Simplement aimer

Bonjour les amis,

En ce dimanche, la 1ère lecture du jour tirée du Livre de Jérémie commence par « Seigneur, tu m’as séduit, et j’ai été séduit ». Quelle belle phrase qui montre bien la relation d’amour que Dieu nous propose à chacun de nous. Dieu nous aime et il demande simplement que nous l’aimions.
Une priorité pour toute relation, d’autant pour une relation d’amour, est d’écouter l’autre, l’écouter vraiment, activement, pour bien comprendre ce qu’il ressent et ce qu’il veut nous dire. Et dans l’Evangile du jour, il est clair que Pierre n’écoute pas complètement Jésus.
Jésus dévoile tout du chemin qui s’ouvre à Lui, un chemin qui passe par la mort mais conduit à la Vie. Pierre n’entend que les souffrances et la mort, et Jésus nous dit de ne jamais séparer les mystères de la passion et de la résurrection.
Mesurons l’ouverture totale de Jésus vis à vis de ses disciples, la certitude qui l’habite, la confiance formidable de Jésus envers son Père. Que des preuves d’amour ! C’est pour cela qu’il reproche à Pierre de ne pas l’écouter vraiment.
Sommes-nous vraiment fidèles aux enseignements de Jésus?
Nous posons nous régulièrement pour entendre ce que nous dit réellement et complètement le Seigneur ?
« Qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera. »
Laissons résonner en nous cette parole. Dieu nous aime, ne veut que notre bien, et nous guide uniquement vers des chemins de Vie. Alors si nous voulons sauver notre vie, c’est-à-dire si nous voulons participer à la résurrection du Christ, si nous voulons vraiment surmonter les forces de mort de notre existence, il faut que nous acceptions de suivre le chemin du Christ, que nous renoncions à nous-mêmes et que nous prenions notre croix.
« Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »
Jésus nous explique que penser comme Dieu veut simplement dire: aimer, avec tout ce que cela comporte comme renoncement de soi pour le bien du prochain. C’est pour cela que le chemin pour suivre le Christ passe par la croix. C’est un chemin de tendresse car «avec la présence d’un ami et capitaine aussi bon que Jésus, qui s’est mis à l’avant-garde de la souffrance nous pouvons tout endurer: Il nous aide et nous encourage, Il ne nous fait jamais défaut, Il est un vrai ami» (Ste Thérèse d’Avila).
Quand la croix est symbole d’amour sincère elle devient lumineuse et symbole de salut.

Dans notre vie de chrétien, il ne faut jamais dissocier la profession de foi de notre manière de vivre. Nous devons faire évoluer celle-ci vers le bien, en essayant de parler et d’agir de manière à « plaire à Dieu ». Saint Paul, dans son épître aux Romains, exhorte ses frères ainsi : « transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait » (Rm 12, 2).
Professer notre foi au Christ, vouloir être de ses disciples, essayer de marcher à sa suite, ce n’est pas simplement une intention du cœur, c’est une transformation de la manière de vivre, c’est une conversion à ce qui plait à Dieu.
Que tes pensées, Seigneur Dieu, deviennent de plus en plus les miennes.
Permets-moi de marcher à la suite de ton Fils sur le chemin de la croix.
Donne-moi le courage de perdre notre vie pour la sauver en vérité.

Rendons grâce au Seigneur pour l’arrivée du Père François-Marie dans notre doyenné. Que la foi vivante, le dynamisme, et tous les talents que le Seigneur lui a confiés nous aident à avancer sur notre chemin de foi. Les premiers mots qu’il nous a adressé hier, des paroles à vivre et partager : Aimez vous !

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Je veux chanter Ton amour, Seigneur. Ton amour pour moi est plus fort que tout, et tu veux me donner la vie, m’embraser par ton Esprit. Tu es fidèle, toujours là, tout près de moi. Tu m´apprends à vivre l´amour.

R/ Je veux chanter ton amour, Seigneur, Chaque instant de ma vie.
Danser pour toi en chantant ma joie Et glorifier ton Nom.


Ton amour pour nous Est plus fort que tout
Et tu veux nous donner la vie, Nous embraser par ton Esprit.
Gloire à toi !

Oui, tu es mon Dieu, Tu es mon Seigneur.
Toi seul es mon libérateur, Le rocher sur qui je m´appuie.
Gloire à toi !

Car tu es fidèle, Tu es toujours là,
Tout près de tous ceux qui te cherchent, Tu réponds à ceux qui t´appellent.
Gloire à toi !

