Bonjour les amis,
Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. Merci pour la vie, merci pour la foi, merci pour ton amour. Aide-moi à faire silence un instant au milieu des activités pour me retrouver face à face avec toi. Comme Moïse devant le buisson ardent, je quitte mes sandales de la marche quotidienne, et je me mets en ta présence avec simplicité.
Nous vous proposons de méditer ce texte qui nous a touché et qui résonne avec l’évangile du jour. Il est tiré des confessions de St Augustin que nous fêtons aujourd’hui. St Augustin a relu son histoire pour y trouver les traces de Dieu patient et misericordieux. Que le Seigneur nous donne le goût d’exercer notre mémoire. Attentifs à notre propre chemin, nous pourrons tous nous étonner et nous réjouir de sa Présence constante à nos côtés.
L’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour, sans orgies ni beuveries, sans luxure ni débauches, sans rivalité ni jalousie, mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ ; ne vous abandonnez pas aux préoccupations de la chair pour en satisfaire les convoitises. (Rm 13, 11b-14)
À l’instant même, en effet, avec les derniers mots de cette pensée, ce fut comme une lumière de sécurité déversée dans mon coeur, et toutes les ténèbres de l’hésitation se dissipèrent. Nous reçûmes le baptême, et s’enfuit loin de nous l’inquietude pour notre vie passée. St Augustin.
N’attendons pas le lendemain —qui peut-être n’arrivera jamais— pour allumer notre lampe d’amour pour l’Époux. Il nous faut vivre chaque seconde de notre vie avec toute la passion qu’un chrétien doit avoir pour son Seigneur. Carpe Diem : «Vit chaque jour de ta vie comme s’il était le premier de ton existence, comme s’il était le seul jour de ta vie, comme s’il était le dernier jour de ta vie». Un véritable appel à la conversion.
Que le Seigneur nous accorde la grâce qu’à l’heure de notre rencontre nous n’entendions pas: «Amen, je vous le dis: je ne vous connais pas» (Mt 25,12), c’est à dire «vous n’avez eu aucune relation avec Moi». Ayons chaque jour, à chaque instant le souci de cheminer et de faire partie des amis du Seigneur pour l’éternité.
Tu connais mon cœur, Seigneur, et tu sais que je veux faire de mon mieux dans cette vie. Mais tu connais aussi ma fragilité, les circonstances de la vie, les difficultés du quotidien. Viens à mon aide ! Permets que ce chemin que j’entreprends chaque matin vers Toi ne soit pas un poids en plus, mais une lumière et un feu intérieur qui guident mes pas et mon cœur et rendent légers tous les fardeaux de la journée, car Tu es avec moi.
Seigneur, Dieu de Vie,
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Garde ta lampe (Bill Deraime – Chemin Neuf) Garde ta lampe pleine et allumée car ce vieux monde est en train de changer. Ami, ne cesse pas de louer, ne cesse pas de danser, ne cesse pas de chanter, car ce vieux monde est en train de changer.
EVANGILE
« Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre » (Mt 25, 1-13)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
« Le royaume des Cieux sera comparable
à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe
pour sortir à la rencontre de l’époux.
Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes :
les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile,
tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile.
Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
Au milieu de la nuit, il y eut un cri :
“Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.”
Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe.
Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes :
“Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.”
Les prévoyantes leur répondirent :
“Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous,
allez plutôt chez les marchands vous en acheter.”
Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva.
Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent :
“Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !”
Il leur répondit :
“Amen, je vous le dis :
je ne vous connais pas.”
Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Michel Quesnel (RCF)
Elles sont peut-être prévoyantes, ces cinq jeunes filles qui ont fait provision d’huile en suffisance, mais elles ne sont guère prêteuses. Et ce n’est pas la solidarité qui les étouffe. Si elles avaient partagé leur huile, les dix auraient pu accompagner le jeune homme et sa future épouse jusqu’à la salle des noces au moins sur la moitié du chemin. Les dix lampes se seraient peut-être éteintes à mi-course, et tout le monde aurait bien ri.
Oui, mais tel n’est pas le propos de Jésus. Cette parabole des dix jeunes filles prolonge le discours qu’il a commencé au chapitre précédent de Matthieu sur la fin des temps. Il s’agit de veiller, d’être vigilant, d’être prêt à tout moment pour la rencontre du Seigneur, que ce soit à la fin des temps ou au jour de notre mort. Et là, manifestement, les cinq jeunes filles qui n’ont pas prévu l’huile nécessaire pour leurs lampes sont en faute.
Quand on est invité à un mariage, on s’y prépare. On se demande comment on va s’habiller en tenant compte du style que les futurs époux veulent donner à la fête. On se demande quoi leur offrir, et on s’arrange pour le cadeau soit prêt pour le jour J. On s’organise pour ne pas arriver en retard, surtout si on joue un rôle important, par exemple si l’on est témoin de l’un des deux mariés.
Jésus nous invite à une fête. Notre vie ne va pas se terminer dans un trou ombreux, mais dans une salle de noces. Faisons ce qu’il faut pour y arriver dans de bonnes conditions. Faisons provision d’amour, de générosité, d’actions accomplies pour le bien des autres. Ce sont les seules choses qui franchissent les portes de la mort pour nous accompagner dans la salle du banquet et du bal.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre. »
Cette fois-ci, le Royaume des Cieux se conjugue entièrement au féminin, étant « comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. »
Le Royaume des Cieux est alors une *invitation à la joie de l’amour.* Nous avons un chemin à parcourir pour y parvenir ; c’est le *chemin de la liberté de choix.* Car, le Seigneur ne s’impose pas à nous. Ce chemin est parfois ténébreux. Il est fait d’inconnus, d’incertitudes, d’épreuves, de péchés… Alors, nous avons besoin d’une lampe. Nous en avons besoin, principalement, parce que nous ne pouvons nous draper de ténèbres pour aller à la rencontre de l’Époux. Notre Dieu n’est pas ténèbres. *Notre Dieu est la Lumière*. (Cf. Jn 1, 4-5 ; Ap 21, 23-24) Il veut que nous soyons, nous aussi, lumières, fils et filles de lumière.
Dans les ténèbres, nul ne peut jouir de la joie de l’Amour.
Qu’as-tu fait de la Lumière que tu as reçue au Baptême ?
« Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre. »
Le temps des dix jeunes filles n’est pas celui de l’époux. Les voilà soumises à l’épreuve du temps : « Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. » Ce sommeil semble inévitable ! Et c’est au milieu de la nuit que l’appel retentit : « “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.” Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. » La lampe est l’unique nécessaire pour cette rencontre. Même si toutes ont dormi, aucune n’a éteint la sienne. Elle est demeurée allumée.
Nous nous assoupissons tous et nous nous endormons en raison de nos limites et de nos faiblesses. Ce sommeil, ce sont nos péchés. Et si, même à ces moments, la lampe reste allumée, c’est parce qu’il s’agit de l’Amour que nous avons reçu de Dieu ; c’est l’Esprit Saint qui nous embrase ; c’est le désir profond de Dieu qui est en nos cœurs : « Je dors, mais mon cœur veille. » (Cantique des cantiques 5, 2 ; cf. Rm 8, 35s) Notre responsabilité est d’entretenir ce don divin. Cet Amour est le signe de reconnaissance pour l’Époux.
Seul l’Amour donne accès au Royaume.
Comment entretiens-tu l’Esprit Saint en toi ?
« Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre. »
Quand vient l’Époux, chacun apparaît dans la vérité de son être et de ses œuvres. « Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.” Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.” »
Cinq insouciantes et cinq prévoyantes ! La probabilité est donc forte que nous nous retrouvions dans l’un ou l’autre groupe. Il convient donc de ne point se flatter. De plus, la réponse des prévoyantes peut sembler manquer de charité. La réalité est qu’à cette heure, le Salut exige un acte de responsabilité personnelle. Car, l’huile dont il est question, ce sont les œuvres spirituelles et corporelles de miséricorde. L’Amour se paie par l’amour. L’Amour se nourrit de l’amour. Et nos prochains nous sont très précieux car ils sont les marchands d’huile que Dieu nous donne. Auprès d’eux nous semons la graine qui produit l’huile. C’est en persévérant dans l’œuvre de la semence, c’est en semant en tout temps que nous récoltons à l’heure de la moisson. Faute de cela, nous nous entendrons dire : « Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas. » Oui, sans amour nous sommes méconnaissables. Seul l’amour fait ressembler à Dieu et dispose au Salut.
Il n’y a pas de transfert pour le Salut.
À quoi ressembles-tu aujourd’hui ?
Seigneur, tiens ma lampe allumée jusqu’à ta venue.
Méditation de St Augustin (Magnificat)
Une huile intérieure
Peu sont vierges de corps, mais tous doivent l’être de cœur. La virginité du corps consiste dans une chair intacte, la virginité du cœur, dans une foi pure. On dit de toute l’Église qu’elle est vierge, et au masculin on la nomme peuple de Dieu : or, les deux sexes forment le peuple de Dieu, un seul peuple ; et dans cette virginité, il y a des saints par milliers. Ces cinq vierges dès lors désignent toutes les âmes qui doivent entrer dans le ciel.
