Bonjour les amis,
La journée commence et nos pensées nous amènent rapidement vers ce que nous devons faire, nos obligations du moment, nos tâches du jour… Le « faire » s’installe en nous et nous entraîne dans son tourbillon.
Ce partage nous invite à prendre un temps pour « être », un temps de pause dans notre course quotidienne. Ce temps, parfois si difficile à prendre, est pourtant le plus précieux de tous.
Posons-nous un instant pour réfléchir à la motivation de nos actes… Un collègue a un jour écrit cette si belle chanson « Pourquoi fait-on les choses ? » Le refrain nous questionne : « Pourquoi fait-on les choses ? Quels sont nos mobiles et nos causes ? » Elle se conclut par cette évidence : « C’est par amour qu’on fait les choses… »
Si seulement … mais est-ce toujours réellement par amour qu’on fait les choses ? Est-ce toujours l’amour qui est le moteur de nos actes, de nos choix de vie, de nos paroles ?
Le cœur du message de Jésus est de placer l’amour au-dessus de tout. L’évangile du jour nous invite ainsi à changer de regard, à repenser nos actes pour passer des usages et obligations à des gestes et actions impulsés par l’amour du prochain. Le Seigneur ne demande rien d’autre que cet amour sincère et total. Il nous invite à une liberté d’agir et de le suivre avec pour seul commandement « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé« .
Saint Augustin nous dit: «Aime et fais ce que tu veux». L’avons-nous bien compris, ou l’obsession de ce qui est secondaire étouffe-t-elle l’amour qu’il faut mettre en tout ce que nous faisons? Travailler, pardonner, corriger, aller à la messe les dimanches, prendre soin des malades, accomplir les commandements, … Faisons-nous tout cela pour le faire ou par amour de Dieu ? Que ces considérations nous aident à vivifier toutes nos œuvres par l’amour que le Seigneur a mis dans nos cœurs précisément pour que nous puissions L’aimer. (Abbé Ignasi FABREGAT i Torrents, Terrassa, Barcelona, Espagne)
Dieu d’infinie bonté, fortifie notre cœur, mets en nous ce feu d’amour qui purifie tout.
Donnes-nous d’agir selon la loi de ton cœur, et non pas selon notre volonté.
Que nos « faire » et nos « être » soient élans d’amour et de charité.
Ce jour-là, nous verrons la gloire de notre Seigneur, la splendeur de notre Dieu.
Ce jour-là, tu habiteras sur notre terre et nous chanterons tes louanges.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Où sont amour et charité … là où Dieu est présent, là est l’amour. Ils sont nombreux, celles et ceux qui nous montrent le chemin par l’exemple de leur dévouement aux plus-pauvres, aux plus-petits.
Car l’amour est de Dieu, Car Dieu est amour.
1- Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu,
Mais c’est Lui qui nous a aimé le premier
Et qui nous a envoyé son Fils
En victime offerte pour nos péchés.
2- Si Dieu nous a aimé ainsi,
Nous devons nous-aussi nous aimer les uns les autres,
Dieu, personne ne l’a jamais contemplé,
Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous.
3- En ceci s’est manifesté l’amour de Dieu pour nous :
Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde,
Afin que nous vivions par Lui,
Il nous a donné son Esprit.
4- Nous avons reconnu l’amour de Dieu pour nous,
Et nous y avons cru ;
Dieu est amour,
Celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu.
5- Il n’y a pas de crainte dans l’amour,
Le parfait amour bannit la crainte ;
Quant à nous, aimons,
Puisque Lui nous a aimés le premier.
6- Celui qui n’aime pas son frère qu’il voit
Ne saurait aimer le Dieu qu’il ne voit pas ;
Voilà le commandement que nous avons reçu de Lui
Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère
EVANGILE
« Le Fils de l’homme est maître du sabbat » (Mt 12, 1-8)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là, un jour de sabbat,
Jésus vint à passer à travers les champs de blé ;
ses disciples eurent faim
et ils se mirent à arracher des épis et à les manger.
