Chers amis,
Que faut-il demander au Seigneur ? Pourquoi beaucoup de nos prières ne sont-elles pas exaucées ? Une question complexe qui reste sans doute toujours un mystère !
Laissons-nous malgré tout guider par le Seigneur qui nous rappelle et nous l’avons entendu plusieurs fois cette semaine : « tout ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux ».
Oui, la prière est une plongée dans la fraternité, une plongée de Dieu dans nos vies et de nous en Dieu.
Où est Dieu quand nous avons le sentiment qu’il est absent, qu’il ne nous entend pas ? Peut-être est-il avec les plus fragiles, partageant leur sort, alors que nous n’allons pas spontanément vers eux et nous nous sentons souvent loin d’eux.
Que demandons-nous à ces frères et ces sœurs en difficulté et donc au Seigneur ? Ils ont pourtant tant de choses à nous apporter. Peut-être faudrait-il frapper à la porte de nos cœurs, là où se tient aussi le Seigneur, dans un acte de conversion, pour aller vers les oubliés de notre société, qui comme Jésus nous le dit sont les premiers du Royaume.
Le Seigneur nous invite inlassablement à bâtir des liens avec Lui, une vraie relation qui s’appelle la prière, ce temps d’intimité, d’amitié, de ressourcement, qui nous permet de vivre sincèrement, librement, avec amour, que la volonté du Père soit faite sur la terre comme au ciel. Prenons le risque, pendant ce carême, d’une relation d’amitié avec Dieu et les plus fragiles. Et faisons nôtre cette prière de Ste Mère Teresa :
Seigneur, quand j’ai faim, donne-moi quelqu’un qui a besoin de nourriture,
quand j’ai soif, donne-moi quelqu’un qui a besoin d’une boisson,
quand j’ai froid, donne-moi quelqu’un à réchauffer,
quand j’ai une contrariété, offre-moi quelqu’un à consoler,
quand ma croix devient pesante, fais-moi partager la croix d’un autre,
quand je suis pauvre, guide-moi vers quelqu’un dans le besoin,
quand je n’ai pas le temps, donne-moi quelqu’un que je puisse aider pour quelques instants,
quand je suis humiliée, fais que j’ai quelqu’un à louer,
quand je suis découragée, envoie-moi quelqu’un à encourager,
quand j’ai besoin de la compréhension des autres,
donne-moi quelqu’un qui a besoin de la mienne,
quand j’ai besoin que l’on s’occupe de moi, envoie-moi quelqu’un dont je puisse m’occuper,
quand je pense à moi seule, attire mon attention sur une autre personne.
Rends-nous digne, Seigneur, de servir nos frères
qui de par le monde vivent et meurent pauvres et affamés.
Donne-leur aujourd’hui, en utilisant nos mains, leur pain quotidien,
et donne-leur, par notre amour compréhensif, paix et joie.
» De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce : tu as entendu les paroles de ma bouche. Je te chante en présence des anges, vers ton temple sacré, je me prosterne. Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité, car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole. Le jour où tu répondis à mon appel, tu fis grandir en mon âme la force. Ta droite me rend vainqueur. Le Seigneur fait tout pour moi ! Seigneur, éternel est ton amour : n’arrête pas l’œuvre de tes mains. » (Ps 137 (138), 1-2a, 2bc-3, 7c-8)
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Ô Père, Dieu du ciel et de la terre
Ô Père, sois béni à jamais.
Ô Père, reçois notre humble prière,
Notre offrande, par Jésus-Christ.
1. Créateur du monde, tu as tout remis à l’homme,
Pour te rendre grâce, nous t’offrons ce pain, ce vin.
Reçois ces dons, Seigneur, et viens les sanctifier
Pour ton immense gloire et le salut du monde.
2. Au banquet céleste, à la table des noces,
Nous t’offrons notre être, pour t’aimer et t’adorer.
Reçois ces dons, Seigneur, et viens les sanctifier
Pour ton immense gloire et le salut du monde.
Coda :
Par Jésus-Christ, le bien-aimé,
Béni sois-tu, pour l’éternité.
Dans l’Esprit Saint, qu’il nous a donné,
Béni sois-tu, ô Père.
