Ne taisons pas l’œuvre du Seigneur en nous et dans le monde

Chers amis,

Christ est ressuscité ! Alléluia ! Il est vraiment ressuscité ! Alléluia !
Continuons, aujourd’hui à accueillir la joie de la résurrection ! Entre les saintes femmes les premières à partir annoncer la bonne nouvelle de la résurrection de Jésus et les grands prêtres qui tentent de travestir cette annonce derrière un mensonge, nous sommes appelés à garder en nous toute la pureté et la vérité de la résurrection dans l’annonce que nous en faisons. Les difficultés auxquelles nous pouvons être confrontés avec le monde dans notre mission de l’annonce, les rejets, les critiques, les incompréhensions, les enfermements… ne doivent jamais nous conduire à ne témoigner que de demi-vérités, qui sont en général de vrais mensonges.
Habité au plus profond de moi-même par ce psaume magnifique, ce psaume source de vie, au milieu de mes peurs, de mes larmes, de mes souffrances, de mes blessures encore ouvertes, ce psaume qui me tient debout:  » Garde-moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge. J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu ! Seigneur, mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort. » Je bénis le Seigneur qui me conseille : même la nuit mon cœur m’avertit. Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ; il est à ma droite : je suis inébranlable. Mon cœur exulte, mon âme est en fête, ma chair elle-même repose en confiance : tu ne peux m’abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption. Tu m’apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie ! À ta droite, éternité de délices !« , je vous fais un cri du cœur : Ne taisons pas, jamais, l’œuvre du Seigneur en nous et dans le monde ! Demandons au Seigneur la grâce d’être, aujourd’hui et toujours, d’authentiques et joyeux témoins de la résurrection !
« Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux » (Lc 19,38). (…) C’est un climat de joie que l’on respire. Jésus a réveillé dans le cœur tant d’espérances surtout chez les gens humbles, simples, pauvres, oubliés, ceux qui ne comptent pas aux yeux du monde. Lui a su comprendre les misères humaines, il a montré le visage de miséricorde de Dieu, il s’est baissé pour guérir le corps et l’âme. Ça, c’est Jésus. Ça, c’est son cœur qui nous regarde tous, qui regarde nos maladies, nos péchés. L’amour de Jésus est grand. Jésus est Dieu, mais il s’est abaissé pour marcher avec nous ; il est notre ami, notre frère. (…)
Et c’est la première parole que je voudrais vous dire : joie ! Ne soyez jamais des hommes et des femmes tristes : un chrétien ne peut jamais l’être ! Ne vous laissez jamais prendre par le découragement ! Notre joie n’est pas une joie qui naît du fait de posséder de nombreuses choses, mais elle naît du fait d’avoir rencontré une personne : Jésus, qui est parmi nous. Elle naît du fait de savoir qu’avec lui nous ne sommes jamais seuls, même dans les moments difficiles, même quand le chemin de la vie se heurte à des problèmes et à des obstacles qui semblent insurmontables, et il y en a tant ! Et à ce moment-là vient l’ennemi, vient le diable, si souvent déguisé en ange (2Co 11,14), et insidieusement nous dit sa parole. Ne l’écoutez pas ! Suivons Jésus ! Nous accompagnons, nous suivons Jésus, mais surtout nous savons que lui nous accompagne et nous met sur ses épaules (Lc 15,5). Ici se trouve notre joie, l’espérance que nous devons porter vers notre monde. S’il vous plaît !, ne vous laissez pas voler l’espérance ! Ne vous laissez pas voler l’espérance ! Celle que Jésus nous donne. (Pape François)

« Aujourd’hui plus que jamais, l’adoration est nécessaire. L’une des plus grandes perversions de notre temps est qu’on nous propose d’adorer l’humain, laissant de côté le divin. Les idoles qui causent la mort ne méritent aucune adoration, seul le Dieu de la vie mérite l’adoration et la gloire » (Pape François)

Seigneur, nous voulons en ce jour renouveler notre acte de foi en ta résurrection. Nous voulons accueillir dans la foi ta vie de Ressuscité. Viens chasser de nos cœurs tout doute qui pourrait nous habiter sur la puissance de ta résurrection dans nos vies. Nous voulons faire nôtre la proclamation de foi de ton apôtre Pierre et redire avec lui ces paroles du Psaume : « Je regardais le Seigneur sans relâche, s’il est à mon côté, je ne tombe pas. Oui, mon cœur est dans l’allégresse, ma langue chante de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance : tu ne peux pas m’abandonner à la mort ni laisser ton fidèle connaître la corruption. Tu m’as montré le chemin de la vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence » (Source : Abbé Philippe Link)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Garde moi mon Seigneur, j’ai fait de toi mon refuge

 
         R. Garde-moi, mon Seigneur,
J´ai fait de toi mon refuge.
J´ai dit au Seigneur : ´ Tu es mon Dieu,
Je n´ai d´autre bonheur que toi,
Seigneur, tu es toute ma joie !´
 
1. Je bénis le Seigneur qui s´est fait mon conseil,
Et qui même la nuit instruit mon cœur.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche,
Près de lui, je ne peux chanceler.
 
2. Aussi mon cœur exulte et mon âme est en fête,
En confiance je peux reposer.
Tu m´ouvres le chemin de la vie éternelle,
Avec toi, débordement de joie !
 
3. Tu es le seul Seigneur, mon partage et ma vie.
La part qui me revient fait mon bonheur.
Je reçois de tes mains le plus bel héritage,
Car de toi, Seigneur, dépend mon sort.

