Bonjour les amis,
Hier à Cana et aujourd’hui dans l’Evangile du jour Jésus nous montre qu’Il est capable de changer de l’eau en vin, mais surtout qu’Il vient pour conclure une alliance nouvelle et éternelle avec son peuple, avec nous.
Jésus nous propose de se donner à nous si nous acceptons nous aussi de nous donner à Lui. Il nous propose de vivre chaque jour dans cette alliance, de la vivre intimement avec chacun de nous, j’oserais dire charnellement, en tous cas de manière incarnée, comme deux amoureux, deux êtres qui s’aiment et se font confiance.
Il y a bien des moments où nous sentons, où nous goutons la présence de Jésus auprès de nous, et d’autres où Il semble absent, où nous avons le sentiment s’être seul, qu’il nous abandonne. Pourtant, Il est toujours là, présent, agissant concrètement et nous invitant discrètement, sans nous forcer, à faire de même.
En priant, en étant au service, en allant vers nos frères et sœurs, en partageant un repas, un moment de joie, de chaleur, peu importe mais en étant simplement là et disponible à l’amour que Jésus nous offre et à le partager, nous pouvons régulièrement voir nombre de signes d’amour de Jésus. Une parole, un geste, un regard, une attitude c’est tout cela qui nous montre que Jésus, à travers nous tous, est pleinement à l’œuvre en ce monde.
Le Père Olivier Fröhlich nous disait ce dimanche sur France 2 que notre responsabilité de chrétiens aujourd’hui est d’accueillir mais aussi de partager avec d’autres la joie de l’Évangile, dans la grisaille et la morosité d’offrir un rayon de soleil, dans notre monde fatigué d’offrir des motifs de vivre et d’espérer.
Il nous dit qu’en ces temps compliqués, nous, chrétiens, sommes invités à apporter notre petite pierre aux efforts de toute la société. Et nous pouvons lui apporter ce qui est notre spécificité, notre talent propre : offrir à chacune et chacun des motifs d’espérer, redonner le goût de la vie, particulièrement à celles et ceux qui souffrent, qui se laissent prendre par l’angoisse de la maladie ou envahir par la solitude et le désespoir,… Et ce goût de la vie prend ses racines en Dieu. Il y a une merveilleuse phrase dans un psaume : « Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur » (Ps 34,9).
Ne nous laissons pas prendre par les effets secondaires de ce virus, qui nous fait perdre le goût de vivre et d’aimer. Retrouvons ce goût de Dieu, ce goût de la bienveillance de Dieu dans notre vie. La bienveillance de Dieu, c’est le sourire que Dieu offre à l’humanité. Et nous avons besoin de voir des sourires, de vrais sourires, pas seulement de les deviner derrière le masque.
Nous vous souhaitons de découvrir ce sourire de Dieu dans votre vie, comme un signe d’espérance, comme un bonheur à vivre et à partager, et nous vous souhaitons d’être le sourire de Dieu pour celles et ceux que vous croisez.
Alors le vin de la fête sera abondant, capiteux, et nous retrouverons le goût de vivre et d’aimer.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Écoute, ton Dieu t’appelle
Lève-toi et ne crains pas de marcher avec Lui
Il est ton chemin de Vie, la route de ta joie (bis) !
Accueille le Christ, Il est ton sauveur,
La vie que le Père donne en abondance, Lui la vraie lumière,
la vérité qui rend libre : Sa parole vient réveiller ton cœur.
Quitte le cortège de l’indifférence, Laisse les sentiers de ton désespoir,
Détourne les yeux des mirages qui séduisent
Tu as soif d’un amour vrai et pur
Cherche son visage, écoute sa voix !
Dans l’humble prière découvre sa joie,
Cherche sa présence au milieu de l’église !
De lui seul jaillit la plénitude.
En toutes les œuvres d’amour et de vie !
Porte témoignage au feu de l’Esprit,
Proclame à tes frères l’évangile de la paix !
Ne crains pas il fait route avec toi.
PREMIERE LECTURE
« L’obéissance vaut mieux que le sacrifice ; le Seigneur t’a rejeté : tu ne seras plus roi ! » (1 S 15, 16-23)
Lecture du premier livre de Samuel
En ces jours-là,
Samuel dit à Saül :
« Assez ! Je vais t’apprendre
ce que le Seigneur m’a dit pendant la nuit. »
Saül lui dit :
« Parle. »
Alors Samuel déclara :
« Toi qui reconnaissais ta petitesse,
n’es-tu pas devenu le chef des tribus d’Israël,
puisque le Seigneur t’a donné l’onction comme roi sur Israël ?
Il t’a envoyé en campagne et t’a donné cet ordre :
“Va, et voue à l’anathème ces impies d’Amalécites,
fais-leur la guerre jusqu’à l’extermination.”
Pourquoi n’as-tu pas obéi à la voix du Seigneur ?
Pourquoi t’es-tu jeté sur le butin ?
Pourquoi as-tu fait ce qui est mal aux yeux du Seigneur ? »
Saül répondit à Samuel :
« Mais j’ai obéi à la voix du Seigneur !
Je suis allé là où il m’envoyait,
j’ai ramené Agag, roi d’Amalec,
et j’ai voué Amalec à l’anathème.
Dans le butin, le peuple a choisi
le meilleur de ce qui était voué à l’anathème,
petit et gros bétail,
pour l’offrir en sacrifice au Seigneur ton Dieu, à Guilgal. »
Samuel répliqua :
« Le Seigneur aime-t-il les holocaustes et les sacrifices
autant que l’obéissance à sa parole ?
Oui, l’obéissance vaut mieux que le sacrifice,
la docilité vaut mieux que la graisse des béliers.
