleurs. Cette tristesse que l’on voyait derrière mon éternel sourire, ce sourire de clown, avec la tristesse derrière le masque de la personne perdue, désorientée, a disparu grâce à Toi Seigneur, et j’ai maintenant le sourire et la vraie joie de Zachée quand Jésus l’appelle.
« le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
Zachée est, en fin de compte, une belle illustration de ce qui arrive à tout disciple qui entend l’appel du Christ. Jésus vient le chercher : « Voici que je me tiens à la porte et je frappe; si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui pour souper, moi près de lui et lui près de moi. » (Apo.3,20)
Et quand il est accueilli, il demeure chez son disciple: « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera et nous viendrons vers lui, et nous ferons une demeure chez lui. » (Jean 14,23)
Alors, qu’à l’exemple de St Elizabeth de Hongrie que nous fêtons aujourd’hui, nous sachions T’aimer et aimer notre prochain d’un cœur toujours plus généreux chaque jour.
Fortifie nous, aide nous à suivre son exemple d’un amour total, qu’elle a su Te témoigner et la charité dont elle fit preuve envers son prochain.
Esprit-Saint aide-nous à ouvrir chaque jour notre maison, notre cœur au Seigneur, à faire le pas que nous avons à faire chaque jour pour aller vers Lui.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Zachée, descends de ton arbre
Et les gens venaient par milliers pour te voir et pour t’écouter.
J’étais là dans le sycomore Et je n’attendais plus que toi
Mais je ne savais pas encore Que tu t’inviterais chez moi.
Tu m’as dit : Zachée, descends de ton arbre, Aujourd’hui je vais chez toi
Tu m’as dit : Zachée, prépare une table, Je vais manger avec toi !
J’avais organisé ma vie pour amasser beaucoup de biens
Je n’avais pas un seul ami dans mon métier de publicain.
Oui, c’est vrai, je n’étais pas digne De t’accueillir dans ma maison
Pourtant, c’est toi qui m’a fait signe Déjà, tu connaissais mon nom.
Tu m’as dit : Zachée, descends de ton arbre, Aujourd’hui je vais chez toi
Tu m’as dit : Zachée, prépare une table, Je vais manger avec toi !
Toute la ville a murmuré que tu quittais le droit chemin
En choisissant de t’arrêter dans la maison d’un publicain.
Demain, j’irai payer ma dette A tous les gens que j’ai volés
Maintenant, je n’ai plus qu’un maître Tu m’as donné ton amitié.
Tu m’as dit : Zachée, descends de ton arbre, Aujourd’hui je vais chez toi
Tu m’as dit : Zachée, prépare une table, Je vais manger avec toi !
EVANGILE
« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc19,1-10)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait.
Or, il y avait un homme du nom de Zachée ;
il était le chef des collecteurs d’impôts,
et c’était quelqu’un de riche.
Il cherchait à voir qui était Jésus,
mais il ne le pouvait pas à cause de la foule,
car il était de petite taille.
Il courut donc en avant
et grimpa sur un sycomore
pour voir Jésus qui allait passer par là.
Arrivé à cet endroit,
Jésus leva les yeux et lui dit :
« Zachée, descends vite :
aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. »
Vite, il descendit
et reçut Jésus avec joie.
Voyant cela, tous récriminaient :
« Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. »
Zachée, debout, s’adressa au Seigneur :
« Voici, Seigneur :
je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens,
et si j’ai fait du tort à quelqu’un,
je vais lui rendre quatre fois plus. »
Alors Jésus dit à son sujet :
« Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison,
car lui aussi est un fils d’Abraham.
En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver
ce qui était perdu. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Michel Quesnel
Ce cher Zachée ! En même temps un notable qui s’est enrichi en pactisant avec l’occupant romain, et un petit bonhomme qui doit grimper sur un arbre pour satisfaire sa curiosité. Son métier lui avait donné un rang social élevé ; et il a encore besoin de s’élever davantage, de façon un peu ridicule.
La première parole que lui adresse Jésus est de lui demander de descendre. Il n’est pas possible de rencontrer Dieu si l’on cherche surtout à s’élever. Mais Jésus va encore plus loin. Il s’invite chez Zachée, un homme à la réputation sulfureuse de par sa profession. Ce même Jésus avait déclaré, dans les premiers temps de sa mission, à l’occasion d’un repas qu’il avait pris chez Lévi, un autre collecteur d’impôt : « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Lc 5, 32).
