Bonjour les amis,
Aujourd’hui, nous évoquons le martyre de saint Jean Baptiste dont toute la vie a tourné autour de la Personne de Jésus. Déjà dans le ventre de sa mère , il sentit la proximité du Sauveur et il tressaillit d’enthousiasme dans le sein de sa mère.
Enthousiasme signifie « être plein de Dieu ». Il prépara le chemin du Sauveur, il lui aplanit les routes, lui amoindrit les sommets, l’annonça déjà présent, et le signala du doigt comme le Messie: «Voici l’Agneau de Dieu» (Jn 1,36). Il fût son Précurseur dans la vie et, il l’a précèdé dans la mort.
Seigneur, que la commémoration du Martyre de saint Jean Baptiste puisse nous enthousiasmer, et que, pleins de Dieu, nous puissions témoigner avec courage de notre foi. Que notre vie tourne aussi autour de la Personne de Jésus pour lui donner tout son sens, et que nous mettions tous nos talents à son Service.
La liturgie du jour nous présente aussi la parabole des talents.
Selon la grâce que Dieu nous a accordée, nous avons reçu des dons qui sont différents. Si c’est le don de prophétie, que ce soit à proportion du message confié ; si c’est le don de servir, que l’on serve ; si l’on est fait pour enseigner, que l’on enseigne ; pour réconforter, que l’on réconforte. Celui qui donne, qu’il soit généreux ; celui qui dirige, qu’il soit empressé ; celui qui pratique la miséricorde, qu’il ait le sourire. Que votre amour soit sans hypocrisie. Fuyez le mal avec horreur, attachez-vous au bien. Soyez unis les uns aux autres par l’affection fraternelle, rivalisez de respect les uns pour les autres. Ne ralentissez pas votre élan, restez dans la ferveur de l’Esprit, servez le Seigneur. » (Rm 12, 6-11)
Seigneur Jésus, merci pour les dons et les talents que tu m’as donnés.
Merci pour tout le bien que tu m’as permis de faire dans ma vie.
Voir les autres heureux, voilà mon bonheur !
Aide-moi, Seigneur, à profiter de ces dons pour te servir et t’aimer et pour aimer et servir mon prochain.
Que je sache le faire avec humilité. Aide-moi, Seigneur, à ne pas tomber dans le piège de me comparer aux autres.
Si quelqu’un réussit à faire plus de bien que moi, loué sois-tu, Seigneur ! Je m’en réjouis !
Si j’ai encore peur de m’engager, aide-moi, Seigneur, à avancer.
Quels sont les talents, Seigneur, que je n’ai pas encore mis à ton service ? Montre-moi comment les utiliser.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi. C’est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes dans le Christ Jésus, lui qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu,
justice, sanctification, rédemption. Ainsi, comme il est écrit : Celui qui veut être fier,
qu’il mette sa fierté dans le Seigneur. (1ère lettre de St Paul apôtre aux corinthiens)
Voilà ce que Dieu a choisi.
Ce qu’il y a de faible dans le monde
Voilà ce que Dieu a choisi.
Viens, Esprit de Feu,
Viens, Esprit d’amour,
Viens, Esprit de Dieu,
Viens, nous t’attendons.
EVANGILE
« Tenez-vous prêts » (Mt 24, 42-51)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
« Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
À l’un il remit une somme de cinq talents,
à un autre deux talents, au troisième un seul talent,
à chacun selon ses capacités.
Puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents
s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres.
De même, celui qui avait reçu deux talents
en gagna deux autres.
Mais celui qui n’en avait reçu qu’un
alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint
et il leur demanda des comptes.
Celui qui avait reçu cinq talents
s’approcha, présenta cinq autres talents et dit :
“Seigneur, tu m’as confié cinq talents ;
voilà, j’en ai gagné cinq autres.”
Son maître lui déclara :
“Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.”
Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit :
“Seigneur, tu m’as confié deux talents ;
voilà, j’en ai gagné deux autres.”
Son maître lui déclara :
“Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.”
Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit :
“Seigneur, je savais que tu es un homme dur :
tu moissonnes là où tu n’as pas semé,
tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre.
Le voici. Tu as ce qui t’appartient.”
Son maître lui répliqua :
“Serviteur mauvais et paresseux,
tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé,
que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.
Alors, il fallait placer mon argent à la banque ;
et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.
À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ;
mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.
Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Michel Quesnel (RCF)
Nous avons tous des talents. Même les moins bien dotés en ont un moins un. Un talent, dans l’Antiquité, est une mesure de poids : cela représente un peu plus de trente-quatre kilos d’or. Un seul talent a donc déjà une valeur considérable.
