Chers amis,
Tout vendre pour acquérir un bien encore plus précieux, le royaume des Cieux, telle est l’invitation de Jésus aujourd’hui. Théoriquement nous savons que le Royaume des Cieux est un bien incomparablement plus précieux que toutes nos richesses matérielles et même humaines. Il doit ou devrait constituer la priorité de notre vie et un critère pour le vérifier est notre disponibilité au détachement de tout le reste, même si on peut raisonnablement estimer que vendre tout ce que l’on a n’est pas prudente. L’engagement total dans la acquisition du Royaume requiert une vraie audace et une grande confiance, mais c’est aussi la décision la plus sage. Ne sommes nous pas fous de rester accrochés à nos pauvres biens pour passer peut-être à côté du Royaume des Cieux ?
Le Royaume est la paix, amour, justice et liberté. L’atteindre est à la fois un don de Dieu et une responsabilité de notre part. Devant la grandeur du don divin, nous ne pouvons que constater l’imperfection et l’instabilité de tous nos efforts, qui sont souvent détruits par le péché, la guerre et la malice qui nous semblent insurmontables.
Cependant, gardons confiance car ce qui semble impossible à notre échelle humaine est possible pour Dieu.
Notre questionnement personnel pourrait donc être aujourd’hui :
À quel détachement puis-je consentir aujourd’hui pour me rendre plus disponible à l’accueil du Royaume ?
» Le Royaume des cieux est l’opposé des choses superflues qu’offre le monde, c’est le contraire d’une vie banale: c’est un trésor qui renouvelle la vie chaque jour et la dilate vers des horizons plus vastes. En effet, celui qui a trouvé ce trésor a un cœur créatif et en quête, qui ne répète pas mais invente, en traçant et en suivant de nouveaux chemins, qui nous conduisent à aimer Dieu, à aimer les autres, à nous aimer vraiment nous-mêmes. Le signe de ceux qui marchent sur cette route du Royaume est la créativité, toujours en cherchant davantage. Et la créativité est ce qui prend la vie et donne la vie, et donne, et donne et donne… Elle cherche toujours de nombreuses façons différentes de donner la vie.
Jésus, qui est le trésor caché et la perle de grande valeur, ne peut que susciter la joie, toute la joie du monde: la joie de découvrir un sens à sa vie, la joie de la sentir engagée dans l’aventure de la sainteté.
Que la Sainte Vierge nous aide à rechercher chaque jour le trésor du Royaume des cieux, afin que dans nos paroles et dans nos gestes se manifeste l’amour que Dieu nous a donné à travers Jésus. » (Pape François, Angélus, Dimanche 26 juillet 2020)
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
S’il me manque l’amour, je ne suis rien. L’amour du Christ est LE trésor !
PREMIERE LECTURE
« Pourquoi ma souffrance est-elle sans fin ? – Si tu reviens, tu reprendras ton service devant moi » (Jr 15, 10.16-21)
Lecture du livre du prophète Jérémie
C’est pour mon malheur, ô ma mère,
que tu m’as enfanté,
homme de querelle et de dispute pour tout le pays.
Je ne suis le créancier ni le débiteur de personne,
et pourtant tout le monde me maudit !
Seigneur, quand je rencontrais tes paroles, je les dévorais ;
elles faisaient ma joie, les délices de mon cœur,
parce que ton nom était invoqué sur moi,
Seigneur, Dieu de l’univers.
Jamais je ne me suis assis dans le cercle des moqueurs
pour m’y divertir ;
sous le poids de ta main, je me suis assis à l’écart,
parce que tu m’as rempli d’indignation.
Pourquoi ma souffrance est-elle sans fin,
ma blessure, incurable, refusant la guérison ?
Serais-tu pour moi un mirage,
comme une eau incertaine ?
Voilà pourquoi, ainsi parle le Seigneur :
« Si tu reviens, si je te fais revenir,
tu reprendras ton service devant moi.
Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est méprisable,
tu seras comme ma propre bouche.
C’est eux qui reviendront vers toi,
et non pas toi qui reviendras vers eux.
Je fais de toi pour ce peuple
un rempart de bronze infranchissable ;
ils te combattront,
mais ils ne pourront rien contre toi,
car je suis avec toi pour te sauver et te délivrer
– oracle du Seigneur.
Je te délivrerai de la main des méchants,
je t’affranchirai de la poigne des puissants. »
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ » (Mt 13, 44-46)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait aux foules :
« Le royaume des Cieux est comparable
à un trésor caché dans un champ ;
l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau.
Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède,
et il achète ce champ.
Ou encore :
Le royaume des Cieux est comparable
à un négociant qui recherche des perles fines.
