Lève-toi …

Bonjour les amis,

Jésus, dans ce passage de l’évangile du jour, tu promènes ton regard sur l’assemblée réunie dans la synagogue. Maintenant encore, tu poses ton regard sur chacun de nous pour une rencontre personnelle. Chacun est unique à tes yeux. Aide-moi à faire silence sous ton regard, aide-moi à me laisser aimer !

« Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » « Étends la main. »
Ces deux phrases de l’évangile du jour m’ont ému et m’ont ramené à un reportage vu ce week-end sur les adolescents en surpoids qui subissent depuis toujours les quolibets et moqueries de leurs camarades. Ils vivent mal leur « maladie » qui les empêchent de faire nombre d’activités. Ils ont honte d’eux-mêmes et doivent subir le regard de l’autre. Ils finissent par s’isoler. Heureusement, grâce à l’aide de médecins et d’accompagnateurs, ils prennent la décision de s’assumer, de devenir acteurs de leur propre vie. Ils perdent alors beaucoup de poids, retrouvent une certaine fierté et estime de soi, acceptent de se regarder et d’être regardés. Le chemin d’ombre et de mort sur lequel ils marchaient devient lumière et vie. Pour cela, il a fallu que quelqu’un, empli d’amour et de bienveillance, leur disent « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » « Étends la main. », les relèvent, et les accompagnent y compris les jours de sabbat pour les encourager, les corriger aussi, et les mener vers une véritable renaissance. Ils se sont sentis libérés, sont redevenus acteurs de leur vie, ils se sont relevés, et se sont sentis de nouveau aimés, et capables d’avancer sur leur chemin de vie.
Peut-être nous aussi allons-nous oser nous lever, nous tenir debout comme un ressuscité, redevenir acteur de certains aspects de notre vie, ou peut-être pensons-nous à quelqu’un pour qui nous souhaitons cela? Parlons-en au Seigneur, et rendons Lui grâce de nous rejoindre au milieu de nos faiblesses. Laissons sa Force agir en nous pour nous et pour nos frères.

Seigneur, ai-je moi aussi le cœur brulant d’amour pour aider mes frères et sœurs qui se sont isolées dans la souffrance ou ai-je le cœur endurci ? Sûrement un peu des deux… Aide-moi à voir ce qui en moi te déplaît. Aide-moi à l’arracher de mon cœur même si je dois en souffrir. Tu connais le cœur de l’homme et tu peux de la pierre de mon cœur faire un cœur de chair. Je souhaite tellement que mon cœur devienne peu à peu à l’image du tien, doux et humble.
Aide-moi à contempler les beautés de ton cœur et mon âme te louera toujours et à jamais !

Pour les amis du Grésivaudan, n’oubliez pas notre fête de rentrée samedi prochain, avec en clôture une soirée de louange avec la fraternité N’Joy et une nuit d’adoration.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Au-dessus de tout

Au-dessus des puissances, au-dessus des rois,
Au-dessus de la nature et de la création.
Au-dessus de tous les plans des hommes sages,
Bien avant le monde, tu existais.

Au-dessus des royaumes, au-dessus des trônes,
Au-dessus des merveilles que ce monde a connues,
Par-dessus tous les trésors de la terre,
Rien ne peut mesurer ta valeur.

Crucifié, seul, abandonné,
Tu as souffert, méprisé, rejeté:
Tel une rose foulée par nos pieds,
Tu m’as sauvé, tu m’as aimé, par-dessus tout.

EVANGILE

« Ils observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat » (Lc 6, 6-11) 

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

Un jour de sabbat,
Jésus était entré dans la synagogue et enseignait.
Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée.
    Les scribes et les pharisiens observaient Jésus
pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ;
ils auraient ainsi un motif pour l’accuser.
    Mais lui connaissait leurs raisonnements,
et il dit à l’homme qui avait la main desséchée :
« Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. »
L’homme se dressa et se tint debout.
    Jésus leur dit :
« Je vous le demande :
Est-il permis, le jour du sabbat,
de faire le bien ou de faire le mal ?
de sauver une vie ou de la perdre ? »
    Alors, promenant son regard sur eux tous,
il dit à l’homme :
« Étends la main. »
Il le fit, et sa main redevint normale.
    Quant à eux, ils furent remplis de fureur
et ils discutaient entre eux
sur ce qu’ils feraient à Jésus.

Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation de Mgr Emmanuel Gobillard (RCF)

 Dans l’Evangile d’aujourd’hui, si nous sommes bien attentifs, nous voyons que Jésus ne dit pas Il est interdit ou il est permis,  Jésus n’est pas dans le permis ou défendu, parfois nous sommes très avide d’avoir une réponse très claire, pour que nous sachions exactement ce qu’il faut faire, mais Jésus pose une question : Est-il permis , donc il nous renvoie à notre conscience, il nous renvoie à notre action, il ne dit pas que ceci est bien ou que ceci est mal, il agit lui-même selon sa conscience, il fait le bien, il dirige sa vie, et il nous invite à le faire. Finalement, l’obéissance, elle doit écouter ceux qui nous conseillent, ceux qui nous entourent, elle nous aide à écouter aussi la parole de Dieu, elle nous aide à écouter la communauté, la véritable obéissance elle est d’abord une attitude d’écoute, c’est ce que veut dire le mot obéissance, et ensuite elle implique une prise de décision.
Moi je pense que nous avons vécu une crise importante, nous la vivons toujours, celle du Covid, cela a été une crise de l’art de gouverner, c’est que certains se sont révélés d’exceptionnels gouvernants de leur famille et d’eux-mêmes, ils se sont pris en charge, ils ont compris où est qu’ il fallait qu’ils aillent pour aider les plus pauvres, pour soutenir leur famille,  pour téléphoner à leur grands-parents, ils ont gouvernés leur vie et c’est ce que le Seigneur attend de nous, ils ont décidé ce qui pour eux était bien ou mal  à la lumière de l’Evangile, et ils ont pris des décisions, parfois on est un peu perdu quand on n’a plus les repères habituels, ce qui a été le cas ces temps-ci, quand nous n’avons plus les rendez-vous habituels, que nous connaissons, la célébration de l’Eucharistie, ou autre, mais c’est aussi un appel à ce que nous nous prenions en charge, que nous prenions en charge notre vie chrétienne, que nous la mettions en œuvre, et que nous discernions nous-mêmes, avec l’aide de Dieu, ce qui est juste et ce qui est bon. Le Seigneur nous dit : est-il permis de faire le bien ou de faire le mal, il nous renvoie la question, pour que nous puissions évidement faire le bien avec son aide et le rencontrer.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. »
Ce jour-là, la synagogue est devenue le terrain de chasse des scribes et des pharisiens. En effet, comme à chaque sabbat, Jésus était présent et enseignait. « Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée. Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. »
Jésus, en bon juif, est venu à la synagogue le jour du sabbat. Lui, Il y est pour accomplir sa mission messianique. Un homme à la main droite desséchée est venu également. Rien n’est dit sur ses intentions. Quant aux scribes et aux pharisiens, ils y sont non pas pour prier mais pour chercher un motif d’accusation contre le Fils de Dieu. Il est désormais leur gibier et l’infirme est leur appât.
Quand on s’élève contre Dieu, le faible (la faiblesse) devient un appât.
Qu’est-ce qui motive tes pratiques spirituelles ?

« Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. »
Non seulement Jésus avait également remarqué l’homme à la main desséchée mais, en plus, Il connaissait les raisonnements des scribes et des pharisiens. Alors, « il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » » Ce dernier, sans le vouloir, devient le point de mire de toute l’assemblée ! Lui, que l’infirmité avait mis en marge, est installé au milieu. Lui, qui ployait sous le joug de la maladie, est appelé à se lever et à tenir debout. Par lui, Jésus veut réveiller les consciences : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ? »
Comme Il a remarqué cet homme et son infirmité, le Seigneur nous remarque, nous aussi, avec nos infirmités. Et le regard, qu’Il porte sur nous, est différent de celui des personnes que nous côtoyons. Il nous invite, nous aussi, à nous lever, à nous tenir debout, et au milieu. Il veut nous inscrire dans une dynamique de résurrection. Et Il a besoin de notre pleine participation.
Ne pouvait-Il pas agir en faveur de cet homme sans le mettre en spectacle ? Bien sûr ! Mais en réalité, le Seigneur a voulu le faire collaborer au salut de tous : la situation de cet homme est le symbole de leur dessèchement spirituel qu’ils essaient de dissimuler. Peut-être que, comme eux, nous ne sommes plus dans la droiture ; nous sommes comme un arbre sans sève, desséchés parce que coupés de Dieu. Du coup, nous serions en train de vivre et d’agir, de chercher à nous conformer au sabbat sans prendre en compte son essence : l’Amour. Alors le Seigneur nous demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal, de sauver une vie ou de la perdre ? La question est de savoir si nous pouvons justifier tous nos actes, si nous pouvons faire porter à Dieu la responsabilité de tous nos choix.
Le sabbat est le symbole de Dieu et de nos principes.
En définitive, à quoi Dieu t’appelle-t-Il ? En quoi tes principes servent-ils le Bien et la Vie ?

« Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. »
Jésus laisse à chacun d’eux le temps de répondre à sa question. Il fait de chacun d’eux son centre d’intérêt. « Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale. » L’œuvre de Jésus est parfaite. Il achève de mettre cet homme debout, Il achève de lui faire du bien, de le sauver en le guérissant. Mais ses adversaires se saisissent de cette œuvre pour persister dans leur dessèchement : « Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus. » Ils ont choisi le jour du repos de Dieu pour voir comment priver Jésus de sa liberté. Ils ont choisi le jour de la Confiance de Dieu pour enchaîner et fermer leurs cœurs.
Le Seigneur attend notre collaboration sincère pour réaliser notre salut, pour faire advenir notre libération, notre véritable sabbat. Il attend que nous acceptions d’étendre notre main droite, c’est-à-dire de prendre le chemin de la conversion, le chemin du Bien, de l’Amour. Il attend que nous acceptions de Lui répondre, d’entrer en dialogue avec Lui. Mais si nous refusons, nous continuerons à avoir un regard mauvais face à la Bonté de Dieu. (Cf. Mt 20, 1-16) Comme les scribes et les pharisiens, nous serions furieux, nous ferions l’option de faire le mal parce que Dieu agit bien, de perdre parce que Dieu sauve, de détruire parce que Dieu restaure ! Bref, nous nous opposerions à Dieu et à son Amour.
Le mal est le fruit de l’arbre desséché.
Quelle est la sève de ta vie ?

Seigneur, que ton Amour me libère et me rende fécond(e) ?

Paroles du Pape François

Si je pense aux grandes villes d’aujourd’hui, je me demande où sont les portes devant lesquelles apporter les malades en espérant qu’ils soient guéris…
Jésus n’a jamais évité de les soigner. Il n’a jamais passé son chemin, il n’a jamais tourné son regard d’un autre côté. Et quand un père ou une mère, ou encore simplement des amis lui amenaient un malade afin qu’il le touche et le guérisse, il n’hésitait pas ; la guérison venait avant la loi, même celle aussi sacrée que le repos du sabbat. Les docteurs de la loi reprochaient à Jésus de guérir le jour du sabbat, il faisait le bien le jour du sabbat. Mais l’amour de Jésus était de donner la santé, de faire le bien: et cela vient toujours en priorité !

Pape François, extrait de l’Audience Générale, Place Saint-Pierre
Mercredi 10 juin 2015

Angelus, Place St Pierre, 06 Septembre 2020

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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