Il nous sera demandé de tirer parti des talents reçus, à la mesure de la quantité qui nous a été confiée. L’évangile de Luc cite cette parole de Jésus : « A qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage » (Lc 12, 48). Le serviteur qui avait reçu cinq talents, et qui en a gagné cinq autres, ne reçoit pas un éloge plus appuyé que celui qui en avait reçu deux et les a fait fructifier à sa mesure. A tous deux le maître déclare : « Entre dans la joie de ton maître. »
L’un des accents majeurs de la parabole est évidemment la non fécondité du troisième serviteur. Que cherche-t-il comme excuse ? – L’opinion qu’il a de son maître, qu’il considère comme un homme dur ; et, en conséquence, la peur. Eh bien ! Ni l’une ni l’autre ne sont des excuses valables. La Bible dans sa globalité ne présente pas Dieu comme un être dur. Et, à aucun moment, la peur ne fait partie des attitudes religieuses souhaitées pour un juif ou un chrétien. A plusieurs reprises dans les évangiles, notamment au moment de la Marche sur les eaux, Jésus exhorte ses disciples en leur disant, comme le pape Jean-Paul II aimait le rappeler : « Confiance… N’ayez pas peur » (Mt 14, 27).
La peur paralyse. Parmi les malades que Jésus a guéris, il y a plusieurs paralytiques. C’est le signe que nous devons aller de l’avant. Donne-nous, Seigneur, d’oser entreprendre, en tirant parti des talents que nous avons reçus.
Ne crains pas, Je suis Ton Dieu, je suis avec toi et je t’aime
C’est moi qui t’ai choisi, appelé par ton nom.
Tu as du prix à mes yeux et je t’aime.
Ne crains pas car je suis avec toi.
Toi, mon serviteur, je te soutiendrai,
Toi mon élu que je préfère à mon âme
Je mettrai en toi mon Esprit
Je te comblerai de mon Esprit.
Le Seigneur m’a appelé dès le sein de ma mère,
Il a prononcé mon nom.
C’est lui qui m’a formé pour être son serviteur,
Le témoin de sa gloire.
EVANGILE
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
En ce temps là, Hérode avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse.
En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. »
Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas
parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir.
Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée.
La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. »
Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. »
Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. »
Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus.
Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison.
Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère.
Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Hérode avait peur de Jean. »
Voilà une relation ambiguë qui va virer au meurtre.
« Hérode avait donné l’ordre d’arrêter Jean le Baptiste et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » » Hérode usait de son pouvoir pour faire plaisir à Hérodiade. Il aimait écouter Jean mais il ne supportait pas ses reproches. Tombé sous le charme de la fille d’Hérodiade, avec légèreté, il s’engagea par serment à son égard. Soucieux de son image, il céda à l’iniquité. À la demande de cette jeune fille, il « fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. »
Hérode était esclave, prisonnier de ses vices, dont Hérodiade, sa fille et Jean ont été les révélateurs. Jean bousculait les portes de sa prison pour qu’il se décide à en sortir mais il préféra le faire taire définitivement. Il était roi, libre de ses mouvements. Mais, à l’intérieur, il était enchaîné ; et il chérissait son esclavage.
Il peut en être ainsi pour nous au quotidien. Et nous pouvons aussi en venir à faire prisonnières les personnes qui nous veulent libres.
Nos vrais ennemis nous sont intérieurs
Quand sortiras-tu de ta prison ?
« Hérode avait peur de Jean. »
« Il savait que c’était un homme juste et saint. » Jean ne redoutait pas ses auditeurs encore moins Hérode.
Il était enchaîné mais rien ne le gardait prisonnier. Il venait faire prendre le chemin de la conversion. Et il est immobilisé. Il n’était préoccupé que de rendre témoignage à la vérité. Et il fut victime de la fausseté. Il est venu rendre témoignage à la Lumière. Et il est plongé dans les ténèbres. Nous découvrons le contraste d’une vie de prophète, de témoin du Christ. Qui ne vit pas cette contradiction n’est pas disciple du Christ.
La foi en Christ fait ramer à contre-courant.
Jusqu’où es-tu prêt(e) à témoigner du Christ ?
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de St Jean-Baptiste, affermis ma liberté intérieure afin que je témoigne de Toi avec assurance.
