Chers amis,
Le temps de notre vie sur terre est bien précieux … les textes du jour nous invitent à nous questionner sur nos actes, sur le sens de nos vies.
« Jésus prévient du danger des biens de la terre. Cependant, Jésus ne condamne pas de façon absolue la possession des biens de la terre : Il nous presse plutôt à nous rappeler du double commandement de l’amour pour Dieu et de l’amour pour le prochain » (Saint Jean Paul II)
« Il reste toujours le danger, qu’à cause de se fermer de plus en plus hermétiquement au Christ, les orgueilleux, les riches et les puissants finissent par se condamner eux-mêmes à tomber dans l’abîme éternel de solitude qu’est l’enfer » (Pape François)
Saint Grégoire le Grand nous disait que « on dit toutes ces choses afin que personne ne puisse prétexter l’ignorance ». Jésus nous invite aujourd’hui à répondre aux souffrances des pauvres, des malades ou des personnes abandonnées. Que cette parabole nous aide à devenir plus responsables du sens que prend notre vie sur terre.
Cette responsabilité commence en fait par une grande joie, celle de lire, méditer et goûter la Parole du Seigneur, pour ensuite agir selon ce qu’elle nous dit.
Laissons-nous rejoindre par cet appel au bonheur et cette demande de goûter à nouveau la saveur de la Parole de Dieu pour devenir ces arbres qui se laissent irriguer par celle-ci. Jamais ils ne sont atteints par l’aridité des périodes de souffrance, de deuil, de doute, d’opposition, d’isolement… Toujours verts, il croissent paisiblement.
Que le Seigneur, qui connait le cœur de l’homme et qui nous rend selon notre conduite et le fruit de nos actes, nous aide de continuer à cheminer avec lui, comme des justes.
» Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. «
« Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt; tout ce qu’il entreprend réussira.
Tel n’est pas le sort des méchants. Mais ils sont comme la paille balayée par le vent. Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra. » (Ps1)
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Eternelle est ta miséricorde
1. Le cœur broyé, l’âme emplie de peur, nous nous cachions loin de toi mais pour nous racheter, tu t’es fait l’un de nous, éternelle est ta miséricorde !
2. Tu as porté nos péchés, Seigneur, jusqu’à la mort sur la Croix et quand tu rends l’esprit, tu nous ouvres la vie, éternelle est ta miséricorde !
3. De ton côté, de ton cœur ouvert, le sang et l’eau ont jailli : L’Église du Seigneur, fontaine du salut, éternelle est ta miséricorde !
4. Tu fais de nous des êtres nouveaux, nous rends capables d’aimer. Ton regard plein d’amour a transformé nos cœurs, éternelle est ta miséricorde !
PREMIERE LECTURE
« Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel. Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur » (Jr 17, 5-10)
Lecture du livre du Prophète Jérémie
Ainsi parle le Seigneur :
Maudit soit l’homme
qui met sa foi dans un mortel,
qui s’appuie sur un être de chair,
tandis que son cœur se détourne du Seigneur.
Il sera comme un buisson sur une terre désolée,
il ne verra pas venir le bonheur.
Il aura pour demeure les lieux arides du désert,
une terre salée, inhabitable.
Béni soit l’homme
qui met sa foi dans le Seigneur,
dont le Seigneur est la confiance.
Il sera comme un arbre, planté près des eaux,
qui pousse, vers le courant, ses racines.
Il ne craint pas quand vient la chaleur :
son feuillage reste vert.
L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude :
il ne manque pas de porter du fruit.
Rien n’est plus faux que le cœur de l’homme,
il est incurable.
Qui peut le connaître ?
Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs
et qui scrute les reins,
afin de rendre à chacun selon sa conduite,
selon le fruit de ses actes.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Tu as reçu le bonheur, et Lazare, le malheur. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance » (Lc 16, 19-31)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus disait aux pharisiens :
« Il y avait un homme riche,
vêtu de pourpre et de lin fin,
qui faisait chaque jour des festins somptueux.
Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare,
qui était couvert d’ulcères.
Il aurait bien voulu se rassasier
de ce qui tombait de la table du riche ;
mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères.
Or le pauvre mourut,
et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham.