Voyant cela, les pharisiens lui dirent :
« Voilà que tes disciples
font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
Mais il leur dit :
« N’avez-vous pas lu ce que fit David,
quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ?
Il entra dans la maison de Dieu,
et ils mangèrent les pains de l’offrande ;
or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger,
mais seulement les prêtres.
Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi
que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple,
manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ?
Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
Si vous aviez compris ce que signifie :
Je veux la miséricorde, non le sacrifice,
vous n’auriez pas condamné
ceux qui n’ont pas commis de faute.
En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
Acclamons la Parole de Dieu. Louange à Toi Seigneur Jésus
Chez les malades, chez les mourants, Allume la flamme de mon amour !
Viens, sois ma lumière, mon feu d’amour, Porte-moi dans les trous des pauvres.
Je les désire et je les aime, Donne-moi leurs âmes, j’ai soif d’amour !
1. Ta vocation est d’aimer, de t’offrir, De sauver des âmes.
C’est en faisant ce pas que tu réaliseras Le désir de mon cœur pour toi !
2. Je suis la lumière du monde, Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres
Mais aura la lumière de la vie !
Méditation du Père Jean-Marie Petitclerc (RCF)
« La loi est faite pour l’homme et non pas l’homme pour la loi ».
Telle est une des constantes de l’enseignement de Jésus, que Matthieu nous rappelle ici en racontant l’épisode des épis arrachés par ses disciples un jour de sabbat, parce que la faim les tenaillait. Face aux vives critiques de ceux qui, hier comme aujourd’hui, ne savent raisonner qu’en terme de « permis/défendu », voici que Jésus remet les choses dans le bon ordre. La loi doit toujours rester au service de l’homme, et non l’inverse.
On a souvent tendance à confondre la faute et le péché. La faute se situe dans le registre de la loi, le péché dans celui de l’amour. Une faute peut ne pas être un péché. Désobéir est une faute, mais désobéir à un ordre injuste n’est pas un péché. Mentir est une faute, mais mentir pour sauver un enfant (je songe à ces faux certificats de baptême établis pendant la guerre pour sauver des enfants juifs) n’est pas un péché. Préparer un enfant au sacrement de réconciliation ne signifie pas lui apprendre à cocher une liste de fautes (je suis encore tombé récemment sur ce genre de document dont je pensais qu’il n’avait plus cours dans notre Eglise), mais lui apprendre à discerner là où se trouve le péché. Celui-ci ne se définit pas comme un écart par rapport à une loi, mais comme un obstacle à la croissance de l’amour. Car si une faute peut ne pas être un péché, à l’inverse, un péché peut ne pas constituer une faute. Ne pas prendre le temps d’écouter et de consoler un camarade ne constitue pas une faute. Ce peut être un péché. D’ailleurs on parle de péché par omission, alors qu’aucune faute n’a été commise.
On le voit, ce dialogue entre Jésus et les pharisiens autour de l’interdit reste d’actualité. En matière de loi, l’important ne réside pas dans la lettre, mais dans l’esprit.
Puisse notre volonté d’appliquer la loi ne jamais devenir contradictoire avec l’esprit de miséricorde !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Je veux la miséricorde, non le sacrifice. » Le chemin de Jésus passe par les champs de blé. Et ses disciples, ayant un creux, « se mirent à arracher les épis et à les manger. » Et le Seigneur les laisse faire.
Nos vies sont comme des champs de blé que le Seigneur traverse. Il serait heureux que ses disciples, ceux qu’Il envoie, puissent y trouver de quoi se restaurer. Il convient que nous produisions des fruits de charité que, d’ailleurs, le Seigneur se dit prêt à récompenser. Qui accueille ses envoyés, en effet, l’accueille et qui l’accueille accueille Celui qui l’a envoyé, Dieu le Père.
De toute vie, le Seigneur attend du fruit.
Quel accueil réserves-tu aux disciples du Seigneur ?
Je veux la miséricorde, non le sacrifice.
