Chers amis,
Quelle profondeur dans les paroles de ce jour. Le Seigneur est bon et miséricordieux. Comme nous l’enseigne le livre de la Sagesse en première lecture, « toi qui disposes de la force, tu juges avec indulgence, tu nous gouvernes avec beaucoup de ménagement, car tu n’as qu’à vouloir pour exercer ta puissance. »
Le Seigneur nous aime. Il est grand et il fait des merveilles, Lui Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère, plein d’amour et de vérité (Psaume 85). Il nous fait don de son Esprit Saint « au secours de notre faiblesse » (seconde lecture).
J’étais en classe de CE2 quand une maîtresse bien inspirée écrivit en guise d’évaluation de mon travail ces quatre mots : « beau blé en herbe »… Je les lisais et les relisais, stupéfaite ! Que voulait-elle dire par là ? Je percevais néanmoins l’espérance et la promesse contenue dans ces mots. Ils m’ont plu.
Comme nous l’enseigne le Pape Benoît XVI (Angélus, 17 juillet 2011), le « ciel » ne doit pas être vu seulement dans le sens de la hauteur qui nous domine, car cet espace infini possède aussi la forme de l’intériorité de l’homme. Dans l’évangile de ce jour, Jésus compare le royaume des Cieux à un champ de blé, pour nous faire comprendre qu’en nous a été semé quelque chose de petit et de caché qui possède toutefois une force vitale irrépressible. En dépit de tous les obstacles, la graine se développera et le fruit mûrira. Ce fruit sera bon uniquement si la terre de la vie est cultivée selon la volonté de Dieu. C’est pour cela que dans la parabole du bon grain et de l’ivraie, Jésus nous avertit qu’après l’ensemencement fait par le maître, pendant que les gens dormaient, son ennemi est intervenu et a semé l’ivraie. Cela signifie que nous devons être disposés à préserver la grâce reçue le jour de notre baptême, en continuant à nourrir notre foi dans le Seigneur qui empêche le mal de s’enraciner. En commentant cette parabole, saint Augustin fait observer que « au départ, beaucoup sont de l’ivraie puis ils deviennent du bon grain », et il ajoute : « S’ils n’étaient pas tolérés patiemment, quand ils sont mauvais, ils n’arriveraient pas à ce changement louable. »
Rendons grâce au Seigneur pour sa patience et la confiance qu’il met en nous, car il nous permet de changer nos cœurs.
Sois favorable à tes fidèles, Seigneur, et multiplie les dons de ta grâce : entretiens en eux la foi, l’espérance et la charité, pour qu’ils soient attentifs à garder tes commandements.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Je vous aime, ô mon Dieu
Et mon seul désir est de vous aimer,
De vous aimer jusqu’au dernier soupir de ma vie,
Jusqu’au dernier soupir de ma vie.
1. Ô Dieu Saint, Tu as fait de mon cœur
Le Ciel de ta demeure, un temple sacré !
Père, Fils et Saint-Esprit,
Ton amour est pour moi le plus grand des trésors !
2. Nous portons le nom de « fils de Dieu »
Car nous avons un Père qui veille sur nous
Montrons-nous dignes de Lui,
Il a livré son Fils, offrons-Lui notre amour !
3. Jésus Christ, notre Dieu et Seigneur,
Tu nous conduis au Père, Tu es le Chemin !
Ton sang versé sur la Croix
Nous a rendu la vie, nous a ouvert le Ciel !
4. Esprit Saint, Eau Vive de l’amour
Répandue sur la terre en fine rosée,
Tu viens arroser le grain
Pour que lève l’épi sous le Soleil de Dieu.
5. Ô mon Dieu, ton amour est si bon,
Lui qui remplit notre âme, notre seule joie !
Quel bonheur que de t’aimer,
Nous sommes si petits, et Tu nous vois si grands !
6. Ton amour est de tous les instants,
Dans ta Miséricorde, tout nous est donné,
Tu veilles sur nous sans fin,
Lorsque nous chancelons, Tu es notre soutien.
EVANGILE
« Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson » (Mt 13, 24-43)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus proposa cette parabole à la foule :
« Le royaume des Cieux est comparable
à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient,
son ennemi survint ;
il sema de l’ivraie au milieu du blé
et s’en alla.
Quand la tige poussa et produisit l’épi,
alors l’ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître vinrent lui dire :
‘Seigneur, n’est-ce pas du bon grain
que tu as semé dans ton champ ?
D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?’
Il leur dit :
‘C’est un ennemi qui a fait cela.’
