Se reposer dans la douceur et l’humilité de Jésus

Bonjour les amis,

Aujourd’hui Jésus nous invite à faire l’expérience de son amour pour nous. Prenons un temps personnel en silence pour nous dire et redire cette parole si simple et pourtant si puissante et pleine d’une promesse infinie : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau (…) Je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme ». Prenons conscience que le Seigneur nous invite à la rencontre, à faire sa connaissance. Il nous espère.

Voici quel pourrait être notre dialogue avec ce tendre Père :

Mon Dieu, L’enfant de ton cœur que je suis, revient vers toi, et se blottit en Toi.
Mon Dieu, j’ai confiance en toi, car tu es tout proche de moi. Tu es tout amour et tout providence, tu es toujours là.
Mon Dieu, je t’aime comme un fils réconcilié avec son père, je te loue et je te bénis de toute ma vie pour te rendre familier parmi mes frères et sœurs.
Seigneur Jésus je t’aime. Laisse-moi rester près de toi pour rester dans un dialogue intime avec Toi.
Je t’offre mon cœur, mon âme, mon esprit, mon temps et mes désirs, afin qu’ils soient ajustés à ceux de ton divin Cœur.
Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

P.S. Retrouvez nos partages sur ce même extrait d’évangile : Qui est Jésus pour moi ? (Vendredi 19 Juin) et « Marcher, parler, respirer avec Jésus » (Dimanche 5 Juillet).

CHANT

Béni soit le nom du Seigneur, Je me repose en Toi, Tu prends mon fardeau, Béni sois-Tu

1. Je demeure à l’abri de tes ailes, Je me repose auprès de toi. Ta fidélité sera mon bouclier, Chaque jour je chanterai:

« Béni soit le nom du Seigneur. Béni soit le nom du Seigneur. Oui, je bénirai ton nom toute ma vie. Béni soit le nom du Seigneur. »

2. Je veux chanter ton nom, Seigneur. Chaque jour, tu prends mes fardeaux. Ta fidélité fera mes délices, Chaque jour je chanterai:

« Béni soit le nom du Seigneur. Béni soit le nom du Seigneur. Oui, je bénirai ton nom toute ma vie. Béni soit le nom du Seigneur. » « Béni soit le nom du Seigneur. Béni soit le nom du Seigneur. »

EVANGILE

« Je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 28-30)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit :
« Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter,
et mon fardeau, léger. »

Acclamons la Parole de Dieu. Louange à Toi Seigneur Jésus

Méditation du Père Jean-Marie Petitclerc (RCF)

S’il me fallait dessiner le portrait de Jésus d’après cet extrait de l’Evangile de Matthieu, je choisirais comme traits principaux la douceur et l’humilité. « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau … devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur. » La douceur et l’humilité sont les deux principales vertus évangéliques, et, s’il est un saint qui, dans l’histoire de l’Eglise, a parfaitement saisi la portée de ce verset, c’est sans nul doute François de Sales, l’évêque d’Annecy, qualifié d’apôtre de la douceur, au temps où les tensions étaient vives entre catholiques et protestants. La douceur est accueil, respect, ouverture. Elle se soumet au réel, à la vie, au devenir, à l’à peu près du quotidien. C’est la vertu du pragmatisme. Entendons-nous bien : doux ne signifie pas douceâtre, encore moins doucereux. La douceur n’est pas une faiblesse. C’est une force tranquille, pleine de patience et de mansuétude. Au contraire, c’est la violence non maîtrisée qui est une faiblesse, alors que la douceur est l’émanation de la maîtrise de soi.
Et c’est parce que Don Bosco la considérait comme devant être la qualité première de l’éducateur que l’on qualifie de salésienne sa pédagogie. Car le jeune ne sera capable de s’ouvrir qu’à l’éducateur qui saura l’accueillir avec douceur, en l’acceptant tel qu’il est. Alors l’adolescent qui se serait violemment rebellé contre toi, s’il s’était senti agressé par ton mépris, ne résistera pas à la force tranquille de ton regard posé sur lui, non pas pour le juger mais pour le comprendre, non pas pour le condamner mais pour l’aimer. La douceur se conjugue avec l’humilité, qui est la plus humble des vertus. Car celui qui dit « je suis humble » ne l’est déjà plus. Sans l’humilité, le « moi » a tendance à occuper tout l’espace disponible dans la relation, et laisser peu de place à l’autre.
Oui, demandons au Seigneur, ce matin, qu’il nous inscrive à son école de la douceur et de l’humilité.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Vous trouverez le repos pour votre âme. »
Après avoir révélé la profondeur insondable de la relation trinitaire et la promesse du Salut qui en découle, Jésus invite ses disciples à la confiance en Lui et à la communion avec Lui. Il déclare, en effet : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau […] Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples […]. » Ainsi, le Seigneur est disponible pour soulager ses disciples. Mais, en plus, Il veut les associer à sa charge, à sa mission. Cette mission, à ses dires  ne peut que moins peser : « Oui, mon joug  est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
C’est dans cette mission, une mission d’Amour de Dieu et du prochain, qu’Il fait trouver le repos, le repos de l’âme.