Voici que tu viens Au milieu de nous,
Demeurer au cœur de nos vies Pour nous mener droit vers le Père.
Gloire à toi !

Avec toi, Seigneur Je n´ai peur de rien.
Tu es là sur tous mes chemins. Tu m´apprends à vivre l´amour.
Gloire à toi !

EVANGILE

« Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même » (Mt 16, 21-27)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus commença à montrer à ses disciples
qu’il lui fallait partir pour Jérusalem,
souffrir beaucoup de la part des anciens,
des grands prêtres et des scribes,
être tué, et le troisième jour ressusciter.
Pierre, le prenant à part,
se mit à lui faire de vifs reproches :
« Dieu t’en garde, Seigneur !
cela ne t’arrivera pas. »
Mais lui, se retournant, dit à Pierre :
« Passe derrière moi, Satan !
Tu es pour moi une occasion de chute :
tes pensées ne sont pas celles de Dieu,
mais celles des hommes. »
Alors Jésus dit à ses disciples :
« Si quelqu’un veut marcher à ma suite,
qu’il renonce à lui-même,
qu’il prenne sa croix
et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie
la perdra,
mais qui perd sa vie à cause de moi
la trouvera.
Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il
à gagner le monde entier,
si c’est au prix de sa vie ?
Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ?
Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges
dans la gloire de son Père ;
alors il rendra à chacun selon sa conduite. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Emmanuel Pic (RCF)

« Il faut aller à Jérusalem, souffrir, être tué, ressusciter… »
Ces paroles de Jésus suscitent l’incompréhension de Pierre, et la nôtre. Elles donnent l’impression que Jésus n’a pas de prise sur sa propre vie, qu’il obéit à une destinée tracée d’avance par Dieu, et que ce destin passe forcément par la souffrance et par la mort. Pour suivre Jésus, faut-il nécessairement passer par la Croix ?
Jésus est pourtant un homme libre et propose un chemin de bonheur. Mais être libre, ce n’est pas être solitaire et égoïste. Être heureux, ce n’est pas tourner le dos aux difficultés. La liberté amène, parfois, à envisager sa vie comme un chemin qu’on ne choisit pas tout seul, mais sur lequel on s’engage avec d’autres, et aussi pour les autres. On dit souvent que notre liberté se termine là où commence celle des autres : pour Jésus, la liberté grandit avec la liberté et le bonheur d’autrui. Elle n’est donc pas un chemin facile.
Nous en avons été témoins, pendant la période où l’épidémie a frappé fort : des soignants, des enseignants, des aidants, des commerçants, des élus, ne se sont même pas posé la question de savoir s’il fallait y aller ou pas : ils y sont allés. Qu’est-ce qui a pu donc les faire courir ? Qu’est-ce qui fait dire à Jésus : « Il faut maintenant que j’aille à Jérusalem pour y vivre la Passion » ?
Ce qui fait agir de cette manière, c’est tout simplement l’humanité la plus ordinaire. Il y a en chacun de nous une puissance d’amour qui nous dépasse, qui nous rend davantage humains. Cette puissance, c’est celle de l’Esprit. Aucune destinée, aucune obligation morale, ne force à donner sa vie pour les autres. L’Esprit prend tout simplement le pas sur les petits calculs égoïstes de la raison, et ouvre ainsi la porte sur une autre dimension de l’humain.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Passe derrière moi, Satan ! »
Pour Jésus, le moment est venu de révéler l’accomplissement de sa mission. Il se confie à ceux devant qui, et au nom de qui, Simon-Pierre a professé qu’Il est le Messie, le Fils de Dieu. Ils sont désormais dans une intimité plus profonde avec Lui. Et Il peut les amener à franchir une nouvelle étape. Il commença à leur dévoiler « qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter. »
Nous faisons cette expérience dans nos relations humaines. Nos confidences sont en fonction de la profondeur de nos liens ou de la confiance manifestée. Chaque profession de foi authentique de notre part nous introduit un peu plus dans la communion avec Dieu et dans la connaissance de ses saints mystères. (Cf. Jn 15, 15) Il nous fait ainsi grandir dans son Amour. Quel privilège !
La foi est l’intelligence du cœur.
Quel est ton degré de complicité avec Dieu ?

