Chers amis,
Le monde a besoin de cette lumière que Jésus est venu nous apporter, faisant de sa vie un phare au milieu du brouillard de nos existences humaines. Le témoignage de sa vie éclaire nos esprits, nos cœurs, et nos consciences. En le regardant, nous découvrons le sens et la valeur infinie de notre propre vie, nous apprenons aussi comment aimer le Père et notre prochain. Sa vérité illumine notre conscience en particulier dans des moments de décisions difficiles. Sa vie est la source même de notre vie.
Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Que quelles que soient les circonstances où nous nous trouvions: travail, relations avec les autres, relations avec Dieu, joies et peines… nous pouvons nous demander : que fit Jésus dans ce genre de situation? Nous pouvons toujours chercher dans l’Évangile et répondre : Je ferai pareil!
En tant que disciples, le Seigneur nous invite aussi à être lumière pour le monde; à porter la lumière de l’espérance au milieu des violences, de la méfiance et de la peur de nos frères; à porter la lumière de la foi au milieu de l’obscurité, des doutes et des interrogations; à porter la lumière de l’amour au milieu de tant de mensonges, de rancœurs et de passions.
Dans nos moments de difficultés, de doute… pensons à Marie face à des situations où elle ne comprenait pas clairement les chemins de Dieu. C’est dans l’« obscurité » que la lumière de la foi l’a guidée. Et c’est la lumière de la foi en Dieu, que nous ne voyons pas, qui nous permet d’aimer nos frères et nos sœurs que nous voyons. C’est la lumière de cette foi qui nous permet de saisir la présence divine et humaine de notre Seigneur dans le Saint-Sacrement. C’est la lumière de cette foi qui nous permet de trouver l’image de Dieu en chaque personne depuis le moment de sa conception jusqu’à son dernier souffle, indépendamment de sa race, de sa religion, ou de ses capacités physiques ou mentales. La foi, la foi vraie, profonde et agissante transforme toute notre vie.
Dans ta vie Seigneur, nous trouvons le sens de notre propre vie. Tu connais les difficultés de notre vie quotidienne. Tu sais combien le monde nous attire constamment sur un chemin qui peut un jour nous séparer de toi, notre vraie joie. Accorde-nous la lumière de la foi et donne-nous la grâce nécessaire pour te chercher généreusement et sincèrement de sorte que, uni à toi, nous aussi nous puissions être lumière, sel et levain pour ceux que nous rencontrerons.
Marie, Mère très pure, fais que notre cœur soit seulement pour ton Fils Jésus et que nous sachions obéir à tes paroles aux noces de Cana: «Faites ce qu’il vous dira» (Jn 2,5)
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
D’après une méditation de l’Abbé Link https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/prier/homelies-abbe-link/
CHANT
La ténèbre n’est point ténèbre devant Toi
The darkness is not dark before you: the night as the day is light.
Die Dunkelheit ist nicht dunkel vor dir: die Nacht wie der Tag ist Licht.
Tenebrae tenebrae vobis illa nocte levis.
PREMIERE LECTURE
« Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout cela » (Dn 13, 41c-62
Lecture du livre du Prophète Daniel
En ces jours-là,
le peuple venait de condamner à mort Suzanne.
Alors elle cria d’une voix forte :
« Dieu éternel,
toi qui pénètres les secrets,
toi qui connais toutes choses avant qu’elles n’arrivent,
tu sais qu’ils ont porté contre moi un faux témoignage.
Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait
de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi. »
Le Seigneur entendit sa voix.
Comme on la conduisait à la mort,
Dieu éveilla l’esprit de sainteté
chez un tout jeune garçon nommé Daniel,
qui se mit à crier d’une voix forte :
« Je suis innocent
de la mort de cette femme ! »
Tout le peuple se tourna vers lui et on lui demanda :
« Que signifie cette parole que tu as prononcée ? »
Alors, debout au milieu du peuple, il leur dit :
« Fils d’Israël, vous êtes donc fous ?
Sans interrogatoire, sans recherche de la vérité,
vous avez condamné une fille d’Israël.