Le Seigneur est totalement à contre-courant de notre attitude. Ou, du moins, Il veille à ce que nous ne nous égarions point. Car, de façon ordinaire,  sous le poids du fardeau, plusieurs s’éloignent de Lui. Il nous dit que c’est précisément, à ce moment, que notre élan vers Lui doit déployer ses ailes de confiance.
Oui, gardons-nous de l’oublier : Jésus est venu donner sens à nos souffrances humaines. Et, en dehors de Lui,  il n’est aucun lieu de repos.
Certes, s’engager à sa suite confronte à la croix. Mais, embrasser cette croix avec Lui octroie le repos. Il est question du repos de notre âme. Cela pourrait faire penser que le corps n’en aurait pas besoin. En réalité, le Seigneur nous signifie que le véritable repos est celui de notre âme. Car, ce repos atteint tout notre être. Comme le dit si bien St Augustin, le Seigneur nous a faits pour Lui, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en Lui.
Si le repos de l’âme est le véritable repos, alors le fardeau de l’âme est aussi le plus écrasant. Ce fardeau, c’est le Péché. Christ nous en a déchargés avec un Amour incommensurable. Ne disons-nous pas que celui qui peut le plus peut le moins ?
Se reposer, c’est habiter en Christ.
Dans quelle mesure œuvres-tu au repos de ton âme ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, Notre-Dame du Mont Carmel, fais-nous désirer ton repos.

