Chers amis,
Seigneur Jésus, tu nous révèles le grand projet de Dieu ; tu nous révèles que le désir du Père est que nous soyons « des vivants ». En toi, cela nous est rendu possible. En toi, cela se réalise. Pour le grand don de toi-même, de ta chair, de ta vie, Seigneur Jésus, nous te disons merci ! Par la foi et par l’Eucharistie, nous vivons déjà de ta vie. Nous te disons merci.
Seigneur Jésus, lorsque nous faisons une démarche personnelle pour nous rapprocher de toi ou pour t’écouter, nous voulons nous rappeler que c’est toujours d’abord toi qui agis en nous. Tu as inscrit en nous le désir de venir, tu nous donnes la force pour aller jusqu’au bout de la démarche et tu es encore là pour ouvrir notre cœur à la compréhension de ta Parole. Nous te disons merci pour ces désirs qui nous animent, le désir de prière ou d’adoration, le désir de connaître ta Parole ou d’approfondir le mystère de ta résurrection, le désir de nous engager dans le service de la charité ou de témoigner de notre foi. Nous savons que c’est le Père lui-même qui les a inscrits au fond de nos cœurs, et nous savons que c’est une grande joie pour toi et pour nous-mêmes de nous mettre en route pour réaliser, autant que nous pouvons ces beaux désirs.
« Vivons l’Eucharistie avec un esprit de foi, de prière, de pardon, de pénitence, de joie communautaire, de souci pour les défavorisés, dans la certitude que le Seigneur entreprendra ce qu’Il nous a promis : la vie éternelle » (Pape François)
» L’Eucharistie est « source et sommet de toute la vie chrétienne« . Les autres sacrements ainsi que tous les ministères ecclésiaux et les tâches apostoliques sont tous liés à l’Eucharistie et ordonnés à elle. Car la sainte Eucharistie contient tout le trésor spirituel de l’Église, c’est-à-dire le Christ lui-même, notre Pâque » (Concile Vatican II)
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source : d’après une méditation de Glorious
PREMIERE LECTURE
« Voici de l’eau : qu’est- ce qui empêche que je sois baptisé ? » (Ac 8, 26-40)
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
l’ange du Seigneur adressa la parole à Philippe en disant :
« Mets-toi en marche en direction du sud,
prends la route qui descend de Jérusalem à Gaza ;
elle est déserte. »
Et Philippe se mit en marche.
Or, un Éthiopien, un eunuque,
haut fonctionnaire de Candace, la reine d’Éthiopie,
et administrateur de tous ses trésors,
était venu à Jérusalem pour adorer.
Il en revenait, assis sur son char,
et lisait le prophète Isaïe.
L’Esprit dit à Philippe :
« Approche, et rejoins ce char. »
Philippe se mit à courir,
et il entendit l’homme qui lisait le prophète Isaïe ;
alors il lui demanda :
« Comprends-tu ce que tu lis ? »
L’autre lui répondit :
« Et comment le pourrais-je
s’il n’y a personne pour me guider ? »
Il invita donc Philippe à monter et à s’asseoir à côté de lui.
Le passage de l’Écriture qu’il lisait était celui-ci :
Comme une brebis, il fut conduit à l’abattoir ;
comme un agneau muet devant le tondeur,
il n’ouvre pas la bouche.
Dans son humiliation,
il n’a pas obtenu justice.
Sa descendance, qui en parlera ?
Car sa vie est retranchée de la terre.
Prenant la parole, l’eunuque dit à Philippe :
« Dis-moi, je te prie : de qui le prophète parle-t-il ?
De lui-même, ou bien d’un autre ? »
Alors Philippe prit la parole
et, à partir de ce passage de l’Écriture,
il lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.
Comme ils poursuivaient leur route,
ils arrivèrent à un point d’eau,
et l’eunuque dit :
« Voici de l’eau :
qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? »
Il fit arrêter le char,
ils descendirent dans l’eau tous les deux,
et Philippe baptisa l’eunuque.
Quand ils furent remontés de l’eau,
l’Esprit du Seigneur emporta Philippe ;
l’eunuque ne le voyait plus,
mais il poursuivait sa route, tout joyeux.
Philippe se retrouva dans la ville d’Ashdod,
il annonçait la Bonne Nouvelle
dans toutes les villes où il passait
jusqu’à son arrivée à Césarée.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel » (Jn 6, 44-51)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait aux foules :
« Personne ne peut venir à moi,
si le Père qui m’a envoyé ne l’attire,
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes :
Ils seront tous instruits par Dieu lui-même.
Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement
vient à moi.
Certes, personne n’a jamais vu le Père,
sinon celui qui vient de Dieu :
celui- là seul a vu le Père.
Amen, amen, je vous le dis :
il a la vie éternelle, celui qui croit.
Moi, je suis le pain de la vie.