Revenez au tribunal,
car ces gens-là ont porté contre elle un faux témoignage. »
Tout le peuple revint donc en hâte,
et le collège des anciens dit à Daniel :
« Viens siéger au milieu de nous
et donne-nous des explications,
car Dieu a déjà fait de toi un ancien. »
Et Daniel leur dit :
« Séparez-les bien l’un de l’autre,
je vais les interroger. »
Quand on les eut séparés,
Daniel appela le premier et lui dit :
« Toi qui as vieilli dans le mal,
tu portes maintenant le poids des péchés
que tu as commis autrefois
en jugeant injustement :
tu condamnais les innocents
et tu acquittais les coupables,
alors que le Seigneur a dit :
“Tu ne feras pas mourir l’innocent et le juste.”
Eh bien ! si réellement tu as vu cette femme,
dis-nous sous quel arbre
tu les as vus se donner l’un à l’autre ? »
Il répondit :
« Sous un sycomore. »
Daniel dit :
« Voilà justement un mensonge qui te condamne :
l’ange de Dieu a reçu un ordre de Dieu,
et il va te mettre à mort. »
Daniel le renvoya, fit amener l’autre
et lui dit :
« Tu es de la race de Canaan et non de Juda !
La beauté t’a dévoyé
et le désir a perverti ton cœur.
C’est ainsi que vous traitiez les filles d’Israël,
et, par crainte, elles se donnaient à vous.
Mais une fille de Juda
n’a pu consentir à votre crime.
Dis-moi donc sous quel arbre
tu les as vus se donner l’un à l’autre ? »
Il répondit :
« Sous un châtaignier. »
Daniel lui dit :
« Toi aussi, voilà justement un mensonge qui te condamne :
l’ange de Dieu attend, l’épée à la main,
pour te châtier,
et vous faire exterminer. »
Alors toute l’assemblée poussa une grande clameur
et bénit Dieu qui sauve ceux qui espèrent en lui.
Puis elle se retourna contre les deux anciens
que Daniel avait convaincus de faux témoignage
par leur propre bouche.
Conformément à la loi de Moïse,
on leur fit subir la peine
que leur méchanceté avait imaginée contre leur prochain :
on les mit à mort.
Et ce jour-là, une vie innocente fut épargnée.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Je suis la lumière du monde » (Jn 8, 12-20)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait aux pharisiens :
« Moi, je suis la lumière du monde.
Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
il aura la lumière de la vie. »
Les pharisiens lui dirent alors :
« Tu te rends témoignage à toi-même,
ce n’est donc pas un vrai témoignage. »
Jésus leur répondit :
« Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même,
et pourtant mon témoignage est vrai,
car je sais d’où je suis venu,
et où je vais ;
mais vous, vous ne savez ni d’où je viens,
ni où je vais.
Vous, vous jugez de façon purement humaine.
Moi, je ne juge personne.
Et, s’il m’arrive de juger,
mon jugement est vrai
parce que je ne suis pas seul :
j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
Or, il est écrit dans votre Loi
que, s’il y a deux témoins,
c’est un vrai témoignage.
Moi, je suis à moi-même mon propre témoin,
et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
Les pharisiens lui disaient :
« Où est-il, ton père ? »
Jésus répondit :
« Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ;
si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
Il prononça ces paroles
alors qu’il enseignait dans le Temple,
à la salle du Trésor.
Et personne ne l’arrêta,
parce que son heure n’était pas encore venue.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
Lundi de la 5ème Semaine de Carême
Daniel 13, 1…62
« Lorsque le peuple s’était retiré, vers midi, Suzanne entrait dans le jardin de son mari, et s’y promenait. Les deux anciens la voyaient chaque jour entrer et se promener, et ils se mirent à la désirer : ils pervertirent leur pensée, ils détournèrent leurs yeux pour ne plus regarder vers le ciel et ne plus se rappeler ses justes décrets. »
Le premier groupe de protagonistes de ce drame, ce sont les deux anciens. Désignés pour être juges cette année-là, ils ont donné libre cours à leur désir. Puis, l’ayant entretenu, ils pervertirent leur pensée. Ils se mirent à renoncer à la droiture d’esprit, à raisonner le mal et à le planifier. « ils détournèrent leurs yeux pour ne plus regarder vers le ciel et ne plus se rappeler ses justes décrets. » Après avoir faussé leur relation à eux-mêmes, ils faussèrent leur relation à Dieu. Ils refusèrent de se laisser conduire par Lui. Et, à leurs consciences, ils imposèrent un silence coupable. Enfin, ils corrompirent leur relation aux autres : abusant de la confiance de Joakim, ils voulurent abuser de Suzanne, son épouse ; et, n’y étant pas parvenus, comme ils l’avaient prémédité, ils abusèrent de la confiance du peuple. Ils se sont mis au service de l’impureté, de l’injustice et de la mort. Ils ont abusé de leur pouvoir ; ils furent confondus de faux témoignage et se perdirent, ainsi, eux-mêmes._
Avec ces deux anciens, nous découvrons la laideur, la tyrannie et le mécanisme du péché. Il fausse tous nos rapports. Il déstructure notre être, en nous amenant à soumettre notre esprit, notre cœur et notre âme à la tyrannie de nos bas instincts. Il détourne notre regard du Ciel, c’est-à-dire qu’il nous rabaisse, nous fait renoncer à notre dignité de filles et fils de Dieu ; nous en venons à défier Dieu. Et, enfin, il nous fait nier et combattre cette même dignité dans le prochain.