La révolte est un péché comme la divination ;
la rébellion est une faute comme la consultation des idoles.
Parce que tu as rejeté la parole du Seigneur,
lui aussi t’a rejeté : tu ne seras plus roi ! »
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« L’Époux est avec eux » (Mc 2, 18-22)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
En ce temps-là,
comme les disciples de Jean le Baptiste et les pharisiens jeûnaient,
on vint demander à Jésus :
« Pourquoi, alors que les disciples de Jean
et les disciples des Pharisiens jeûnent,
tes disciples ne jeûnent-ils pas ? »
Jésus leur dit :
« Les invités de la noce pourraient-ils jeûner,
pendant que l’Époux est avec eux ?
Tant qu’ils ont l’Époux avec eux,
ils ne peuvent pas jeûner.
Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ;
alors, ce jour-là, ils jeûneront.
Personne ne raccommode un vieux vêtement
avec une pièce d’étoffe neuve ;
autrement le morceau neuf ajouté tire sur le vieux tissu
et la déchirure s’agrandit.
Ou encore, personne ne met du vin nouveau
dans de vieilles outres ;
car alors, le vin fera éclater les outres,
et l’on perd à la fois le vin et les outres.
À vin nouveau, outres neuves. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Oui, l’obéissance vaut mieux que le sacrifice, la docilité vaut mieux que la graisse des béliers. La révolte est un péché comme la divination ; la rébellion est une faute comme la consultation des idoles. »
Saül règnait sur Israël. Par lui, le Seigneur continuait d’agir en faveur de son Peuple, se servant de Samuel comme messager.
Alors que Saül essayait de se vanter de sa docilité à Dieu, devant Samuel, ce dernier lui révéla sa désobéissance : « Pourquoi n’as-tu pas obéi à la voix du Seigneur ? Pourquoi t’es-tu jeté sur le butin ? Pourquoi as-tu fait ce qui est mal aux yeux du Seigneur ? » Saül refusa de reconnaître sa faute. Comme Adam et Ève au Jardin d’Eden, il rejeta sur la responsabilité sur le peuple : « Dans le butin, le peuple a choisi le meilleur de ce qui était voué à l’anathème, petit et gros bétail, pour l’offrir en sacrifice au Seigneur ton Dieu, à Guilgal. » Se faisant, il s’accusait : il a préféré obéir à la volonté du peuple plutôt qu’à celle de Dieu. Il a manqué à l’essentiel : obéir à Dieu.
Saül n’est pas à sa première faute. (Cf. 1 Samuel 13) Cette fois-ci encore, il fit preuve d’insoumission à Dieu. Il se montra irresponsable et relégua Dieu au second plan. Par conséquent, il n’est plus en mission pour Dieu. En réalité, il s’est laissé griser par le pouvoir, oubliant que c’est de Dieu qu’il tient son trône. Cette attitude est comparable à la rébellion. Cette rébellion est un acte d’idolâtrie car c’est une manière de mettre les dons de Dieu au-dessus de Dieu. Il se peut que, sur bien des plans, nous soyons dans cette attitude. Examinons notre rapport aux dons (physiques, matériels moraux, intellectuels, spirituels, etc.) que nous avons reçus de Dieu. Et, pour nous également, la tentation est forte de ne pas assumer notre faute et de la reporter sur autrui. À cela s’ajoute la fausse piété, c’est-à-dire l’hypocrisie spirituelle par laquelle les manquements à la Volonté de Dieu et aux engagements chrétiens sont dissimulés sous de nombreux exercices spirituels, des dévotions, des actes sacrificiels. Mais, aujourd’hui encore, le Seigneur nous redit le prix inégalable de l’obéissance. Ce qui fait la grandeur du Christ, le Roi des rois, c’est son obéissance absolue à Dieu son Père. (Cf. Psaume 39, 7-9 ; Hébreux 10, 5-9 ; Philippiens 2, 8-11)
L’obéissance partielle est désobéissance. Et la désobéissance disqualifie.
Pourquoi n’as-tu pas obéi à la voix du Seigneur ?
Seigneur notre Dieu, prends pitié de nous et, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de Saint Joseph, accorde-nous l’obéissance du Christ.
Paroles du Pape François
Que signifie cela? Que la loi change ? Non ! Que la loi est au service de l’homme qui est au service de Dieu, et que pour cette raison, l’homme doit avoir le cœur ouvert. Le «on a toujours fait comme ça» appartient au cœur fermé, et Jésus nous a dit : «Je vous enverrai l’Esprit Saint, et Il vous conduira jusqu’à la vérité toute entière». Si tu as le cœur fermé à la nouveauté de l’Esprit, tu n’arriveras jamais à la pleine vérité ! Et ta vie chrétienne sera une vie à moitié, une vie rapiécée, raccommodée avec des choses nouvelles, mais sur une structure qui n’est pas ouverte à la voix du Seigneur. Un cœur fermé, parce que tu n’es pas capable de changer les outres. Voilà le message que nous donne l’Église aujourd’hui. C’est ce que Jésus dit si fort : «à vin nouveau, outres neuves». Aux nouveautés de l’Esprit, aux surprises de Dieu, les habitudes doivent aussi se renouveler. Que le Seigneur nous donne la grâce d’un cœur ouvert, d’un cœur ouvert à la voix de l’Esprit, qui sache discerner ce qui ne doit plus changer, parce que c’est un fondement, de ce qui doit changer pour pouvoir recevoir la nouveauté de l’Esprit Saint.
Pape François, Homélie Sainte-Marthe – 18 janvier 2016, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Prière à Joseph
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
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