Les paroles de Jésus ont sur Zachée un effet magique : il descend de son arbre, il est dans la joie, il donne aux pauvres la moitié de sa fortune et il est prêt à rembourser ses torts. Et Jésus peut se réjouir du salut qui est arrivé pour la maison de Zachée.
Dans cette scène encore, nous pouvons occuper deux places différentes : celle des mécontents qui reprochent à Jésus ses fréquentations peu recommandables ; et celle de Zachée qui, sans abandonner son métier compromettant, est prêt à l’exercer d’une façon tout à fait autre. Occupons plutôt celle de Zachée.
Un peu plus tôt, dans l’évangile de Luc, Jésus avait invité un riche notable à distribuer tous ses biens aux pauvres et à le suivre ; l’homme ne l’avait pas fait (Lc 18, 18-23). En proportion, Zachée donne beaucoup moins, et Jésus s’en satisfait. A chacun sa vocation. Mais dans les deux cas, le partage des biens fait partie du programme.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Lui aussi est un fils d’Abraham. »
Jéricho offre l’occasion d’une nouvelle rencontre.
« Il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là. »
Cet homme est socialement important, collaborateur des occupants. Il savait donc saisir les opportunités. Il prend les moyens pour réaliser son désir de voir Jésus sans tenir compte des convenances dues à son rang. Et il grimpe dans un arbre, un sycomore, symbole d’éternité. Devant le désir de Jésus, ni notre condition de vie, ni notre rang social, ni nos limites personnelles, ni les contingences de la vie,, rien ne devrait nous arrêter. Il nous revient de discerner le chemin par lequel Seigneur va passer et de le rejoindre.
Il y a un arbre pour chacun sur le chemin du Seigneur.
Es-tu prêt à grimper dans le tien ?
Lui aussi est un fils d’Abraham.
Jésus ne reste pas indifférent à cet homme qui Le recherche car Lui-même est à sa recherche. « Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. » »
Le Seigneur continue de poser son regard sur nous. Ce regard pur, plein d’amour et de respect… Il continue également de s’inviter chez nous. Son invitation est pour aujourd’hui. Il nous presse de descendre de notre sycomore car c’est Lui seul qui offre l’éternité. Tout le reste est chimérique. Pour rencontrer le Seigneur, il nous faut nous débarrasser de nos artifices. Il nous faut descendre en nous-mêmes, accepter notre petite taille, rejoindre les profondeurs de notre être, avoir les pieds sur terre. Pour rencontrer le Seigneur, nous ne pouvons nous mettre au-dessus de Lui où à l’extérieur. Dieu ne veut pas que nous Le recevions dans un resto chic (belles églises, chapelles, oratoires, etc.) mais dans notre milieu de vie habituel, c’est-à-dire, notre cœur. Et pour Lui, c’est une nécessité. Cette sollicitude divine suscite récriminations de tous. Eux, ils ne sont pas encore descendus de leur piédestal. Ils se considèrent comme des purs… Tous sont dans une logique de mérite pendant que le Seigneur est dans une logique d’amour. C’est peut-être ce qui nous empêche nous-mêmes d’accueillir réellement le Seigneur ! Prenons garde d’annoncer un Jésus inaccessible… Prenons garde d’interdire au Seigneur d’offrir son Amour… Prenons garde de protéger Dieu…
En chacun de nous, en effet, Dieu veut avoir une demeure.
Vas-tu descendre aujourd’hui ?
Lui aussi est un fils d’Abraham.
Un regard, une parole, une présence à tout changer !
« Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » »
Zachée est debout. C’est l’attitude du ressuscité. L’Amour du Seigneur lui fait porter enfin son nom car Zachée signifie « Juste », « Irréprochable ». C’est pour nous justifier que le Seigneur vient à nous. Si nous avons réellement reçu le Seigneur dans notre vie, c’est à notre chemin de conversion que cela se voit, c’est à l’amour que nous portons à nos frères que nous pouvons le montrer. Car, dans nos cœurs, il n’y aura plus de place que pour une seule richesse : Dieu et son Amour.
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, accorde-moi de me tenir debout en ta présence.
Paroles du Pape François
La page de l’Évangile de Luc de ce dimanche nous montre Jésus qui, sur son chemin vers Jérusalem, entre dans la ville de Jéricho. C’est la dernière étape d’un voyage qui résume le sens de toute la vie de Jésus, consacrée à chercher et sauver les brebis perdues de la maison d’Israël. Mais plus le chemin s’approche de la destination finale, plus un cercle d’hostilité se resserre autour de Jésus.
