Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent

Chers amis,

Ce mardi, Jésus nous invitait à considérer que notre entrée dans le Royaume était marquée bien davantage par le don de sa grâce que par les mérites que nous pourrions recueillir de nos efforts ou de nos richesses matérielles, humaines ou spirituelles. La parabole de ce mercredi nous l’illustre d’une manière très claire.
Nous nous identifions très bien à ces ouvriers de la première heure même si les qualificatifs de jugement pour désigner leur attitude, jalousie, cupidité, médisance… sont nombreux. … Ils ne voient chez leurs collègues arrivés plus tardivement que des profiteurs qui abusent de la générosité du maître; ces « ouvriers de la onzième heure » ne méritent que du mépris de la part de ceux qui ont, dès le début de la journée, enduré le poids du jour et de la chaleur.
Mais en fait, ne sommes-nous pas un peu, voire totalement, d’accord avec eux, et ne voudrions-nous pas que le salaire reçu soit proportionnel à notre mérite, même si nous comprenons qu’il ne s’agit là que d’une parabole et non d’une leçon d’économie ou d’un conflit relevant du droit du travail ?
Est-il juste, ce père qui accueille à bras ouvert le fils parti « profiter de la vie» pendant que l’autre fils faisait son devoir en restant à la maison ? Est-il juste, ce berger qui abandonne les 99 brebis raisonnables pour partir à la recherche de la fofolle qui s’est égarée dans les pâturages ?
C’est notre compréhension de la justice de Dieu que Jésus nous invite à méditer encore aujourd’hui. Le maître, en tout cas, l’annonce à ses ouvriers : « Je vous donnerai ce qui est juste. » Il a promis aux premiers embauchés une pièce d’argent. Il tient parole. La justice, pour lui, n’est pas de récompenser chacun en fonction des efforts qu’il a fournis.
Alors qu’est-ce donc que la justice, pour Dieu ? C’est de tenir parole, d’être fidèle aux engagements pris, de rester fidèle à l’alliance conclue avec l’humanité, quoiqu’il arrive. Quand Dieu donne sa parole, quand il s’engage, il ne se dédit pas, et c’est cela qui a de l’importance pour nous. Les ouvriers, eux, n’attendent qu’une chose : c’est qu’il change d’avis et se montre finalement plus généreux qu’attendu. Ils ne regardent pas le maître, mais l’argent qu’il donne. C’est à cet argent qu’ils réduisent leur relation avec lui. Ils sont incapables de mesurer à sa juste valeur l’incroyable générosité de cet homme qui embauche à tour de bras ceux qui traînent dans les rues et va les payer sans compter.
Le temps nous presse avant que le soir ne tombe, et il nous reste encore une chose à acquérir : si les derniers seront les premiers à recevoir leur salaire, ils sont aussi ceux qui ont passé le moins de temps dans la compagnie du maître. Les autres ont eu toute la journée pour apprendre à le connaître, il les appelle « mon ami ».
Apprenons à contempler le vrai visage du Christ, redoublons d’effort pour connaître notre maître et pour devenir ses amis. Cette joie fait oublier tous les comparatifs. La fidélité de Dieu ne se mesure pas à notre propre conception de la justice, elle est au-delà de toute justice et de notre propre fidélité. Son amour est tellement plus grand que notre cœur !
Et discernons, prions, agissons pour le bien du Royaume. Là où nous nous trouvons, nous avons les moyens de faire fructifier le Royaume. Si Dieu nous a placé dans la situation où nous sommes, c’est parce que nous pouvons accomplir quelque chose pour lui. Pensons-y de temps en temps !
Demandons au Seigneur de bien vouloir nous garder aussi vivants qu’au premier jour. Qu’il fasse de chacun de nos jours un jour nouveau qui lui appartient, qu’il le remplisse si bien de son amour que notre amour pour lui ne devienne pas tiède mais demeure ce qu’il était au commencement : quelque chose de brûlant à quoi nous voulons vraiment tout sacrifier sans réserve.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Mon Père je m’abandonne à toi

1. Mon Père, mon Père, je m’abandonne à toi
Fais de moi ce qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses, je te remercie,
Je suis prêt à tout, j’accepte tout,
R. Car tu es mon Père, je m’abandonne à toi.
Car tu es mon Père, je me confie en toi.

2. Mon Père, mon Père, en toi je me confie,
En tes mains, je mets mon esprit.
Je te le donne, le cœur plein d’amour.
Je n’ai qu’un désir : t’appartenir.

PREMIERE LECTURE

« J’arracherai mes brebis de leur bouche et elles ne seront plus leur proie » (Ez 34, 1-11)

