Bonjour les amis,
Ce matin, nous vous invitons à méditer ces paroles du Psaume et de l’évangile du jour :
« tu regardes le mal et la souffrance, tu les prends dans ta main ;
sur toi repose le faible, c’est toi qui viens en aide à l’orphelin. »
« beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. »
« Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur.
Je ferai reposer sur lui mon Esprit »
Dieu prend nos souffrances au creux de sa main. Jésus guérit toutes celles et ceux qui le suivent. Et cette parole qui s’adresse aussi à nous : Il nous a choisi comme serviteurs, en nous Dieu trouve son bonheur, en nous Il se repose. En ce samedi matin, sous la chaleur, quel repos, quelle fraîcheur, quelles belles images à méditer et goûter ! Sa seule demande : écoutez moi et suivez moi ! Alors prenons le temps de parler au Seigneur, de nous confier en Lui, de L’écouter, de nous ressourcer en Lui.
Mon Dieu, mon Père, mon Seigneur, mon ami, mon Sauveur, je réponds à ton appel. Je sais que tu veux passer du temps avec moi, pour me parler de toi, de ton amour infini pour moi, de tes désirs pour moi, de ton divin Cœur. Merci de m’inviter à ce moment d’intimité avec toi.
Merci, Jésus, pour tant de tendresse, pour moi-même et chacun de tes enfants. Toi qui panses mes blessures, même les plus profondes, je voudrais te remercier en apaisant moi aussi tes plaies, par chaque acte d’amour que je ferai pour toi et pour les autres.
Pardon de parfois chercher querelle » aux personnes qui m’exaspèrent ou me font du mal. Aide moi à endurer les petites offenses quotidiennes avec patience et bienveillance.
Aide moi à te présenter leurs souffrances et les miennes pour que Tu nous guérisses.
Seigneur, j’ai besoin de Toi ; sans Toi je ne peux rien faire.
Ouvre mon intelligence à ta Parole, qui est Parole de vie.
Ouvre mon cœur aux merveilles de ton amour, pour que je te reçoive et te donne tout mon amour.
Ouvre mes yeux, donne-moi de voir le Royaume que tu fais advenir
Ouvre ma bouche pour qu’elle te loue.
Mets-moi en marche sur les chemins de l’évangile.Garde-moi sur le chemin d’humilité et de service que Tu nous a montré.
Que ma vie soit un don total pour mes proches, mes amis, ma communauté, et toutes celles et ceux que Tu mets et mettras sur mon chemin !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
L’abandon
Sa racine, ô mystère e trouve dans les cieux
Jamais sous son ombrage Rien ne saurait blesser
Là sans craindre l’orage On peut se reposer
De cet arbre ineffable L’amour voilà le nom
Et son fruit délectable S’appelle l’abandon
Ce fruit dès cette vie Me donne le bonheur
Mon âme est réjouie Par sa divine odeur
Ce fruit quand je le touche Me paraît un trésor
Le portant à ma bouche Il m’est plus doux encore
Non rien ne m’inquiète Rien ne peut me troubler
Plus haut que l’alouette Mon âme sait voler
De cet arbre ineffable L’amour voilà le nom
Et son fruit délectable S’appelle l’abandon
Ce fruit dès cette vie Me donne le bonheur
Mon âme est réjouie Par sa divine odeur
Il me donne en ce monde Un océan de paix
En cette paix profonde Je repose à jamais
De sa Céleste flamme Le lumineux rayon
Fait naître dans mon âme Le parfait abandon
Toutes les créatures Peuvent me délaisser
Je saurai sans murmure Près de toi m’en passer
De sa Céleste flamme Le lumineux rayon
Fait naître dans mon âme Le parfait abandon
Toutes les créatures Peuvent me délaisser
Je saurai sans murmure Près de toi m’en passer
EVANGILE
« Il leur défendit vivement de parler de lui. Ainsi devait s’accomplir la parole d’Isaïe » (Mt 12, 14-21)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là, une fois sortis de la synagogue,
les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus
pour voir comment le faire périr.
Jésus, l’ayant appris, se retira de là ;
beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous.
Mais il leur défendit vivement de parler de lui.
Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe :
Voici mon serviteur que j’ai choisi,
mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur.
Je ferai reposer sur lui mon Esprit,
aux nations il fera connaître le jugement.
Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas,
on n’entendra pas sa voix sur les places publiques.
Il n’écrasera pas le roseau froissé,
il n’éteindra pas la mèche qui faiblit,
jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement.
Les nations mettront en son nom leur espérance.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Jean-Marie Petitclerc (RCF)
Tous attendaient un Messie … et c’est un serviteur qui est venu … Beaucoup espéraient un Messie qui serait venu renverser l’occupant romain et aurait restauré la gloire du Royaume d’Israël … Comment le reconnaître dans la figure de celui qui, au mépris de la loi, ne fait que guérir ? Alors la tentation est grande, chez certains, de vouloir supprimer celui qu’ils considèrent comme un imposteur.
