Bonjour les amis,
Aujourd’hui nous avons vécu un temps fraternel et communautaire fort, avec des frères et sœurs en paroisse et des frères et sœurs en pèlerinage diocésain à la Salette.
Voici le message des jeunes et joyeux pèlerins de notre doyenné qui sont allés à Notre-Dame de la Salette ce matin.
« Nous sommes dans la joie, celle de vivre une belle journée dans un lieu magnifique, celle de former une belle fraternité, et celle d’avoir le bonheur de vivre des moments forts chacun faisant des choix mais en étant tous unis, celle de vivre de belles rencontres avec des frères et sœurs, la vierge Marie, et le Seigneur bien sûr, et enfin celle de nous savoir portés par votre prière pendant cette belle messe de Pontcharra aujourd’hui. Dans l’Évangile du jour, j’entends Jésus nous dire que notre oui doit être un vrai oui qui sort du cœur. Alors oui Seigneur, nous Te rendons grâce pour notre belle communauté. Oui Seigneur, nous croyons en Toi. Oui Seigneur, nous voulons que Ta parole soit le moteur de notre vie, oui nousTe prions pour tous nos frères et sœurs, Ceux qui souffrent, ceux qui vont être opérés bientôt, ceux dont les proches souffrent. En particulier, nous prions aujourd’hui pour les migrants du monde entier. Oui Seigneur, nous voulons prier et tendre la main à tous ceux qui en ont besoin.
Alors aujourd’hui, nous aurons peut-être froid aux pieds mais notre cœur sera brûlant d’amour pour Toi et tous nos frères.
En communion avec vous tous, de Pontcharra et d’ailleurs, que nos mots, nos pensées et nos actes ne soient que prière et louange pour Toi Seigneur ! »
Pascal et tous les jeunes et joyeux pèlerins
La seconde lecture résonne par rapport à cet élan fraternel … « on se réconforte les uns les autres, on s’encourage avec amour, on est en communion dans l’Esprit, on a de la tendresse et de la compassion » …
Seigneur, je te rends grâce pour cette belle communauté et pour les fruits qu’elle porte en abondance. Que tu puisses dire de nous : « Ma joie en vous est complète ».
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Que serait ce monde ? (Hopen) Notre communauté chrétienne est si belle par la présence de chacun…
Si la vie n’était qu’un voyage
Que serait ce monde ?
Que serait ce monde ?
Si la paix n’était qu’un message
Si la fête n’était que de passage
Que serait ce monde ?
Que serait ce monde ?
Sans toi sans moi sans lui sans eux sans elle
Sans qu’il n’y ait d’amour entre nous deux
Sans vous s’enivrer seul serait cruel
Sans qu’il n’y ait un jour où être heureux
Si la mort avait un visage
Si la peur était un présage
Que serait ce monde ?
Que serait ce monde ?
Si la vie n’était qu’un long métrage
Et nos sourires qu’un maquillage
Que serait ce monde ?
Que serait ce monde ?
Sans toi sans moi sans lui sans eux sans elle
Sans qu’il n’y ait d’amour entre nous deux
Sans vous s’enivrer seul serait cruel
Sans qu’il n’y ait un jour où être heureux
Que serait ce monde ? Ooohhh Que serait ce monde ?
Sans toi sans moi sans lui sans eux sans elle
Sans qu’il n’y ait d’amour entre nous deux
Sans vous s’enivrer seul serait cruel
Sans qu’il n’y ait un jour où être heureux
Deuxième Lecture
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens (Ph 2, 1-11)
Frères,
s’il est vrai que, dans le Christ, on se réconforte les uns les autres,
si l’on s’encourage avec amour,
si l’on est en communion dans l’Esprit,
si l’on a de la tendresse et de la compassion,
alors, pour que ma joie soit complète,
ayez les mêmes dispositions,
le même amour,
les mêmes sentiments ;
recherchez l’unité.
Ne soyez jamais intrigants ni vaniteux,
mais ayez assez d’humilité
pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes.
Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de ses propres intérêts ;
pensez aussi à ceux des autres.
Ayez en vous les dispositions
qui sont dans le Christ Jésus :
ayant la condition de Dieu,
il ne retint pas jalousement
le rang qui l’égalait à Dieu.
Mais il s’est anéanti,
prenant la condition de serviteur,
devenant semblable aux hommes.
Reconnu homme à son aspect,
il s’est abaissé,
devenant obéissant jusqu’à la mort,
et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom
qui est au-dessus de tout nom,
afin qu’au nom de Jésus
tout genou fléchisse
au ciel, sur terre et aux enfers,
et que toute langue proclame :
« Jésus Christ est Seigneur »
à la gloire de Dieu le Père.
EVANGILE
« S’étant repenti, il y alla » (Mt 21, 28-32)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple :
« Quel est votre avis ?
Un homme avait deux fils.
Il vint trouver le premier et lui dit :
‘Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.’
Celui-ci répondit : ‘Je ne veux pas.’
Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.
Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière.
Celui-ci répondit : ‘Oui, Seigneur !’
et il n’y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? »
Ils lui répondent :
« Le premier. »
Jésus leur dit :
« Amen, je vous le déclare :
les publicains et les prostituées
vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice,
et vous n’avez pas cru à sa parole ;
mais les publicains et les prostituées y ont cru.
Tandis que vous, après avoir vu cela,
vous ne vous êtes même pas repentis plus tard
pour croire à sa parole. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur Nicole Fabre (RCF)
Un homme avait deux fils. Le seul démarrage de cette parabole est déjà riche de sens : deux fils… En tant que grand-mère, j’ai la position privilégiée de voir comment le fait d’être frère et sœur est une école essentielle, mais éprouvante. Or, l’avez-vous remarqué ? Les paraboles de Jésus qui évoquent le lien familial commencent ainsi : un homme avait deux fils. Lorsque Dieu est présenté comme Père, jamais il n’est Père d’un seul. Jésus seul est appelé Fils unique, car il partage tout. Il ne revendique pas son Père pour lui tout seul. Reconnaissons qu’en tant que chrétiens, nous sommes souvent pris en flagrant délit de jalousie, de comparaison, d’auto revendication pour être reconnus comme les bons fils.
Un père avait deux fils : peut-être pouvons y voir aujourd’hui le judaïsme et le christianisme. Comment vivons-nous cette fraternité si profonde ? Ou les différentes branches du christianisme ? Ou à l’intérieur d’une même branche chrétienne, comment vivons-nous avec ceux et celles qui ne nous ressemble pas vraiment ? Ici, dans la parabole, la différence entre les deux fils se fait par la qualité d’écoute de l’un et de l’autre. Le second paraît avoir une écoute respectueuse et attentive du Père, mais il ne tient pas jusqu’au bout cette écoute et se moque dans les faits de la demande du père. Le premier semble s’en moquer, mais dans les faits, revient sur sa légèreté, et répond à sa demande, dans un deuxième temps. En vérité, je vous le déclare, collecteurs d’impôts et prostituées vous précèdent dans le Royaume de Dieu.
Père, merci pour tous ceux et celles que nous avons du mal à accepter, que nous jugeons défavorablement. Apprends-nous la vraie repentance, le vrai changement qui nous place à l’écoute les uns des autres et nous fait agir en conséquence.
Homélie du Père Maximin Noudehou
26ème Dimanche du Temps Ordinaire A
Matthieu 21, 28-32
« Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne. »
Voici une nouvelle parabole sur la vigne adressée, cette fois-ci, aux grands prêtres et aux anciens. Et Jésus sollicite leur propre discernement.
« Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : ‘Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.’ Celui-ci répondit : ‘Je ne veux pas.’ Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : ‘Oui, Seigneur !’ et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » » Pour les deux fils, la Parole a retenti. Tous les deux l’ont entendue. Tous les deux ont des défauts.
