Ecoute humble et attente docile

Bonjour les amis,

Pendant les dernières semaines nous avons entendu l’évangile de St Matthieu. À partir d’aujourd’hui et jusqu’à la fin de l’année liturgique c’est Luc qui nous accompagnera. Luc, le médecin ami de saint Paul, auteur également des Actes des Apôtres.
La scène que nous entendons aujourd’hui constitue le premier acte du ministère de Jésus. Jésus est à Nazareth, la ville où il a grandi, mais le dialogue avec les habitants de ce village montre combien Dieu agit principalement là où on ne l’attend pas.
Les miracles de Jésus ont lieu à Capharnaüm plutôt qu’à Nazareth, comme ceux d’Élie et Élisée s’étaient produits en-dehors des frontières d’Israël. Jésus est venu porter la bonne nouvelle aux pauvres, ceux qui, probablement, s’y attendaient le moins.
Cette réalité est souvent difficile à accepter : nous préférerions que Dieu agisse dans le cadre que nous avions imaginé, qu’il réalise ce que nous avons prévu ou espéré.
Mais Jésus nous pousse toujours plus loin : il nous donne plus que ce que nous avions imaginé ou espéré lorsque nous sommes ouverts à cet imprévu.
Cultivons aujourd’hui cette disponibilité et cette ouverture de cœur en acceptant de nous laisser surprendre (source découvrir-dieu.com)

Que notre foi repose, non pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu (première lecture). Avec cette foi, nous pouvons dire le psaume du jour (Ps118):
De quel amour j’aime ta loi : tout le jour je la médite !
… je fais miennes pour toujours tes volontés.
… je médite tes exigences.
… je garde tes préceptes.
Des chemins du mal, je détourne mes pas, afin d’observer ta parole.
De tes décisions, je ne veux pas m’écarter, car c’est toi qui m’enseignes.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Géthsémani (Glorious) Malgré ses paroles de vie, les miracles et signes, Jésus s’est retrouvé seul, rejeté … Pardon, Seigneur, pour nos aveuglements . Ouvre nos yeux, nos oreilles et notre coeur à Ta présence dans notre aujourd’hui.

En ce jardin, je dépose ma vie Plus de chemin, la vérité me fuit Plus de matin, mais cette nuit vient où tout s’éteint
Perlent en mon cœur, gouttes de sang et d’eau Cette douleur, la peine est mon fardeau Quelle froideur, dans cette angoisse, dans cette peur

Père Eternel, Ouvre le Ciel Pour que Ta Grâce en moi
Donne à toucher le Ciel Donne à goûter Ta Loi
Et que Ta volonté soit faîte

En ce jardin, je n’ai plus rien Que le fardeau du monde
Mon Dieu et si je tombe Que deviendra demain
Mais que Ta volonté soit faîte En ce jardin

Agenouillé, le cœur d’effroi meurtri Là où coulait, le sang de l’agonie Touchant la terre, seul abandonné, dans ma misère
En ce jardin, où même mes amis Lâchant ma main, un à un m’ont trahi Mais dans mon cœur, à Gethsémanie, vit le Seigneur

EVANGILE

« Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. Aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays » (Lc 4, 16-30)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
   Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé.
Selon son habitude,
il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et il se leva pour faire la lecture.
  On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
  L’Esprit du Seigneur est sur moi
parce que le Seigneur m’a consacré par
l’onction.
Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,
remettre en liberté les opprimés,

  annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.
  Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
  Alors il se mit à leur dire :
« Aujourd’hui s’accomplit
ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre »
  Tous lui rendaient témoignage
et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche.
Ils se disaient :
« N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »
  Mais il leur dit :
« Sûrement vous allez me citer le dicton :
“Médecin, guéris-toi toi-même”,
et me dire :
“Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm :
fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” »
   Puis il ajouta :
« Amen, je vous le dis :
aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.
  En vérité, je vous le dis :
Au temps du prophète Élie,
lorsque pendant trois ans et demi
le ciel retint la pluie,
et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre,
il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
  pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles,
mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon,
chez une veuve étrangère.
  Au temps du prophète Élisée,
il y avait beaucoup de lépreux en Israël ;
et aucun d’eux n’a été purifié,
mais bien Naaman le Syrien. »
          À ces mots, dans la synagogue,
tous devinrent furieux.
         Ils se levèrent,
poussèrent Jésus hors de la ville,
et le menèrent jusqu’à un escarpement
de la colline où leur ville est construite,
pour le précipiter en bas.
         Mais lui, passant au milieu d’eux,
allait son chemin.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Emmanuel Pic (RCF)