Les prescriptions juives relatives au Sabbat sont fermes. Il est interdit de travailler le jour du Sabbat. La moisson est un travail. Et pour les pharisiens, arracher les épis et les manger, c’est faire la moisson ! Ils en sont venus à une interprétation opprimante de la Loi du Seigneur.
Bien souvent, c’est notre rigorisme, notre manque de charité qui donne de la Loi du Seigneur une vision déformée, contraire à sa finalité. La Loi du Seigneur vise l’épanouissement, le Bonheur, la communion avec Dieu, bref, la Vie. C’est quand nous perdons de vue cette finalité que la Loi devient pour nous, et pour les autres, un carcan. Il nous arrive de nous ériger en juges de la Loi et de faire peser notre manque de charité, notre manque de discernement sur les autres comme si nous étions dans la vérité de Dieu. Comme les pharisiens, il pourrait nous arriver de privilégier des actes rituels par rapport au service de l’Amour. Le Seigneur veut que l’Amour soit notre priorité. Si l’Amour nous pousse à honorer Dieu dans son Temple, en ses églises, chapelles ou sanctuaires particulièrement en cette période des pèlerinages ce même Amour nous pousserait à l’honorer plus encore en ses temples que sont nos frères et sœurs pécheurs.
Faire miséricorde, c’est honorer Dieu
Comment vis-tu la Loi du Seigneur ?
Je veux la miséricorde, non le sacrifice.
Jésus se présente comme étant plus grand que le Temple et comme maître du Sabbat. Il fait comprendre aux pharisiens qu’Il est non seulement habilité à interpréter la Loi mais qu’Il est plus que digne du respect qu’ils manifestent vis-à-vis de la Loi. La pratique que les pharisiens font de la Loi les éloigne de cette dernière.
Nous sommes invités à garder les yeux fixés sur le Christ. La Loi du Seigneur est l’expression de son Amour pour nous et notre obéissance doit se nourrir également de notre désir de l’aimer.
L’Amour libère.
Quelle est la place de l’Amour dans ta vie spirituelle ?
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, fais de nous des miséricordieux.
Paroles du Pape François
Vous trouvez ci-dessous l’homélie du pape François lors de la messe pour l’ouverture de la XIVe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques à la basilique vaticane (dimanche 4 octobre 2015):
« Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection » (1Jn 4, 12).
La solitude
Adam vivait dans le Paradis, il donnait leur nom aux autres créatures, exerçant une maîtrise qui montrait son indiscutable et incomparable supériorité ; mais, malgré cela, il se sentait seul parce qu’ « il ne trouva aucune aide qui lui corresponde » (Gn 2, 20), et il faisait l’expérience de la solitude.
La solitude, le drame qui, encore aujourd’hui, afflige tant d’hommes et de femmes. Je pense aux personnes âgées, abandonnées même de leurs êtres chers et de leurs propres enfants ; aux veufs et aux veuves ; à tant d’hommes et de femmes laissés par leur épouse ou par leur mari ; à tant de personnes qui, de fait, se sentent seules, incomprises, pas écoutées ; aux migrants et aux réfugiés qui fuient les guerres et les persécutions ; et à tant de jeunes victimes de la culture de la consommation, de l’utilise et jette, et de la culture du déchet.
Aujourd’hui se vit le paradoxe d’un monde globalisé, où nous voyons beaucoup d’habitations luxueuses et de gratte ciels, mais de moins en moins de chaleur de la maison et de la famille ; beaucoup de projets ambitieux, mais peu de temps pour vivre ce qui a été réalisé ; beaucoup de moyens sophistiqués de divertissement, mais de plus en plus un vide profond dans le cœur ; beaucoup de plaisirs, mais peu d’amour ; beaucoup de liberté mais peu d’autonomie… Les personnes qui se sentent seules sont de plus en plus nombreuses, mais aussi celles qui se renferment dans l’égoïsme, dans la mélancolie, dans la violence destructrice et dans l’esclavage du plaisir et du dieu argent.
