J’ai vu le Seigneur et Il m’a parlé !

Chers amis,

Marie de Magdala enfermée dans sa douleur, le regard brouillé par ses larmes, ne porte pas attention à ce qu’elle voit, n’entend pas la Bonne Nouvelle que les anges lui apportent. Il lui faut l’appel de Jésus qui l’appelle par son nom pour qu’elle entre réellement en la présence du Christ ressuscité, pour qu’elle convertisse son regard de chair en regard et en écoute de foi.
« Qui cherches-tu ? » lui demande Jésus. Qui, pas quoi ! C’est-à-dire quelqu’un de bien vivant avec qui elle entre en relation. Se retournant alors vers le tombeau, son cœur est transformé et elle devient la première apôtre de la résurrection : elle ne voit plus un cadavre à vénérer mais un vivant ressuscité à adorer. Elle court alors annoncer aux disciples qu’elle a vu le Seigneur, qu’il est vivant et raconte ce qu’il lui a dit ».
Nombre de chrétiens doutent de la résurrection de Jésus. Beaucoup de chrétiens ont la foi, suivent Jésus dans l’intimité, mais craignent de le proclamer. Et nous, comme Marie-Madeleine pouvons-nous aller trouver nos frères pour leur dire joyeusement : Le Seigneur est ressuscité et je l’ai vu !
Prenons du temps pour encore plus nous parler en nous appelant par nos noms, en ayant du conscience du plaisir que cela nous amène à nous ; prenons du temps pour annoncer, raconter, ce que l’on a vu, ce que l’on a vécu, ce que l’on a compris; prenons du temps de ne pas craindre les sentiments qui nous portent, et même de pleurer de temps en temps car même Jésus a pleuré sur Lazare. Soyons d’authentiques témoins du Christ ressuscité.
Pour paraphraser St Augustin, notre foi réside dans la résurrection du Christ. C’est de croire en Christ vivant qui est la seule fondation de notre foi.
 » Oui, elle est droite, la parole du Seigneur … la terre est remplie de son amour. Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine. Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier. Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi ! » (Ps 32 (33))

Seigneur, donne-nous d’expérimenter la joie qui vient de ta victoire, de ta vie et de ton amour à l’œuvre en nous et dans le monde. Que notre prière soit une vraie rencontre avec toi dans la foi. Qu’aucune tristesse, aucune circonstance adverse, aucune tempête ne soit un obstacle à notre foi. Ta Résurrection est plus vraie que toutes nos tristesses, que tous nos doutes, que toutes nos difficultés. Jésus, tu es vraiment ressuscité ! Fais-nous vivre de ta vie, de ton amour, et de ta joie.

« Seigneur, tu veux venir habiter le tombeau de chacune de nos pauvres vies, marquées par le péché et la mort pour en faire le temple de ta gloire. Comme avec Marie, convertis notre regard pour que dans la foi nous puissions percevoir et accueillir la nouveauté de ta présence de Ressuscité, vivante et vivifiante pour chacun d’entre nous. » (Abbé Link)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

PREMIERE LECTURE

« Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ » (Ac 2, 36-41)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

Le jour de la Pentecôte, Pierre disait à la foule :
« Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude :
Dieu l’a fait Seigneur et Christ,
ce Jésus que vous aviez crucifié. »
Les auditeurs furent touchés au cœur ;
ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres :
« Frères, que devons-nous faire ? »
Pierre leur répondit :
« Convertissez-vous,
et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ
pour le pardon de ses péchés ;
vous recevrez alors le don du Saint-Esprit.
Car la promesse est pour vous,
pour vos enfants
et pour tous ceux qui sont loin,
aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera. »
Par bien d’autres paroles encore,
Pierre les adjurait et les exhortait en disant :
« Détournez-vous de cette génération tortueuse,
et vous serez sauvés. »
Alors, ceux qui avaient accueilli la parole de Pierre
furent baptisés.
Ce jour-là, environ trois mille personnes
se joignirent à eux.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« “J’ai vu le Seigneur !”, et elle raconta ce qu’il lui avait dit » (Jn 20, 11-18)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