C’est l’homélie la plus courte de l’histoire. Elle tient en une phrase :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. »
C’est aussi la plus percutante. Comme nous sommes ici loin des sermons ennuyeux et moralisateurs, des cours de théologie, des conseils de vie spirituelle désincarnés, prodigués par des hommes qui ont oublié ce qu’est la vie quotidienne de celles et ceux à qui ils s’adressent.
L’homélie, c’est cela : dire que s’accomplit, aujourd’hui, dans le concret d’une vie humaine, d’une époque, d’une société, la Parole de Dieu.
L’Écriture, c’est cela : pas une parole en l’air, mais une parole qui se réalise pleinement dès maintenant, dans le lieu et les circonstances où elle est annoncée.
Pour cette première homélie, la Providence a voulu que Jésus se prononce sur un passage d’Isaïe qui résume tout ce qu’il a à dire. Ce qui est dit là, ce n’est pas rien : la bonne nouvelle est destinée aux pauvres. La libération est annoncée aux prisonniers. Les aveugles vont retrouver la vue, et les opprimés être remis en liberté. Soudain, les auditeurs de Jésus prennent conscience de ce que la Parole de Dieu a de bouleversante, avec quelle force elle remet en cause l’ordre des choses qui s’était installé tout doucement. L’Évangile est pour les pauvres. Il est force de libération et d’humanisation. Il redonne leur dignité à tous ceux à qui elle est refusée. Tout cela provoque l’incompréhension et soulève les critiques. Jésus -et les chrétiens avec lui- ne font pourtant que s’inscrire dans la tradition des prophètes, qui parlent à ceux qui sont loin de Dieu. Il sait quels risques il prend, en faisant à ce point corps avec la Parole qu’il proclame. Peu importe : quoiqu’il arrive, la Parole fait son chemin et finit par avoir raison de toutes les oppositions.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« L’Esprit du Seigneur est sur moi. »
Jésus est de retour chez Lui, à Nazareth. Il est aux prises avec ses origines humaines et ses compatriotes. C’est alors qu’est révélée sa mission messianique : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. »
Ce n’est point un hasard. Cela relève du plan de Dieu.

Jésus assume cette révélation et invite ses auditeurs à accueillir l’actualité du message divin : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre »
Souvent, il ne nous est pas aisé de faire un retour aux sources, de nous confronter à nos racines, à nos origines, à notre histoire. Or, dans la mesure où nous ferons cette démarche dans une disposition de foi, nous découvrirons, comme Jésus, que notre véritable source est divine. Quand nous opérons cette rétrospection, Dieu nous fait prendre conscience de la part que nous avons à prendre à l’œuvre du Salut aujourd’hui.
La grâce de Dieu est actuelle.
Dans quelle mesure accueilles-tu l’aujourdhui de Dieu et de son message ?

« L’Esprit du Seigneur est sur moi. »
Ses auditeurs ne sont pas dans la logique de la grâce de Dieu qui assume pleinement l’être et manifeste l’au-delà de son histoire. Ils ne voient que la modestie de ses origines : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Ils sont captifs de leurs préjugés, aveuglés par leur manque de foi, opprimés par leur suffisance. En somme, c’est aussi pour eux que Jésus est envoyé « annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. » Malheureusement, ils n’y sont pas disposés : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. »
Dans notre relation à Dieu, nous avons à nous débarrasser de nos préjugés. En face de Lui, nous n’avons aucun privilège. Toute prétention, toute tentative de possession nous éloigne de sa grâce. C’est uniquement la foi qui nous y dispose.
La grâce de Dieu est toute liberté.
Quels sont les obstacles à l’œuvre de Dieu en toi ?

