La fertilité de notre humilité

Bonjour les amis,

En ce lundi, nous voici devant Toi Seigneur, pour nous nourrir de ta Parole, accueillir Ta présence au cœur de notre vie, et découvrir les fruits d’une vie humble attentive à notre prochain.

Tous les jours, les médias ainsi que nos conversations sont remplis de commentaires sur l’importance des uns et des autres, et aussi de nous-mêmes. Cette logique humaine provoque un désir de réussite, d’être reconnu, apprécié, remercié, mais surtout des déceptions et un éternel manque de paix et de sérénité en nous.
Dans l’évangile du jour, les disciples discutent entre eux pour savoir qui est le plus grand parmi eux. La décision était sûrement animée, même si on ne sait ce que les disciples se disaient.
Nous imaginons probablement que chacun cherchait à montrer aux autres qu’il était le meilleur, sauf certains plus humbles, prêts à attribuer ce titre à un autre. Mais même cette attitude qui peut paraître plus positive est refusée par Jésus : il ne s’agit pas de savoir qui est le plus grand mais qui est le plus petit.
Dans une famille, une équipe, une communauté, nous ne sommes pas appelés à tourner notre regard et notre attention vers le plus grand mais nous sommes appelés à discerner qui est le plus petit, le plus faible, le plus vulnérable, et à l’accueillir et prendre soin de lui. C’est un véritable changement de perspective que Jésus nous invite à vivre.
Dans le Royaume de Dieu, la grandeur est jugée par la capacité à servir les autres. Le plus petit d’entre nous qui sert est le plus grand. Jésus manifeste ainsi à ses disciples qu’ils sont appelés à servir, qu’il n’y a pas entre eux de poste de domination. L’Amour nous porte à devenir de plus en plus respectueux les uns des autres. C’est la puissance de l’Esprit Saint qui agit en chacun de nous pour nous aider à prendre ce chemin de service, humilité, tolérance.
Le malin provoque en nous de la tension quand il nous fait regarder qui est le plus grand. Jésus nous fait entrer dans une confiance nouvelle, regarder l’enfant qui sommeille en nous. L’enfant est un être en devenir, en construction, un être qui apprend, écoute, croit, espère, empli de vie et de joie, assoiffé d’amour.
Les expériences de notre vie doivent nous construire, nous faire grandir, nous faire être de plus en plus acteurs de notre vie. Si cet enfant est le maître de notre vie, il nous transforme pour le Royaume de Dieu. En remettant notre vie entre les mains du Père, nous lui donnons la première place.
Quel est ce plus petit, proche de moi, que je peux accueillir aujourd’hui ?

Seigneur Jésus, avec toi je rends grâce à Dieu pour le don de l’Esprit, qui fait son œuvre dans notre Église et au-delà.
Donne-moi, Seigneur, un cœur d’enfant, qui sache accueillir la Parole de ton royaume et en devenir témoin et serviteur, attentif au souffle de ton Esprit.
Aide-moi à être un fidèle serviteur et un disciple missionnaire rempli d’ardeur à annoncer Ton Évangile dans la joie.
Que ton Esprit nous donne de vaincre nos résistances pour que nous ayons un profond désir de choisir la seule place du disciple : La dernière.
Et que la création tout entière reflète la gloire de Dieu.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

p.s. Quelle place les plus petits ont-ils dans nos vies ?

Chant

Dans nos obscurités (Taizé)

Dans nos obscurités, allume le feu qui ne s’éteint jamais

Evangile

« Le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand » (Lc 9, 46-50 )

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
    une discussion survint entre les disciples
pour savoir qui, parmi eux, était le plus grand.
    Mais Jésus, sachant quelle discussion occupait leur cœur,
prit un enfant, le plaça à côté de lui
    et leur dit :
« Celui qui accueille en mon nom cet enfant,
il m’accueille, moi.
Et celui qui m’accueille
accueille celui qui m’a envoyé.
En effet, le plus petit d’entre vous tous,
c’est celui-là qui est grand. »
    Jean, l’un des Douze, dit à Jésus :
« Maître, nous avons vu quelqu’un
expulser des démons en ton nom ;
nous l’en avons empêché,
car il ne marche pas à ta suite avec nous. »
    Jésus lui répondit :
« Ne l’en empêchez pas :
qui n’est pas contre vous est pour vous. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur Nicole Fabre (RCF)