Pourtant à Jéricho a lieu l’un des événements les plus joyeux racontés par saint Luc : la conversion de Zachée. Cet homme est une brebis perdue, il est méprisé et c’est un « excommunié », parce qu’il est un publicain, ou plutôt, il est le chef des publicains de la ville, ami des occupants romains détestés, c’est un voleur et un exploiteur.
Empêché de s’approcher de Jésus, probablement en raison de sa mauvaise réputation, et étant de petite stature, Zachée grimpe sur un arbre, pour pouvoir voir le Maître qui passe. Ce geste extérieur, un peu ridicule, exprime l’acte intérieur de l’homme qui cherche à se mettre au-dessus de la foule pour avoir un contact avec Jésus. Zachée lui-même ne connaît pas le sens profond de son geste, il ne sait pas pourquoi il fait cela, mais il le fait ; il n’ose pas non plus espérer que la distance qui le sépare du Seigneur puisse être comblée ; il se résigne à le voir seulement de passage. Mais quand Jésus arrive près de l’arbre, il l’appelle par son nom : « Zachée, descends vite, car il me faut aujourd’hui demeurer chez toi » (Lc 19, 5). Cet homme petit de stature, rejeté par tous, et éloigné de Jésus, est comme perdu dans l’anonymat ; mais Jésus l’appelle, et ce nom « Zachée », dans la langue de ce temps, a une belle signification, pleine d’allusions : « Zachée », en effet, veut dire : « Dieu se souvient ».
Et Jésus se rend dans la maison de Zachée, suscitant les critiques de toute la population de Jéricho qui disait (parce qu’en ce temps-là aussi on médisait beaucoup !) : — Mais comment ? Avec tous les gens de bien qu’il y a dans la ville, il va demeurer justement chez ce publicain ? Oui, parce qu’il était perdu ; et Jésus dit : « Aujourd’hui le salut est arrivé pour cette maison, parce que lui aussi est un fils d’Abraham » (Lc 19, 9). La joie est désormais entrée dans la maison de Zachée, la paix est entrée, le salut est entré, Jésus est entré.
Il n’y a pas de profession ou de condition sociale, il n’y a pas de péché ou de crime d’aucune sorte qui puisse effacer un seul de ses enfants de la mémoire et du cœur de Dieu. « Dieu se souvient », toujours, il n’oublie aucun de ceux qu’il a créés ; Il est un père toujours en attente vigilante et aimante, de voir renaître dans le cœur de son fils le désir de revenir à la maison. Et quand il reconnaît ce désir, même seulement évoqué, et très souvent, presque inconscient, il se rend immédiatement présent, et par son pardon il rend le chemin de conversion et de retour plus facile. Tournons aujourd’hui notre regard vers Zachée sur l’arbre : son geste est ridicule, mais c’est un geste de salut. Et je te dis, à toi : si tu as un poids sur la conscience, si tu as honte de tant de choses que tu as commises, arrête-toi un peu, n’aie pas peur. Pense qu’il y a quelqu’un qui t’attend parce qu’il n’a jamais cessé de se souvenir de toi ; et ce quelqu’un c’est ton père, c’est Dieu qui t’attend ! Grimpe, comme Zachée l’a fait, monte sur l’arbre de l’envie d’être pardonné ; je t’assure que tu ne seras pas déçu. Jésus est miséricordieux et il ne se lasse jamais de pardonner! Souviens-t’en bien, Jésus est comme cela !
Frères et sœurs, laissons Jésus nous appeler nous aussi par notre nom ! Au plus profond de notre cœur, écoutons sa voix qui nous dit : « Aujourd’hui je dois demeurer chez toi », c’est-à-dire dans ton cœur, dans ta vie. Et accueillons-le avec joie : lui, peut nous changer, il peut transformer notre cœur de pierre en cœur de chair, il peut nous libérer de l’égoïsme et faire de notre vie un don d’amour. Jésus peut le faire : laisse Jésus tourner son regard vers toi !
Angélus, Place St Pierre, 03 Novembre 2013- https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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Nathalie,Pascal,vous êtes ma bouche,vous êtes mon cœur,vous êtes ma prière et ma gratitude qui monte vers Dieu.
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