En ce temps-là,
Marie Madeleine se tenait près du tombeau,
au-dehors, tout en pleurs.
Et en pleurant,
elle se pencha vers le tombeau.
Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc,
assis l’un à la tête et l’autre aux pieds,
à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent :
« Femme, pourquoi pleures-tu ? »
Elle leur répond :
« On a enlevé mon Seigneur,
et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ;
elle aperçoit Jésus qui se tenait là,
mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit :
« Femme, pourquoi pleures-tu ?
Qui cherches-tu ? »
Le prenant pour le jardinier, elle lui répond :
« Si c’est toi qui l’as emporté,
dis-moi où tu l’as déposé,
et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors :
« Marie ! »
S’étant retournée, elle lui dit en hébreu :
« Rabbouni ! »,
c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend :
« Ne me retiens pas,
car je ne suis pas encore monté vers le Père.
Va trouver mes frères pour leur dire
que je monte vers mon Père et votre Père,
vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples :
« J’ai vu le Seigneur ! »,
et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« En ces jours-là, Pierre et Jean montaient au Temple pour la prière de l’après-midi, à la neuvième heure. On y amenait alors un homme, infirme de naissance, que l’on installait chaque jour à la porte du Temple, appelée la « Belle-Porte », pour qu’il demande l’aumône à ceux qui entraient. »
Pierre et Jean, avant d’entrer dans le Temple de Jérusalem, croisent un infirme de naissance « que l’on installait chaque jour à la porte du Temple, appelée la « Belle-Porte », pour qu’il demande l’aumône à ceux qui entraient. » Il est l’image de l’humanité que le péché a rendu infirme, à qui le jardin d’Eden a été interdit et qui est réduit à la mendicité…
Il symbolise cette humanité infirme, prostrée, dépendante et incapable d’entrer dans la Demeure de Dieu, c’est-à-dire dans une relation de communion intime et épanouissante avec Dieu. Il représente tous ceux et celles qui, accablés de maux et de souffrances, en sont venus à avoir également le cœur, l’esprit et l’âme, bref une vie spirituelle infirme. Transportés jusqu’au seuil de la grâce de Dieu, ils ne s’imaginent nullement qu’ils peuvent y entrer ! Installés à la « Belle-Porte », ils sont tournés vers les créatures plutôt que vers le Créateur, vers les ombres plutôt que vers la Lumière ; continuant à traîner leur existence de mort, ils mendient leur survie à la neuvième heure, à l’heure sainte, à l’heure même à laquelle, pour notre Salut, le Maître de la vie mourut. (Matthieu 27, 46).
Cet infirme, c’est Israël et tant d’êtres humains qui ne comprennent pas que Jésus est le Messie et que sa mort est source de Vie. Cet infirme, c’est chacun de nous, toutes les fois que nous pensons que Dieu se désintéresse de notre misère, toutes les fois que nous ne savons pas où se trouve notre véritable bien, toutes les fois que nous ne savons que demander, toutes les fois que notre foi manque d’audace. Nous sommes installés si près de Dieu, si près de la Vie, mais si préoccupés à entretenir notre mort.
Le Temple, c’est le Cœur de Dieu.
Que fais-tu à la Belle-Porte ?