Les serviteurs lui disent :
‘Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?’
Il répond :
‘Non, en enlevant l’ivraie,
vous risquez d’arracher le blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ;
et, au temps de la moisson,
je dirai aux moissonneurs :
Enlevez d’abord l’ivraie,
liez-la en bottes pour la brûler ;
quant au blé, ramassez-le
pour le rentrer dans mon grenier.’ »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Jean-Marie Petitclerc (RCF)
Pourquoi cette ivraie, tel est le cri des serviteurs du Maître, scandalisés par cette tache au milieu des blés.
La question du mal est posée.
L’adversaire sournois et lâche est intervenu la nuit, de peur de se trouver à découvert. Ne dit-on pas que le diable est dans les détails, opérant insidieusement et rarement de façon frontale.
Serait-il trop tard pour agir quand nous observons le travail de sape de l’ennemi.
De grâce, ne faites rien, dit le Maître, attendez la moisson pour agir. Ce matin, laissons-nous saisir par la sérénité de l’annonce quant à l’issue de la qualité de la moisson : elle sera belle.
Le « diabolos » s’agite d’autant plus qu’il a perdu. Le sens de la vie transforme et transcende la mort, L’être ne saurait se résoudre à ne plus être.
L’attitude du Maître souligne l’insignifiance de l’adversaire. A notre tour ne lui donnons pas plus d’importance qu’il n’en a.
Si la mort devait obscurcir la lumière – et c’est là qu’intervient le renversement du pourquoi – serions-nous habités par cet Infini, refusant de tout notre être les finitudes jusqu’à reconnaître que la traversée du Christ nous établit comme « passeurs de vie ».
La Résurrection ne commence pas après la mort, elle est déjà là où elle n’est pas. L’ivraie ne dévastera pas le champ de notre vie.
L’Espérance, demeure alors que tant de voix contraires soufflent qu’il s’agit d’un leurre, d’une ivraie, mais l’heure de la moisson est bien au rendez-vous de notre histoire.
Espérer contre toute espérance, c’est justement avancer cette heure, disqualifiant ainsi le leurre en le nommant pour ce qu’il est, un éphémère certes violent, sans avenir.
Mieux, le Maître qui a entendu les plaintes et ces « pourquoi » qui jaillissant de toute part, nous invite à vivre cette anticipation de l’heure. Dans cette perspective, la foi, le déjà-là d’une éternité, n’affole pas les aiguilles de l’horloge, dès lors que nous décidons d’aiguiller autrement notre vie.
Méditation de Benjamin Pouzin (Glorious)
Aujourd’hui dans l’Évangile Jésus nous apprend à ne pas nous faire juge de nos soeurs et de nos frères.
Nous ne sommes pas responsable du tri entre le bon grain et l’ivraie, entre le bon et le mauvais. Car Jésus sait que si nous le faisons, nous allons être des juges sévères et nous risquons de détruire le bon grain avec l’ivraie, de tout ravager par nos jugements et nos condamnations. Cela, Jésus ne l’accepte pas.
Il préfère même que cohabite le bon et le mauvais, le droit et le boiteux, le juste et l’injuste pour que le bien, l’amour et la justice puissent continuer à pousser malgré les ténèbres.
Nous n’avons pas à juger nos frères et à mener des opérations de nettoyages dans le monde. Nous devons nous concentrer sur la croissance des bonnes choses.
Mieux vaut allumer une lumière que chasser les ténèbres, tel pourrait être un des résumés de cet enseignement.
Nous n’avons pas à juger les gens : nous avons à accueillir, inclure, aimer et pardonner plus. Nous ne sommes pas les juges de ce monde. Le tri du bon grain et de l’ivraie ne nous appartient pas, il sera l’œuvre des anges à la fin des temps.
Dans cet évangile, Jésus nous décharge de la responsabilité d’être des juges et il nous charge de l’immense responsabilité d’être bon au milieu du mal, d’accueillir au milieu du rejet, de pardonner au milieu de la haine, d’inclure au milieu de l’exclusion.
Il est plus simple de manifester contre les personnes qu’essayer de les entendre, les comprendre et les accueillir. C’est une mission au fond plus complexe et qui est sujet à plus de critique (même dans l’Eglise)
Prenons l’exemple du pape François qui tente d’intégrer et d’accueillir toujours mieux les personnes divorcés (amoris laetitia). Cela lui vaut un torrent de critiques et de reproches au nom de la pureté doctrinale (du bon grain qui ne doit pas cohabiter avec les mauvaises herbes). Beaucoup de ses détracteurs se font en fin de compte les juges entre le bon grain et l’ivraie. Ils excluent au nom de leur religion.