« L’Esprit du Seigneur est sur moi. »
Jésus échoue face au manque de foi de ses compatriotes. Ils ne supportent pas qu’Il leur dise la vérité. Ils ne comprennent ni n’acceptent l’universalité de l’œuvre de Dieu. Et c’est d’abord chez Lui que Jésus subit un rejet qui va jusqu’à une volonté manifeste de meurtre. « À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. »
Nous avons à méditer sur cet échec de notre Seigneur… Aussi dur que cela puisse paraître, c’est d’abord de nos proches que nous pourrions subir le rejet, l’opposition, les railleries. Ils pourraient être de ceux qui se refusent à l’aujourd’hui de la grâce de Dieu. Cette contestation, ce rejet ne devraient pas nous amener à remettre en cause la mission qui nous échoit. Car, rien ne peut empêcher la grâce de se répandre.
La grâce de Dieu est souveraine.
Qu’est-ce qui te fait douter de ta mission ?_

Seigneur, que jamais rien nous ne nous distraie de notre mission.

Paroles du Pape François

Nous nous demandons: comment se fait-il que les concitoyens de Jésus passent de l’émerveillement à l’incrédulité? Ils comparent l’humble origine de Jésus et ses capacités actuelles: c’est un charpentier, il n’a pas fait d’études, pourtant il prêche mieux que les scribes et fait des miracles. Et au lieu de s’ouvrir à la réalité, ils se scandalisent. Selon les habitants de Nazareth, Dieu est trop grand pour s’abaisser à parler à travers un homme si simple! C’est le scandale de l’incarnation: l’événement déconcertant d’un Dieu fait chair, qui pense avec un esprit d’homme, qui travaille et agit avec des mains d’homme, qui aime avec un cœur d’homme, un Dieu qui a des difficultés, qui mange et dort comme l’un de nous. Le Fils de Dieu renverse tout schéma humain: ce ne sont pas les disciples qui ont lavé les pieds du Seigneur, mais c’est le Seigneur qui a lavé les pieds des disciples (Jn 13, 1-20). C’est un motif de scandale et d’incrédulité, pas seulement à cette époque, à chaque époque, également aujourd’hui.

Le renversement opéré par Jésus engage ses disciples d’hier et d’aujourd’hui à une vérification personnelle et communautaire. En effet, même de nos jours, il peut arriver que nous nourrissions des préjugés qui empêchent de saisir la réalité. Mais le Seigneur nous invite à adopter une attitude d’écoute humble et d’attente docile, car la grâce de Dieu se présente souvent à nous de façons surprenantes, qui ne correspondent pas à nos attentes. Pensons ensemble, par exemple, à Mère Teresa de Calcutta. Une petite religieuse — on ne lui aurait pas donné un sou — qui parcourait les rues pour chercher les mourants, afin qu’ils aient une mort digne. Par la prière et par son œuvre, cette petite religieuse a fait des merveilles! La petitesse d’une femme a révolutionné l’œuvre de charité de l’Eglise. C’est un exemple de nos jours. Dieu ne se conforme pas aux préjugés. Nous devons nous efforcer d’ouvrir notre cœur et notre esprit, pour accueillir la réalité divine qui vient à notre rencontre. Il s’agit d’avoir la foi: le manque de foi est un obstacle à la grâce de Dieu. Beaucoup de baptisés vivent comme si le Christ n’existait pas: on répète les gestes et les signes de la foi, mais sans que leur corresponde une adhésion réelle à la personne de Jésus et à son Evangile. Chaque chrétien — nous tous, chacun de nous — est appelé à approfondir cette appartenance fondamentale, en cherchant à en témoigner à travers une attitude de vie cohérente, dont le fil conducteur sera toujours la charité.

Demandons au Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie, de faire fondre la dureté des cœurs et l’étroitesse des esprits, pour que nous soyons ouverts à sa grâce, à sa vérité et à sa mission de bonté et de miséricorde, qui s’adresse à tous, sans exclusion.

Pape François, Angélus, Place Saint-Pierre, Dimanche 8 juillet 2018

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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