Paroles du Pape François

Nous avons déjà réfléchi plusieurs fois sur le fait que Jésus s’exprime avec une tendresse unique, signe de la présence et de la bonté de Dieu.
Aujourd’hui, nous nous arrêtons sur un passage émouvant de l’Evangile (cf. Mt 11, 28-30), dans lequel Jésus dit  : Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai […] mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes » (vv. 28-29). L’invitation du Seigneur est surprenante : il appelle à le suivre les personnes simples et marquées par une vie difficile, il appelle à le suivre les personnes qui ont de nombreux besoins et leur promet qu’en Lui elles trouveront le repos et le soulagement. L’invitation est adressée sous forme impérative : « venez à moi », « chargez-vous de mon joug », « mettez-vous à mon école ». Si tous les responsables du monde pouvaient dire cela! Cherchons à saisir la signification de ces expressions.
Le premier impératif est « Venez à moi ». En s’adressant à ceux qui sont las et opprimés, Jésus se présente comme le serviteur du Seigneur décrit dans le livre du prophète Isaïe. Le passage d’Isaïe dit ceci : « Le Seigneur Yahvé m’a donné une langue de disciple pour que je sache apporter à l’épuisé une parole de réconfort » (50, 4). A ces personnes qui ont perdu confiance dans la vie, l’Evangile associe souvent les pauvres (cf. Mt 11, 5) et les petits (cf. Mt 18, 6). Il s’agit de ceux qui ne peuvent pas compter sur leurs propres moyens, ni sur des amitiés importantes. Il ne peuvent avoir confiance qu’en Dieu. Conscients de leur condition humble et misérable, ils savent qu’ils dépendent de la miséricorde du Seigneur, attendant de Lui l’unique aide possible. Dans l’invitation de Jésus, ils trouvent finalement la réponse à leurs attentes : en devenant ses disciples, ils reçoivent la promesse de trouver le soulagement pour toute la vie. Une promesse qui au terme de l’Evangile est étendue à toutes les personnes : « Allez donc, — dit Jésus aux apôtres — de toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19). En accueillant l’invitation à célébrer cette année de grâce du jubilé, dans le monde entier les pèlerins franchissent la porte de la miséricorde ouverte dans les cathédrales, dans les sanctuaires, dans de nombreuses églises du monde, dans les hôpitaux, dans les prisons. Pourquoi franchissent-ils cette porte de la miséricorde? Pour trouver Jésus, pour trouver l’amitié de Jésus, pour trouver le soulagement que seul Jésus donne. Ce chemin exprime la conversion de chaque disciple qui se met à la suite de Jésus. Et la conversion consiste toujours à découvrir la miséricorde du Seigneur. Celle-ci est infinie et inépuisable : la miséricorde du Seigneur est grande! En traversant la porte sainte, nous professons donc « que l’amour est présent dans le monde, et que cet amour est plus puissant que les maux de toutes sortes dans lesquels l’homme, l’humanité et le monde sont plongés » (Jean-Paul II enc. Dives in misericordia, n. 7).
Le deuxième impératif dit : « Chargez-vous de mon joug ». Dans le contexte de l’Alliance, la tradition biblique utilise l’image du joug pour indiquer le lien étroit qui lie le peuple à Dieu, et en conséquence la soumission à sa volonté exprimée dans la Loi. En polémique avec les scribes et les docteurs de la loi, Jésus place sur ses disciples son joug, dans lequel la Loi trouve son accomplissement. Il veut leur enseigner qu’ils découvriront la volonté de Dieu à travers sa personne : à travers Jésus, pas à travers les lois et les prescriptions froides que Jésus lui-même condamne. Il suffit de lire le chapitre 23 de Matthieu! Lui, Jésus, se trouve au centre de leur relation avec Dieu, il est au cœur des relations entre les disciples et il se présente comme le centre de la vie de chacun. En recevant le « joug de Jésus », chaque disciple entre ainsi en communion avec Lui et participe au mystère de sa croix et à son destin de salut.
Il s’ensuit le troisième impératif : « Mettez-vous à mon école ». Jésus présente à ses disciples un chemin de connaissance et d’imitation. Jésus n’est pas un maître qui avec sévérité impose aux autres des poids que lui-même ne porte pas : telle était l’accusation que lui lançaient les docteurs de la loi. Il s’adresse aux humbles et aux petits, aux pauvres, aux nécessiteux parce que Lui-même s’est fait petit et humble. Il comprend les pauvres et ceux qui souffrent parce qu’Il est lui-même pauvre et éprouvé par les douleurs. Pour sauver l’humanité, Jésus n’a pas parcouru un chemin facile; au contraire, son chemin a été douloureux et difficile. Comme le rappelle la lettre aux Philippiens : « Il s’humilia plus encore, obéissant jusqu’à la mort, et à la mort sur une croix! » (2, 8). Le joug que les pauvres et les opprimés portent est le même joug qu’Il a porté avant eux : c’est pourquoi il s’agit d’un joug léger. Il a chargé sur ses épaules les douleurs et les péchés de toute l’humanité. Pour le disciple, recevoir le joug de Jésus signifie donc recevoir sa révélation et l’accueillir : en Lui la miséricorde de Dieu s’est chargée des pauvretés des hommes, en donnant ainsi à tous la possibilité du salut. Mais pourquoi Jésus est-il capable de dire ces choses ? Parce qu’Il s’est fait tout à tous, proche de tous, des plus pauvres ! C’était un pasteur parmi les personnes, parmi les pauvres : il travaillait toute la journée avec eux. Jésus n’était pas un prince. Cela est mauvais pour l’Eglise quand les pasteurs deviennent des princes, éloignés des personnes, éloignés des plus pauvres : ce n’est pas l’esprit de Jésus. Jésus réprimandait ces pasteurs, et Jésus disait d’eux aux gens : « Faites ce qu’ils disent, pas ce qu’ils font ».
Chers frères et sœurs, nous connaissons nous aussi des moments de lassitude et de déception. Rappelons-nous alors ces paroles du Seigneur, qui nous apportent tant de réconfort et nous permettent de comprendre si nous plaçons nos forces au service du bien. En effet, parfois notre lassitude est causée par le fait d’avoir placé notre confiance dans des choses qui ne sont pas l’essentiel, parce que nous nous sommes éloignés de ce qui vaut vraiment la peine dans la vie. Le Seigneur nous enseigne à ne pas avoir peur de le suivre, parce ce que l’espérance que nous plaçons en Lui ne sera pas déçue. Nous sommes donc appelés à apprendre de Lui ce que signifie vivre de miséricorde pour être des instruments de miséricorde. Vivre de miséricorde pour être des instruments de miséricorde : vivre de miséricorde signifie sentir que nous avons besoin de la miséricorde de Jésus, et quand nous sentons que nous avons besoin de pardon, de réconfort, nous apprenons à être miséricordieux avec les autres. Garder le regard fixé sur le Fils de Dieu nous fait comprendre combien de chemin nous avons encore à parcourir; mais dans le même temps, cela nous donne la joie de savoir que nous marchons avec Lui et que nous ne sommes jamais seuls. Courage, donc, courage ! Ne nous laissons pas ôter la joie d’être des disciples du Seigneur. « Mais, père, je suis un pécheur, comment puis-je faire? » — « Laisse-toi guider par le Seigneur, ouvre ton cœur, sens sur toi son regard, sa miséricorde, et ton cœur sera rempli de joie, de la joie du pardon, si tu t’approches pour demander pardon ». Ne nous laissons pas voler l’espérance de vivre cette vie avec Lui et avec la force de son réconfort. Merci.

Pape François, Audience générale, Mercredi 14 septembre 2016

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie, Tendresse dans nos vies

R/ Marie tendresse dans nos vies
Marie chemin qui mène à Lui
Ton oui, fleurit dans notre vie
Merci pour ce cadeau béni

 
S’il te plaît Sainte Vierge, obtiens nous de Jésus
De faire un beau silence pour habiter chez Lui
 
S’il te plaît Sainte Vierge, obtiens nous de Jésus
D’accueillir Sa présence pour mieux Lui dire oui
 
S’il te plaît Sainte Vierge, obtiens nous de Jésus
De choisir l’espérance pour fleurir l’aujourd’hui
 
S’il te plait Vierge Marie, demande à Jésus de m’apprendre à faire un beau silence.
S’il te plait Vierge Marie, demande à Jésus de m’apprendre à écouter Sa Parole comme toi.
S’il te plait Vierge Marie, demande à Jésus de m’apprendre à dire oui de tout mon cœur.
S’il te plait Vierge Marie, prie pour nous le Seigneur Jésus, Il écoute puisque tu es sa maman et que, nous aussi, nous sommes tes enfants.

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble

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