Ayant trouvé une perle de grande valeur,
il va vendre tout ce qu’il possède,
et il achète la perle. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« C’est pour mon malheur, ô ma mère, que tu m’as enfanté, homme de querelle et de dispute pour tout le pays. Je ne suis le créancier ni le débiteur de personne, et pourtant tout le monde me maudit ! »
Le prophète Jérémie fait l’amère expérience du rejet par tous, du mépris, de la persécution… À la manière de Job (cf. Job 3, 1-3.11), il en est venu à considérer sa naissance comme un malheur. Il aimait son peuple et désirait son bonheur. Pour lui, il s’acquittait, de tout cœur, de sa mission prophétique. En retour, il ne reçut que persécution.
Au sein de la société, de leur communauté ou de leur famille, certains vivent dans leur chair et dans leur âme cette expérience de Jérémie. En réponse à leur soif de justice, de paix, de droiture, de fidélité, bref, à leur amour sincère, ils ne reçoivent que peine et souffrance. Pour eux, la vie n’a pas de sens, leur venue en ce monde est regrettable… Incompris, pourchassés et raillés, ils en viennent à souhaiter la mort. Mais, il est préférable que nous en soyons victimes, plutôt que d’en être coupables ou d’y être totalement indifférents.
Toute souffrance est un défi à la solidarité humaine.
Quelle est ton attitude face à la souffrance ?
« Pourquoi ma souffrance est-elle sans fin, ma blessure, incurable, refusant la guérison ?Serais-tu pour moi un mirage, comme une eau incertaine ? »
À l’épreuve de la souffrance s’ajoute celle du silence apparent de Dieu. Jérémie crie vers le Seigneur. Car, Il demeure son unique secours. Il crie son incompréhension car il se sent abandonné de ce Dieu qu’il aime, dont il dévorait la Parole et à qui il est fidèle. Par sa grâce, pourtant, il s’est gardé de toute copromission.
Une souffrance passagère n’est déjà pas si aisée à porter. Mais, quand elle devient familière, elle semble nous broyer pour toujours. Quand Dieu semble s’en mêler, c’est l’essence même de notre vie qui semble ébranlée. Oui, elle est douloureuse, l’expérience du silence de Dieu. Dans le même temps, elle est féconde car elle nous fait apprécier notre relation à Dieu, notre réelle passion pour sa Parole et les fondements de notre agir.
Toute souffrance est un défi à la vie spirituelle.
Dans la souffrance, quelle est ton attitude à l’égard de Dieu ?
« Je te délivrerai de la main des méchants, je t’affranchirai de la poigne des puissants. »
Dieu répond à Jérémie. Il lui demande de se rapprocher encore de Lui. Il lui fait comprendre qu’Il est à l’œuvre et que c’est Lui qui le fait revenir. Il l’exhorte à ne pas céder à la tentation de prendre le monde pour modèle, en renonçant à Lui, son Dieu. Il l’invite au discernement, lui promet sa délivrance et l’assure de sa proximité et de sa Puissance qui le rendront invincible : « Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi pour te sauver et te délivrer – oracle du Seigneur. »
Ces paroles devraient nous remplir de confiance, d’espérance et de joie ! Elles sont d’actualité à tout point de vue car Dieu ne change pas. Notre cri peut se faire action de grâce car au cœur de notre souffrance, la réponse de Dieu se fait amour et vie. Dieu nous manifeste sa proximité. Il est notre Partenaire et notre Sauveur. Il prend sur Lui nos souffrances. Quand nous tentons, de quelque manière que ce soit, de trouver secours auprès des forces du Mal, auprès de Satan et, donc, loin de Dieu, c’est, en fait, en ce moment, que nous portons notre malheur à son comble… Dans la souffrance notre amour de Dieu est passé au crible de l’authenticité.
Toute souffrance est un ferment de communion avec Dieu.
Dans la souffrance, à qui donnes-tu ton cœur ?
En Toi, Seigneur, mon Refuge. Garde-moi de l’Ennemi et de ses suppôts. Que rien ne me sépare de ton Amour.
Paroles du Pape François
Hier mardi 26 juillet au matin, le Pape François a célébré la messe au Commonwealth Stadium d’Edmonton. La deuxième journée de son voyage apostolique au Canada coïncidant avec la fête des saints Anne et Joachim, grands-parents de Jésus, le Saint-Père a consacré son homélie aux liens intergénérationnels, faisant l’éloge des grands-parents et personnes âgées.
Les plus anciens occupent une place particulière dans le cœur de François, et le Saint-Père l’a montré à nouveau lors de la messe qu’il a célébrée ce mardi matin – heure canadienne – au Commonwealth Stadium d’Edmonton, plus grand stade à ciel ouvert du Canada. Environ 50.000 fidèles ont participé à la première messe de ce 37e voyage apostolique. L’épiscopat canadien et des membres de la Curie romaine – dont le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège, Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États, et le cardinal Marc Ouellet, préfet du Dicastère pour les évêques – étaient également présents.
Au lendemain d’une journée dédiée aux rencontres avec des communautés autochtones auxquelles il était venu renouveler sa demande de pardon, François a cette fois-ci attiré l’attention sur le rôle des personnes âgées et des grands-parents dans la société, et sur la place à donner à chaque génération. La journée se prêtait particulièrement à ces thèmes, puisque l’Église universelle fête le 26 juillet les saints Anne et Joachim, parents de la Vierge Marie et grands-parents de Jésus.