Nous vivons aujourd’hui, dans un certain sens, la même expérience qu’Adam : beaucoup de puissance, accompagnée de beaucoup de solitude et de vulnérabilité ; et la famille en est l’icône. De moins en moins de sérieux pour faire progresser un rapport d’amour solide et fécond : dans la santé comme dans la maladie, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la bonne comme dans la mauvaise fortune. L’amour durable, fidèle, consciencieux, stable, fécond est de plus en plus moqué et regardé comme s’il était une affaire de l’antiquité. Il semblerait que les sociétés les plus avancées soient justement celles qui ont le taux le plus bas de natalité et le taux le plus élevé d’avortements, de divorces, de suicides et de pollution environnementale et sociale.
L’amour entre l’homme et la femme
Le cœur de Dieu est resté comme douloureux devant la vision de la solitude d’Adam, et il a dit : « il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra » (Gn 2, 18). Ces paroles montrent que rien ne rend heureux le cœur de l’homme qu’un cœur qui lui ressemble, qui lui corresponde, qui l’aime et qui le tire de la solitude et du sentiment d’être seul. Elles montrent aussi que Dieu n’a pas créé l’être humain pour vivre dans la tristesse ni pour rester seul, mais pour le bonheur, pour partager son chemin avec une autre personne qui lui soit complémentaire, pour vivre l’étonnante expérience de l’amour, c’est-à-dire aimer et être aimé, et pour voir la fécondité de son amour dans les enfants, comme le dit le Psaume 128.
Voilà le rêve de Dieu pour sa créature bien-aimée : la voir se réaliser dans l’union d’amour entre l’homme et la femme ; heureuse sur le chemin commun, féconde dans le don réciproque. C’est le même dessein que Jésus, dans l’Évangile de ce jour, résume par ces paroles : « Au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux mais une seule chair » (Mc 10, 6-8) ; (cf. Gn 1, 27 ; 2, 24).
Jésus, face à la demande rhétorique qui lui est faite – probablement comme un piège, pour le faire devenir tout à coup antipathique à la foule qui le suivait et qui pratiquait le divorce comme réalité enracinée et intangible –, répond de manière franche et inattendue : il fait tout remonter à l’origine de la création, pour nous apprendre que Dieu bénit l’amour humain, que c’est lui qui unit les cœurs de deux personnes qui s’aiment et qui les unit dans l’unité et l’indissolubilité. Cela signifie que le but de la vie conjugale n’est pas seulement de vivre ensemble pour toujours, mais de s’aimer pour toujours ! Jésus rétablit ainsi l’ordre qui était à l’origine et qui est origine.
La famille
« Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas » (Mc 10,9).
C’est une exhortation aux croyants à dépasser toute forme d’individualisme et de légalisme, qui cache un égoïsme mesquin et une peur de rallier la signification authentique du couple et de la sexualité humaine selon le projet de Dieu.
En effet, c’est seulement à la lumière de la folie de la gratuité de l’amour pascal de Jésus que la folie de la gratuité d’un amour conjugal unique et jusqu’à la mort apparaîtra compréhensible.
Pour Dieu, le mariage n’est pas une utopie propre à l’adolescence, mais un rêve sans lequel sa créature sera destinée à la solitude ! En effet, la peur d’adhérer ce projet paralyse le cœur humain.
Paradoxalement aussi, l’homme d’aujourd’hui – qui ridiculise souvent ce dessein – reste attiré et fasciné par tout amour authentique, par tout amour solide, par tout amour fécond, par tout amour fidèle et perpétuel. Nous le voyons suivre les amours temporaires, mais il rêve de l’amour authentique ; il court derrière les plaisirs de la chair, mais il désire la donation totale.
En effet, « maintenant que nous avons pleinement savouré les promesses de la liberté sans limite, nous commençons à comprendre de nouveau l’expression ‘’ tristesse de ce monde’’. Les plaisirs interdits ont perdu leur attrait dès qu’ils ont cessé d’être interdits. Même s’ils sont poussés à l’extrême et s’ils sont renouvelés indéfiniment, ils restent insipides parce qu’ils sont des choses finies, et nous, au contraire, nous avons soif d’infini » (Joseph Ratzinger, Auf Christus schauen. Einübung in Glaube, Hoffnung, Liebe, Freiburg 1989, p. 73).
