Réveillons la fraternité

Bonjour les amis,

En ce dimanche, nous voici Seigneur. C’est le jour pour s’arrêter, s’asseoir auprès de Toi et se reposer en Toi. Nous T’adorons et nous Te demandons de Te glorifier par nos pensées, nos paroles et nos actes.

Aujourd’hui avec l’évangile de ce jour, nous mesurons l’immensité et l’importance fondamentale des liens qui nous unissent à tous les chrétiens. Nous ne pouvons pas avancer seuls sur notre chemin de foi, vers la sainteté. Nous avons besoin de l’aide de nos sœurs et frères.
Les recommandations de Jésus aux disciples s’adressent aussi à nous. De tous temps, il y a eu des mots et des comportements contraires à la volonté de Dieu.
Nous formons toutes et tous une communauté et nous sommes toujours frères et sœurs en Christ. Jésus nous dit qu’il est toujours présent dans notre vie et dans celle de Son Église par l’action du Saint Esprit.
Si nous pensons, si nous parlons, si nous agissons en dialoguant avec Jésus, Il nous donnera la lumière pour que nous puissions trouver le temps, l’endroit et les paroles ajustés pour d’accomplir notre devoir et aider notre prochain. Il est important de purifier notre cœur.
Saint Paul nous encourage à corriger notre prochain avec droiture: «Frères, même dans le cas où quelqu’un serait pris en faute, vous les spirituels, rétablissez-le en esprit de douceur, te surveillant toi-même, car tu pourrais bien toi aussi être tenté» (Gal 6,1).
Jésus nous dit de ne pas être indifférent à celui qui s’éloigne du Chemin, et d’être habité d’une affection profonde, d’humilité, et d’une recherche de délicatesse et de douceur.
Josemarie).

« Tout cela vient de Dieu : il nous a réconciliés avec lui par le Christ, et il nous a donné le ministère de la réconciliation. Car c’est bien Dieu qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui : il n’a pas tenu compte des fautes, et il a déposé en nous la parole de la réconciliation. Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel : nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu. » (2 Co 5,20)
Ce peut être la conclusion de l’Évangile. Ce n’est pas en notre nom que nous avons à parler, agir mais au nom du Christ. Alors nous ne sommes plus deux mais trois. Jésus est le centre qui nous décentre de nos intérêts ou de notre point de vue. Il est le centre qui recentre sur l’essentiel : être des enfants de Dieu qui brillent dans le monde comme des foyers de lumière (Ph 2, 15-16). Il est le centre vers lequel doit converger tout notre être, toute notre vie, le point d’équilibre sur lequel amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent (Ps 84, 11).

Jésus, accorde-nous la grâce de la vraie liberté, non pas pour blesser, mais pour construire, aider, et relever nos sœurs et frères.
Que ta Parole façonne et inspire notre manière de penser, de parler, d’agir.
Que nous soyons attentifs à nos frères avec un vrai zèle fraternel, que nos paroles soient justes quand il faut les ramener dans le droit chemin, que nos oreilles soient attentives à la correction de nos frères.
Qu’ensemble nous puissions construire cette communauté unie, en accord, qui prie et demande d’un seul cœur, qui se réunit en ton nom avec la certitude de ta présence parmi nous.
Seigneur, que nous soyons de bons frères pour les autres.

N’hésitez pas à relire le partage sur le même évangile du mercredi de la 19ème Semaine du Temps Ordinaire du 12 août 2020

Pour les amis du Grésivaudan, n’oubliez pas notre fête de rentrée samedi prochain.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Réveiller nos coeurs (Hymne FRAT 2019) Toi seul es le chemin pour que nous soyons saints

Nous voici, rassemblés venus écouter Ta voix
Relevés, appelés, Jésus Tu nous guideras

Viens réveiller nos cœurs
Et nous n’aurons plus peur (Ohohoh)
Toi seul es le chemin
Pour que nous soyons saints (Ohohoh)
Jésus notre sauveur
Notre libérateur (Ohohoh)


Enflammés par l’Esprit, nous serons Tes messagers
Me voici, envoie-moi, témoigner au monde entier

Bienheureux ! Ceux qui pleurent, car ils seront consolés
Bienheureux ! Les cœurs purs, Dieu leur sera révélé

EVANGILE

« S’il t’écoute, tu as gagné ton frère » (Mt 18, 15-20)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Si ton frère a commis un péché contre toi,
va lui faire des reproches seul à seul.
S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.
S’il ne t’écoute pas,
prends en plus avec toi une ou deux personnes
afin que toute l’affaire soit réglée
sur la parole de deux ou trois témoins.
S’il refuse de les écouter,
dis-le à l’assemblée de l’Église ;
s’il refuse encore d’écouter l’Église,
considère-le comme un païen et un publicain.
Amen, je vous le dis :
tout ce que vous aurez lié sur la terre
sera lié dans le ciel,
et tout ce que vous aurez délié sur la terre
sera délié dans le ciel.
Et pareillement, amen, je vous le dis,
si deux d’entre vous sur la terre
se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit,
ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux.
En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom,
je suis là, au milieu d’eux. »

Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Emmanuel Pic (RCF)

Nous venons d’entendre un magnifique Evangile. Dans cet Evangile, en fait,  Notre Seigneur s’adresse  à la communauté chrétienne, on va dire à la première communauté de ses disciples à lui et juste avant dans le passage qui le précède, il y a cette fameuse demande de Jésus, cette phrase de Jésus, « si un homme possède 100 brebis, et que l’une d’entre elles vient à s’égarer, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la fameuse brebis égarée » . voilà,  le Seigneur nous dit ayez soin des plus pauvres, ayez soin  de vos frères, voilà ce qu’il dit à chacun d’entre nous, comme il l’a dit aux disciples à l’époque, et dans l’évangile d’aujourd’hui, c’est un évangile un peu plus difficile parce que il nous dit en substance que prendre soin de son frère, c’est parfois aussi être exigeant avec lui, c’est être capable de vouloir son bien, et quand il s’égare et quand il commet un pêché, c’est pour son bonheur et pour son salut, aussi,  c’est d’accepter de venir à sa rencontre, pour le rencontrer, pour dialoguer, pour l’écouter, pour lui parler, et on voit qu’il y a plusieurs étapes, s’il refuse, d’écouter, s’il refuse de parler, s’il refuse d’entendre l’Eglise, même quand on est plusieurs à lui dire, et bien dans ce cas là, en gros, tu as fait ton travail, voilà ce qu’il nous dit.
Mais il y a une phrase quand même difficile, à la fin,  « s’il refuse encore d’écouter l’Eglise, considère-le comme un païen ou un publicain », on pourrait penser que c’est un jugement de la part de Jésus, moi je ne pense pas, on connait toute l’attention qu’il a eu à l’égard des païens et des publicains, il a été très proche d’eux, il a été très miséricordieux, il leur donne toujours la possibilité de le rejoindre, donc on va dire que pour jésus, c’est une mise en attente, voilà, il n’a pas la liberté de vous rejoindre, dans sa liberté souveraine, il souhaite rester tel qu’il est et ne pas se convertir, laissez le, un temps viendra et je suis toujours là.
Le Seigneur est auprès de chacun de nous même quand on est loin, en fait on n’est jamais trop éloigné de Jésus pour le rejoindre, quelle que soit notre situation, que nous nous considérions, comme des païens, des pêcheurs, ce que nous sommes, ou comme des gens très éloignés de l’Eglise, ne nous inquiétons pas, il est toujours là à nos cotés, il nous attend et il nous aime. Si c’est pas par ce qui nous entoure, si ce n’est pas par l’Eglise il le fera d’une autre manière. Et surtout il nous dit, et c’est la fin de cet Evangile qui est magnifique  « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux ».
Oui il est à nos cotés, il nous soutient, il nous aide et il nous aime, c’est bien cela l’essentiel.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« S’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. »
Jésus enseigne à ses disciples l’une des dispositions nécessaires à la vie communautaire : la correction fraternelle. « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. » Chacun a une responsabilité vis-à-vis de son frère. Il a une mission personnelle à assumer envers lui en vue de sa croissance spirituelle pour son salut. Cette responsabilité appelle patience. « S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. » Le recours à d’autres est motivé par le souci de voir son frère revenir sur le droit chemin. Pour cette raison, à la patience, il sera nécessaire d’allier la persévérance : « S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. » En recourant à l’assemblée de l’Église, le disciple témoigne, aux yeux de tous, qu’il n’est motivé que par l’amour.
Il est sous-entendu que la fraternité est antérieure à la faute et qu’elle ne doit pas être perdue de vue, ni être remise en cause par l’offense. Quand elle exige, de l’un, attention, responsabilité, renoncement à soi, patience et persévérance, elle exige également, de l’autre, respect, écoute, humilité, discernement et conversion. Elle est inclusive parce qu’elle ne peut se concevoir que comme l’expression primaire, le premier signe authentique de notre appartenance à une communauté. Elle se nourrit de cette vie communautaire. En tant qu’Église, cette communauté a sa source non en elle-même mais en Dieu. C’est à l’épanouissement de la relation à Dieu que contribuent alors la conscience et la pratique de la correction fraternelle. Voilà pourquoi, en dernier ressort, la personne qui refuse le repentir est à considérer comme un païen, un publicain, c’est-à-dire, une personne qui rejette Dieu.
Dieu est la Source de la fraternité.
Dans quelle mesure assumes-tu ta responsabilité de frère ou de sœur ?_