« Pierre déclara : « De l’argent et de l’or, je n’en ai pas ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus Christ le Nazaréen, lève-toi et marche. » Alors, le prenant par la main droite, il le releva et, à l’instant même, ses pieds et ses chevilles s’affermirent. D’un bond, il fut debout et il marchait. Entrant avec eux dans le Temple, il marchait, bondissait, et louait Dieu. Et tout le peuple le vit marcher et louer Dieu. »
Pierre et Jean sont sensibles à la demande de cet infirme de naissance. Celui, qui demande, les préoccupe plus que ce qu’il demande. C’est l’instant où le paradigme a changé.
À travers Pierre et Jean, c’est le Seigneur qui vient à la rencontre de l’Humanité, qui pose son regard sur elle, qui se laisse contempler pour éveiller, en elle, un désir plus ardent et plus grand… Dieu fait comprendre à sa créature qu’Il veut le meilleur pour elle. Il lui tend la main pour la mettre debout, libérée de ses nombreuses infirmités et, plus particulièrement, de l’esclavage du Péché et de la Mort. Il est venu pour que nos jambes, que nous portons, désormais, nous portent, pour que ce, qui était notre infirmité, devienne notre force. Il est venu pour que nous ne soyons plus installés mais que nous puissions bondir. (Cf. 1 Samuel 2, 1-10 ; Psaume 113 ; Luc 1, 47) Il est venu pour que nos lèvres, qui mendient, chantent sa louange avec reconnaissance. Il est venu pour qu’avec Lui, nous passions la Belle-Porte pour entrer dans la « Belle-Vie ».
À l’exemple de Pierre et Jean, à ce monde paralysé par le matériel, nous avons mieux à offrir que l’argent et l’or. Nous sommes invités à témoigner de la puissance du Nom de Jésus de Nazareth à travers notre regard, nos paroles et nos actes. Nous sommes appelés à être des canaux de la vie de Dieu et des témoins du Ressuscité.
Les yeux levés vers toi, tous, ils espèrent.
Aujourd’hui, que vas-tu offrir au monde ?

Seigneur, je porte ton Nom. Que ma vie Te donne à tous.

Paroles du Pape François

La paix est la responsabilité de tous
À l’issue de la messe de Pâques célébrée sous le soleil de la place Saint-Pierre, devant 100 000 fidèles, le Pape François a pris le chemin de la loggia centrale de la basilique pour impartir sa bénédiction «Urbi et Orbi», à la ville et au monde, ce dimanche 17 avril. Il a lancé appel à la paix pour toutes les régions du monde qui souffrent de conflits, notamment l’Ukraine martyrisée.
«Nos yeux sont incrédules, en cette Pâque de guerre», a regretté le Souverain Pontife, s’adressant au monde entier et aux dizaines de milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre, après la messe de Pâques. «Nous avons vu trop de sang versé, trop de violence. Nos cœurs aussi se sont remplis de peur et d’angoisse, alors que tant de nos frères et sœurs ont dû s’enfermer pour se protéger des bombes».
Le Christ ressuscité n’est pas une illusion a d’abord expliqué François, et aujourd’hui «plus que jamais, nous avons besoin de lui, à la fin d’un Carême qui ne semble jamais se terminer». En effet, a commenté le Saint-Père, après deux ans de pandémie aux conséquences dramatiques, au lieu de sortir du tunnel main dans la main, «nous montrons que nous avons encore en nous l’esprit de Caïn, qui regarde Abel non pas comme un frère, mais comme un rival, et réfléchit à la manière de l’éliminer». Aujourd’hui plus que jamais, a-t-il répété, «nous avons besoin de Lui, qui vient parmi nous et nous dit à nouveau : « La paix soit avec vous ».»
Les blessures de Jésus sont doublement nôtres, a continué l’évêque de Rome, «nôtres parce qu’elles lui ont été infligées par nous, par nos péchés, par notre dureté de cœur, par la haine fratricide ; et nôtres parce qu’il les porte pour nous, il ne les a pas effacées de son Corps glorieux, il a voulu les garder, les porter en lui pour toujours», des plaies qui sont le signe «de la lutte qu’il a menée et gagnée pour nous, avec les armes de l’amour, afin que nous puissions avoir la paix, être en paix, vivre en paix.»