Il en est de même aujourd’hui avec les personnes LGBT ou les gens à la marge, leurs inclusions dans l’Eglise est quelque fois conditionnelle. Un tri sournois peut s’opérer. C’est injuste et contre l’Evangile. Jésus nous apprend à inclure, pas à exclure. Il nous apprend à aimer, pas à juger.
Et aujourd’hui, il nous dit que ce n’est pas le rôle des hommes mais des anges de trier entre ce qui est bien ou mal. Concentrons nous sur l’accueil inconditionnel et l’amour sans jugement ainsi beaucoup de gens se sentiront accueillis et aimés dans nos églises.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson. » Pour parler du Royaume des Cieux, Jésus recourt à trois paraboles. Elles mettent en lumière la complexité du Royaume des Cieux. Il donne l’interprétation de la première. Et les clés de lecture émergent. Il s’y trouve également des parallélismes éclairants : le propriétaire et son ennemi, le blé et l’ivraie, le jour et la nuit, les serviteurs et le Seigneur, enlever et laisser.
La réalité du Royaume des Cieux n’est pas facilement accessible. Nous avons besoin d’être inventifs et attentifs pour en saisir des signes et en même temps comprendre notre existence.
Le Seigneur nous apprend que le Royaume des Cieux commence dès ici-bas, comme nous le demandons dans le Notre Père.
Nous découvrons que le maître, le propriétaire de ce monde, c’est Dieu. Il met le bon grain dans son champ, agit à la lumière et attend une récolte. Le Diable, qui vient toujours après Lui, n’a pas de champ. Il sème l’ivraie, intervient la nuit, c’est-à-dire dans dans nos moments de difficultés, de faiblesses, de distractions, de doutes, etc. Il veut compromettre la récolte. En choisissant de semer l’ivraie, il veut créer la zizanie, la confusion car l’ivraie, en poussant, ressemble fort au blé. L’Ennemi joue sur les apparences. Il singe toujours Dieu. Et c’est l’expérience qui permet de le démasquer, lui et ses œuvres.
Et l’expérience spirituelle relève à tout serviteur du Maître que Celui-ci ne sème que du bon grain.
Plus le Mal est pernicieux, plus il se pare des couleurs du Bien.
Dans quelle mesure vas-tu au-delà des apparences ?
« Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson. »
En découvrant la présence de l’ivraie les serviteurs s’interrogent sur son origine : « Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ?D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? » Et, instruits par le Seigneur, ils veulent réagir aussitôt : « Veux-tu donc que nous allions l’enlever ? » Le Seigneur refuse cette approche.
Nous apprenons des serviteurs qu’en toutes circonstances, il nous faut nous référer au Seigneur. Lui, Il connaît la source du Mal et la conduite à tenir. Généralement, parce que nous n’avons vu que Dieu semer, quand apparaît l’ivraie, nous en rendons Dieu, responsable !
À nos précipitations, agitations et violences, le Seigneur oppose la Patience, la Bonté. Dieu est l’Allié et le Maître du Temps. Ce temps du Salut nous paraît long. Mais Dieu se soucie du blé afin qu’il ne subisse pas le sort de l’ivraie. Ce serait faire le jeu de l’Ennemi. Alors à tous, Il offre le temps de la croissance, le temps de la maturation qui est le temps de la distinction. Si, pour nous, le Mal semble prospérer, c’est que nous perdons de vue le temps de la moisson. Dieu nous révèle ainsi que seul le Temps et la Bonté font porter du fruit au bon grain. Et tout ce que sème le Diable n’est digne que du feu. C’est pour nous que Dieu use de patience. (Cf. 2 Pierre 3, 9)
Agitation ne rime point avec discernement ; le temps est un don de la Miséricorde.
Quelle est ton degré de patience ?
« Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson. »
Puisque les trois paraboles sont complémentaires, une fois que l’œuvre de l’Ennemi est débusquée, les harmoniques du Royaume apparaissent encore mieux.
Si le Seigneur multiple les paraboles, c’est pour que tous, nous découvrions le Royaume des Cieux. Il est présent dans notre quotidien. Il est fragile et a besoin de notre délicate attention. Car, pour le Seigneur, le temps de la cohabitation entre le blé et l’ivraie ne changera pas leur nature propre.
Le Royaume de Cieux est toujours lumineux et merveilleux bien que tout petit et discret comme la graine de moutarde et le levain. Le Royaume des Cieux est empreint de simplicité et de grandeur. Il est un abri pour les amis de Dieu (les oiseaux du ciel). Et c’est toujours le Fils de l’homme qui le fait advenir.
