Bonjour les amis,
Aujourd’hui la 1ère lecture qui est proposée à notre méditation, est tirée de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens :
Frères, au temps où vous étiez païens, vous n’aviez pas le Christ… vous étiez étrangers aux alliances et à la promesse, vous n’aviez pas d’espérance et, dans le monde, vous étiez sans Dieu. Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ. C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine ; il a supprimé les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Ainsi, à partir des deux, le Juif et le païen, il a voulu créer en lui un seul Homme nouveau en faisant la paix, et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul corps par le moyen de la croix ; en sa personne, il a tué la haine. Il est venu annoncer la bonne nouvelle de la paix, la paix pour vous qui étiez loin, la paix pour ceux qui étaient proches. Par lui, en effet, les uns et les autres, nous avons, dans un seul Esprit, accès auprès du Père. Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est le Christ Jésus lui-même. En lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur. En lui, vous êtes, vous aussi, les éléments d’une même construction pour devenir une demeure de Dieu par l’Esprit Saint.
Dans l’évangile du jour, le Seigneur nous rappelle l’exigence de la vigilance de chaque instant qui doit constituer une disposition habituelle du croyant. La « lampe allumée » représente la lumière et la vie de l’Esprit, la grâce qui sanctifie, qui nous permet de traverser les ténèbres de ce monde. Comment garder cette lampe allumée ? En restant vigilants dans notre foi, mais aussi dans le service, car seule la charité témoigne de manière concrète de l’action efficace de la sainteté en nous. Comme nous le disions hier ces œuvres ne sont pas forcément extraordinaires. La charité confère aux gestes les plus simples le parfum si caractéristique de la gratuité, si elle vient de Dieu. Seule la charité « surnaturelle » est totalement gratuite car parfaitement désintéressée. C’est pourquoi elle est libératrice pour tout le monde. Si nous n’opposons plus de résistance à l’action de l’Esprit de Dieu sur notre vie, alors nous avançons sur notre chemin de sainteté, et Dieu lui-même nous « servira chacun à notre tour ». Ayons le désir de participer à ce repas fraternel.
Seigneur, nous nous mettons en marche. La charité est une grâce qui vient de Toi.
Que Ton Esprit ouvre mon cœur, ranime mon âme pour laisser cette grâce se déverser en moi, afin que je m’engage, pauvrement mais résolument, dans la voie de ton amour.
Que ton Esprit vienne au cœur de mes efforts même encore teintés d’ambiguïtés pour progressivement purifier mes intentions.
Que Tu puisses me déclarer « heureux « , par ma vigilance et ma disponibilité à Ta grâce qui m’ouvrent à Ton action en me mettant davantage au service de mes frères et sœurs.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
P.S. Retrouvez sur ce même thème notre partage sur les attaques subtiles
CHANT
Garde ta lampe (Bill Deraime – Chemin Neuf)
Garde ta lampe pleine et allumée,
Garde ta lampe pleine et allumée,
Garde ta lampe pleine et allumée,
Car ce vieux monde est en train de changer.
Ami, ne cesse pas de louer,
Ami ne cesse pas de danser,
Ami ne cesse pas de chanter,
Car ce vieux monde est en train de changer.
EVANGILE
« Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller » (Lc 12, 35-38)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins,
et vos lampes allumées.
Soyez comme des gens qui attendent leur maître
à son retour des noces,
pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.
Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée,
trouvera en train de veiller.
Amen, je vous le dis :
c’est lui qui, la ceinture autour des reins,
les fera prendre place à table
et passera pour les servir.
S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin
et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur J.P. Sternberger (RCF)
Je suis un couche-tôt qui peine parfois à veiller un peu tard dans la nuit. Aussi cette histoire me touche. J’imagine ces serviteurs luttant pour garder les yeux ouverts sans savoir à quelle heure le maître viendra. Ils sont comme les dix jeune filles de la parabole, ou les disciples à Gethsémané, mais eux, ils tiennent bon. Au cœur de la nuit quand arrive le maître, ils sont prêts à ouvrir la lourde porte de la demeure. Et c’est alors que l’incroyable se produit.
