Seigneur, viens à notre secours !

Chers amis,

On entend souvent dire « il n’y a plus de foi dans ce monde » et en particulier de la part de personnes qui demandent un sacrement. Alors bien sûr, beaucoup de choses ne sont pas réjouissantes dans notre actualité, mais cette façon de voir le monde de manière négative, comme si « c’était mieux avant », n’est pas juste, et nie quelque peu la foi rayonnante et joyeuse, en particulier de beaucoup de jeunes, de nos amis scouts ou étudiants par exemple, qui même s’ils sont insatisfaits de la période actuelle, ont une grande capacité de réaction et sont les graines de l’Eglise de nos prochaines années, les rayons naissants d’une aube nouvelle que l’Eglise et notre communauté doit encourager, porter et faire grandir… avec la grâce de Dieu. Prions avec foi le Christ, rendons Lui grâce pour ce « petite reste d’Israël », et agissons avec Lui pour cela.
Et l’Evangile du jour nous montre que Dieu ne peut qu’agir pour donner satisfaction à celles et ceux qui Lui demandent quelque chose avec foi, et la foi ne constitue pas le patrimoine ou la propriété de quelques-uns ou la propriété de certains.
Le plus difficile est de ne jamais nous décourager devant des demandes dont le fruit est long à venir. Le Seigneur veut aussi nous apprendre qu’il ne nous doit rien. Il nous a créés et nous sommes à Lui. Il a donné sa vie sur la croix. Mais il est certain que Jésus ne sait pas dire non tout pour autant que nos demandes soient conformes à ce qu’Il veut pour chacun de nous.
Gardons aussi au fond du cœur que l’action de Dieu précède toute action et en particulier celle de l’Église, et que le Saint Esprit agit déjà dans le cœur de personnes qui, de façon parfois surprenante, et avec beaucoup d’humilité, de patience et de reconnaissance, nous apportent des messages de Dieu et des demandes en faveur de ceux qui n’osent pas ou ne peuvent plus demander.
Seigneur sauve-nous de nos étroitesses d’esprit ; ouvre nos yeux sur nos enfermements ; dénonce nos complicités avec les attitudes d’exclusion et de préjugés mis en place autour de nous ; donne-nous de nous souvenir que nous aussi nous étions des “païens” ; et accorde-nous la force de témoigner ouvertement de l’universalité de ton message, car c’est à tous les hommes que tu es venu « annoncer une année de bienfaits » (Lc 4, 19) de la part de Dieu ton Père et notre Père (Jn 20, 17).
« Bien-aimés, la vertu et la sagesse de la foi chrétienne consistent dans l’amour de Dieu et du prochain; celui qui aime à servir Dieu et à secourir son prochain possède toutes les vertus. » (St Léon)
« Il est vrai que la vérité fuit toujours les esprits qui ne sont pas humbles. » (St Augustin)

« Seigneur, viens à mon secours », cette invocation qui ouvre chacune de nos prières au Seigneur dans la liturgie des heures. Ces cinq mots synthétisent notre situation par rapport à Dieu : Confiance et supplication. Sans Dieu, nous ne pouvons rien mais avec Lui, par sa grâce, tout devient possible. Cette petite phrase peut nourrir toute notre journée. Laissons-là monter, intérieurement ou à haute voix, à chaque instant avec ces mots du Seigneur au peuple d’Israël « Je t’aime d’un amour éternel » (Jr 31,3).
« Faites résonner vos louanges et criez tous : « Seigneur, sauve ton peuple, le reste d’Israël ! » » (Jr 31,7)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Sauve ton peuple, accorde ta grâce

PREMIERE LECTURE

« Je t’aime d’un amour éternel » (Jr 31, 1-7)