PREMIERE LECTURE

« Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins » (Ac 2, 14.22b- 33)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

Le jour de la Pentecôte,
Pierre, debout avec les onze autres Apôtres,
éleva la voix et leur fit cette déclaration :
« Vous, Juifs,
et vous tous qui résidez à Jérusalem,
sachez bien ceci,
prêtez l’oreille à mes paroles.
Il s’agit de Jésus le Nazaréen,
homme que Dieu a accrédité auprès de vous
en accomplissant par lui des miracles, des prodiges
et des signes au milieu de vous,
comme vous le savez vous-mêmes.
Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu,
vous l’avez supprimé
en le clouant sur le bois par la main des impies.
Mais Dieu l’a ressuscité
en le délivrant des douleurs de la mort,
car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir.
En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume :
Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche :
il est à ma droite, je suis inébranlable.
C’est pourquoi mon cœur est en fête,
et ma langue exulte de joie ;
ma chair elle-même reposera dans l’espérance :
tu ne peux m’abandonner au séjour des morts
ni laisser ton fidèle voir la corruption.
Tu m’as appris des chemins de vie,
tu me rempliras d’allégresse par ta présence.

Frères, il est permis de vous dire avec assurance,
au sujet du patriarche David,
qu’il est mort, qu’il a été enseveli,
et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous.
Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré
de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui.
Il a vu d’avance la résurrection du Christ,
dont il a parlé ainsi :
Il n’a pas été abandonné à la mort,
et sa chair n’a pas vu la corruption.

Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ;
nous tous, nous en sommes témoins.
Élevé par la droite de Dieu,
il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis,
et il l’a répandu sur nous,
ainsi que vous le voyez et l’entendez. »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront » (Mt 28, 8-15)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange,
vite, elles quittèrent le tombeau,
remplies à la fois de crainte et d’une grande joie,
et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.
Et voici que Jésus vint à leur rencontre
et leur dit :
« Je vous salue. »
Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds
et se prosternèrent devant lui.
Alors Jésus leur dit :
« Soyez sans crainte,
allez annoncer à mes frères
qu’ils doivent se rendre en Galilée :
c’est là qu’ils me verront. »
Tandis qu’elles étaient en chemin,
quelques-uns des gardes allèrent en ville
annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.
Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens
et avoir tenu conseil,
donnèrent aux soldats une forte somme
en disant :
« Voici ce que vous direz :
“Ses disciples sont venus voler le corps,
la nuit pendant que nous dormions.”
Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur,
nous lui expliquerons la chose,
et nous vous éviterons tout ennui. »
Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions.
Et cette explication s’est propagée chez les Juifs
jusqu’à aujourd’hui.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Il s’agit de Jésus le Nazaréen, homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes. Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies. Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir. »

C’est avec la force du Saint-Esprit que Pierre, celui qui avait renié trois fois le Seigneur, témoigne, à présent, devant tous. Hardiment, il proclame le kérygme et invite ses auditeurs à prendre conscience non seulement de la cohérence de l’œuvre de Dieu et de la Bonté divine mais, également, de la portée de leurs propres œuvres. Ils ont manqué d’ouverture à la grâce de Dieu, ils n’ont compris ni la Loi ni les Prophètes. Et Dieu fait encore triompher la vie. Il ne fait pas mentir ses prophètes. Devant le tombeau vide, dans la joie pascale et pour mieux goûter cette joie, nous voilà immédiatement invités à un examen de conscience sur notre écoute de la Parole et notre intelligence des Écritures Saintes. Nous sommes invités à examiner notre part dans l’œuvre rédemptrice du Christ. Nous avons, également, à relire et à prier les Psaumes dans l’esprit du Ressuscité, donc avec un cœur ressuscité et non dans une tendance magique. Le secret et la puissance des Psaumes résident dans l’Amour de Dieu que ces Psaumes nous donnent d’expérimenter comme membres du Corps du Christ Ressuscité.
Pour Pierre et les onze autres Apôtres, le don de l’Esprit Saint est une authentification de cette victoire du Christ sur la mort. C’est de la puissance du Saint-Esprit que tout témoignage tire force et fécondité. Le Seigneur Jésus a exercé son ministère dans la Puissance de cet Esprit. Et c’est le même Esprit qui donne l’intelligence des Écritures. Nul ne peut prétendre suivre le Christ s’il ne s’ouvre à l’Esprit Saint. Il serait alors impropre d’affirmer que certains fidèles sont « charismatiques » et d’autres non. Par la baptême, nous sommes tous charismatiques. Dans cette même dynamique, ne pas vivre de notre baptême — et donc de notre charisme —, c’est nier la Résurrection du Christ. Toute contestation de l’Esprit Saint et toute tentative d’étouffement de l’Esprit sont un rejet de la grâce du Ressuscité.
Témoins, nous le sommes dans l’Esprit Saint.
Ne contriste pas l’Esprit Saint !

Seigneur Ressuscité, fais-nous brûler de ton Esprit.

Paroles du Pape François

La page évangélique (cf. Mt 28, 8-15) raconte que les femmes, effrayées, abandonnent en hâte le tombeau de Jésus qu’elles ont trouvé vide; mais Jésus lui-même leur apparaît sur le chemin en disant: «Ne craignez point; allez annoncer à mes frères qu’ils doivent partir pour la Galilée: et là, ils me verront» (v. 10). Par ces paroles, le Seigneur ressuscité confie aux femmes un mandat missionnaire à l’égard des apôtres. En effet, celles-ci ont donné un exemple admirable de fidélité, de dévouement et d’amour pour le Christ au temps de sa vie publique, ainsi que pendant sa passion; elles sont à présent récompensées par lui à travers ce geste d’attention et de prédilection. Les femmes, toujours au début: Marie au début; les femmes, au début.

Pape François, Regina Coeli, 13 avril 2020, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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