Chers amis,
Beaucoup d’entre nous ressemblent sans doute à Pierre car nous sommes capables, dans nos moments de prière, d’intimité avec Jésus, de Lui dire que nous savons qu’Il est le Christ, c’est-à-dire le Messie, celui qui a reçu l’onction du Seigneur, qu’Il est ressuscité.
Mais sommes-nous vraiment capables d’aller jusqu’au bout de ce que tout cela signifie ? Sommes-nous prêts à sortir de notre confort pour affirmer publiquement notre foi, en dehors de l’église, dans notre vie professionnelle, familiale, avec le risque d’être rejeté, moqué, critiqué, voire plus comme certains qui en sont morts, assassinés comme le Père Hamel ?
Jésus nous dit aujourd’hui que nous ne pouvons pas dire qui Il est si nous ne l’accompagnons pas de près, jusqu’au bout de sa vie, jusqu’au moment où il va connaître l’échec, la souffrance et la mort. Le vrai disciple partage la vie du Christ avec les miracles, les moments de paix, de joie mais aussi avec les contradictions et l’incompréhension qu’a connu Jésus. C’est probablement la raison pour laquelle Jésus demande aux personnes qu’Il guérit de se taire, parce que notre vision de ce que cette affirmation signifie est partielle et reste floue, et le restera pendant tout notre pèlerinage sur cette terre. Alors laissons-nous conduire avec confiance par Jésus sur un chemin que nous ne comprenons pas vraiment et que nous ne maîtrisons pas du tout. Ce n’est pas simple et cela représente un renouvellement d’engagement quotidien.
Nous vous invitons aujourd’hui à un petit pas : Prenons un moment pour nous isoler, pour parler au Seigneur, pour l’entendre aussi nous dire combien Il nous aime, se sentir alors comme pris dans ses bras d’amour, sentir cette chaleur, une chaleur qui réconforte, qui réchauffe notre cœur, et arriver à Lui dire « Seigneur je T’aime », et ainsi réconforté, redynamisé, peu à peu nous oserons, voire nous ne pourrons résister à affirmer publiquement notre foi en le Christ ressuscité, et témoigner avec enthousiasme de cet amour qui nous habite. Faisons-en l’expérience, nous verrons tout le bien que cela fait à notre corps, notre âme, et notre esprit, cela ne coûte rien à la sécu.
» Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres. Je me glorifierai dans le Seigneur : que les pauvres m’entendent et soient en fête ! Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son nom. Je cherche le Seigneur, il me répond : de toutes mes frayeurs, il me délivre. Qui regarde vers lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage. Un pauvre crie ; le Seigneur entend : il le sauve de toutes ses angoisses. » (Ps 33 (34), 2-3, 4-5, 6-7)
Pour finir méditons, cette affirmation de St Thomas d’Aquin sur une éternelle question » Était-il nécessaire que le fils de Dieu souffre pour nous ? » Oui certainement, et cela pour deux raisons faciles à déduire : la première pour racheter nos péchés, la seconde pour nous donner l’exemple sur notre façon d’agir « .
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Oh prends mon âme
Et que ta flamme brûle en mon cœur.
Que tout mon être vibre pour toi,
Sois seul mon Maître, ô divin Roi.
Source de vie, de paix, d’amour,
Vers toi je crie, la nuit, le jour ;
Entends ma plainte, sois mon soutien,
Calme ma crainte, toi mon seul bien !
Du mal perfide, oh ! garde-moi,
Viens, sois mon guide, Chef de ma foi.
Quand la nuit voile tout à mes yeux,
Sois mon étoile, brille des cieux.
Source de vie, de paix, d’amour,
Vers toi je crie, la nuit, le jour ;
Entends ma plainte, sois mon soutien,
Calme ma crainte, toi mon seul bien !
Voici l’aurore d’un jour nouveau,
Le ciel se dore de feux plus beaux.
Jésus s’apprête, pourquoi gémir ?
Levons nos têtes, il va venir !
Source de vie, de paix, d’amour,
Vers toi je crie, la nuit, le jour ;
Entends ma plainte, sois mon soutien,
Calme ma crainte, toi mon seul bien !
PREMIERE LECTURE
« Dieu n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres ? Mais vous, vous avez privé le pauvre de sa dignité » (Jc 2, 1-9)
Lecture de la lettre de Saint Jacques
Mes frères,
dans votre foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire,
n’ayez aucune partialité envers les personnes.
Imaginons que, dans votre assemblée,
arrivent en même temps
un homme au vêtement rutilant, portant une bague en or,
et un pauvre au vêtement sale.
Vous tournez vos regards vers celui qui porte le vêtement rutilant
et vous lui dites :
« Assieds-toi ici, en bonne place » ;
et vous dites au pauvre :
« Toi, reste là debout »,
ou bien :
« Assieds-toi au bas de mon marchepied ».
Cela, n’est-ce pas faire des différences entre vous,
et juger selon de faux critères ?
Écoutez donc, mes frères bien-aimés !
Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi
ceux qui sont pauvres aux yeux du monde
pour en faire des riches dans la foi,
et des héritiers du Royaume
promis par lui à ceux qui l’auront aimé ?
Mais vous,
vous avez privé le pauvre de sa dignité.
Or n’est-ce pas les riches qui vous oppriment,
et vous traînent devant les tribunaux ?
Ce sont eux qui blasphèment le beau nom du Seigneur
qui a été invoqué sur vous.
Certes, si vous accomplissez la loi du Royaume
selon l’Écriture :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même,
vous faites bien.
