Père, ouvre les yeux de nos coeurs à Ta lumière

Bonjour les amis,

L’Evangile du jour nous amène à réfléchir sur notre vision du respect des règles et des conventions.
Sommes-nous dans une logique absolue du « j’ai le droit » ou « je n’ai pas le droit » ou « il est bien ou pas bien de faire ceci ou cela » ?
Ou au contraire, sommes dans un relativisme absolu du le « je ne suis que mes propres règles » et « j’adapte mes règles suivant les circonstances ou mon humeur du moment » ? ou bien en en dehors de ces deux logiques simplistes en nous rapprochant de celle que nous propose Jésus qui nous invite à discerner personnellement et en communauté selon la situation pour bien identifier, à la lumière de la Parole et de l’Esprit-Saint, le bien à faire et le mal à éviter, l’amour qui habite ou non notre logique.
Ce discernement est parfois complexe. Il peut demander du temps. Il demande d’être confronté. Il nous guide parfois vers des choix auxquels nous n’avions pas pensé, ou qui ne nous emballent pas. Apprendre à nous oublier pour faire toute la place à Dieu, à lui montrer combien nous l’aimons en l’écoutant et en lui obéissant, est parfois difficile. Cela est pourtant nécessaire pour rester fidèle à la volonté de Dieu. En aimant Dieu, nous (re)trouverons alors le goût et la joie d’aimer notre prochain. Je peux témoigner qu’en suivant, dans la confiance, la volonté de Dieu, nous pouvons vivre plus beau, plus grand que tout ce que nous aurions pu imaginer.
Alors efforçons-nous chaque jour de prendre nos décisions en fonction d’un seul critère : l’Amour, car « Il n’y a pas de commandements plus grands que ceux-là. ».
En ce premier jour de la semaine pour l’unité des chrétiens, méditons et récitons cette prière que Jésus adresse à son Père en présence de ses disciples juste avant sa mort et sa résurrection pour que tous ceux qui le suivront restent unis : « Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. » (Jn 17, 21-23)
Nous avons foi, Seigneur, que l’unité se fera quand et comme tu le voudras.
Que ta volonté soit faite.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Que vienne ton règne

R. Que vienne ton règne,
Que ton Nom soit sanctifié,
Sur la terre comme au ciel,
Que ta volonté soit faite.
Que coule en torrents
Ton Esprit de vérité.
Donne-nous ton espérance,
Ton amour, ta sainteté.


1. Qui pourrait nous séparer
De ton amour immense ?
Qui pourrait nous détourner
De ta miséricorde ?

2. Tu habites nos louanges,
Tu inspires nos prières,
Nous attires en ta présence
Pour nous tourner vers nos frères.

Pont :
Délivre-nous de tout mal,
Donne la paix à ce temps !
Libère-nous du péché,
Toi qui fais miséricorde !
Rassure-nous dans l’épreuve,
Nous espérons ton Royaume !
Tu nous promets le bonheur,
L’Avènement de Jésus !

3. Tu seras notre lumière,
Il n’y aura plus de nuit.
Ton Nom sera sur nos lèvres,
De larmes, il n’y aura plus.

PREMIERE LECTURE

« Samuel donna l’onction à David au milieu de ses frères. L’esprit du Seigneur s’empara de David » (1 S 16, 1-13)

Lecture du premier livre de Samuel

En ces jours-là,
le Seigneur dit à Samuel :
« Combien de temps encore seras-tu en deuil à cause de Saül ?
Je l’ai rejeté pour qu’il ne règne plus sur Israël.
Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars !
Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem,
car j’ai vu parmi ses fils mon roi. »
Samuel répondit :
« Comment faire ?
Saül va le savoir, et il me tuera. »
Le Seigneur reprit :
« Emmène avec toi une génisse,
et tu diras que tu viens offrir un sacrifice au Seigneur.
Tu convoqueras Jessé au sacrifice ;
je t’indiquerai moi-même ce que tu dois faire
et tu me consacreras par l’onction celui que je te désignerai. »
Samuel fit ce qu’avait dit le Seigneur.
Quand il parvint à Bethléem,
les anciens de la ville allèrent à sa rencontre en tremblant,
et demandèrent :
« Est-ce pour la paix que tu viens ? »
Samuel répondit :
« Oui, pour la paix.
Je suis venu offrir un sacrifice au Seigneur.
Purifiez-vous, et vous viendrez avec moi au sacrifice. »
Il purifia Jessé et ses fils,
et les convoqua au sacrifice.
Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit :
« Sûrement, c’est lui le messie,
lui qui recevra l’onction du Seigneur ! »
Mais le Seigneur dit à Samuel :
« Ne considère pas son apparence ni sa haute taille,
car je l’ai écarté.
Dieu ne regarde pas comme les hommes :
les hommes regardent l’apparence,
mais le Seigneur regarde le cœur. »
Jessé appela Abinadab et le présenta à Samuel,
qui dit :
« Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
Jessé présenta Shamma,
mais Samuel dit :
« Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils,
et Samuel lui dit :
« Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. »
Alors Samuel dit à Jessé :
« N’as-tu pas d’autres garçons ? »
Jessé répondit :
« Il reste encore le plus jeune,
il est en train de garder le troupeau. »
Alors Samuel dit à Jessé :
« Envoie-le chercher :
nous ne nous mettrons pas à table
tant qu’il ne sera pas arrivé. »
Jessé le fit donc venir :
le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau.
Le Seigneur dit alors :
« Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! »
Samuel prit la corne pleine d’huile,
et lui donna l’onction au milieu de ses frères.
L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là.
Quant à Samuel, il se mit en route
et s’en revint à Rama.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat » (Mc 2, 23-28)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

