Soyons des artisans de la révolution de la tendresse

Chers amis,

Jésus n’épargne pas ses efforts pour nous inviter à la prière. Il nous donne même ses propres mots pour prier comme guide et pour nous renouveler dans notre condition de fils et fille de Dieu, et donc de frère et sœur de Jésus. Puis il nous montre que la générosité du Père ne pourra jamais faire défaut à celui qui prie. La prière est un rude combat dans lequel notre confiance, patience est mis à contribution et dans lequel nous avons toujours besoin d’être soutenus et encouragés. Mais la prière est vitale, il n’y a pas de vie chrétienne sans prière, sans lien constant avec le Père et le Fils. Au cœur de cet été, demandons la grâce de nous engager dans une prière réelle, régulière, et toujours plus fréquente. Par la prière le cœur de Jésus nous est ouvert et déverse ses grâces au cœur nos faiblesses et de nos pauvretés.

A l’occasion de la 2nde journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, le Pape François nous propose cette catéchèse du mois de mai 2022 :
« Ils portent encore des fruits dans la vieillesse » (Ps 92, 15)

Le verset du psaume 92, « ils portent encore des fruits dans la vieillesse » (v. 15), est une bonne nouvelle, un véritable « évangile » que nous pouvons annoncer au monde à l’occasion de la Deuxième Journée Mondiale des Grands-parents et des Personnes âgées. Il va à contre-courant de ce que le monde pense de cet âge de la vie ; et aussi de l’attitude résignée de certains d’entre nous, personnes âgées, qui avancent avec peu d’espérance et sans plus rien attendre de l’avenir.
Beaucoup de gens ont peur de la vieillesse. Ils la considèrent comme une sorte de maladie avec laquelle il vaut mieux éviter toute sorte de contact : les personnes âgées ne nous concernent pas – pensent-ils – et il est opportun qu’elles restent le plus loin possible, peut-être entre elles, dans des structures qui s’occupent d’elles et nous préservent d’endosser leurs chagrins. C’est la « culture du rebut » : cette mentalité qui, tout en nous faisant nous sentir différents des plus faibles et étrangers à leur fragilité, nous autorise à imaginer des chemins séparés entre « nous » et « eux ». Mais, en réalité, une longue vie – comme l’enseigne l’Écriture – est une bénédiction, et les vieillards ne sont pas des rejetés desquels il faut prendre distances, mais des signes vivants de la bienveillance de Dieu qui donne la vie en abondance. Bénie soit la maison qui garde une personne âgée ! Bénie soit la famille qui honore ses grands-parents !
La vieillesse, en effet, est une saison difficile à comprendre, même pour nous qui la vivons déjà. Bien qu’elle arrive après un long chemin, personne ne nous a préparés à l’affronter, elle semble presque nous prendre par surprise. Les sociétés les plus développées dépensent beaucoup pour cet âge de la vie, mais elles n’aident pas à l’interpréter : elles offrent des plans d’assistance, mais pas des projets de vie  [1]. C’est pourquoi il est difficile de regarder vers l’avenir et de saisir un horizon vers lequel tendre. D’une part, nous sommes tentés d’exorciser la vieillesse en cachant les rides et en faisant semblant d’être toujours jeunes, d’autre part, il semble que l’on ne puisse rien faire d’autre que vivre de manière désenchantée, résignée à ne plus avoir de « fruits à porter ».
La fin de l’activité professionnelle et le fait que nous ayons des enfants indépendants nous font perdre les raisons pour lesquelles nous avons dépensé beaucoup d’énergies. La conscience que les forces diminuent ou l’apparition d’une maladie peuvent mettre en crise nos certitudes. Le monde – avec ses temps rapides, par rapport auxquels nous avons de la peine à suivre le rythme – semble ne pas nous laisser d’alternatives et nous conduit à intérioriser l’idée de la mise au rebut. Ainsi monte au ciel la prière du psaume : « Ne me rejette pas maintenant que j’ai vieilli, / alors que décline ma vigueur, ne m’abandonne pas » (71, 9).
Mais le même psaume – qui retrace la présence du Seigneur dans les différentes saisons de l’existence – nous invite à continuer à espérer : quand viendra la vieillesse et les cheveux blancs, Il nous donnera encore la vie et ne permettra pas que nous soyons submergés par le mal. En ayant confiance en Lui, nous trouverons la force de multiplier la louange (cf. vv. 14-20) et nous découvrirons que devenir vieux n’est pas seulement la détérioration naturelle du corps ou le passage inéluctable du temps, mais le don d’une longue vie. Vieillir n’est pas une condamnation, mais une bénédiction !
Pour cela, nous devons veiller sur nous-mêmes et apprendre à mener une vieillesse active, même du point de vue spirituel, en cultivant notre vie intérieure à travers la lecture assidue de la Parole de Dieu, la prière quotidienne, l’usage des sacrements et la participation à la Liturgie. Et, avec la relation avec Dieu, les relations avec les autres : avant tout la famille, les enfants, les petits-enfants, auxquels nous devons offrir notre affection pleine d’attention ; ainsi que les personnes pauvres et souffrantes, auxquelles nous devons nous faire proches par l’aide concrète et par la prière. Tout cela nous aidera à ne pas nous sentir de simples spectateurs dans le théâtre du monde, à ne pas nous contenter de « regarder du balcon », à rester à la fenêtre. En affinant au contraire nos sens à reconnaître la présence du Seigneur [2], nous serons comme de « beaux oliviers dans la maison de Dieu » ( Ps 52, 10), nous pourrons être une bénédiction pour ceux qui vivent à côté de nous.