Lecture du livre du prophète Jérémie

En ce temps-là – oracle du Seigneur –,
je serai le Dieu de toutes les familles d’Israël,
et elles seront mon peuple.
    Ainsi parle le Seigneur :
Il a trouvé grâce dans le désert,
le peuple qui a échappé au massacre ;
Israël est en route vers Celui qui le fait reposer.
    Depuis les lointains, le Seigneur m’est apparu :
Je t’aime d’un amour éternel,
aussi je te garde ma fidélité.
    De nouveau je te bâtirai,
et tu seras rebâtie, vierge d’Israël.
De nouveau tu prendras tes tambourins de fête
pour te mêler aux danses joyeuses.
    De nouveau tu planteras des vignes
dans les montagnes de Samarie,
et ceux qui les planteront
en goûteront le premier fruit.
    Un jour viendra où les veilleurs crieront
dans la montagne d’Éphraïm :
« Debout, montons à Sion,
vers le Seigneur notre Dieu ! »
    Car ainsi parle le Seigneur :
Poussez des cris de joie pour Jacob,
acclamez la première des nations !
Faites résonner vos louanges et criez tous :
« Seigneur, sauve ton peuple,
le reste d’Israël ! »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Femme, grande est ta foi ! » (Mt 15, 21-28)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
    Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
    Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires,
disait en criant :
« Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David !
Ma fille est tourmentée par un démon. »
    Mais il ne lui répondit pas un mot.
Les disciples s’approchèrent pour lui demander :
« Renvoie-la,
car elle nous poursuit de ses cris ! »
    Jésus répondit :
« Je n’ai été envoyé
qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
    Mais elle vint se prosterner devant lui en disant :
« Seigneur, viens à mon secours ! »
    Il répondit :
« Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants
et de le jeter aux petits chiens. »
    Elle reprit :
« Oui, Seigneur ;
mais justement, les petits chiens mangent les miettes
qui tombent de la table de leurs maîtres. »
    Jésus répondit :
« Femme, grande est ta foi,
que tout se passe pour toi comme tu le veux ! »
Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Je t’aime d’un amour éternel, aussi je te garde ma fidélité. »
L’Amour de Dieu est pour tout Israël. Nul n’en est exclu. Cet Amour est éternel et immuable. (Cf. Osée 2, 21) C’est en raison de cet Amour qu’il y a des rescapés en Israël. C’est vers cet Amour qu’ils se dirigent : « Israël est en route vers Celui qui le fait reposer. » C’est un Amour saiveur, un Amour qui, purifiant Israël de ses iniquités, lui fait recouvrer sa virginité et fait, d’elle, « la première des nations. » En Lui, les fils d’Israël retrouvent la joie, la stabilité, la longévité et le désir du Salut.
Nous avons, ici, le début d’un beau chant à l’Amour divin. Ce prophète, qui annonçait les châtiments, est le même qui révèle l’Amour de Dieu avec force détails sur sa manifestation. Nous sommes invités, non seulement, à prendre conscience de cet Amour incommensurable, mais, aussi, à nous abandonner à Lui pour notre Bonheur. Nous sommes souvent si peu attentifs à cet Amour. Nous pensons si souvent que nous faisons quelque chose pour Dieu alors que c’est Lui qui fait tout pour nous.
L’Amour a fait le premier pas ; l’Amour a le dernier mot.
Quelle expérience de l’Amour de Dieu as-tu faite dans ta vie ?
Avec un cœur repentant, fais-nous chanter sans fin, Seigneur, ton Amour et ta Fidélité.