Mais si vous montrez de la partialité envers les personnes,
vous commettez un péché,
et cette loi vous convainc de transgression.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Tu es le Christ. – Il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup » (Mc 8, 27-33)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples,
vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe.
Chemin faisant, il interrogeait ses disciples :
« Au dire des gens, qui suis-je ? »
Ils lui répondirent :
« Jean le Baptiste ;
pour d’autres, Élie ;
pour d’autres, un des prophètes. »
Et lui les interrogeait :
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Pierre, prenant la parole, lui dit :
« Tu es le Christ. »
Alors, il leur défendit vivement
de parler de lui à personne.
Il commença à leur enseigner
qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup,
qu’il soit rejeté
par les anciens, les grands prêtres et les scribes,
qu’il soit tué,
et que, trois jours après, il ressuscite.
Jésus disait cette parole ouvertement.
Pierre, le prenant à part,
se mit à lui faire de vifs reproches.
Mais Jésus se retourna
et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre :
« Passe derrière moi, Satan !
Tes pensées ne sont pas celles de Dieu,
mais celles des hommes. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Mes frères, dans votre foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire, n’ayez aucune partialité envers les personnes. »
Saint Jacques se préoccupe d’un tare de la communauté à laquelle il écrit : la partialité.
Ce ne sont pas d’abord des raisons morales ou éthiques qui fondent sa préoccupation : c’est, fondamentalement, une raison spirituelle. Dès le début et durant son développement, il appelle ses destinataires, ses frères et, mieux, ses « frères bien-aimés. » C’est, alors, au nom de la fraternité chrétienne qu’il s’autorise à leur parler. Puis, il leur rappelle leur foi en Christ. Dans cette foi, la seule attitude, qui convienne, est, justement, la fraternité. Le principe, c’est la loi du Royaume : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Or, dans cette communauté, le manquement à cet amour a eu plusieurs conséquences :
— La discrimination,
— Le jugement sur la base de faux critères,
— La non imitation de Dieu,
— La violation de la dignité du pauvre,
— La caution donnée à l’oppression et au blasphème des riches.
Tout cela est peccamineux en considération de la loi d’amour.
La discrimination à l’égard des riches et des pauvres demeure d’actualité. L’élan ordinaire de notre cœur est vers ce qui nous semble supérieur ou meilleur. Nous recherchons ce qui est élevé. Nous désirons nous positionner dans une sphère supérieure. Une telle quête est, a priori, légitime. Car elle semble correspondre, non seulement, à notre penchant naturel, mais, surtout, à ce qui est attendu de nous dans la foi : rechercher les réalités d’en haut. (Cf. Colossiens 3, 1-2) Mais, le bât blesse à deux niveaux. D’une part, nous glissons, assez rapidement, du principe vers des représentations. Notre affection se porte sur certaines personnes, qui auraient réalisé cet idéal, plutôt que vers l’idéal ; et nous tombons dans la discrimination. D’autre part, nos critères d’appréciation, de ce qui est grand, de ce qui est supérieur, de ce qui est meilleur, sont faussés. Ils se réfèrent à la logique du monde, celle-là même à laquelle nous sommes invités à renoncer. (Cf. 1 Jean 2, 15-17 ; Romains 12, 2 ; Éphésiens 4, 22-24) Notre norme devrait n’être que Dieu et son imitation, notre mode d’action. C’est en référence à Lui que la fraternité devient notre véritable défi, notre champ de témoignage. En Lui, cette fraternité ne consent à aucune discrimination. Comme Saint Jacques, nous pouvons, déjà, avoir, à l’égard de tous, un langage de vérité et d’amour…
S’il est vrai que notre Patrie, c’est le Royaume, il s’entend que nous nous efforcions, dès à présent, de vivre en citoyens de cette Patrie. Et nos communautés sont des lieux privilégiés de ce témoignage. Il importe, au plus haut point, que notre foi ait une incidence manifeste sur notre quotidien et nous rende meilleurs, déjà en ce monde. (Cf. Matthieu 5, 48) Il importe que notre foi soit incarnée. (Cf. 1 Jean 4, 20) Il est divin que nous tendions vers le Ciel en ayant résolument les pieds sur la terre.
Le Ciel commence sur la terre.
Quel témoignage de foi veux-tu donner, aujourd’hui, dans ta famille, dans ta communauté et dans ton milieu professionnel ? Quelle discrimination voudrais-tu combattre en toi-même ?
Seigneur Jésus-Christ, par ta venue en ce monde et ta mort sur la croix, Tu as fait tomber nos murs de séparation. Accorde-nous d’être témoins de la Fraternité universelle dans nos actes les plus élémentaires.
Paroles du Pape François
Au cœur de l’Evangile de la liturgie d’aujourd’hui, le Seigneur pose une question décisive à ses disciples: «Et vous, que dites-vous? Pour vous, qui suis-je?» C’est la question cruciale que Jésus nous répète à nous aussi aujourd’hui: «Qui suis-je pour toi?». Qui suis-je pour toi qui as accueilli la foi mais qui as encore peur de prendre le large sur ma Parole? Qui suis-je pour toi, qui es chrétien depuis si longtemps mais qui, usé par l’habitude, as perdu ton premier amour? Qui suis-je pour toi, qui traverse un moment difficile et qui as besoin de te secouer pour repartir? Jésus demande: Qui suis-je pour toi? Donnons-lui aujourd’hui une réponse, mais une réponse qui vienne du cœur. Nous tous, donnons-lui une réponse qui vienne du cœur.
Pape François, Angélus, 29 juin 2021, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Prière à Joseph
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
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