Nous sommes un peuple libre

Chers amis,

Nous pouvons nous réjouir de ce Dieu d’amour et de tendresse, qui nous veut pleinement libres. Il a un dessein pour chacun de nous, il nous espère … mais jamais il ne force notre porte, il ne s’impose. Il va même jusqu’à s’offrir pour que nous soyons vraiment libres, libérés de nos péchés, de nos aveuglements.

Aujourd’hui Seigneur nous voulons te rendre grâce, te remercier pour le Père bon et tendre que Tu es. Tu veilles sur nous tout en nous laissant évoluer selon nos désirs. Tu es ce Père qui se met à l’écoute de son enfant plutôt que de lui imposer sa volonté. Tu nous enseignes les voies de la joie, de la paix, avec un amour et une confiance en nous toujours renouvelés. Tu es ce frère dévoué qui, en toute discrétion, nous fait grandir, nous élève. Tu es …

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

A toi, louange et gloire

Béni sois-tu,
Seigneur, Dieu de nos pères :
À toi, louange et gloire
Éternellement !

Béni soit le Nom
Très saint de ta gloire :
À toi, louange et gloire
Éternellement !

Béni sois-tu,
Dans ton saint temple de gloire :
À toi, louange et gloire
Éternellement !

Béni sois-tu,
Sur le trône de ton règne :
À toi, louange et gloire
Éternellement !

R. Dieu Saint,
Dieu Fort,
Dieu Immortel,
À toi la gloire !

Béni sois-tu,
Toi qui sondes les abîmes :
À toi, louange et gloire
Éternellement !

Toi qui sièges
Au-dessus des Kéroubim :
À toi, louange et gloire
Éternellement !

Béni sois-tu
Au firmament, dans le ciel,
À toi, louange et gloire
Éternellement !

Toutes les œuvres
Du Seigneur, bénissez-le :
À toi, louange et gloire
Éternellement !

PREMIERE LECTURE

« Dieu a envoyé son ange et délivré ses serviteurs » (Dn 3, 14-20.91-92.95)

Lecture du livre du Prophète Daniel

En ces jours-là,
    le roi Nabucodonosor parla ainsi :
« Est-il vrai, Sidrac, Misac et Abdénago,
que vous refusez de servir mes dieux
et d’adorer la statue d’or que j’ai fait ériger ?
    Êtes-vous prêts, maintenant, à vous prosterner
pour adorer la statue que j’ai faite,
quand vous entendrez le son du cor, de la flûte, de la cithare,
de la harpe, de la lyre, de la cornemuse
et de toutes les sortes d’instruments ?
Si vous n’adorez pas cette statue,
vous serez immédiatement jetés dans la fournaise de feu ardent ;
et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? »
    Sidrac, Misac et Abdénago dirent au roi Nabucodonosor :
« Ce n’est pas à nous de te répondre.
    Si notre Dieu, que nous servons, peut nous délivrer,
il nous délivrera de la fournaise de feu ardent et de ta main, ô roi.
    Et même s’il ne le fait pas,
sois-en bien sûr, ô roi :
nous ne servirons pas tes dieux,
nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as érigée. »
    Alors Nabucodonosor fut rempli de fureur
contre Sidrac, Misac et Abdénago,
et son visage s’altéra.
Il ordonna de chauffer la fournaise
sept fois plus qu’à l’ordinaire.
    Puis il ordonna aux plus vigoureux de ses soldats
de ligoter Sidrac, Misac et Abdénago
et de les jeter dans la fournaise de feu ardent.
    Le roi Nabucodonosor les entendit chanter.
Stupéfait, il se leva précipitamment
et dit à ses conseillers :
« Nous avons bien jeté trois hommes, ligotés,
au milieu du feu ? »
Ils répondirent :
« Assurément, ô roi. »
    Il reprit :
« Eh bien moi, je vois quatre hommes
qui se promènent librement au milieu du feu,
ils sont parfaitement indemnes,
et le quatrième ressemble à un être divin. »
    Et Nabucodonosor s’écria :
« Béni soit le Dieu de Sidrac, Misac et Abdénago,
qui a envoyé son ange et délivré ses serviteurs !
Ils ont mis leur confiance en lui,
et ils ont désobéi à l’ordre du roi ;
ils ont livré leur corps
plutôt que de servir et d’adorer
un autre dieu que leur Dieu. »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Si le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres » (Jn 8, 31-42)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui :
« Si vous demeurez fidèles à ma parole,
vous êtes vraiment mes disciples ;
alors vous connaîtrez la vérité,
et la vérité vous rendra libres. »
Ils lui répliquèrent :
« Nous sommes la descendance d’Abraham,
et nous n’avons jamais été les esclaves de personne.
Comment peux-tu dire :
“Vous deviendrez libres” ? »
Jésus leur répondit :
« Amen, amen, je vous le dis :
qui commet le péché
est esclave du péché.
L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ;
le fils, lui, y demeure pour toujours.
Si donc le Fils vous rend libres,
réellement vous serez libres.
Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham,
et pourtant vous cherchez à me tuer,
parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous.
Je dis ce que moi, j’ai vu
auprès de mon Père,
et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu
chez votre père. »
Ils lui répliquèrent :
« Notre père, c’est Abraham. »
Jésus leur dit :
« Si vous étiez les enfants d’Abraham,
vous feriez les œuvres d’Abraham.
Mais maintenant, vous cherchez à me tuer,
moi, un homme qui vous ai dit la vérité
que j’ai entendue de Dieu.
Cela, Abraham ne l’a pas fait.
Vous, vous faites les œuvres de votre père. »
Ils lui dirent :
« Nous ne sommes pas nés de la prostitution !
Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »
Jésus leur dit :
« Si Dieu était votre Père,
vous m’aimeriez,
car moi, c’est de Dieu que je suis sorti
et que je viens.
Je ne suis pas venu de moi-même ;
c’est lui qui m’a envoyé. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