Mais c’est un « serviteur » que Dieu « a choisi » pour faire « reposer sur Lui son Esprit ». Et ce serviteur agit discrètement, refusant le tumulte médiatique, pour aller à la rencontre des petits et des faibles. Sa mission : ne jamais écraser le roseau froissé, ne jamais éteindre la mèche qui faiblit. Et c’est ainsi qu’il peut réveiller l’espérance de toute une nation ! Ce message vaut pour aujourd’hui. Combien est-il important que tous ceux qui veulent s’inscrire dans les pas de Jésus, au lieu de vouloir faire le buzz sur les réseaux sociaux, sachent se rendre présents, de manière discrète, auprès des plus petits de notre société, se mettant à leur service pour que ne s’éteigne pas la mèche, lorsqu’elle faiblit. Ce n’est pas de prédicateurs dont notre monde malade a le plus besoin aujourd’hui, mais de serviteurs. Et rappelons-nous que les deux initiales S.S. qui précèdent le nom du pape ne signifient pas, comme trop le croient encore, « Sa Sainteté », mais « Serviteur des Serviteurs ».
Je rêve d’une Église qui soit accueillante à tous, moins préoccupée par la transmission de vérités qu’ouverte aux questionnements de nos contemporains ; une Église où vérité continue de rimer avec cheminement, et vie avec partage ; une Église chaleureuse, continuellement animée par un esprit de service.
Puisse l’élan de solidarité lié à la pandémie continuer de se traduire aujourd’hui par de multiples gestes de service et d’attention aux petits, qui bien souvent ont été en première ligne dans le combat contre le coronavirus !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Il leur défendit vivement de parler de lui. »
Les pharisiens tinrent conseil contre Jésus. L’objectif était clair : « voir comment le faire périr. » Sa perte n’était plus en débat. Il ne restait plus qu’à trouver le moyen. C’est l’Amour de Jésus pour son Père et pour les hommes qui l’a perdu.
Notre Seigneur a fait l’expérience de l’incompréhension et de l’opposition violente durant sa mission. Il a été persécuté. Si nous Lui sommes fidèles, nous avons à intégrer, nous aussi, cette dimension de la mission.
L’Évangile suscite adversité.
« Il leur défendit vivement de parler de Lui. »
Alors que l’on cherche à Le détruire, Jésus se retire et poursuit sa mission. « Beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. » Il ne saurait renoncer à sa vocation à cause de ses adversaires. En toutes circonstances, Il reste fidèle à Celui qui L’a envoyé. Et tous ceux qui Le suivirent furent guéris. Mais Il leur impose le silence. Comment est-ce possible ?
Oui, la guérison de Dieu transforme la vie. Elle est un chemin de conversion authentique.
Le Seigneur nous appelle à Le suivre malgré la persécution. Et Il ne délaisse aucun de ceux qui Le suivent. Nous n’avons pas à douter de son Amour libérateur. Il veut nous faire comprendre que dans les moments de persécution, c’est, particulièrement, par notre vie de fidélité et notre communion à Dieu, beaucoup plus que par nos paroles, que nous avons à témoigner de Lui.
Il nous faut savoir nous taire pour que Dieu parle en nous.
De quoi Dieu t’a-t-Il guéri ?
« Il leur défendit vivement de parler de Lui. »
La vie de Jésus est le reflet de cette attitude de témoignage par les actes. Saint Matthieu, dans cette épisode, ne Le montre pas en train d’enseigner mais plutôt il nous dit qu’Il guérit tous ceux qui Le suivirent. Et c’est Dieu Lui-même qui témoigne pour Lui, à travers la réalisation de sa prophétie : « Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement. » C’est ce qui advint également au Jourdain après son baptême, au début de son ministère. (Cf. Mt 3, 16-17) Jésus apparaît ici dans une posture très rassurante. Il manifeste courage et détermination. Il exerce son pouvoir en volant au secours des plus fragiles. Comme un bon Berger, Il prend soin de ses brebis à tel point que toutes « les nations mettront en son nom leur espérance. » Les pharisiens ne constituent plus la référence du Peuple de Dieu.
C’est par sa Bonté, son Amour que le Seigneur manifeste sa communion avec Dieu et son autorité. Il est digne de confiance. Avec Lui, il est évident que la véritable autorité élève et relève. Dans le même temps, nous découvrons que Dieu ne se dédit pas. C’est en Celui qu’Il a choisi et envoyé, dans la force de l’Esprit Saint, qu’Il trouve tout son bonheur.
Choisis par Dieu, L’Esprit Saint repose sur nous.