Paroles du Pape François

L’Evangile de ce jour décrit la rencontre entre Jésus et une femme cananéenne. Jésus se trouve au nord de la Galilée, en territoire étranger pour rester  avec ses disciples un peu à l’écart des foules, qui le cherchent toujours plus nombreuses. Et voici que s’approche une femme qui implore de l’aide pour sa fille malade: «Aie pitié de moi, Seigneur!» (v. 22). C’est le cri qui naît d’une vie marquée par la souffrance, du sentiment d’impuissance d’une mère qui voit sa fille tourmentée par la maladie et qui ne peut pas la guérir. Tout d’abord, Jésus l’ignore, mais cette mère insiste, insiste, même quand le Maître dit aux disciples que sa mission s’adresse seulement aux «brebis perdues de la maison d’Israël » (v. 24) et non aux païens. Elle continue à le supplier, et Lui, à ce moment-là, la met à l’épreuve en citant un proverbe — cela semble presque un peu cruel —: «Il ne sied pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens» (v. 26). Mais la femme, angoissée, répond immédiatement avec promptitude: «Oui, Seigneur; et justement, les petits chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres» (v. 27).
Par ces paroles, cette mère montre qu’elle pressent que la bonté du Dieu Très-Haut, présente en Jésus, est ouverte à tous les besoins de ses créatures. Cette sagesse pleine de confiance touche le cœur de Jésus et lui arrache des paroles d’admiration: «O femme, grande est ta foi! Qu’il t’advienne selon ton désir!» (v. 28). Quelle est la grande foi? La grande foi est celle qui apporte son histoire, marquée également par des blessures, aux pieds du Seigneur en Lui demandant de la guérir, de lui donner un sens. Chacun de nous a son histoire et ce n’est pas toujours une histoire propre; c’est souvent une histoire difficile, avec tant de souffrances, tant de problèmes et tant de péchés. Qu’est-ce que je fais de mon histoire? Est-ce que je la cache? Non! Nous devons la présenter au Seigneur: «Seigneur, si tu le veux, tu peux me guérir!». C’est ce que nous enseigne cette femme, cette brave mère: le courage d’apporter son histoire de souffrance devant Dieu, devant Jésus; toucher la tendresse de Dieu, la tendresse de Jésus. Faisons l’essai de cette histoire, de cette prière: que chacun pense à son histoire. Il y a toujours des mauvaises choses dans une histoire, toujours. Allons auprès de Jésus, frappons au cœur de Jésus et demandons-Lui: «Seigneur, si tu veux, tu peux me guérir!». Et nous pourrons faire cela si nous avons toujours devant nous le visage de Jésus, si nous comprenons comment est le cœur du Christ: un cœur qui a de la compassion, qui porte sur lui nos souffrances, qui porte sur lui nos péchés, nos erreurs, nos échecs.
Mais c’est un cœur qui nous aime ainsi, comme nous sommes, sans artifice. «Seigneur, si tu veux, tu peux me guérir!”. Et pour cela, il est nécessaire de comprendre Jésus, d’être familier de Jésus. Et je reviens toujours au conseil que je vous donne: emportez toujours un petit Evangile de poche et lisez-en un passage chaque jour. Emportez l’Evangile: dans votre sac, dans votre poche, et aussi dans votre téléphone portable, pour voir Jésus. Et là, vous trouverez Jésus comme il est, comme il se présente; vous trouverez Jésus qui nous aime, qui nous aime tant, qui nous veut beaucoup de bien. Souvenons-nous de la prière: «Seigneur, si tu veux, tu peux me guérir!”. Une belle prière. Que le Seigneur nous aide tous à prier cette belle prière que nous enseigne une femme païenne: pas chrétienne, pas juive, mais païenne.
Que la Vierge Marie intercède par sa prière, pour que grandisse chez chaque baptisé la joie de la foi et le désir de la communiquer à travers  le témoignage d’une vie cohérente, qui nous donne le courage de nous approcher de Jésus et de Lui dire: «Seigneur, si tu veux, tu peux me guérir!».
Et François concluait : Ce sont en ce moment les vacances: elles peuvent être un temps pour fortifier le corps, mais aussi l’esprit à travers des moments consacrés à la prière, au silence et au contact apaisant avec la beauté de la nature, don de Dieu. Que cela ne nous fasse pas oublier les problèmes liés au covid: les nombreuses familles qui n’ont pas de travail, qui l’ont perdu et qui n’ont pas à manger. Que nos pauses estivales soient également accompagnées par la charité et la proximité à l’égard de ces familles.

Pape François, Angélus, 16 août 2020 , Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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