Le coupable est, en réalité, la première victime de son péché.
Ne sois pas ennemi de toi-même !
« *Alors elle cria d’une voix forte : *Dieu éternel, toi qui pénètres les secrets, toi qui connais toutes choses avant qu’elles n’arrivent, tu sais qu’ils ont porté contre moi un faux témoignage. Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi. »* »
Le deuxième protagoniste est, évidemment, Suzanne. « Elle était très belle et craignait le Seigneur » parce que ses parents, justes, l’avaient éduquée selon la Loi de Moïse. Dans une confiance totale à Dieu, elle préféra tomber entre les mains de Dieu qu’entre celles de ces anciens. À aucun moment, elle n’a renié sa confiance en Dieu, comme elle l’exprime aussi bien dans son dialogue avec les deux anciens que dans sa prière.
Avec Suzanne, nous éprouvons la confiance persévérante. Au cœur de ce monde, dans cette vallée de larmes, quand nous sommes en proie aux épreuves, à la souffrance ou à la persécution, quand notre existence est en lambeaux ou quand il s’agit de celle des personnes qui nous sont chères, notre confiance en Dieu est mise à rude épreuve.
Perdre la vie plutôt que l’amour pour Dieu.
Quel choix as-tu fait ?
« Le Seigneur entendit sa voix. Comme on la conduisait à la mort, Dieu éveilla l’esprit de sainteté chez un tout jeune garçon nommé Daniel, qui se mit à crier d’une voix forte : « Je suis innocent de la mort de cette femme ! » Tout le peuple se tourna vers lui et on lui demanda : « Que signifie cette parole que tu as prononcée ? » »
Le troisième groupe est constitué des serviteurs, du peuple et de Daniel. Si les premiers ont manqué de discernement, le jeune Daniel est resté ouvert à l’Esprit de Dieu et accepta d’en être l’instrument pour sauver cette innocente. Il n’a craint ni la foule, ni son jeune âge. Il s’est laissé porter par Dieu. « Et ce jour-là, une vie innocente fut épargnée. »
Avec Daniel, nous contemplons la constante sollicitude divine. Il nous arrive, hélas de nous fier sans mesure à nos semblables, de nous fermer à l’Esprit Saint et de manquer de discernement… Or, quand nous manquons au Saint-Esprit, nous devenons victimes de la fausseté des humains. Il arrive que nous renoncions à notre responsabilité. C’est alors que nous ouvrons la porte aux abus. Il arrive que, devant l’injustice, nous nous taisions. Et nous semons la mort. Or, le Seigneur nous veut comme des instruments de son Amour indéfectible. Car, Il n’abandonne jamais qui met en Lui sa confiance.
L’irresponsabilité fait de Dieu un tyran.
Quel image donnes-tu de Dieu ?
Viens, Esprit Saint, en nos cœurs et envoie, du haut du Ciel, un rayon de ta lumière…
Paroles du Pape François
Pensons à nos vices, pensons à notre orgueil, pensons à notre esprit mondain : ces choses nous aveuglent, elles nous éloignent de la lumière de Jésus. Mais si nous commençons à réfléchir à ces choses, nous ne trouverons pas un mur, non, nous trouverons une issue, car Jésus lui-même dit qu’Il est la lumière, et aussi : « Je suis venu dans le monde non pas pour condamner le monde, mais pour sauver le monde » (cf. Jn 12, 46-47). Jésus lui-même, la lumière, dit : « Prends courage : laisse-toi éclairer, laisse-toi voir pour ce que tu as en toi, car c’est moi qui te porte, qui te sauverai. Moi je ne te condamne pas. Je te sauve.
Pape François, Sainte Marthe, 6 mai 2020, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Prière à Joseph
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
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