Comment fais-tu le bonheur de Dieu ?
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, que ta grâce de guérison parle en nous.
Paroles du Pape François
Notre objectif final est la rencontre avec le Seigneur ressuscité. Et je voudrais vous demander: combien de vous pensent à cela ? Le jour viendra où je me trouverai face à face avec le Seigneur. Voilà notre objectif: cette rencontre. Nous n’attendons pas un temps ou un lieu, mais nous allons à la rencontre d’une personne: Jésus. C’est pourquoi le problème n’est pas « quand » se produiront les signes prémonitoires des derniers temps, mais de faire en sorte d’être prêts à la rencontre. Et il ne s’agit pas davantage de savoir « comment » auront lieu ces choses, mais « comment » nous devons nous comporter, aujourd’hui, dans l’attente de celles-ci. Nous sommes appelés à vivre le présent, en construisant notre avenir avec sérénité et confiance en Dieu. La parabole du figuier qui bourgeonne, comme signe de l’été désormais proche, dit que la perspective de la fin ne nous détourne pas de la vie présente, mais nous fait envisager nos jours dans une optique d’espérance. C’est cette vertu si difficile à vivre: l’espérance, la plus petite des vertus, mais la plus forte. Et notre espérance a un visage : le visage du Seigneur ressuscité, qui vient « avec grande puissance et gloire », c’est-à-dire qui manifeste son amour crucifié, transfiguré dans la résurrection. Le triomphe de Jésus à la fin des temps sera le triomphe de la Croix, la démonstration que le sacrifice de soi-même par amour du prochain, à l’imitation du Christ, est l’unique puissance victorieuse et l’unique point fixe au milieu des bouleversements et des tragédies du monde.
Le Seigneur Jésus n’est pas seulement le point d’arrivée de notre pèlerinage terrestre, mais il est une présence constante dans notre vie: il est toujours à nos côtés, il nous accompagne toujours ; c’est pourquoi quand il parle de l’avenir, et qu’il nous projette vers celui-ci, c’est toujours pour nous reconduire au présent. Il s’élève contre les faux prophètes, contre les voyants qui prévoient la fin du monde proche, et contre le fatalisme. Il est à nos côtés, il marche avec nous, il nous aime. Il veut détourner ses disciples de chaque époque de la curiosité pour les dates, les prévisions, les horoscopes, et il concentre notre attention sur l’aujourd’hui de l’histoire. J’aurais envie de vous demander — mais ne répondez pas, que chacun réponde dans son for intérieur —: combien d’entre vous lisent l’horoscope du jour ? Que chacun réponde. Et quand tu as envie de lire l’horoscope, regarde Jésus, qui est avec toi. C’est mieux, il te fera plus de bien. Cette présence de Jésus nous appelle à l’attente et à la vigilance, qui excluent aussi bien l’impatience que l’assoupissement, aussi bien les fuites en avant que le fait de rester emprisonnés dans l’époque actuelle et dans le monde. À notre époque aussi ne manquent pas les catastrophes naturelles et morales, pas plus que les adversités et les difficultés en tous genres. Tout passe — nous rappelle le Seigneur — ; seul Lui, sa Parole reste comme une lumière qui guide, encourage nos pas et nous pardonne toujours, car il est à nos côtés. Il faut seulement le regarder et il change notre cœur. Que la Vierge Marie nous aide à avoir confiance en Jésus, le solide fondement de notre vie, et à persévérer avec joie dans son amour.
Pape François, Extraits de l’Angélus, Dimanche 15 novembre 2015
Notre Père
| Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
A risquer notre « oui » aux imprévus de Dieu.
Et voici qu’est semée en l’argile incertaine
De notre humanité, Jésus-Christ, Fils de Dieu.
Marche avec nous, Marie,
Sur nos chemins de foi,
Ils sont chemin vers Dieu (bis).
La première en chemin, en hâte tu t’élances,
Prophète de Celui qui a pris corps en toi.
La parole a surgi, tu es sa résonance
Et tu franchis des monts pour en porter la voix.
Marche avec nous, Marie,
Aux chemins de l’annonce,
Ils sont chemin vers Dieu (bis).
La première en chemin, pour suivre au Golgotha
Le fils de ton amour que tous ont condamné,
Tu te tiens là, debout, au plus près de la Croix
Pour recueillir la vie de Son Cœur transpercé.
Marche avec nous, Marie,
Sur nos chemins de croix,
Ils sont chemin vers Dieu (bis).
La première en chemin avec l’Eglise en marche
Dès les commencements, tu appelles l’Esprit!
En ce monde aujourd’hui, assure notre marche;
Que grandisse le corps de ton fils Jésus-Christ
Marche avec nous, Marie,
Aux chemins de ce monde,
Ils sont chemin vers Dieu (bis).
| Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |
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