L’amour ne s’impose pas
L’homélie du Pape a débuté par une réflexion sur les racines de chaque individu, qui s’inscrit dans une lignée humaine particulière. «Nous sommes les enfants d’une histoire à préserver», a déclaré François, une histoire non «pas choisie, mais reçue comme don; et c’est un don que nous sommes appelés à préserver».
Pour accueillir et garder ce don, «nous devons prendre en charge ceux dont nous descendons, ceux qui n’ont pas seulement pensé à eux-mêmes, mais qui nous ont transmis le trésor de la vie», a expliqué le Souverain Pontife, décrivant ensuite le rôle éducatif et spirituel des parents et grands-parents.
Ces derniers nous ont en particulier «transmis quelque chose qui ne pourra jamais s’effacer en nous et, en même temps, ils nous ont permis d’être des personnes uniques, originales et libres».
Ils témoignent, et les saints Anne et Joachim avant eux, que «l’amour n’est jamais une contrainte, il ne prive jamais l’autre de sa liberté intérieure». Cet amour véritable qui pousse chacun vers sa vocation particulière est une leçon pour toute l’Église: «ne jamais opprimer la conscience de l’autre, ne jamais enchaîner la liberté de ceux que nous avons en face de nous et, surtout, ne jamais manquer d’amour et de respect pour les personnes qui nous sont confiées, ces trésors précieux qui conservent une histoire plus grande qu’eux», a décrit le Pape, reprenant par là quelques aspects approfondis au cours de son cycle de catéchèses sur les grands-parents et personnes âgées, développé lors des dernières audiences générales hebdomadaires à Rome.
Prendre la juste direction
Le Saint-Père a mis en garde contre l’oubli de ceux qui nous ont précédés, appelant à se rappeler leurs conseils passés lors des choix à faire aujourd’hui, ou même à élever un «petit sanctuaire familial» en leur mémoire, afin de «prier pour eux et en union avec eux».
«Dans le brouillard de l’oubli qui envahit notre époque mouvementée, il est fondamental de cultiver les racines. C’est ainsi que l’arbre grandit, c’est ainsi que l’avenir se construit», a déclaré le Souverain Pontife.
Puis la méditation de François s’est ouverte sur l’avenir. «Nous sommes artisans d’une histoire à construire», a-t-il souligné dans cette seconde partie. Et le Pape d’interpeller les fidèles présents dans le stade: «les grands-parents dont nous provenons et les personnes âgées qui ont rêvé, espéré et se sont sacrifiés pour nous, nous posent une question fondamentale: quelle société voulez-vous construire? Nous avons tant reçu des mains de ceux qui nous ont précédés: que voulons-nous laisser en héritage à notre postérité ?».
Il s’agit notamment de choisir entre la guerre ou la paix, le profit ou la fraternité, la destruction de la création ou sa protection, une foi éteinte ou bien vivante.
Choisir la vie
Le Saint-Père a ensuite mis en garde contre la tradition mal comprise, «qui ne se meut pas en ligne verticale – des racines aux fruits – mais en ligne horizontale – en avant/en arrière – qui nous conduit à la culture de « faire marche arrière » comme en un refuge égoïste», tout en maintenant le présent inchangé.
Les grands-parents et les personnes âgées, a poursuivi le Pape, ont «désiré voir un monde plus juste, plus fraternel et plus solidaire, et ils ont lutté pour nous donner un avenir. Maintenant, c’est à nous de ne pas les décevoir. Soutenus par eux, qui sont nos racines, c’est à nous de porter du fruit. Nous sommes les branches qui doivent fleurir et introduire de nouvelles graines dans l’histoire», a-t-il encouragé.
Mais la fleur unique que représente chacun d’entre nous ne marquera pas l’histoire «en fonction de l’argent qu’on gagne, de la carrière qu’on réalise, du succès et de la considération que l’on reçoit des autres». Les critères véritablement féconds sont ceux de la vie, de l’amour, du don de soi-même: «est-ce que je donne la vie? Est-ce que j’introduis dans l’histoire un amour qui auparavant n’y était pas?», sommes-nous «des tisseurs d’espérance, des constructeurs d’avenir, des artisans de paix»?
Le Successeur de Pierre a terminé son homélie en invoquant le saint couple du jour, espérant que leur intercession favorise l’éclosion d’un «avenir qui ne soit pas indifférent à ceux qui, désormais plus âgés, ont besoin de plus de temps, d’écoute et d’attention; un avenir où l’histoire de violence et de marginalisation subie par nos frères et sœurs autochtones ne se répète pour personne». «Allons de l’avant ensemble, rêvons ensemble», a-t-il conclu.
Pape François, Messe au Commonwealth Stadium d’Edmonton, 26 Juillet 2022, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Prière à Joseph
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
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