Mercredi de la 5ème Semaine de Carême

Daniel 3, 14-20.91-92.95

« Sidrac, Misac et Abdénago dirent au roi Nabucodonosor : « Ce n’est pas à nous de te répondre. Si notre Dieu, que nous servons, peut nous délivrer, il nous délivrera de la fournaise de feu ardent et de ta main, ô roi. Et même s’il ne le fait pas, sois-en bien sûr, ô roi : nous ne servirons pas tes dieux, nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as érigée. » »
Sidrac, Misac et Abdénago répondaient au roi de Babylone qui voulait les contraindre à adorer sa statue d’or, comme tout le monde le faisait. Et la sanction, qu’ils encouraient en cas de refus, leur a été clairement notifiée : « Si vous n’adorez pas cette statue, vous serez immédiatement jetés dans la fournaise de feu ardent ; et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? » Nabucodonosor défiait donc ainsi, par la même occasion, leur Dieu. Leur réponse fut sans équivoque. Quel que fût le danger, ils n’entendaient nullement renoncer à leur foi. Cette foi était remarquablement dépouillée et nue. Ils avaient une confiance absolue en Dieu, dans un respect total de sa Volonté. Autrement dit, sans pouvoir prédire la réaction de Dieu et sans rien exiger de Lui, ils s’engageaient, devant ce roi idolâtre et ses sujets, à Lui témoigner une fidélité sans faille.
Notre époque a ses « Nabucodonosor » et leurs statues d’or qui ont pour noms : honneurs, position sociale ou religieuse, avantages de tous genres, etc. De diverses manières, ils essaient de contraindre tout le monde à une joyeuse idolâtrie, en menaçant sans cesse de leurs fournaises de feu ardent, que sont les multiples – et souvent très subtiles – formes de persécutions…
L’affirmation et la pratique d’une foi nue sont une preuve authentique d’amour pour Dieu.
De quelle foi vis-tu ?

« Alors Nabucodonosor fut rempli de fureur contre Sidrac, Misac et Abdénago, et son visage s’altéra. Il ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu’à l’ordinaire. Puis il ordonna aux plus vigoureux de ses soldats de ligoter Sidrac, Misac et Abdénago et de les jeter dans la fournaise de feu ardent. »
Face à la hardiesse de ces croyants, le roi fit preuve d’une cruauté dissuasive.
Les grands de ce monde – ceux d’hier comme ceux d’aujourd’hui – n’acceptent souffrir aucune contestation. Ils font feu de tout bois pour asseoir leur pouvoir tyrannique. À cette fin, dans la barbarie, ils se révèlent d’une ingéniosité très féconde et glaçante. Et qui s’y frotte s’y pique, parfois, fatalement. La terreur est l’un de leurs alliés privilégiés. De même, il en est toujours pour exécuter avec zèle, au risque même de leurs propres vies, leurs lois iniques et abjectes.
La noirceur d’une cruauté est parfois la réponse à la luminosité d’un engagement de foi, de justice ou de vérité.
Ne crains pas de persévérer dans la fidélité à ton Dieu.

« Et Nabucodonosor s’écria : « Béni soit le Dieu de Sidrac, Misac et Abdénago, qui a envoyé son ange et délivré ses serviteurs ! Ils ont mis leur confiance en lui, et ils ont désobéi à l’ordre du roi ; ils ont livré leur corps plutôt que de servir et d’adorer un autre dieu que leur Dieu. » »
Il plaît, parfois à Dieu de manifester, de façon très spectaculaire, sa protection toute puissante. Il atteste, ainsi, qu’Il n’abandonne jamais ses enfants quelles que soient les apparences. De plus, Il nous encourage, ainsi, à persévérer dans la foi avec humilité. Il agit de la sorte pour toucher les cœurs de ses ennemis et les conduire à la reconnaissance de sa magnificence et de sa Bonté. Le roi de Babylone les confesse. C’est au prix du témoignage de ces trois enfants. Et Dieu devint le Dieu de Sidrac, Misac et Abdenago. Il y a, là, une merveilleuse consécration.
Dieu se révèle à travers la vie de ses fidèles.
Que fais-tu pour que le Seigneur Dieu « reçoive » ton nom ?

Qu’il te plaise, Seigneur, de nous soutenir dans la foi à chaque instant.

Paroles du Pape François

La véritable liberté, la libération de l’esclavage du péché, a jailli de la Croix du Christ. Nous sommes libres de l’esclavage du péché par la croix du Christ. Là même où Jésus s’est laissé crucifié, Dieu a placé la source de la libération radicale de l’homme. Cela ne cesse de nous étonner : que le lieu où nous sommes dépouillés de toute liberté, à savoir la mort, puisse devenir la source de la liberté. Mais c’est le mystère de l’amour de Dieu : on ne le comprend pas facilement, on le vit. Jésus lui-même l’avait annoncé lorsqu’il dit : « Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau » (…) Jésus réalise sa pleine liberté en se livrant à la mort ; il sait qu’ainsi seulement, il peut obtenir la vie pour tous.

Pape François, Audience générale, 6 octobre 2021, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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