Un jour de sabbat,
Jésus marchait à travers les champs de blé ;
et ses disciples, chemin faisant,
se mirent à arracher des épis.
Les pharisiens lui disaient :
« Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat !
Cela n’est pas permis. »
Et Jésus leur dit :
« N’avez-vous jamais lu ce que fit David,
lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim,
lui-même et ceux qui l’accompagnaient ?
Au temps du grand prêtre Abiatar,
il entra dans la maison de Dieu
et mangea les pains de l’offrande
que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres,
et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. »
Il leur disait encore :
« Le sabbat a été fait pour l’homme,
et non pas l’homme pour le sabbat.
Voilà pourquoi le Fils de l’homme
est maître, même du sabbat. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« En ces jours-là, le Seigneur dit à Samuel : « Combien de temps encore seras-tu en deuil à cause de Saül ? Je l’ai rejeté pour qu’il ne règne plus sur Israël. » »
Cette fois-ci, Samuel a beaucoup de mal à accepter la décision de Dieu au sujet de Saül. Ce dernier règne désormais sans l’appui divin puisqu’il a lui-même choisi de se passer de la Volonté divine. Dieu reproche à Samuel cet attachement à Saül malgré sa réprobation.
Parfois, la claire connaissance de la Volonté de Dieu ne suffit pas à nous décider à la mettre en pratique. Il nous arrive de manifester un attachement coupable au passé. Dieu nous ouvre un nouvel horizon mais nous préférons l’impasse. Il nous invite à prendre un nouveau chemin de vie mais nous restons accrochés à ce qui est mort en nous. Et pourtant, Saül continuera de régner sur Israël ! Oui, le Seigneur nous laisse souvent le temps d’adhérer à son dessein sur nous. Comme Il le fit avec Israël et Samuel, Il prend patience avec nous. Il est à croire, alors, que si certaines situations difficiles semblent perdurer, si certains pouvoirs semblent toujours bien établis malgré leurs dérives, c’est peut-être Dieu qui nous accorde le temps de nous décider à les quitter…
La vie est devant nous.
Pourquoi es-tu désespérément attaché à ton passé ?

« Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars ! Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem, car j’ai vu parmi ses fils mon roi. »
Alors que Samuel vit dans le passé, Dieu prépare l’avenir de son Peuple. Dans cette position, Samuel a, désormais, peur de Saül. Mais rien n’est impossible à Dieu. Ni les objections de Samuel ni la crainte des anciens ni la négligence de Jessé n’auront raison de la Volonté divine : « Emmène avec toi une génisse, et tu diras que tu viens offrir un sacrifice au Seigneur. Tu convoqueras Jessé au sacrifice ; je t’indiquerai moi-même ce que tu dois faire et tu me consacreras par l’onction celui que je te désignerai. » Samuel se laissa conduire par le Seigneur.
Dieu agit toujours avec vérité et réalise ses grandes merveilles dans le secret. Ainsi en fut-il du mystère de l’Incarnation. Le bruit ne fait pas du bien. Et tant que nos actions s’enracineront dans la communion avec Dieu, elles prospéreront.
Silence – discrétion – intériorité.

« Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! »
Il était oublié celui dont le nom signifie pourtant « Bien-aimé. » Le plus petit est devenu le plus grand. Le dernier est venu occuper le premier rang. Il s’occupait du troupeau et personne ne s’occupait de lui. David était la préfiguration du Christ.
Cette onction fut le dernier acte public de Samuel. Il a commencé avec l’écoute du Seigneur, comme un serviteur. Et, c’est dans la même dynamique qu’il finit.
Tout dans ce passage témoigne que David est vraiment un roi selon le Cœur de Dieu : la résistance de Samuel, ses craintes, ses erreurs de discernement, etc. À toutes les étapes, l’action de Dieu fut souveraine. Mais, en dernier ressort, Samuel a été à l’écoute du Seigneur et Lui a obéi. Seule cette disponibilité totale à Dieu, à l’exemple de Marie, peut nous épargner de nous égarer. Car nos ressources humaines, nos expériences spirituelles ou notre culture religieuse ne suffisent point à nous mette à l’abri d’une erreur.
Ce que Dieu veut, Il le fait.
Laisse-toi conduire par l’Esprit.

Seigneur notre Dieu, que ta Volonté soit fête !

Paroles du Pape François

 Aujourd’hui encore, le Seigneur nous invite à fuir ce danger d’accorder plus d’importance à la forme qu’à la substance. Il nous appelle à reconnaître, toujours à nouveau, ce qui est le véritable centre de l’expérience de foi, c’est-à-dire l’amour de Dieu et l’amour du prochain, en le purifiant de l’hypocrisie du légalisme et du ritualisme.
Faisons un examen de conscience pour voir comment nous accueillons la Parole de Dieu. Le dimanche nous l’écoutons pendant la Messe. Si nous l’écoutons de manière distraite ou superficielle, elle ne nous aidera pas beaucoup. Que l’exemple et l’intercession de la Vierge Marie nous aident à toujours honorer le Seigneur avec notre cœur, en témoignant de notre amour pour Lui à travers nos choix concrets pour le bien de nos frères.

Pape François, Angélus, Dimanche 2 septembre 2018, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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