Lecture du livre du prophète Ézékiel

La parole du Seigneur me fut adressée :
    « Fils d’homme,
prophétise contre les bergers d’Israël, prophétise.
Tu leur diras :
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Quel malheur pour les bergers d’Israël
qui sont bergers pour eux-mêmes !
N’est-ce pas pour les brebis qu’ils sont bergers ?
    Vous, au contraire, vous buvez leur lait,
vous vous êtes habillés avec leur laine,
vous égorgez les brebis grasses,
vous n’êtes pas bergers pour le troupeau.
    Vous n’avez pas rendu des forces à la brebis chétive,
soigné celle qui était malade,
pansé celle qui était blessée.
Vous n’avez pas ramené la brebis égarée,
cherché celle qui était perdue.
Mais vous les avez gouvernées avec violence et dureté.
    Elles se sont dispersées, faute de berger,
pour devenir la proie de toutes les bêtes sauvages.
    Mon troupeau s’égare
sur toutes les montagnes et toutes les collines élevées ;
mes brebis sont dispersées dans tout le pays,
personne ne les cherche, personne ne part à leur recherche.
    C’est pourquoi, bergers, écoutez la parole du Seigneur :
    Par ma vie – oracle du Seigneur Dieu –,
puisque mon troupeau est mis au pillage
et devient la proie des bêtes sauvages, faute de berger,
parce que mes bergers ne s’occupent pas de mon troupeau,
parce qu’ils sont bergers pour eux-mêmes
au lieu de l’être pour mon troupeau,
    eh bien, bergers, écoutez la parole du Seigneur :
    Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Me voici contre les bergers.
Je m’occuperai de mon troupeau à leur place,
je les empêcherai de le faire paître,
et ainsi ils ne seront plus mes bergers ;
j’arracherai mes brebis de leur bouche
et elles ne seront plus leur proie.
    Car ainsi parle le Seigneur Dieu :
Voici que moi-même, je m’occuperai de mes brebis,
et je veillerai sur elles. »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ? » (Mt 20, 1-16)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
    « Le royaume des Cieux est comparable
au maître d’un domaine qui sortit dès le matin
afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
    Il se mit d’accord avec eux
sur le salaire de la journée : un denier,
c’est-à-dire une pièce d’argent,
et il les envoya à sa vigne.
    Sorti vers neuf heures,
il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire.
    Et à ceux-là, il dit :
“Allez à ma vigne, vous aussi,
et je vous donnerai ce qui est juste.”
    Ils y allèrent.
Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures,
et fit de même.
    Vers cinq heures, il sortit encore,
en trouva d’autres qui étaient là et leur dit :
“Pourquoi êtes-vous restés là,
toute la journée, sans rien faire ?”
     Ils lui répondirent :
“Parce que personne ne nous a embauchés.”
Il leur dit :
“Allez à ma vigne, vous aussi.”
    Le soir venu,
le maître de la vigne dit à son intendant :
“Appelle les ouvriers et distribue le salaire,
en commençant par les derniers
pour finir par les premiers.”
    Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent
et reçurent chacun une pièce d’un denier.
    Quand vint le tour des premiers,
ils pensaient recevoir davantage,
mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.
    En la recevant,
ils récriminaient contre le maître du domaine :
    “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure,
et tu les traites à l’égal de nous,
qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !”
     Mais le maître répondit à l’un d’entre eux :
“Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi.
N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ?
    Prends ce qui te revient, et va-t’en.
Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :
    n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ?
Ou alors ton regard est-il mauvais
parce que moi, je suis bon ?”
     C’est ainsi que les derniers seront premiers,
et les premiers seront derniers. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que moi-même, je m’occuperai de mes brebis, et je veillerai sur elles. »
Face à la déchéance de son peuple, le Seigneur manifeste sa souveraineté. Dans un premier temps, Il demande des comptes aux bergers de son peuple. Eux, en effet, n’ont pas eu souci des brebis. Ils se sont servis du troupeau par manque d’amour pour Dieu, qui les a choisis, et des brebis, qui leur sont confiées. Dans un second temps, Dieu annonce qu’Il prendra soin, Lui-même, de son troupeau afin de l’arracher à la voracité des mauvais bergers : « Me voici contre les bergers. Je m’occuperai de mon troupeau à leur place, je les empêcherai de le faire paître, et ainsi ils ne seront plus mes bergers ; j’arracherai mes brebis de leur bouche et elles ne seront plus leur proie. »
Il est vrai qu’il y a, encore aujourd’hui, de mauvais bergers. Ils font montre de leur bien-être tandis que les brebis cherchent désespérément leur épanouissement. Ils se servent de la Parole de Dieu comme un fonds de commerce. Ils abusent de la confiance des brebis. S’ils se comportent ainsi, c’est, qu’en réalité, ils manquent de confiance en Dieu. C’est, avant tout, la qualité de leur vie de brebis du Seigneur qui est en cause… Alors, ce à quoi nous avons à prêter attention, par-dessus tout, c’est la sollicitude de Dieu vis-à-vis de chacune ses brebis. Il connaît leur situation. Il est présent à son peuple, soit directement, soit à travers ses pasteurs. Il est, Lui-même, le modèle du pasteur. (Cf. Jean 10) Par conséquent, l’identité du pasteur s’enracine dans la configuration au Seigneur, dans l’imitation du Christ.
La qualité de l’action pastorale ne se mesure qu’à l’aune de la crainte de Dieu et de l’amour de son peuple.
Le Seigneur peut-il compter sur toi ?
« Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer. »

Paroles du Pape François

Jésus (… ) ne méprise pas la Loi mais il apprécie l’homme, pour qui Dieu a inspiré la Loi. En effet, Jésus libère les bien-portants de la tentation du “frère-ainé” (cf. Lc 15, 11-32) et du poids de l’envie et des murmures des ouvriers qui ont « enduré le poids du jour et la chaleur » (Mt 20, 1-16). En conséquence : la charité ne peut être neutre, aseptisée, indifférente, tiède ou impartiale ! La charité contamine, passionne, risque et implique ! Parce que la charité véritable est toujours imméritée, inconditionnelle et gratuite ! (cf. 1 Co 13).

Pape François, Homélie, Messe avec les nouveaux cardinaux et le Collège cardinalice, 15 février 2015, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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