Au désert, vos pères ont mangé la manne,
et ils sont morts ;
mais le pain qui descend du ciel
est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
Moi, je suis le pain vivant,
qui est descendu du ciel :
si quelqu’un mange de ce pain,
il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai, c’est ma chair,
donnée pour la vie du monde. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« En ces jours-là, l’ange du Seigneur adressa la parole à Philippe en disant : « Mets-toi en marche en direction du sud, prends la route qui descend de Jérusalem à Gaza ; elle est déserte. » Et Philippe se mit en marche. »
Les disciples du Seigneur, qui sont partis de Jérusalem, comme Philippe, suite à la persécution, n’ont donc pas fui : ils sont guidés par le Seigneur.
Nous voyons, dans ce passage, comment, par trois fois, Philippe a été orienté par l’Esprit. Et Toutes les fois, Philippe a obéi.
Ici, la voie de Jérusalem à Gaza semble avoir été choisie parce qu’elle est déserte. Elle est, en réalité, le chemin d’une expérience spirituelle privilégiée, comme y porte le désert dans les Saintes Écritures…
C’est l’Esprit Saint qui conduit la mission.
Dans quelle mesure es-tu docile à l’Esprit ?
« Or, un Éthiopien, un eunuque, haut fonctionnaire de Candace, la reine d’Éthiopie, et administrateur de tous ses trésors, était venu à Jérusalem pour adorer. Il en revenait, assis sur son char, et lisait le prophète Isaïe. L’Esprit dit à Philippe : « Approche, et rejoins ce char. » Philippe se mit à courir. »
La voie n’était donc pas si déserte ! Il s’y trouve un Éthiopien, un eunuque. Il est désigné par son origine et son infirmité. Il n’est pas Juif. La Bonne Nouvelle, rejetée par des Juifs, est proposée aux nations. Et, à travers cet Éthiopien, une fois encore, l’Afrique s’offre à Dieu comme une terre hospitalière. Il est un eunuque : cela exprime à la fois une infirmité et une fonction. Son infécondité est la condition biologique de sa fécondité professionnelle. Il témoigne ainsi qu’il y a plusieurs fécondités.
Nos infirmités, nos stérilités peuvent, au service du Roi des rois, devenir une source de grâces.
La puissance de Dieu se déploie dans la faiblesse !
Quel regard portes-tu sur tes limites et tes atouts ?
« Prenant la parole, l’eunuque dit à Philippe : « Dis-moi, je te prie : de qui le prophète parle-t-il ? De lui-même, ou bien d’un autre ? » Alors Philippe prit la parole et, à partir de ce passage de l’Écriture, il lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus. »
Philippe est à côté de l’eunuque comme un compagnon. Il ne dit plus rien jusqu’à ce que ce dernier l’interroge. Et à partir de sa soif, il lui donne la Bonne Nouvelle. Il lui communique la vie du Christ. Il lui révèle la cohérence des Écritures. Il suscite en lui le désir du baptême. Il lui ouvre un nouveau chemin, celui de la joie en Dieu, la joie d’être, désormais, administrateur de tous les trésors divins ! Il n’est plus un haut fonctionnaire : il est devenu fils dans le Fils et, avec Lui, héritier du Roi éternel. Il fait route désormais avec le Saint-Esprit : Philippe peut donc disparaître à ses yeux puisqu’ils sont unis dans la foi en Jésus-Christ.
C’est la merveille que, par la grâce du Ressuscité, le baptême réalise en nous ! Comme Philippe, elle nous rend capables de témoigner auprès de nos frères et sœurs. Mais, avant, il nous faut l’avoir accueilli comme l’Ethiopien. La Parole de Dieu devient alors un compagnon de route, une occasion de rencontre avec le prochain, un appel à la disponibilité et la Source de la joie véritable.
La Bonne Nouvelle vient toujours combler une faim ou une soif.
Qu’est-ce que la Parole de Dieu vient-elle combler en toi ?
Ô Christ Ressuscité, donne-nous de découvrir en Toi notre fécondité et notre identité véritables.
Paroles du Pape François
Si ton cœur est fermé, la foi n’entre pas. Dieu le Père nous attire toujours vers Jésus: c’est nous qui ouvrons notre cœur ou bien qui le fermons. En revanche la foi, qui est comme une graine au plus profond du cœur, éclot quand nous nous laissons «attirer» par le Père vers Jésus, et «allons à Lui» avec le cœur ouvert, sans préjugés; alors nous reconnaissons dans son visage le visage de Dieu et dans ses paroles la Parole de Dieu, car son Esprit Saint nous a fait entrer dans la relation d’amour et de vie qui existe entre Jésus et Dieu le Père. Et là, nous recevons le don, le cadeau de la foi.
Pape François, Angelus, 9 août 2015, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Prière à Joseph
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
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Soyons Vivants Ensemble 