La paix pour l’Ukraine martyrisée
Comme à son habitude, le Souverain Pontife a ensuite égrené les régions du monde en souffrance, en commençant par «l’Ukraine martyrisée»: «Puisse une nouvelle aube d’espoir se lever bientôt sur cette terrible nuit de souffrance et de mort ! Choisissons la paix. Arrêtons de montrer nos muscles pendant que les gens souffrent.». Le Primat d’Italie suit depuis le début de la guerre de la Donbass en 2014 très attentivement la situation en Ukraine, «Allons-nous mettre fin à l’humanité, ou l’humanité renoncera-t-elle à la guerre ?», a-t-il demandé, faisant siens les mots du manifeste Russell-Einstein, paru en 1955 en pleine guerre froide.
«Je porte dans mon cœur toutes les nombreuses victimes ukrainiennes, les millions de réfugiés et de personnes déplacées à l’intérieur du pays, les familles divisées, les personnes âgées restées seules, les vies brisées et les villes rasées», a assuré François, avant d’avoir une pensée particulière pour enfants orphelins qui fuient la guerre et pour les enfants du monde entier «ceux qui meurent de faim ou du manque de soins, ceux qui sont victimes d’abus et de violence et ceux à qui on a refusé le droit de naître.»

La paix pour le Moyen-Orient
Continuant sa bénédiction, l’évêque de Rome a ensuite appelé à la paix au Moyen-Orient : d’abord pour Jérusalem «Puissent les Israéliens, les Palestiniens et tous les habitants de la Ville Sainte, ainsi que les pèlerins, connaître la beauté de la paix, vivre dans la fraternité et accéder librement aux Lieux Saints dans le respect mutuel des droits de chacun.». Puis, pour les peuples du Liban, de Syrie et d’Irak, en particulier pour toutes les communautés chrétiennes vivant au Moyen-Orient, sans oublier la Libye, et le Yémen «qui souffre d’un conflit oublié de tous, qui continue de faire des victimes : que la trêve signée ces derniers jours redonne espoir à la population», a-t-il souhaité.
Le Pape François a aussi demandé au Seigneur le don de la réconciliation pour la Birmanie et pour l’Afghanistan.

La paix sur le continent africain
Le Souverain Pontife a par la suite déplacé son curseur sur le continent africain, où il est attendu début juillet au Soudan du Sud et en République Démocratique du Congo, «Que la paix règne sur l’ensemble du continent africain, afin que cessent l’exploitation dont il est victime et l’hémorragie provoquée par les attentats terroristes – notamment dans la région du Sahel – et qu’il trouve un soutien concret dans la fraternité des peuples».
Dans le cœur du Saint-Père également, l’Éthiopie «touchée par une grave crise humanitaire», la République du Congo, blessée par les violences, et les populations d’Afrique du Sud frappées cette semaine par inondations dévastatrices dans lesquelles sont mortes plus de 400 personnes.

Accompagner l’Amérique
Enfin, François a eu un mot pour les peuples d’Amérique latine, «qui, dans certains cas, ont vu leurs conditions sociales s’aggraver en ces temps difficiles de pandémie, exacerbés également par des cas de criminalité, de violence, de corruption et de trafic de drogue» et également pour le Canada, où il est invité à se rendre: «Demandons au Seigneur ressuscité d’accompagner le chemin de réconciliation que l’Église catholique canadienne suit avec les peuples autochtones», a-t-il déclaré.
Enfin, chaque guerre entraîne des séquelles qui touchent toute l’humanité, a rappelé le Saint-Père, du drame des réfugiés en passant par la crise économique et alimentaire «Face aux signes persistants de la guerre, ainsi qu’aux nombreuses et douloureuses défaites de la vie, le Christ, vainqueur du péché, de la peur et de la mort, nous exhorte à ne pas céder au mal et à la violence», a-t-il souligné, avant une conclusion enthousiaste: «Laissons-nous envahir par la paix du Christ ! La paix est possible, la paix est nécessaire, la paix est la responsabilité première de tous !»

Pape François, Messe de Pâques, message Urbi et Orbi, Place Saint-Pierre, dimanche 17 avril 2022, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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