Nous sommes tous appelés à trouver grâce

Bonjour les amis,

Aujourd’hui, nous vivons une étape importante de notre chemin de l’Avent avec la fête de l’Immaculée Conception, et cette contemplation de Marie, celle qui, plus que n’importe qui, a accueilli en elle Jésus, l’incarnation de Dieu en ce monde.
L’évangile d’aujourd’hui nous permet de contempler ce « oui », qui a permis cette venue. Mais la fête de l’Immaculée Conception nous ramène aussi à la conception même de Marie qui a été préservée du péché originel et qui a un cœur large et disponible qui lui permet de se laisser entièrement pénétrer de cette présence divine, même si comme nous le disait le Père Bernard Devert ce matin sur https://rcf.fr en entendant les paroles de l’ange « Sois sans crainte, toi qui as la faveur de Dieu », Marie fut troublée, se demandant ce que pouvait bien signifier cette salutation. Mais l’écoute de la Parole va conduire Marie à prononcer ce « oui » qui est la chance pour toute la communauté humaine.
L’ange la quitta ; une confiance absolue s’est établie entre le messager de Dieu et Marie qui jamais ne se déroba à ses engagements, acceptant de vivre ‘décalée’ pour refuser tout alignement aux idées de puissance et aux illusions que sont les boucliers des riches. L’annonciation se révèle être l’énonciation d’une naissance à partir de laquelle, tous, nous sommes appelés à naître pour reconnaître ce que nous sommes, les enfants du Père.
Le « oui » de Marie est une semence d’avenir. Lorsque les hommes et les femmes en sont les acteurs, alors l’espérance fait craquer nos tombeaux et alors la vie est là où on ne l’éprouvait pas, là où on ne l’espérait plus.
Marie ne garde pas ce message pour elle, elle le partage au cœur d’un silence, celui-là même qui permet d’entendre cette magnifique nouvelle : « n’aie pas peur, tu as trouvé grâce auprès de Dieu ».
Souvent, nous nous étonnons de la discrétion de Marie, voire même de son absence, sauf dans les heures les plus décisives et dramatiques que connut son fils. La vocation de Marie est moins de parler que de permettre aux sans-voix de s’exprimer. Ne nous étonnons pas si tant de pauvres vouent à Marie une grande dévotion. Ils ont trouvé grâce auprès de Dieu, leur engagement se révélant un trésor pour l’Eglise. Quand la voix des pauvres est entendue, celle de Dieu est alors perceptible.
Peut-être qu’au cœur de cette annonciation, nous pouvons faire mémoire de Geneviève de Gaulle Anthonioz qui fut présidente d’ATD Quart Monde : «  Le jour où les Assemblées, les Universités, les Tribunaux, les Entreprises, les Syndicats, les Associations se mobiliseront pour entendre la voix de ceux qui n’ont pas encore acquis les moyens de la parole publique et de la participation sociale, le jour où ils tiendront compte de leur savoir, de leur pensée de leurs droits humains, le jour où ils réajusteront en conséquence les décisions, les analyses, les jugements, les activités, les solidarités qu’ils ont la charge d’assumer dans la société…ce jour-là seulement nous aurons gagné une bataille décisive pour une véritable citoyenneté. »
Donner naissance à l’écoute de ce oui pour que les pauvres soient entendus pour avoir trouvé grâce, ne serait-ce pas déjà la reconnaissance d’une éternité commencée pour découvrir que tous, nés de l’amour de Dieu, tous, nous sommes appelés à trouver grâce, concluait P. Devert.
Alors, méditer sur l’Immaculée Conception et cheminer pendant ce temps de l’Avent avec Marie nous conduit à approfondir notre propre « oui » à la venue de Jésus, un « oui » sans doute déjà donné à plusieurs reprises, mais qui toujours à dire plus largement, plus profondément, car c’est pour nous que Marie reçoit tous ces dons divins, c’est pour devenir la Mère de Dieu qu’elle est pure et toute belle, pleine de grâce, pour accueillir son fils mais aussi pour être notre mère. Dès le premier instant de sa vie, elle est comblée de la plénitude de Dieu, Elle s’initie à son rôle de Mère. Tout ce qui la concerne, concerne Jésus et ses frères et sœurs engendrés à la vie de Dieu et appelés à devenir des saints et des saintes. Et l’Abbé Link sur https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/prier/homelies-abbe-link/ nous proposait cette prière :
Notre-Dame de la transparence, en toi et à travers toi Dieu nous parle : donne-nous un cœur simple, remplis-nous d’allégresse. Ô Vierge du Fiat et du Magnificat, rends nos cœurs transparents comme le tien.
Notre-Dame de l’humilité, cachée dans la foule, enveloppée dans le mystère, aide-nous à porter la Bonne Nouvelle au monde et à nous immerger dans le mystère du Christ pour en communiquer quelque chose à nos frères.
Notre-Dame de la fidélité, Toi qui sans cesse « recherchais le visage du Seigneur », Toi qui as accepté le mystère et qui l’as médité dans ton cœur, Toi qui as vécu en accord avec ce que tu croyais, Toi qui fus l’exemple même de la constance dans l’épreuve comme dans l’exaltation, aide-nous à tenir nos engagements, en bons et fidèles serviteurs, jusqu’au dernier jour de notre vie sur la terre.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Couronnée d’étoiles, nous te saluons

Nous te saluons,
Ô toi notre Dame
Marie, Vierge Sainte que drape le soleil
Couronnée d’étoiles, la lune est sous tes pas
En toi nous est donnée
L’aurore du Salut

1 – Marie Ève nouvelle et joie de ton Seigneur,
Tu as donné naissance à Jésus le sauveur.
Par toi nous sont ouvertes, les portes du jardin
Guide-nous en chemin, étoile du matin.