« S’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. »
À ses disciples, Jésus fait également découvrir que la responsabilité fraternelle n’est point engagée seulement quand la fraternité est blessée. Elle l’est autant quand la relation à Dieu polarise l’attention : « Et _pareillement_, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. » Notre fraternité nourrit notre relation à Dieu et s’en nourrit. Elle favorise le discernement de la Volonté divine et de ce qui concourt réellement à notre bonheur dès ici-bas. Elle manifeste que le chemin du salut est communion. Elle nous fait bénéficier de la Bonté divine et témoigne de notre foi en la Paternité de Dieu dans le Christ.
Christ est la figure accomplie de la fraternité.
Dans quelle mesure ta relation à l’autre rend-t-elle le Christ présent ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, Reine des anges, épargne-nous tout égoïsme.

Paroles du Pape François

La correction fraternelle, une saine habitude

En ce 23ème dimanche du temps ordinaire, le Pape François a proposé une méditation sur la double dimension de l’existence chrétienne, communautaire et personnelle. Il a exhorté les fidèles à veiller les uns sur les autres avec amour et à «corriger» fraternellement les frères égarés.

Prenant appui sur l’Évangile de ce dimanche 6 septembre 2020, selon Saint Matthieu, (cf. Mt 18, 15-20) qui relate le quatrième discours de Jésus, le Pape François a mis en exergue l’importance de la «correction fraternelle». Le Saint-Père a ainsi proposé une réflexion sur la dimension à la fois communautaire «qui exige la protection de la communion», et la dimension personnelle «qui exige attention et respect de chaque conscience individuelle», au cœur de l’existence chrétienne.

Ne pas juger, accuser mais aider

Jésus, a observé le Pape, «pour corriger le frère qui est dans l’erreur» propose une «pédagogie de la récupération» qui est articulée autour de trois passages. Le premier: “va lui faire des reproches seul à seul” (v.15), ne consiste pas à «mettre son péché sur la place publique» mais il s’agit «de se rapprocher du frère avec discrétion, non pas pour le juger mais pour l’aider à réaliser ce qu’il a fait».». «C’est un geste de fraternité, de communion, d’aide et de récupération» a insisté le Saint-Père, reconnaissant qu’il n’était pas facile de mettre en pratique cet enseignement de Jésus.Mais, «c’est la voie du Seigneur ». 

Malgré «les bonnes intentions», cette première tentative peut échouer mais «il ne faut pas renoncer, ce ne serait pas chrétien»,a encouragé le Saint-Père, méditant sur le deuxième passage: “S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins” (v. 16). «C’est un précepte de la loi mosaïque» (cf. Dt 19, 15) et, «bien que cela puisse paraître contre l’accusé, en réalité, cela sert à le protéger des faux accusateurs». «Mais Jésus va plus loin», a poursuivi le Pape, en expliquant que «les deux témoins sont tenus non pas d’accuser et de juger, mais d’aider».

Seul devant Dieu pour être sauvé

Toutefois, a t-il poursuivi, Jésus considère que cette approche avec les témoins peut également échouer dans la mesure où «même l’amour de deux ou trois frères peut être insuffisant». Intervient alors le temps communautaire: “dis-le à l’assemblée de l’Église”, c’est un passage qui implique toute la communauté, a indiqué le Pape, parce qu’ «il faut un plus grand amour pour récupérer le frère. Mais parfois, même cela peut ne pas suffire». Il convient alors «de remettre le frère dans les mains de Dieu».

“S’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain”, continue l’Évangile. Ce n’est pas «une condamnation sans appel», une expression «méprisante», a précisé le Saint-Père, mais la reconnaissance que parfois nos tentatives humaines peuvent échouer, et que «seul le fait d’être seul devant Dieu peut mettre notre frère devant sa propre conscience et la responsabilité de ses actes».

Refuser les bavardages

«Seul le Père pourra montrer un amour plus grand que celui de tous les frères réunis» a rappelé le Pape François, exhortant à fuir le bavardage qui «ferme le cœur à la communauté, et nuit à l’unité de l’Église. Le grand bavard est le diable (…) parce qu’il est le menteur qui essaie de désunir l’Église, de chasser les frères et de ne pas faire communauté».

«Les bavardages sont une peste plus mauvaise que le Covid». Le Saint-Père a conclu en invitant les fidèles à «faire de la correction fraternelle une saine habitude», pour construire de nouvelles relations, «basées sur le pardon mutuel et surtout sur la puissance invincible de la miséricorde de Dieu».

Pape François, Angelus, Place St Pierre, 06 Septembre 2020

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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