Dieu se comporte à notre égard comme un Père. Il veut que nous collaborions à notre Salut. Il nous fait connaître ainsi sa Volonté puis Il nous laisse en juger. Au premier fils, qui Lui opposa un refus, Il ne fit, en effet, aucun reproche. Il laisse le temps de la maturation. Il sait que sa grâce est à l’œuvre en chacun de nous, pour nous faire découvrir qu’Il ne veut que notre Bonheur.
Les deux fils sont certainement sincères ! Mais le premier fait preuve de discernement et d’humilité. Ces deux derniers ont rendu possible sa repentance pour son Salut. Le Seigneur attend toujours notre repentir. Comme aux interlocuteurs de Jésus, c’est le manque de repentir dû à notre orgueil qui provoque notre perte. L’orgueil nous interdit toute remise en cause. Il ferme nos yeux aux signes. Il nous fait ennemi de notre propre Salut tandis que ceux que nous estimons condamnés, prennent résolument le chemin du Salut.
Pour le Seigneur, la porte demeure toujours ouverte. « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. » Nous pouvons nous mettre humblement à la suite de ces derniers.
Pour le cœur humble, le Salut est toujours possible.
Que gagnerais-tu dans l’orgueil ?
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, fais-nous collaborer humblement à notre Salut.
Père Maximin NOUDEHOU
Paroles du Pape François
Dans cet Évangile, Jésus invite une fois encore à dépasser les faux-semblants pour descendre dans les profondeurs de la personne humaine. Par cette parabole, il veut «dépasser une religion entendue seulement comme une pratique extérieure et habituelle, qui n’a pas d’incidence sur la vie et sur les comportements des personnes», qui «n’interpelle pas la conscience» ni la «responsabilité face au bien et au mal».
Un père patient
La réponse de chacun des fils puis leur décision montre que l’obéissance «ne consiste pas à dire “oui” ou “non”, mais à agir, […], à réaliser le Royaume de Dieu, à faire le bien», a ajouté le Saint-Père.
Mais il ne faut pas pour autant comprendre que le Seigneur présente comme «des modèles de vie» les publicains et les prostitués. Ils doivent être vus comme des «privilégiés de la Grâce». «La conversion est toujours une grâce», que «Dieu offre à quiconque s’ouvre et se convertit à Lui». En effet, à l’image du fils qui, après avoir refusé de travailler pour son père, se repend et s’engage, tous ceux qui se convertissent révèlent que «Dieu est patient avec nous», a souligné François. «Pensons à la patience de Dieu… c’est merveilleux!»: Il nous laisse «libres de nous éloigner de Lui», mais attend sans se lasser le jour où il nous accueillera à nouveau, nous comblant de sa «miséricorde sans limite».
Choisir et combattre, avec la grâce de Dieu
La foi en Dieu, a précisé le Pape, implique un choix quotidien: choix du «bien par rapport au mal», de la «vérité par rapport au mensonge», de «l’amour du prochain par rapport à l’égoïsme». Et c’est en ce choix que consiste la conversion qui nous ouvrira les portes du Royaume des cieux. La conversion, a continué le Saint-Père, est un «processus qui nous purifie des incrustations morales», un chemin «parfois douloureux».
«Il n’y a pas de chemin de sainteté sans quelques renoncements et sans combat spirituel», a déclaré le Pape. «Combattre pour le bien, combattre pour ne pas tomber dans la tentation», afin d’arriver peu à peu à la «joie des Béatitudes».
Ainsi, a résumé le Souverain Pontife, l’évangile de ce dimanche montre que la vie chrétienne n’est pas synonyme de «rêves et de belles aspirations», mais «d’engagements concrets, pour s’ouvrir toujours à la volonté de Dieu et à l’amour envers nos frères».
Mais tout progrès est impossible «sans la grâce». Et le Pape de conclure en invitant les fidèles à demander la grâce de la conversion, par cette prière: «Seigneur, donne-moi la grâce d’être meilleur. Donne-moi la grâce d’être un bon chrétien».
Angélus, Dimanche 27 Septembre 2020, Propos rapportés par Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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