2 – Tu es restée fidèle, mère au pied de la croix,
Soutiens notre espérance et garde notre foi.
Du côté de ton fils, tu as puisé pour nous,
L’eau et le sang versés qui sauvent du péché.

3 – Quelle fut la joie d’Ève lorsque tu es montée,
Plus haut que tous les anges, plus haut que les nuées,
Et quelle est notre joie, douce Vierge Marie
De contempler en toi la promesse de vie.

4 – Ô Vierge immaculée, préservée du péché,
En ton âme en ton corps, tu entres dans les cieux.
Emportée dans la gloire, sainte reine des cieux,
Tu nous accueilleras, un jour auprès de Dieu.

PREMIERE LECTURE

« Je mettrai une hostilité entre ta descendance et la descendance de la femme » (Gn 3, 9-15.20)

Lecture du livre de la Genèse

Quand Adam eut mangé du fruit de l’arbre,
le Seigneur Dieu l’appela et lui dit :
« Où es-tu donc ? »
L’homme répondit :
« J’ai entendu ta voix dans le jardin,
j’ai pris peur parce que je suis nu,
et je me suis caché. »
Le Seigneur reprit :
« Qui donc t’a dit que tu étais nu ?
Aurais-tu mangé de l’arbre
dont je t’avais interdit de manger ? »
L’homme répondit :
« La femme que tu m’as donnée,
c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre,
et j’en ai mangé. »
Le Seigneur Dieu dit à la femme :
« Qu’as-tu fait là ? »
La femme répondit :
« Le serpent m’a trompée,
et j’ai mangé. »
Alors le Seigneur Dieu dit au serpent :
« Parce que tu as fait cela,
tu seras maudit parmi tous les animaux
et toutes les bêtes des champs.
Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière
tous les jours de ta vie.
Je mettrai une hostilité entre toi et la femme,
entre ta descendance et sa descendance :
celle-ci te meurtrira la tête,
et toi, tu lui meurtriras le talon. »
L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante),
parce qu’elle fut la mère de tous les vivants.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi » (Lc 1, 26-38)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
    l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
    à une jeune fille vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ;
et le nom de la jeune fille était Marie.
    L’ange entra chez elle et dit :
« Je te salue, Comblée-de-grâce,
le Seigneur est avec toi. »
    À cette parole, elle fut toute bouleversée,
et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
    L’ange lui dit alors :
« Sois sans crainte, Marie,
car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
    Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ;
tu lui donneras le nom de Jésus.
    Il sera grand,
il sera appelé Fils du Très-Haut ;
le Seigneur Dieu
lui donnera le trône de David son père ;
    il régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et son règne n’aura pas de fin. »
    Marie dit à l’ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque je ne connais pas d’homme ? »
    L’ange lui répondit :
« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut
te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu.
    Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
    Car rien n’est impossible à Dieu. »
    Marie dit alors :
« Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. »
Alors l’ange la quitta.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? »
Dieu est revenu dans le jardin après que l’homme et la femme ont mangé du fruit de l’arbre. Ils venaient ainsi de désobéir. La voix familière de Dieu suscite désormais chez l’homme (et la femme) la peur et la honte. Dieu s’en étonne et interroge à nouveau l’homme : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? » L’homme ne répondit à aucune de ces questions. Il s’empressa de rejeter le tort sur Dieu et sur la femme. Elle, au moins répondit à Dieu, mais ne voulu pas assumer pleinement sa responsabilité : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé. »
Malgré nos péchés, Dieu continue de nous fréquenter. Ce n’est pas Lui qui s’éloigne de nous : c’est nous qui fuyons devant sa Face. Notre désobéissance fausse nos rapports avec Lui. Elle fausse nos rapports avec nous-mêmes. Elle fausse nos rapports avec le monde extérieur. Nous refusons d’assumer nos actes. Dieu devient la cause de nos malheurs. Et quand, il nous arrive de l’assumer, nous veillons à impliquer d’autres.
Dieu est victime et non coupable de notre désobéissance.
_Pourquoi refuses-tu d’assumer ta faute ?

« Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon. »
Dieu ne posa aucune question au serpent. Il fit savoir les conséquences de sa ruse et annonça la victoire finale de la descendance de la femme.
Dieu signifiait que nous n’avons pas à dialoguer avec le Mal. Pourtant, bien curieusement, contrairement à Dieu, nous rompons le contact avec nos frères et sœurs que nous accusons et nous nous allions au Mal. Alors que nous désespérons de nous-mêmes et des autres, Dieu ne désespère jamais de nous. S’il est vrai que nos vies sont marquées par une lutte sans merci contre l’Adversaire, il est encore plus vrai que son influence est éphémère, sa victoire infime et passagère. Notre victoire fut inaugurée en Marie, fille de notre terre, par son Immaculée conception. Elle ne fut pas seulement la mère des vivants : Elle est la Mère de la Vie !
La Vierge Marie est le premier miracle des temps nouveaux.
Quelle considération accordes-tu à Marie ?

Ô Vierge Marie, Immaculée Conception, première fleur de notre temps, intercède pour nous et apprends-nous à triompher du Mal.

Paroles du Pape François

 La fête liturgique d’aujourd’hui célèbre l’une des merveilles de l’histoire du salut: l’Immaculée Conception de la Vierge Marie. Elle aussi a été sauvée par le Christ, mais d’une manière extraordinaire, car Dieu a voulu que, dès sa conception, la mère de son Fils ne soit pas touchée par la misère du péché. Ainsi, Marie, tout au long de sa vie terrestre, a été exempte de toute tache de péché, elle a été « pleine de grâce ».

Pape François, Angélus du 08 décembre 2020, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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