La vieillesse n’est pas un temps inutile où nous devrions rester en retrait en cessant de progresser, mais une saison où l’on peut porter encore des fruits : une nouvelle mission nous attend et nous invite à tourner notre regard vers l’avenir. « La particulière sensibilité de nous autres, les personnes âgées, pour les marques d’attention, les pensées et les marques d’affection qui nous rendent humains, devrait redevenir une vocation pour beaucoup. Et ce sera un choix d’amour des personnes âgées envers les nouvelles générations » [3]. C’est notre contribution à la  révolution de la tendresse [4], une révolution spirituelle et désarmée dont je vous invite, chers grands-parents et personnes âgées, à devenir les protagonistes.
Le monde vit un temps de dure épreuve, marqué d’abord par la tempête inattendue et furieuse de la pandémie, puis par une guerre qui blesse la paix et le développement à l’échelle mondiale. Ce n’est pas un hasard si la guerre est revenue en Europe au moment où la génération qui l’a vécue au siècle dernier est en train de disparaître. Et ces grandes crises risquent de nous rendre insensibles au fait qu’il existe d’autres « épidémies » et d’autres formes diffuses de violence qui menacent la famille humaine et notre maison commune.
Face à tout cela, nous avons besoin d’un changement profond, d’une conversion qui démilitarise les cœurs en permettant à chacun de reconnaître en l’autre un frère. Et nous, grands-parents et personnes âgées, avons une grande responsabilité : enseigner aux femmes et aux hommes de notre temps à voir les autres avec le même regard compréhensif et tendre que nous portons sur nos petits-enfants. Nous avons affiné notre humanité en prenant soin des autres et, aujourd’hui, nous pouvons être des maîtres d’une manière de vivre pacifique et attentif aux plus faibles. Cela, peut-être, pourra être vu comme une faiblesse ou une soumission, mais ce seront les doux, non les agressifs et les prévaricateurs, qui recevront la terre en héritage (cf. Mt 5,5).
Un des fruits que nous sommes appelés à porter est celui de prendre soin du monde. « Nous sommes tous passés par les genoux des grands-parents, qui nous ont tenus dans les bras » [5] ; mais aujourd’hui, il est temps de tenir sur nos genoux – par l’aide concrète ou même seulement par la prière –, en plus des nôtres, ces nombreux petits-enfants effrayés que nous ne connaissons pas encore et qui, peut-être, fuient la guerre ou souffrent à cause d’elle. Gardons dans notre cœur – comme le faisait saint Joseph, père tendre et attentionné – les enfants d’Ukraine, d’Afghanistan, du Sud-Soudan…
Beaucoup d’entre nous ont mûri une conscience sage et humble, dont le monde a tant besoin : on ne se sauve pas tout seul, le bonheur est un pain qui se mange ensemble. Témoignons-en à ceux qui se font illusion de trouver l’épanouissement personnel et le succès dans l’opposition. Tous, même les plus faibles, peuvent le faire : notre propre façon de nous laisser assister – souvent par des personnes provenant d’autres pays – est une façon de dire que vivre ensemble est non seulement possible, mais nécessaire.
Chères grands-mères et chers grands-pères, chères personnes âgées, nous sommes appelés à être dans notre monde des artisans de  la révolution de la tendresse ! Faisons-le en apprenant à utiliser toujours plus et toujours mieux l’instrument le plus précieux que nous avons, et qui est le plus approprié à notre âge : celui de la prière. « Devenons, nous aussi, un peu poètes de la prière : prenons goût à chercher nos mots, réapproprions-nous de ce que nous enseigne la Parole de Dieu » [6]. Notre invocation confiante peut faire beaucoup : elle peut accompagner le cri de douleur de celui qui souffre et elle peut contribuer à changer les cœurs. Nous pouvons être « la « chorale » permanente d’un grand sanctuaire spirituel, où la prière de supplication et le chant de louange soutiennent la communauté qui travaille et lutte sur le terrain de la vie » [7].
Voici donc que la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées est une occasion pour dire encore une fois, avec joie, que l’Église veut faire la fête avec ceux que le Seigneur – comme le dit la Bible – a « rassasiés de jours ». Célébrons-la tous ensemble ! Je vous invite à annoncer cette Journée dans vos paroisses et communautés ; à aller trouver les personnes âgées les plus seules, à la maison ou dans les résidences où elles vivent. Faisons en sorte que personne ne vive cette journée dans la solitude. Avoir quelqu’un à attendre peut changer l’orientation des journées de ceux qui n’attendent plus rien de bon de l’avenir ; et, d’une première rencontre, peut naître une nouvelle amitié. La visite aux personnes âgées seules est une œuvre de miséricorde de notre temps !
Demandons à la Vierge, Mère de la Tendresse, de faire de chacun de nous un artisan de la révolution de la tendresse, pour libérer ensemble le monde de l’ombre de la solitude et du démon de la guerre.
Que ma Bénédiction parvienne à vous tous et aux personnes qui vous sont chères, avec l’assurance de mon affectueuse proximité. Et, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi !

« Le jour où tu répondis à mon appel, tu fis grandir en mon âme la force. » (Ps 137, 3)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source : https://www.vatican.va/content/francesco/fr/messages/nonni/documents/20220503-messaggio-nonni-anziani.html

CHANT

Saint-Esprit-, voici mon cœur. Viens déverser ta tendresse au milieu de nos faiblesses

PREMIERE LECTURE

« Que mon Seigneur ne se mette pas en colère si j’ose parler encore » (Gn 18, 20-32)

Lecture du livre de la Genèse

En ces jours-là,
les trois visiteurs d’Abraham allaient partir pour Sodome.
Alors le Seigneur dit :
« Comme elle est grande,
la clameur au sujet de Sodome et de Gomorrhe !
Et leur faute, comme elle est lourde !
Je veux descendre pour voir
si leur conduite correspond à la clameur venue jusqu’à moi.
Si c’est faux, je le reconnaîtrai. »
Les hommes se dirigèrent vers Sodome,
tandis qu’Abraham demeurait devant le Seigneur.
Abraham s’approcha et dit :
« Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le coupable ?
Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville.
Vas-tu vraiment les faire périr ?
Ne pardonneras-tu pas à toute la ville
à cause des cinquante justes qui s’y trouvent ?
Loin de toi de faire une chose pareille !
Faire mourir le juste avec le coupable,
traiter le juste de la même manière que le coupable,
loin de toi d’agir ainsi !
Celui qui juge toute la terre
n’agirait-il pas selon le droit ? »
Le Seigneur déclara :
« Si je trouve cinquante justes dans Sodome,
à cause d’eux je pardonnerai à toute la ville. »
Abraham répondit :
« J’ose encore parler à mon Seigneur,
moi qui suis poussière et cendre.
Peut-être, sur les cinquante justes, en manquera-t-il cinq :
pour ces cinq-là, vas-tu détruire toute la ville ? »
Il déclara :
« Non, je ne la détruirai pas,
si j’en trouve quarante-cinq. »
Abraham insista :
« Peut-être s’en trouvera-t-il seulement quarante ? »
Le Seigneur déclara :
« Pour quarante,
je ne le ferai pas. »
Abraham dit :
« Que mon Seigneur ne se mette pas en colère,
si j’ose parler encore.
Peut-être s’en trouvera-t-il seulement trente ? »
Il déclara :
« Si j’en trouve trente,
je ne le ferai pas. »
Abraham dit alors :
« J’ose encore parler à mon Seigneur.
Peut-être s’en trouvera-t-il seulement vingt ? »
Il déclara :
« Pour vingt,
je ne détruirai pas. »
Il dit :
« Que mon Seigneur ne se mette pas en colère :
je ne parlerai plus qu’une fois.
Peut-être s’en trouvera-t-il seulement dix ? »
Et le Seigneur déclara :
« Pour dix, je ne détruirai pas. »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Demandez, on vous donnera » (Lc 11, 1-13)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière.
Quand il eut terminé,
un de ses disciples lui demanda :
« Seigneur, apprends-nous à prier,
comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
Il leur répondit :
« Quand vous priez, dites :
‘Père,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne.
Donne-nous le pain
dont nous avons besoin pour chaque jour
Pardonne-nous nos péchés,
car nous-mêmes, nous pardonnons aussi
à tous ceux qui ont des torts envers nous.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation. »
Jésus leur dit encore :
« Imaginez que l’un de vous ait un ami
et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander :
‘Mon ami, prête-moi trois pains,
car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi,
et je n’ai rien à lui offrir.’
Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond :
‘Ne viens pas m’importuner !
La porte est déjà fermée ;
mes enfants et moi, nous sommes couchés.
Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose’.
Eh bien ! je vous le dis :
même s’il ne se lève pas pour donner par amitié,
il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami,
et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
Moi, je vous dis :
Demandez, on vous donnera ;
cherchez, vous trouverez ;
frappez, on vous ouvrira.
En effet, quiconque demande reçoit ;
qui cherche trouve ;
à qui frappe, on ouvrira.
Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson,
lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
ou lui donnera un scorpion
quand il demande un œuf ?
Si donc vous, qui êtes mauvais,
vous savez donner de bonnes choses à vos enfants,
combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint
à ceux qui le lui demandent ! »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Comme elle est grande, la clameur au sujet de Sodome et de Gomorrhe ! Et leur faute, comme elle est lourde ! Je veux descendre pour voir si leur conduite correspond à la clameur venue jusqu’à moi. Si c’est faux, je le reconnaîtrai. »
La destination des hôtes d’Abraham, c’est Sodome. Le Seigneur vient juger, par Lui-même, de l’étendue de la faute des habitants de Sodome et de Gomorrhe.
Comme nous pouvons le remarquer, Dieu exerce le droit et la justice. Il n’agit pas de façon arbitraire. S’il est descendu vers nous, c’est qu’Il n’est nullement indifférent à notre existence… De plus, notre Dieu n’est pas sourd. Il entend les cris qui s’élèvent vers Lui. Il entend la clameur des cœurs meurtris par les fautes de notre société ou de nos communautés. Encore faudrait-il que nous soyons disposés à crier notre indignation et notre souffrance ! Le monde tend à nous interdire, aujourd’hui, toute clameur au sujet de Sodome et Gomorrhe… Mais, il ne suffit pas de crier. À nous de savoir crier vers Lui en toute confiance et persévérance.
Celui, qui a donné la voix, sait l’entendre.
Vers qui cries-tu ?

