Notre Père ne laisse aucun de ses petits s’égarer

Bonjour les amis,

« Quel est votre avis ? » nous demande Jésus dans l’Evangile du jour. Et vous, avez-vous une idée précise sur la pertinence de laisser les 99 brebis dans la montagne pour partir à la recherche de celle qui s’est égarée ? Dans quelle mesure, est-ce un risque ? Personnellement, j’aurais probablement une réponse de philosophe avec du pour et du contre. La réponse de Jésus, elles, est sans hésitation : Il est impératif de prendre le risque, jusqu’à laisser seules, les 99 brebis d’aller à la recherche de l’unique, perdue. Alors attendrait-Il, souhaiterait-Il même que les 99 se perdent ? se demande le Père Bernard Devert ce matin sur https://rcf.fr. Dans un raisonnement purement économique, 99 % de réussite est un chiffre qui fait rêver mais, dans l’économie du salut, c’est la totalité des hommes qui est prise en compte : la perte de l’un est une blessure pour Dieu et une brèche pour nous tous. Mais cette blessure est aussi une ouverture. Ne sommes-nous pas à notre tour, et heureusement tour à tour cette brebis perdue se laissant emporter par ses pulsions, sa biologie et ses désirs de possession concourant à la dé-création quand ils ne sont pas surmontés ou quand ils nous dirigent. L’acte de création est une histoire à deux ; le Créateur nous remet son œuvre en nous invitant à la poursuivre. Dieu s’en remet à l’homme. Comment parvenir à la maturité de notre être sans confiance, sans responsabilité ? L’alliance proposée par Dieu est indéfectible, indestructible et incroyablement vivante. Ne nous arrive-t-il pas de reprocher au Seigneur son retrait ? Qui ne s’est pas surpris à demander parfois avec colère et incompréhension mais où es-Tu ? en évitant de se demander, où suis-je, comme si nous voulions Lui imposer notre chemin. L’effacement apparent de Dieu n’est que le signe de sa délicatesse pour ne point s’imposer. Il est cet être absolument libre qui en appelle à notre liberté avec les mots qui sont ceux du vocabulaire de l’amour : « veux-tu m’aimer, m’aimer encore ».
Deux mots désarmants. Puissent-ils, ce matin, nous désarmer pour ne pas dramatiser le fait de nous sentir peut-être perdus. Quand bien même nous le serions, Dieu n’est pas perdu puisqu’Il ne désespère pas de nous. Il vient…
Cette parabole témoigne de la tendresse du Seigneur, de sa patience et de l’espérance qu’il porte en l’homme quand bien même il lui faudra perdre sa vie pour que la nôtre ne soit pas perdue. A l’écoute de cette Parole, qu’allons-nous risquer aujourd’hui ?
Nous laisserons-nous emporter par notre moi préfabriqué, jusqu’à nous perdre dans ce « et moi, et moi » ? ou bien, accepterons-nous de nous  laisser porter par cet Amour totalement donné qui prend le risque de nous chercher pour que nous prenions notre part à l’acte de création et refuser un monde chaotique et cruel ? nous demandait en conclusion le P. Devert.
Ajoutons que si Jésus nous demande notre avis, et si tant de questions nous sont posées, c’est pour que nous n’hésitions jamais nous aussi à prendre le risque de nous tourner vers les plus pauvres, les plus petits, celles et ceux de nos contemporains qui sont « perdus ». Cette recherche des brebis perdues n’aboutit pas toujours et nous ne devons pas nous en désoler, car notons que Jésus utilise le conditionnel : « s’il arrive à la retrouver ». Il ne nous est pas demandé de réussir, mais nous avons le devoir d’essayer avec Jésus, par Jésus et pour Jésus, car tout disciple doit partager la préoccupation de Jésus pour les brebis que le Père lui confie.
L’Abbé Link nous proposait cette prière ce matin sur https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/prier/homelies-abbe-link/ :
Seigneur, “enlève mon cœur de pierre, et donne-moi un cœur de chair” (Ez 36, 26), compatissant et miséricordieux. Ne permets pas que je demeure indifférent devant les égarements de mes frères, mais que le désir brûlant de leur salut me fasse courir à leur recherche. Que l’Esprit Saint mette sur mes lèvres les paroles qui touchent leur cœur et leur permettent de découvrir que tu es un berger plein de tendresse, qui “cherche la brebis perdue et ramène l’égarée ; qui soigne celle qui est blessée et rend des forces à celle qui est faible ; qui garde et fais paître avec justice celle qui est grasse et vigoureuse” (Ez 34, 16-17).

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer !

Le Seigneur est mon berger rien ne saurait me manquer
Sur des prairies d’herbes fraîches Il me fait reposer
Vers les eaux tranquilles Il me fait revivre
Il me conduit par le juste chemin
Et je chante je chante (Mmmm)

Alléluia Alléluia Alléluia
Alléluia Alléluia Alléluia

Même si je traversais tous les ravins de la mort
Je ne craindrais aucun mal
Car mon Dieu est avec moi je marche au son de Sa voix
Son bâton me guide et me rassure
Et je chante je chante (Oh oh)
Alléluia Alléluia Alléluia
Alléluia Alléluia Alléluia

Et Tu prépares ma table là devant mes adversaires
Tu répands le parfum, ma coupe est débordante
Grâce et bonheur m’accompagnent pour tous les jours de ma vie
J’habiterai la maison la maison du Seigneur
Et je chante je chante (Oh oh)
Alléluia Alléluia Alléluia
Alléluia Alléluia Alléluia