PREMIERE LECTURE
« Je n’ai pas d’autre secours que toi, Seigneur » (Est 4, 17n.p-r.aa.bb.gg.hh (Néovulgate))
Lecture du livre d’Esther
En ces jours-là,
la reine Esther, dans l’angoisse mortelle qui l’étreignait,
chercha refuge auprès du Seigneur.
Se prosternant à terre avec ses servantes du matin jusqu’au soir,
elle disait :
« Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob,
tu es béni.
Viens à mon secours car je suis seule,
et je n’ai pas d’autre défenseur que toi, Seigneur.
Car je vais jouer avec le danger.
Dans les livres de mes ancêtres, Seigneur,
j’ai appris que ceux qui te plaisent,
tu les libères pour toujours, Seigneur.
Et maintenant, aide-moi, car je suis solitaire
et je n’ai que toi, Seigneur mon Dieu.
Maintenant, viens me secourir car je suis orpheline,
et mets sur mes lèvres un langage harmonieux
quand je serai en présence de ce lion ;
fais que je trouve grâce devant lui,
et change son cœur :
qu’il se mette à détester celui qui nous combat,
qu’il le détruise avec tous ses partisans.
Et nous, libère-nous de la main de nos ennemis ;
rends-nous la joie après la détresse
et le bien-être après la souffrance. »
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Quiconque demande reçoit » (Mt 7, 7-12)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Demandez, on vous donnera ;
cherchez, vous trouverez ;
frappez, on vous ouvrira.
En effet, quiconque demande reçoit ;
qui cherche trouve ;
à qui frappe, on ouvrira.
Ou encore :
lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils
quand il lui demande du pain ?
ou bien lui donnera un serpent,
quand il lui demande un poisson ?
Si donc vous, qui êtes mauvais,
vous savez donner de bonnes choses à vos enfants,
combien plus votre Père qui est aux cieux
donnera-t-il de bonnes choses
à ceux qui les lui demandent !
Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous,
faites-le pour eux, vous aussi :
voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« En ces jours-là, la reine Esther, dans l’angoisse mortelle qui l’étreignait, chercha refuge auprès du Seigneur. »
L’angoisse mortelle, qui étreignait la reine Esther, c’était qu’une violente persécution a été ourdie contre elle et son peuple, le peuple juif, par le premier ministre et ami du roi païen Assuérus. Il lui est demandé alors d’intercéder pour son peuple. Mais, bien que reine, elle ne peut se présenter devant le roi sans avoir été convoquée : elle risquait la mort. Elle s’en remit alors au Seigneur.
« Se prosternant avec ses servantes du matin jusqu’au soir, elle disait : « Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, tu es béni. Viens à mon secours car je suis seule, et je n’ai pas d’autre défenseur que toi, Seigneur. Car je vais jouer avec le danger. » »
La prière de la reine Esther est faite dans une humilité totale. En bénissant le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, elle fait mémoire de la sollicitude et des merveilles de Dieu pour son Peuple. Consciente de sa condition première, elle voit, en Dieu, son unique secours. C’est en Lui seul qu’elle met sa confiance. Et elle présente à Dieu le malheur qui la guette. Elle Lui confie la démarche périlleuse qu’elle va entreprendre. Et elle attend d’abord que le Seigneur, seul Maître des cœurs, lui accorde totalement la faveur du roi : qu’il se mette à détester celui qui les combat, qu’il le détruise avec tous ses partisans. Ensuite, elle confesse que leur Salut n’est qu’en Dieu : « Et nous, libère-nous de la main de nos ennemis ; rends-nous la joie après la détresse et le bien-être après la souffrance. »
Nous avons ainsi, sous nos yeux, quelques caractéristiques d’une bonne prière : humilité, louange, confiance absolue, supplication, espérance… Telles doivent être les dispositions de nos cœurs quand nous nous tournons vers le Seigneur.
Paroles du Pape François
Le prière est un travail: un travail qui demande de la volonté, qui demande de la constance, qui demande d’être déterminés, sans honte. Pourquoi ? Parce que je suis en train de frapper à la porte de mon ami. Dieu est ami, et avec un ami je peux faire cela. Une prière constante, envahissante. Pensons à Sainte Monique par exemple, combien d’années a-t-elle prié ainsi, avec des larmes aussi, pour la conversion de son fils. Et à la fin le Seigneur a ouvert la porte.
Pape François, Sainte-Marthe, 11 octobre 2018, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Prière à Joseph
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
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Soyons Vivants Ensemble 