Paroles du Pape François
Le « courage apostolique de dire toujours la vérité », l’« amour pastoral » pour accueillir les gens « avec le peu qu’ils peuvent donner », la capacité de « douter » et de remettre en question sa vocation : en ce jour au cours duquel la liturgie met au centre Jean-Baptiste, ce sont les caractéristiques — qui furent celles du précurseur — utiles afin que chaque personne se place « sur les traces du Seigneur ». Le Pape François s’est arrêté pour méditer sur la figure du cousin de Jésus, « le grand Jean » qui est grand parce « c’est le plus petit dans le royaume des Cieux ». Et le Pape a adressé une pensée spéciale aux petits en conclusion de l’homélie lorsque, se référant aux pleurs d’un enfant présent dans la chapelle avec ses parents, il a rappelé que « quand un enfant pleure durant la Messe, nous ne devons pas le chasser » parce que c’est la meilleure prédication », c’est « la tendresse de Dieu qui nous rend visite ». Et au terme de la Messe, à ce propos, il a ajouté que, du reste, les pleurs ont été précisément la première prédication de Jésus enfant. En traçant le profil de Jean-Baptiste et, en particulier, son attention, « en tant que pasteur », il a souligné également son attention aux petits, aux humbles et aux gens simples. Jean, « cet homme qui était dans le désert », que tous allaient voir « attirés par son témoignage ». Mais avec des différences. « Les pharisiens et les docteurs de la loi allaient eux aussi le voir, mais avec détachement ». En reprenant l’Évangile de Luc (7, 24-30), le Pape a rappelé que Jésus, faisant allusion à Jean, dit aux gens : « Mais qu’êtes-vous allés voir dans le désert? ». En réalité, « le dernier des prophètes ». Donc, un prophète, de fait « le dernier », parce qu’après lui arrive le Messie. Et Jésus dit de lui : « En quoi consistait la grandeur de Jean pour prêcher et attirer les gens? ». Avant tout, celle-ci réside “dans la fidélité à sa mission”, grande parce que fidèle ». Et cette grandeur se faisait voir précisément dans sa prédication. En effet, il avait le courage de dire des choses fortes et dures aux docteurs de la loi, aux prêtres. Il leur disait : « espèces de vipères ». Avec ceux qui « s’approchaient pour contrôler et pour voir, mais jamais avec le cœur ouvert ». Ce faisant, « il risquait sa vie, certes, mais il était fidèle ». Il fit de même avec Hérode, auquel il disait « en face » : « Adultère, tu n’as pas le droit de vivre ainsi, adultère! ». Jean insultait parce qu’il était « fidèle à sa vocation et à la vérité ». Tout autre était, en revanche, son attitude à l’égard des personnes avec lesquelles « il était si compréhensif » et qui lui demandaient : « Mais que devons-nous faire pour nous convertir? » il répondait simplement : « Que celui qui a de la nourriture en donne à qui n’en a pas. Que celui qui a deux tuniques en donne une à qui n’en a pas ». C’est-à-dire qu’il se comportait comme un vrai pasteur : « grand prophète et pasteur ». Ainsi, « aux publicains, qui étaient des pécheurs publics, parce qu’ils exploitaient le peuple », il suggérait simplement : « Ne demandez pas plus que ce qui est juste ». Il commençait, avec « un petit pas », et les baptisait. De la même façon, il recommandait aux soldats : « Ne menacez pas, ne dénoncez personne. Contentez-vous de votre paye et de votre salaire ». En peu de mots, il faut faire attention à « ne pas entrer dans le monde des pots-de-vin ». Pour baptiser « tous ces pécheurs », il ne demandait qu’« un petit pas en avant parce qu’il savait qu’avec ce petit pas ensuite, le Seigneur faisait le reste ». Et eux « se convertissaient ». Mais ce n’est pas tout. Ce « grand prophète », fort, sûr de sa vocation, avait également des moments sombres, il doutait, il avait des doutes ». Et en prison, « avec l’angoisse, le grand, celui qui était sûr de sa vocation, douta ». « Les grands peuvent se permettre de douter, parce qu’ils sont grands ». Une réponse clarificatrice à Jean-Baptiste est venue de Jésus lui-même à travers une réponse claire « qu’il répétera ensuite dans la synagogue de Nazareth : “Allez et rapportez à Jean ce que vous avez vu. Les aveugles recouvreront la vue, les boiteux marcheront, les lépreux seront purifiés, les sourds entendront, les morts ressusciteront. La bonne nouvelle est annoncée aux pauvres et bienheureux celui qui ne trouvera pas en moi un motif de scandale” ». C’est pourquoi le Pape a invité chacun à demander « à Jean la grâce du courage apostolique de dire toujours les choses avec vérité », c’est-à-dire de recevoir les gens avec le peu que l’on peut donner, le premier pas, et « aussi la grâce de douter ».
Pape François, messe matinale en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, 15 décembre 2016.
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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