PREMIERE LECTURE

Dieu console son peuple. (Is 40, 1-11)

Lecture du livre du Prophète Isaïe

Consolez, consolez mon peuple,
– dit votre Dieu –
parlez au cœur de Jérusalem.
Proclamez que son service est accompli,
que son crime est expié,
qu’elle a reçu de la main du Seigneur
le double pour toutes ses fautes.
Une voix proclame :
« Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ;
tracez droit, dans les terres arides,
une route pour notre Dieu.
Que tout ravin soit comblé,
toute montagne et toute colline abaissées !
que les escarpements se changent en plaine,
et les sommets, en large vallée !
Alors se révélera la gloire du Seigneur,
et tout être de chair verra
que la bouche du Seigneur a parlé. »
Une voix dit : « Proclame ! »
Et je dis : « Que vais-je proclamer ? »
Toute chair est comme l’herbe,
toute sa grâce, comme la fleur des champs :
l’herbe se dessèche et la fleur se fane
quand passe sur elle le souffle du Seigneur.
Oui, le peuple est comme l’herbe :
l’herbe se dessèche et la fleur se fane,
mais la parole de notre Dieu
demeure pour toujours.
Monte sur une haute montagne,
toi qui portes la bonne nouvelle à Sion.
Élève la voix avec force,
toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem.
Élève la voix, ne crains pas.
Dis aux villes de Juda :
« Voici votre Dieu ! »
Voici le Seigneur Dieu !
Il vient avec puissance ;
son bras lui soumet tout.
Voici le fruit de son travail avec lui,
et devant lui, son ouvrage.
Comme un berger, il fait paître son troupeau :
son bras rassemble les agneaux,
il les porte sur son cœur,
il mène les brebis qui allaitent.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Dieu ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu » (Mt 18, 12-14)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Quel est votre avis ?
Si un homme possède cent brebis
et que l’une d’entre elles s’égare,
ne va-t-il pas laisser les 99 autres
dans la montagne
pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
Et, s’il arrive à la retrouver,
amen, je vous le dis :
il se réjouit pour elle
plus que pour les 99
qui ne se sont pas égarées.
Ainsi, votre Père qui est aux cieux
ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Consolez, consolez mon peuple, – dit votre Dieu – parlez au cœur de Jérusalem. »
Alors que Jérusalem est encore dans la détresse, alors qu’elle réalise l’horreur de la faute de ses enfants, Dieu manifeste sa volonté de consolation.
Dieu continue de nous parler au cœur de diverses manières pour nous faire prendre conscience de nos fautes. Dieu nous rejoint ainsi au plus intime de nous-mêmes non pour nous noyer dans la culpabilité mais, pour nous faire miséricorde. Tout endurcissement de nos cœurs nous serait préjudiciable. Dieu dénonce le Mal, Il le rend détestable à nos cœurs pour l’extirper. En son Fils Jésus qui vient, Il a pris sur Lui nos iniquités. (Cf. Isaïe 53, 6-8)
Dieu est le Consolateur.
Ton cœur est-il disposé à L’écouter ?

« Une voix proclame : « Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu. » »
Cette recommandation témoigne de la certitude de la venue du Seigneur. Sa proximité et son Amour n’en sont que plus manifestes. Il revient à son Peuple de préparer sa venue.
Le ravin, la montagne, la colline et les escarpements renvoient, en réalité, à l’état de nos cœurs. Ils constituent les chantiers sur lesquels nous avons à nous investir afin que, par sa Parole, sa venue redonne vie à l’herbe et à la fleur de notre existence. Oui, cette parole qui « demeure pour toujours, » s’est manifesté dans le Verbe. (Cf. Jean 1, 1-18)
Le cœur de l’homme est le véritable berceau du Verbe.
Comment prépares-tu sa venue ?

« Voici le Seigneur Dieu ! Il vient avec puissance ; son bras lui soumet tout. »
La venue du Seigneur est réaffirmée avec solennité. Il vient avec souveraineté. Il vient comme un pasteur plein de tendresse.
Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, quelle que soit la détresse qui nous torture, il importe que nous ayons foi en la venue salvifique de notre Dieu. C’est à sa tendresse que nous Le reconnaîtrons. Notre mission est aussi de L’annoncer sur les hauteurs de ce monde. Il a besoin de nous pour que nul ne manque l’occasion de sa visite.

Veille mon cœur. Il vient ton Sauveur.

Paroles du Pape François

Nous sommes tous avertis : la miséricorde envers les pécheurs est la manière d’agir de Dieu, et il est absolument fidèle à cette miséricorde : rien ni personne ne peut le détourner de sa volonté de sauver. Dieu n’est pas au courant de notre culture actuelle de rejet ; cela n’a rien à voir avec Dieu. Dieu ne rejette personne, il aime tout le monde, il cherche tout le monde: un par un! Il ne connaît pas ce mot « rejeter les gens », car il est tout amour et toute miséricorde. Le troupeau du Seigneur est toujours en mouvement : il ne possède pas le Seigneur, il ne peut pas s’illusionner en pensant qu’il est emprisonné dans nos schémas et nos stratégies. Le berger se trouve là où se trouvent les brebis perdues.

Pape François, Audience générale du 4 mai 2016, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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