Dieu est au cœur du monde.
Ne regarde le monde qu’avec ton cœur.
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, arme-nous de Patience et de Miséricorde.
Paroles du Pape François
Cultiver le bien qui pousse silencieusement et sauver les méchants
S’appuyant sur la parabole du bon grain et de l’ivraie dans l’Évangile du jour (cf. Mt 13, 24-43), le Pape François a aujourd’hui livré une méditation sur la patience de Dieu, «ouvrant les cœurs à l’espérance».
Dans l’Évangile du jour (Mt 13, 24-43), nous rencontrons à nouveau Jésus, désireux de parler à la foule en paraboles du Royaume des Cieux, a d’emblée souligné le Pape, souhaitant s’attarder sur la première des paraboles, celle de l’ivraie. «Jésus raconte que dans le champ où le bon blé a été semé, l’ivraie germe aussi, un terme qui résume toutes les herbes nuisibles qui infestent le sol», a ainsi expliqué le Souverain pontife.
Le bon grain et l’ivraie, une vision de l’histoire
Les serviteurs vont alors voir le maître pour savoir d’où vient l’ivraie, et il répond: «Un ennemi a fait cela!» (v. 28). Ils voudraient l’arracher immédiatement; en effet, l’agriculteur doit débarrasser le champ des mauvaises herbes les plus visibles afin de permettre aux bonnes plantes de mieux pousser, a observé le Saint-Père.
Au lieu de cela, le propriétaire dit non, parce qu’il risquerait d’arracher les mauvaises herbes et le bon grain ensemble. Il faut attendre le moment de la récolte: ce n’est qu’alors qu’ils se sépareront et que l’ivraie sera brûlée.
L’adversaire a un nom: le diable
«On peut lire dans cette parabole une vision de l’histoire», a affirmé le Successeur de Pierre. «À côté de Dieu – le maître des champs – qui sème toujours et uniquement de bonnes graines, il y a un adversaire, qui étend l’ivraie pour entraver la croissance du grain. Le maître agit ouvertement, à la lumière du soleil, et son but est une bonne récolte ; l’autre, en revanche, profite de l’obscurité de la nuit et travaille par envie, par hostilité, pour tout gâcher. L’adversaire a un nom: il est le diable, l’adversaire par excellence de Dieu», a poursuivi François.
Selon le Pape, l’intention du diable est «d’entraver l’œuvre du salut, de faire en sorte que le Royaume de Dieu soit entravé par des travailleurs injustes, semeurs de scandale». En effet donc, la bonne graine et les conflits ne représentent pas le bien et le mal dans l’abstrait, mais nous, êtres humains, qui pouvons suivre Dieu ou le diable, a insisté le Saint-Père.
Persécution et hostilité, parties de la vocation chrétienne
Et si l’intention des serviteurs est d’éliminer le mal d’un seul coup, c’est-à-dire les gens mauvais, le maître est plus sage, il voit plus loin : «ils doivent savoir attendre, car endurer la persécution et l’hostilité fait partie de la vocation chrétienne».
«Le mal, bien sûr, doit être rejeté, mais les méchants sont des gens avec lesquels il faut faire preuve de patience», a recommandé le Saint-Père, précisant qu’il ne s’agissait pas de «cette tolérance hypocrite qui cache des ambiguïtés, mais d’une justice tempérée par la miséricorde». Ainsi, l’action des disciples de Jésus doit aussi être orientée non pas pour supprimer les méchants, mais pour les sauver.
Fixer le bon grain, garder les mauvaises herbes
L’Évangile d’aujourd’hui présente donc deux façons d’agir et de demeurer dans l’histoire : d’une part, le regard du maître; d’autre part, le regard des serviteurs. Les serviteurs se soucient d’un champ sans mauvaises herbes, le maître se soucie du bon grain.
«Le Seigneur nous invite à prendre son propre regard, celui qui est fixé sur le bon grain, qui sait le garder même dans les mauvaises herbes. Ceux qui cherchent les limites et les défauts des autres ne coopèrent pas bien avec Dieu, mais plutôt ceux qui savent reconnaître le bien qui pousse silencieusement dans le domaine de l’Église et de l’histoire, le cultivant jusqu’à ce qu’il mûrisse. Et alors ce sera Dieu, et Lui seul, qui récompensera les bons et punira les méchants», en a conclu le Pape François.
Pape François, Angélus, Dimanche 19 Juillet 2020
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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