Le maître de retour des noces défait sa cravate, pose sa belle veste sur une chaise, enlève ses souliers vernis…, se change, enfile une blouse et commence à servir ses esclaves allant, selon certains, jusqu’à leur laver les pieds.
C’est en substance ce que raconte la parabole que nous venons d’écouter.
Que le Seigneur Jésus se soit fait serviteur, qu’il se soit humilié lors de son incarnation en se faisant homme, bien des textes du nouveau Testament le soulignent. Mais c’est pour ajouter avec le lettre aux Philippiens que désormais tout genoux fléchira devant lui. Or dans cette parabole, Jésus laisse entendre que son abaissement, sa qualité de serviteur paradoxal n’est pas le fait d’un moment mais qu’il demeure en tous temps à la fois maître et serviteur, Seigneur parce que serviteur.
Seigneur, puisque c’est ainsi que nous nous adressons à toi pour te prier, comment allons nous vivre aujourd’hui en tant que disciples du serviteur que tu es ? Amen
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. »
Jésus exhorte ses disciples à une attente active du retour du Maître.
Quelles que soient les circonstances de notre vie, il est en notre pouvoir de rester en tenue de service, la ceinture autour des reins et de garder nos lampes allumées. Il est donc en notre pouvoir de ne point compromettre notre identité et notre vocation. Nous sommes appelés à la vigilance.
Tous serviteurs.
Qui est ton maître ?
« Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. »
La certitude du retour de leur Maître devrait garder les disciples-serviteurs en tension permanente.
Nos vies et nos cœurs sont à Dieu. Nous n’en sommes que des serviteurs. L’apparente absence de Dieu ne devrait pas être interprétée comme son inexistence. Elle est plutôt l’expression de sa confiance, de son respect pour nous et de sa Volonté de nous voir libres, c’est-à-dire capables de nous inscrire nous-mêmes dans son dessein. Car, c’est nous qui gérons la porte d’entrée de notre vie. Dieu ne sait que frapper à la porte. (Cf. Apocalypse 3, 20) Nous sommes appelés à la responsabilité.
Tous libres.
Pour qui te prépares-tu à ouvrir la porte ?
« Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. »
Le bonheur des serviteurs serait de n’être jamais pris à défaut.
Celui que nous avons à attendre va revenir sûrement. Nous nous égarerions si nous cédions à l’idée d’une vaine attente. De plus, Celui qui est attendu revient des noces. Ainsi, Il vient toujours à nous dans une disposition de joie. Il vient toujours à nous le Cœur plein d’Amour : rien d’autre dans son Cœur. En conséquence, nulle crainte ne devrait nous habiter. C’est Lui qui, de serviteurs, nous fait devenir convives pour nous servir. Nous sommes appelés à la confiance.
Tous aimés.
Dans quelle disposition attends-tu ?
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, que mon cœur veille.
Paroles du Pape François
Nous pouvons nous poser la question: «Est-ce que je veille sur moi, sur mon cœur, sur mes sentiments, sur mes pensées? Est-ce que je prends soin du trésor de la grâce? Est-ce que je prends soin de la présence de l’Esprit Saint en moi? Ou est-ce que je laisse comme cela, à l’abri, je crois que tout va bien?» Mais si tu n’en prends pas soin, vient celui qui est plus fort de toi. Mais s’il en arrive un plus fort que lui et qui le vainc, il lui arrache les armes en lesquelles il avait confiance et il en partage le butin. La vigilance! Veiller sur notre cœur, car le démon est rusé. Il n’est jamais chassé pour toujours! Il le sera seulement au dernier jour.
Chapelle Sainte Marthe, 11 octobre 2013 – https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour.html
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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