« Passe derrière moi, Satan ! »
Après cette révélation confidentielle de Jésus, Pierre se donne le devoir de Le reprendre. « Le prenant à part, [il] se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. » » Il n’est point question ici d’un souhait ni d’une expression de compassion. Il s’agit bel et bien de vifs reproches. En d’autres termes, Pierre faisait comprendre à Jésus qu’Il est carrément dans l’erreur, qu’Il se trompe sur Lui-même et aurait aussi mal discerné la Volonté de Dieu ! La réaction de Jésus fut, à la fois, immédiate et énergique. Se retournant, refusant ainsi la direction dans laquelle Pierre veut L’amener, Il lui répliqua : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » Comment la pierre sur laquelle achoppe la puissance de la Mort (cf. Matthieu 16, 16-19) est-elle devenue, et si vite, une occasion de chute pour l’Auteur de la Vie ?
Pierre n’a pas encore dépassé la conception du Messie guerrier. Pour lui, il n’y a pas de place pour la souffrance et l’humiliation dans la mission messianique. Le comble, c’est qu’il n’a pas écouté le Seigneur. Il n’a pas entendu que sa Passion ouvrait sur la Résurrection.
Comme Pierre, il nous arrive de ne pas bien écouter les personnes qui se confient à nous. Comme Pierre, il nous arrive de ne pas percevoir ce qui est attendu de nous (écoute attentive, compassion, conseil, aide, etc.) et de manquer l’objectif. Comme Pierre, il nous arrive de nous autoriser à être le porte-parole de Dieu pour contester sa Sainte Volonté… Comme Pierre, nous avons du chemin à faire pour ne pas prétendre inspirer le Saint-Esprit, ni devenir guide du Seigneur… Quelle que soit la grandeur de notre mission (et l’honneur qui en découlerait), nous devrons toujours marcher derrière le Seigneur. Nous avons à ne pas prendre nos pensées pour celles de ce Dieu qui, par amour pour nous, étreint la croix.
L’Amour est comme la rose : il est toujours porté par des épines.
Dans ta vie de foi, quel est ton rapport à la souffrance ?

« Passe derrière moi, Satan ! »
Jésus, conscient que Pierre n’est pas un cas isolé, interpelle tous ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera. ». Ces trois dispositions sont incontournables et intrinsèquement liées. C’est la logique évangélique
Seul Dieu paie le prix de nos vies.
Quelle place accordes-tu à la logique évangélique dans ta vie ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, fais de nous tes amis.

Paroles du Pape François

Le style chrétien
La redécouverte de la fécondité d’une vie selon le style chrétien est la proposition du Pape François pour le Carême en commentant le passage de l’Évangile de Luc (9, 22-25). Assumer un style de vie chrétien signifie donc « prendre la croix de Jésus et aller de l’avant ». Le Christ nous a montré ce style en s’anéantissant lui-même. Lui, bien qu’étant égal à Dieu ne s’en vanta pas, ne se considéra pas « un bien indispensable, mais s’anéantit lui-même » et se fit « serviteur pour nous tous ».
Tel est le style de vie qui « nous sauvera, nous donnera la joie et nous rendra féconds. Car ce chemin qui conduit à se renier soi-même, est fait pour donner la vie ; c’est le contraire du chemin de l’égoïsme », c’est-à-dire « celui qui conduit à être attaché à tous les biens seulement pour soi ». Celui-ci est en revanche un chemin « ouvert aux autres, car c’est le même que celui suivi par Jésus ». C’est donc un chemin « d’anéantissement pour donner vie. Le style chrétien est précisément dans ce style d’humilité, de douceur, de mansuétude. Celui qui veut sauver sa propre vie la perdra. Dans l’Évangile, Jésus répète cette idée. Rappelez-vous quand il parle du grain de blé : si cette semence ne meurt pas, elle ne peut pas donner du fruit » (cf. Jn 12, 24).
Il s’agit d’un chemin à accomplir « avec joie, car c’est lui-même qui nous donne la joie. Suivre Jésus est joie ». Mais, a-t-il répété, il faut le suivre avec son style « et non avec le style du monde », en faisant ce que chacun peut : l’important est de le faire « pour donner vie aux autres et non pour donner vie à soi-même. C’est l’esprit de générosité ».
Voilà alors la route à suivre : « humilité, service, absence d’égoïsme, ne pas se sentir important ou se présenter aux autres comme une personne importante : je suis chrétien… !». À cet égard, le Pape François a cité l’Imitation du Christ, qui « nous donne un très beau conseil : ama, nesciri et pro nihilo reputari, “aimer, ne pas être connu et être jugé comme n’étant rien”. C’est l’humilité chrétienne. C’est ce qu’a fait Jésus auparavant ».

Pape François, messe matinale en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, 06 mars 2014.

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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