Les vierges insouciantes, au lieu de porter dans leur conscience et sous les yeux de Dieu seul le bien qu’elles font, veulent plaire aux hommes et s’arrêter à leur jugement. C’est donc avec raison que, selon l’Évangile, elles ne portent pas d’huile avec elles : car l’huile, à cause de son éclat, de sa netteté, signifie la gloire. Mais que dit l’Apôtre ? Vois dans sa parole ces vierges sages qui portent l’huile avec elles : Que chacun examine sa propre action ; ainsi, c’est seulement par rapport à lui-même qu’il trouvera ses motifs de fierté et non par rapport aux autres (Ga 6, 4). Voilà les vierges prévoyantes. Quant aux vierges insouciantes, elles allument leurs lampes à la vérité, leurs œuvres paraissent avec éclat ; mais elles doivent mourir et s’éteindre, parce qu’elles n’ont pas d’huile intérieure.
Paroles du Pape François
Etre chrétiens signifie avoir la joie d’appartenir totalement au Christ, « unique époux de l’Église », et aller à sa rencontre comme l’on va à un banquet de noces. Donc, la joie et la conscience de la place centrale du Christ sont les deux attitudes que les chrétiens doivent cultiver dans leur vie quotidienne. C’est ce qu’a rappelé le Pape François dans l’homélie de la Messe du 6 septembre. La réflexion a été tirée de l’épisode évangélique proposé par la liturgie, dans lequel l’évangéliste Luc raconte l’opposition entre Jésus, les pharisiens et les scribes sur le fait que les disciples qui sont avec lui mangent et boivent tandis que les autres jeûnent (Lc 5, 33-39). Le Pape a expliqué ce que Jésus, dans sa réponse aux scribes, veut faire comprendre. Il se présente comme l’époux : « Il est l’époux. L’Église est l’épouse. Et dans l’Évangile, tant de fois, cette image revient : les vierges prudentes qui attendent l’époux les lampes allumées, la fête organisée par le père pour les noces de son fils ». À travers sa réponse aux scribes, a précisé le Pape, « le Seigneur dit lorsque l’on est époux, on ne peut jeûner, on ne peut être triste. Le Seigneur nous fait voir ici la relation entre lui et l’Église comme noces ». D’où, a expliqué le Saint-Père, « le motif profond pour lequel l’Église préserve tant le sacrement du mariage. Et elle l’appelle grand sacrement précisément parce que c’est l’image de l’union du Christ avec l’Église ». C’est pourquoi, lorsque l’on parle de noces, « on parle de fête, on parle de joie, et cela nous indique, à nous chrétiens, une attitude » : quand il trouve Jésus Christ et qu’il commence à vivre selon l’Évangile, le chrétien doit le faire avec joie. Avec joie « parce que c’est une grande fête ».
Pour expliquer le deuxième comportement, le Saint-Père a rappelé la parabole des noces du fils du roi (Mt 22, 1-4 ; Lc 14, 16-24). « Certains étaient si occupés dans les affaires de la vie qu’ils n’ont pas pu aller à cette fête. Et le Seigneur, le roi, a dit : allez aux croisements des chemins et amenez tous les voyageurs, les pauvres, les malades, les lépreux et également les pécheurs, amenez-les tous. Bon et méchants. Tous sont invités à la fête. Et la fête commença. Mais ensuite, le regard du roi se posa sur quelqu’un qui ne portait pas la tenue de noce. Alors bien sûr, nous nous demandons : “Mais comment cela, Père : ils ont tous été pris aux croisements des chemins et après on leur demande de porter des habits de noce ? Qu’est-ce que cela signifie ?”. C’est très simple ! Dieu nous demande une seule chose pour entrer dans la fête, la totalité ». Le Pape François a expliqué : « L’époux est le plus important ; l’époux remplit tout. Et cela nous conduit à la première lecture (Colossiens 1, 15-20) qui nous parle avec force de la totalité de Jésus. Premier-né de toute la création, en lui furent créées toutes choses et elles furent créées par lui en vue de lui, parce qu’il est le centre de toutes les choses. Il est également la tête du corps de l’Église. Il est le principe. Dieu lui a donné la plénitude, la totalité afin qu’en lui soient réconciliées toutes les choses ». Cette image nous fait comprendre, a poursuivi le Saint-Père, qu’il est « tout », il est « unique », il est l’« unique époux ». Et donc, si la première attitude du chrétien « est la fête, la deuxième attitude est de le reconnaître comme unique. Et celui qui ne le reconnaît pas n’a pas l’habit pour aller à la fête, pour aller aux noces ».
Pape François, Maison Sainte-Marthe, 06 semptembre 2013.
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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