Seigneur Jésus, nous croyons que TU ES

Chers amis,

Le Christ « élevé », c’est-à-dire le Christ crucifié est le signe grand et définitif de l’amour du Père pour l’Humanité. Ses bras grands ouverts entre le ciel et la terre, tracent le signe indélébile de son amitié avec nous, les hommes. En le voyant, ainsi, élevé, nous comprendrons que Lui, IL EST. Alors, comme ceux qui l’écoutaient, nous aussi croirons en Lui.
On ne peut pas prétendre à un Evangile sans Croix. Seule une amitié profonde avec celui qui est si familier avec la Croix et avec la souffrance peut nous permettre d’être intime avec le cœur du Christ.
Que notre regard vers la Croix, regard détendu et contemplatif, soit une question adressée au Crucifié. Sans bruit ni parole, nous pouvons lui demander: «Qui es-tu donc?». Il nous répondra alors « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie », la Vigne, sans laquelle, nous, pauvres sarments, ne pouvons donner de fruits, car Lui seul a les paroles de vie éternelle. Seulement si nous croyons que Lui, il est, nous vivrons, et vivrons déjà sur cette terre la vie du ciel, si nous apprenons de Lui la joyeuse certitude que le Père est parmi nous, et qu’Il ne nous abandonne pas. C’est ainsi que nous imiterons le Fils en faisant toujours ce qui plait au Père.
« Seigneur, donne-nous de savoir te reconnaître sur la Croix comme le Fils bien-aimé du Père. Donne-nous la grâce de ne pas avoir peur de nous engager à ta suite sur le chemin de ta passion. Dans toutes nos croix, donne-nous la même confiance que toi envers ton Père pour nous abandonner entre ses mains. Que notre péché qui nous conduit à la mort soit cloué à la croix et que notre être intérieur soit élevé en toi auprès du Père, Source de toute vie ! » (Source : Abbé Philippe Link)

« Ceux qui disent : -si, si, si, moi je veux être sauvé, mais… : c’est le cœur des « chrétiens tièdes » ! qui ont toujours de quoi de se lamenter. Et comment le Seigneur le résout-il ? La guérison n’arrive qu’en regardant la croix » (Pape François)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Tu seras la louange

Me voici, humblement devant Toi
Accueillant Ta grâce qui se déverse en moi
Car voici, ce que j’ai à t’offrir
Un esprit brisé, une terre délaissée, un soupir
 
Tu seras la Louange au cœur de mes épreuves
Tu seras la réponse à tout ce que je vis
Tu seras la main qui viendra pour me relever
Tu seras ma vie mon chemin ma vérité
 
Relevé, restauré, et guéri
Là dans Ta présence, en Ta tendresse immense
En ce lieu, où mon cœur est béni
Les flots de l’Amour sont déversés sur moi, pour toujours
 
Du haut du ciel, Tu me bénis
Tu étends ta main avec puissance
Tu fends la mer, Tu me saisis
Sans peur je marche avec confiance

PREMIERE LECTURE

« Tous ceux qui auront été mordus, qu’ils regardent le serpent, alors ils vivront ! » (Nb 21, 4-9)

Lecture du livre des Nombres

En ces jours-là,
les Hébreux quittèrent Hor-la-Montagne
par la route de la mer des Roseaux
en contournant le pays d’Édom.
Mais en chemin, le peuple perdit courage.
Il récrimina contre Dieu et contre Moïse :
« Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ?
Était-ce pour nous faire mourir dans le désert,
où il n’y a ni pain ni eau ?
Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! »
Alors le Seigneur envoya contre le peuple
des serpents à la morsure brûlante,
et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël.
Le peuple vint vers Moïse et dit :
« Nous avons péché,
en récriminant contre le Seigneur et contre toi.
Intercède auprès du Seigneur
pour qu’il éloigne de nous les serpents. »
Moïse intercéda pour le peuple,
et le Seigneur dit à Moïse :
« Fais-toi un serpent brûlant,
et dresse-le au sommet d’un mât :
tous ceux qui auront été mordus,
qu’ils le regardent, alors ils vivront ! »
Moïse fit un serpent de bronze
et le dressa au sommet du mât.
Quand un homme était mordu par un serpent,
et qu’il regardait vers le serpent de bronze,
il restait en vie !