Lequel d’entre nous est le plus grand ? Peut-être y a-t-il derrière cette question : lequel d’entre nous devons-nous suivre, devons-nous imiter ? Pour Jésus, cette question ne mène nulle part. « Quiconque accueille… » C’est toujours le mouvement qu’il faut interroger. Non pas le passé, ce que j’ai fait, mais le présent, aujourd’hui. C’est pour cela que les prostituées, les pécheurs notoires peuvent être nos modèles, comme l’indiquait le texte lu hier. Car aujourd’hui, elles ou eux peuvent être capables d’accueillir, en particulier pour l’un de ces petits, Jésus lui-même. Car Jésus vient d’annoncer pour la deuxième fois à ses disciples qu’il va être livré. Qui suivons-nous quand nous suivons Jésus ? Un puissant, un chef ? En faisons-nous une idole à l’image de nos rêves les plus fous ? Ou suivons-nous celui qui s’est livré et se livre encore entre nos mains, celui dont la grandeur est de nous aimer plus que lui-même ?
Si c’est bien ce Jésus-là que nous suivons, l’accueil des petits deviendra évident. Comme deviendra évident l’accueil de ceux et celles qui libèrent véritablement leur prochain et qui ne sont pas de notre groupe, de notre communauté. Quiconque, quiconque accueille en mon nom un de ces petits. Quiconque n’est pas contre vous est pour vous.

Jésus, merci de nous replacer dans ce mouvement d’accueil de ceux et celles qui nous semblent petits, insignifiants. Pour toi, chacun, chacune compte. Chacun, chacune est précieux, précieuse. Donne-nous ce regard et cette attention pour tous ceux et celles que nous rencontrerons aujourd’hui.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille, moi. »
Pendant que Jésus leur annonce sa Passion, les disciples discutent pour savoir qui, parmi eux, était le plus grand. Jésus prit à cœur leur préoccupation. Il « prit un enfant, le plaça à côté de lui et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille, moi. Et celui qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. En effet, le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand. » »
Désirer être grand est une ambition légitime aux yeux du Seigneur. Mais pour Lui, il n’est point besoin que nous discutions entre nous de cela ! Il nous révèle que c’est Lui qui confère la grandeur à son envoyé. Nul n’est grand en dehors de Lui. La grandeur ne se décrète pas ; elle ne s’acquiert pas ; elle se reçoit comme un don de Dieu. Il élève qui se met à son service avec amour. La grandeur de Jésus, Il la tient de Celui qui L’a envoyé, son Père. Ainsi, c’est en L’imitant dans son abaissement et dans son obéissance, par amour pour Dieu et les hommes, que nous devenons grands. (Cf. Philippiens 2, 1-11) Il choisit de s’identifier au plus petit pour que nul ne se sente exclu. La véritable grandeur n’exclut pas : elle unit. À chacun de se mettre résolument à la suite du Seigneur.
Il revient à tous de rivaliser d’humilité.
Prends-tu les moyens de ton ambition de grandeur ?

« Celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille, moi. »
Dans leur logique de supériorité, les disciples en sont venus à porter préjudice à la mission de Salut du Christ.
« Jean, l’un des Douze, dit à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser des démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il ne marche pas à ta suite avec nous. » Jésus lui répondit : « Ne l’en empêchez pas : qui n’est pas contre vous est pour vous. » »
Se mettre à la suite du Seigneur n’est pas d’abord une question physique mais une disposition intérieure. C’est une question de cœur, de communion profonde avec Lui. Cette communion est manifeste dans la mesure où nous œuvrons à l’avènement du Règne de Dieu. C’est en travaillant à éloigner l’Ennemi, en refusant de pactiser avec lui que nous authentifions notre intimité avec le Christ. Quand nous perdons de vue que notre unique Adversaire, c’est le Démon et ses anges, nous nous trompons de combat. Nous en venons à faire ombrage à l’œuvre de Dieu. Et nous faisons prospérer les œuvres des ténèbres : la division, la jalousie, l’envie, les intérêts égoïstes, etc. Il ne nous revient pas de déterminer où, quand et comment le Seigneur doit se servir de chacun. Il nous revient plutôt d’être attentifs à ce que Dieu réalise à travers chacune de ses créatures. Il nous revient de discerner sa présence à travers l’œuvre de Salut qui s’accomplit. Ainsi, là où la puissance du Mal est réellement combattue, Dieu est à l’œuvre ; et qui est de Dieu doit s’en réjouir.
À l’action de Dieu, il n’est pas de limite.
Qu’est-ce qui t’oppose à ton prochain ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, ne permets pas que notre désir de grandeur nous oppose à Toi.

Paroles du Pape François

Qui est le plus important dans l’Église? Le Pape, les évêques, les monseigneurs, les cardinaux, les curés des plus belles paroisses, les présidents d’associations de laïcs? Non! Le plus grand dans l’Église est celui qui sert tout le monde, et non celui qui a le plus de titres. Il n’y a qu’une seule voie contre l’esprit du monde: l’humilité. Pour servir les autres, pour choisir la dernière place, et non pas s’agripper pour monter au sommet.

Maison Ste Marthe, 25 Février 2020, https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour.html

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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