« J’ose encore parler à mon Seigneur. »
Les versets 17-19, non retenus pour la liturgie de ce jour, édifient sur l’importance que Dieu accorde à Abraham et éclairent, d’une certaine manière, cet extrait. Il s’entend, en effet, que celui, en qui toutes les nations doivent être bénies, intercède pour Sodome et Gomorrhe avec compassion, respect, audace et persévérance. Sa prière témoigne de sa grande confiance en Dieu et de sa profonde humilité. Loin de se pencher, particulièrement, sur le sort de son neveu Loth, il cherche à épargner tous les habitants de ces deux villes. Il n’évoque aucun mérite. Il fait appel à la justice et à la miséricorde de Dieu. Dans la logique de la solidarité collective, il demande que le Bien l’emporte sur le Mal et, qu’ainsi, la fidélité d’un petit reste profite à tous.
Dans la mesure où nous avons conscience d’être bénis par le Seigneur, nous avons, également, la mission d’intercéder pour tous avec confiance, humilité, audace et persévérance. À travers la prière d’Abraham, l’auteur sacré nous fait voir aussi la mission universelle du peuple de Dieu. En effet, il faut dix Juifs pour constituer une communauté liturgique et se réunir en synagogue. Ainsi, partout où cette communauté est présente et vit dans la fidélité au Seigneur, elle devient une opportunité de Salut pour tous : « « Je ne parlerai plus qu’une fois. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement dix ? » Et le Seigneur déclara : « Pour dix, je ne détruirai pas. » » Mais, Dieu n’en trouvera même pas dix. Par le Christ, Il nous a fait comprendre que sa Miséricorde va bien au-delà de ce que pouvait imaginer Abraham : « En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom — dit le Seigneur —, je suis là, au milieu d’eux. » (Matthieu 18, 20) Mieux, en nous sauvant par l’obéissance d’un seul, le Christ, Dieu nous révèle que quiconque est dans le Christ devient une opportunité de grâce pour tous. De ce point de vue, nous pouvons deviner combien nous sommes importants pour Dieu et combien notre prière a du prix à ses yeux.
Aucune prière ne surpasse la Bonté du Cœur de Dieu.
Ose encore !

Paroles du Pape François

Nous prions avec courage parce que lorsque nous prions, nous avons un besoin. C’est comme si Jésus disait: « Soyez envahissants dans la prière. Ne vous fatiguez pas ». Mais ne pas se fatiguer de quoi ? De demander. « Demandez et il vous sera donné  » (…) Une prière constante et envahissante. Comme celle de Sainte Monique, par exemple : « combien d’années elle a prié ainsi, même avec des larmes, pour la conversion de son fils » Augustin.

Pape François, Homélie à Sainte-Marthe, 11 août 2018, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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