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS » (Jn 8, 21-30)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait aux Pharisiens :
« Je m’en vais ;
vous me chercherez,
et vous mourrez dans votre péché.
Là où moi je vais,
vous ne pouvez pas aller. »
Les Juifs disaient :
« Veut-il donc se donner la mort,
puisqu’il dit :
“Là où moi je vais,
vous ne pouvez pas aller” ? »
Il leur répondit :
« Vous, vous êtes d’en bas ;
moi, je suis d’en haut.
Vous, vous êtes de ce monde ;
moi, je ne suis pas de ce monde.
C’est pourquoi je vous ai dit
que vous mourrez dans vos péchés.
En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS,
vous mourrez dans vos péchés. »
Alors, ils lui demandaient :
« Toi, qui es-tu ? »
Jésus leur répondit :
« Je n’ai pas cessé de vous le dire.
À votre sujet, j’ai beaucoup à dire
et à juger.
D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité,
et ce que j’ai entendu de lui,
je le dis pour le monde. »
Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
Jésus leur déclara :
« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme,
alors vous comprendrez que moi, JE SUIS,
et que je ne fais rien de moi-même ;
ce que je dis là,
je le dis comme le Père me l’a enseigné.
Celui qui m’a envoyé est avec moi ;
il ne m’a pas laissé seul,
parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
Sur ces paroles de Jésus,
beaucoup crurent en lui.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

Mardi de la 5ème Semaine de Carême

Nombres 21, 4-9

« En ces jours-là, les Hébreux quittèrent Hor-la-Montagne par la route de la mer des Roseaux en contournant le pays d’Édom. Mais en chemin, le peuple perdit courage. Il récrimina contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ? » »
L’enthousiasme des débuts s’est émoussé. L’aridité du désert et la fatigue ont eu raison de la détermination du peuple d’Israël : « il perdit courage. » L’Égypte devint, dans sa pensée, une terre de bonheur. L’esclavage parut préférable à la dignité d’être libre. Il perdit la mémoire de toutes les merveilles de Dieu, Lui, qui les fit sortir d’Égypte à main forte et à bras étendus. Il considère leur Sauveur comme un méchant : « Était-ce pour nous faire mourir dans le désert, où il n’y a ni pain ni eau ? » Dès cet instant, tout ce qui vient de Lui, est méprisable : « Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable. »
Le découragement est l’une des armes redoutables dont use le Démon. Il nous fait croire que nous sommes abandonnés. Puis, il nous amène à douter de nous-mêmes et à manquer de cœur. Et enfin, il nous fait renoncer à notre but. L’antidote en est la persévérance. (Cf. Luc 21, 19) Mais quand ce mal nous ronge, Dieu paraît notre ennemi.
La persévérance se nourrit de la mémoire et se revêt de l’espérance.
Es-tu disposé à poursuivre le chemin jusqu’en Terre promise ?

« Alors le Seigneur envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante, et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël. Le peuple vint vers Moïse et dit : « Nous avons péché, en récriminant contre le Seigneur et contre toi. » »
Ce dont ils ont soupçonné Dieu les a atteints. Les voilà confrontés à la mort. Devant l’incertitude de l’avenir, ils sont revenus vers le Seigneur. « Moïse intercéda pour le peuple, et le Seigneur dit à Moïse : « Fais-toi un serpent brûlant, et dresse-le au sommet d’un mât. » » Le signe de leur Salut est, ainsi, planté au milieu d’eux. Dieu n’a pas éloigné les serpents, comme ils l’ont souhaité. Il les invite plutôt à en éloigner leur regard pour le porter vers leur Salut.
Devant l’imminence de la mort, le point d’appui est la mémoire de la vie. Dieu ne nous débarrasse ni de nos fragilités ni des occasions de péché. Il ne nous déresponsabilise pas. Il nous apprend à relever la tête. Il nous invite à éloigner nos cœurs du péché. Alors que nous cheminons vers Pâques, le mystère de notre Salut doit retenir toute notre attention.
Dieu n’est pas l’allié de la mort.
Sur quoi concentres-tu ton attention ?

Seigneur, garde-nous d’oublier tes merveilles et fais-nous toujours miséricorde.

Paroles du Pape François

Le salut ne vient que de la croix, mais de cette croix qui est Dieu fait chair. Il n’y a pas de salut dans les idées, il n’y a pas de salut dans la bonne volonté, dans le désir d’être bon… Non. Le seul salut est dans le Christ crucifié, parce que lui seul, comme le serpent de bronze, a pu prendre tout le poison du péché et nous a guéris là.

Pape François, Sainte Marthe, 4 avril 2017, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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