Le riche mourut aussi,
et on l’enterra.
Au séjour des morts, il était en proie à la torture ;
levant les yeux,
il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui.
Alors il cria :
“Père Abraham,
prends pitié de moi
et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau
pour me rafraîchir la langue,
car je souffre terriblement dans cette fournaise.
– Mon enfant, répondit Abraham,
rappelle-toi :
tu as reçu le bonheur pendant ta vie,
et Lazare, le malheur pendant la sienne.
Maintenant, lui, il trouve ici la consolation,
et toi, la souffrance.
Et en plus de tout cela, un grand abîme
a été établi entre vous et nous,
pour que ceux qui voudraient passer vers vous
ne le puissent pas,
et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.”
Le riche répliqua :
“Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare
dans la maison de mon père.
En effet, j’ai cinq frères :
qu’il leur porte son témoignage,
de peur qu’eux aussi ne viennent
dans ce lieu de torture !”
Abraham lui dit :
“Ils ont Moïse et les Prophètes :
qu’ils les écoutent !
– Non, père Abraham, dit-il,
mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver,
ils se convertiront.”
Abraham répondit :
“S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes,
quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts :
ils ne seront pas convaincus.” »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance. Il sera comme un arbre, planté près des eaux, qui pousse, vers le courant, ses racines. Il ne craint pas quand vient la chaleur : son feuillage reste vert. L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude : il ne manque pas de porter du fruit. »
Le prophète décrit deux attitudes du cœur humain et leurs conséquences. Celui, qui, se détournant du Seigneur, met sa foi dans un mortel, se damne. Coupé de la Source de vie, il sera comme un buisson sur une terre désolée, il ne verra pas venir le bonheur. Par contre, il est béni, celui dont le Seigneur est la confiance. Comparé à un arbre, il prospérera et portera du fruit en tout temps.
Seule la confiance en Dieu sauve.
En qui as-tu mis ta foi. ?
« Rien n’est plus faux que le cœur de l’homme, il est incurable. Qui peut le connaître ? Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs et qui scrute les reins, afin de rendre à chacun selon sa conduite, selon le fruit de ses actes. »
Le Seigneur veut nous amener à examiner nos cœurs et à découvrir notre fausseté. En effet, nous désirons jouir des bienfaits de Dieu. Nous voulons qu’Il accomplisse tous nos vœux… Dans le même temps, nous manquons de confiance en Lui. Nous prions sans y croire. Nos cœurs n’adhèrent pas à nos propos… Nous doutons des promesses du Seigneur ; nous nous rebellons contre sa Parole. Nous manquons joyeusement à nos engagements. Nous résistons à son Amour. Nous tournons le dos à Celui qui ne cesse de montrer sa fidélité. Nous L’accusons d’incohérence, d’indifférence, de surdité… Nous vivons comme s’Il n’existait pas… Par contre, à un faible, un mortel comme nous, un être qui tient aussi son souffle de Dieu, nous donnons crédit… De plus, nous savons bien dissimuler cette duplicité. Nous entretenons une incohérence profonde. À l’extérieur, nous affichons une attitude de profonde piété et de crainte de Dieu. Mais, à l’intérieur, le Seigneur n’a pas de place… (cf. Isaïe 29, 13 ; Matthieu 15, 8) Or, Celui, qui a façonné les reins et les cœurs, est le Seul à les connaître vraiment. Lui, Il les sonde.
Rien n’échappe au regard d’amour de Dieu.
En qui as-tu mis ta foi ?
Ô Seigneur, Toi seul peux guérir nos cœurs.
Paroles du Pape François
Cette scène rappelle le dur reproche du Fils de l’homme lors du Jugement dernier : « Car j’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger, j’ai eu soif et vous ne m’avez pas donné à boire, j’étais […] nu et vous ne m’avez pas vêtu (Mt 25, 42-43). Lazare représente bien le cri silencieux des pauvres de tous les temps et la contradiction d’un monde dans lequel d’immenses richesses et ressources sont entre les mains de quelques personnes. Nous devons bien nous rappeler de cela : ignorer le pauvre est mépriser Dieu.
Pape François, Audience générale, 18 mai 2016, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Prière à Joseph
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
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