Dans ce contexte social et matrimonial très difficile, l’Église est appelée à vivre sa mission dans la fidélité, dans la vérité et dans la charité.
Vivre sa mission dans la fidélité à son Maître comme une voix qui crie dans le désert, pour défendre l’amour fidèle, et encourager les très nombreuses familles qui vivent leur mariage comme un espace où se manifeste l’amour divin ; pour défendre la sacralité de la vie, de toute vie ; pour défendre l’unité et l’indissolubilité du lien conjugal comme signe de la grâce de Dieu et de la capacité de l’homme d’aimer sérieusement.
Vivre sa mission dans la vérité, qui ne change pas selon les modes passagères et les opinions dominantes. La vérité qui protège l’homme et l’humanité des tentations de l’autoréférentialité et de la transformation de l’amour fécond en égoïsme stérile, l’union fidèle en liens passagers. « Dépourvu de vérité, l’amour bascule dans le sentimentalisme. L’amour devient une coque vide susceptible d’être arbitrairement rempli. C’est le risque mortifère qu’affronte l’amour dans une culture sans vérité » (Benoît XVI, Enc. Caritas in veritate, n. 3).
Vivre sa mission dans la charité, quine pointe pas du doigt pour juger les autres, mais – fidèle à sa nature de mère – se sent le devoir de chercher et de soigner les couples blessés avec l’huile de l’accueil et de la miséricorde ; d’être ‘’hôpital de campagne’’ aux portes ouvertes pour accueillir quiconque frappe pour demander aide et soutien ; de sortir de son propre enclos vers les autres avec un amour vrai, pour marcher avec l’humanité blessée, pour l’inclure et la conduire à la source du salut.
Une Église qui enseigne et défend les valeurs fondamentales, sans oublier que « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat » (Mc 2, 27) ; et que Jésus a dit aussi : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs » (Mc 2, 17). Une Église qui éduque à l’amour authentique, capable de tirer de la solitude, sans oublier sa mission de bon samaritain de l’humanité blessée.
Je me souviens de Saint Jean Paul II quand il disait : « L’erreur et le mal doivent toujours être condamnés et combattus ; mais l’homme qui tombe ou se trompe doit être compris et aimé […] Nous devons aimer notre temps et aider l’homme de notre temps » (Discours à l’Action Catholique Italienne, 30 décembre 1978 : Insegnamenti I [1978], 450). Et l’Église doit le chercher, l’accueillir et l’accompagner, parce qu’une Église aux portes closes se trahit elle-même et trahit sa mission, et au lieu d’être un pont devient une barrière : « Celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, doivent tous avoir la même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères » (He 2, 11).
Dans cet esprit demandons au Seigneur de nous accompagner et de guider son Église, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie et de Saint Joseph, son très chaste époux.
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie, Tendresse dans nos vies
Marie chemin qui mène à Lui
Ton oui, fleurit dans notre vie
Merci pour ce cadeau béni
S’il te plaît Sainte Vierge, obtiens nous de Jésus
De faire un beau silence pour habiter chez Lui
S’il te plaît Sainte Vierge, obtiens nous de Jésus
D’accueillir Sa présence pour mieux Lui dire oui
S’il te plaît Sainte Vierge, obtiens nous de Jésus
De choisir l’espérance pour fleurir l’aujourd’hui
S’il te plait Vierge Marie, demande à Jésus de m’apprendre à faire un beau silence.
S’il te plait Vierge Marie, demande à Jésus de m’apprendre à écouter Sa Parole comme toi.
S’il te plait Vierge Marie, demande à Jésus de m’apprendre à dire oui de tout mon cœur.
S’il te plait Vierge Marie, prie pour nous le Seigneur Jésus, Il écoute puisque tu es sa maman et que, nous aussi, nous sommes tes enfants.

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble