Le merveilleux de Dieu

Bonjour les amis,

Dans les Evangiles, Jésus accomplit de nombreuses guérisons, mais celle que nous entendons aujourd’hui avec ce paralytique est quand même originale, car c’est la seule fois où l’on voit une opération aussi compliquée pour accéder à Jésus, et c’est la seule fois aussi où Jésus associe la guérison au pardon des péchés.
Et comme nous le disait le Père Bernard Devert ce matin sur https://RCF.fr, que d’ouvertures, pas seulement parce que le toit de la maison a été enlevé pour descendre le paralysé sur son brancard, mais en raison d’un inattendu qui en bouleverse plus d’un à partir de cette parole de Jésus : Homme, tes péchés te sont pardonnés. La relation est directe, riche d’une infinie tendresse.
Certes, il a fallu entendre des esprits chagrins, bornés, la tentative d’assombrir ce moment de vie. Reconnaissons que choisir la vie et ce qui fait vivre fait parfois peur, tant cette proposition introduit un appel à changer et faire changer.
Christ ne se lasse ni ne se décourage jamais tant sa confiance en l’homme est inexorable. Pourquoi avons-nous tant de peine à entrer dans cette vie nouvelle, gardant jalousement nos paralysies pour ne point faire ce saut si libérant que le Seigneur nous propose.
Serions-nous trop installés dans nos certitudes sans voir qu’elles nécrosent l’esprit de vérité. Christ ne s’y résout pas, alors il nous fait entendre ce matin encore la même parole qu’au paralytique : « lève-toi et marche ». L’homme se lève et sort, le brancard sous le bras.
N’est-ce pas cela le pardon : une re-création. Le vieil homme qui sommeille en chacun s’éteint pour entrer dans une vie nouvelle, libérée et ‘libérante’. L’inattendu d’une possible marche se propose à notre liberté.
Nombreux se souviennent du combat de l’archevêque du Cap, Desmond Tutu, prix Nobel en 1984 pour avoir lutté contre l’apartheid, cette discrimination honteuse contestant l’égale dignité entre les hommes.
Lors d’une cérémonie à la cathédrale du Cap, un détachement de policiers et de soldats, baïonnette au canon fait irruption. L’archevêque de leur dire : on ne peut pas se moquer de Dieu, vous avez déjà perdu. Descendant de la chaire il s’approche d’eux en souriant et leur dit puisque vous avez déjà perdu, nous vous invitons à rejoindre l’équipe gagnante.
Toute l’assistance, jusqu’à ceux venus troubler la célébration se mirent à danser. La fraternité cessa de faire tapisserie. La joie était partagée. Une fête ! Voici ce qu’est le pardon, ce cœur où Dieu se donne et pardonne.
Alors, comment ne pas quitter ce qui est perdu, déchu pour répondre avec enthousiasme à l’appel de Celui qui est vie et nous entraîne dans des espaces inespérés.
A Capharnaüm, nombreux étaient ceux qui se sont émerveillés : nous n’avons jamais rien vu de pareil…de pareil, sauf ceux qui dans l’appareil ne voulait justement pas changer, imperméables à toute conversion.
P. Devert concluait avec ce beau poème de Yehuda Amichai :
L’endroit où nous avons raison est dur et piétiné comme une cour, mais doutes et amours restaurent le monde comme une taupe, comme une charrue.
N’est-ce pas cela la miséricorde, ouvrant à frais nouveaux le champ de nos vies.

Finissons avec la prière que nous proposait l’Abbé link ce matin sur https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/prier/homelies-abbe-link/ :
« Seigneur ouvre les yeux de mon cœur : aujourd’hui même, je veux te “rendre gloire” pour “les choses extraordinaires” que tu accomplis pour moi et que je ne perçois même pas. Donne-moi d’être “saisi de stupeur” devant ta présence cachée mais bien réelle au cœur de ta Parole et de ton Eucharistie ; pour ton infinie patience dans ta miséricorde toujours disponible. Donne-moi de lâcher mes résistances et de consentir à la foi, afin que “l’eau jaillisse dans mes déserts, que les flots de ta tendresse changent en lac mon pays aride ; qu’au cœur de l’hiver, il se couvre de fleurs des champs ; qu’il exulte et crie de joie !” Donne-moi l’audace de croire que dès à présent, ta gloire m’est donnée en surabondance, pour que je puisse la partager avec tous ceux que le péché tient encore rivés à leur civière, parce qu’ils ne savent pas que Jésus le leur a pardonné.« 

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Garde moi mon Dieu

R. Garde-moi, mon Dieu,
Ma force est en toi ;
Garde-moi, mon Dieu,
Mon bonheur, c’est toi. (bis)
 
1. Ô Éternel, de toi dépend ma vie,
Tu es mon Dieu et je viens à toi.
Je te bénis, ô Éternel,
Toi mon conseiller, tu es avec moi.
 
2. Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
Ma chair repose, j’ai confiance en toi.
Tu ne peux m’abandonner,
Tu montres le chemin, tu es toute ma joie.

PREMIERE LECTURE

« Dieu vient lui-même et va vous sauver » (Is 35, 1-10)

Lecture du livre du Prophète Isaïe

Le désert et la terre de la soif,
qu’ils se réjouissent !
Le pays aride, qu’il exulte
et fleurisse comme la rose,
qu’il se couvre de fleurs des champs,
qu’il exulte et crie de joie !
La gloire du Liban lui est donnée,
la splendeur du Carmel et du Sarone.
On verra la gloire du Seigneur,
la splendeur de notre Dieu.
Fortifiez les mains défaillantes,
affermissez les genoux qui fléchissent,
dites aux gens qui s’affolent :
« Soyez forts, ne craignez pas.
Voici votre Dieu :
c’est la vengeance qui vient,
la revanche de Dieu.
Il vient lui-même
et va vous sauver. »
Alors se dessilleront les yeux des aveugles,
et s’ouvriront les oreilles des sourds.
Alors le boiteux bondira comme un cerf,
et la bouche du muet criera de joie ;
car l’eau jaillira dans le désert,
des torrents dans le pays aride.
La terre brûlante se changera en lac,
la région de la soif, en eaux jaillissantes.
Dans le séjour où gîtent les chacals,
l’herbe deviendra des roseaux et des joncs.
Là, il y aura une chaussée, une voie
qu’on appellera : la Voie sacrée.
L’homme impur n’y passera pas
– il suit sa propre voie –
et les insensés ne viendront pas s’y égarer.
Là, il n’y aura pas de lion,
aucune bête féroce ne surgira,
il ne s’en trouvera pas ;
mais les rachetés y marcheront.
Ceux qu’a libérés le Seigneur reviennent,
ils entrent dans Sion avec des cris de fête,
couronnés de l’éternelle joie.
Allégresse et joie les rejoindront,
douleur et plainte s’enfuient.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Nous avons vu des choses extraordinaires aujourd’hui ! » (Lc 5, 17-26)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

Un jour que Jésus enseignait,
il y avait dans l’assistance des pharisiens
et des docteurs de la Loi,
venus de tous les villages de Galilée et de Judée,
ainsi que de Jérusalem ;
et la puissance du Seigneur était à l’œuvre
pour lui faire opérer des guérisons.
Arrivent des gens, portant sur une civière
un homme qui était paralysé ;
ils cherchaient à le faire entrer
pour le placer devant Jésus.
Mais, ne voyant pas comment faire à cause de la foule,
ils montèrent sur le toit
et, en écartant les tuiles,
ils le firent descendre avec sa civière
en plein milieu devant Jésus.
Voyant leur foi, il dit :
« Homme, tes péchés te sont pardonnés. »
Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner :
« Qui est-il celui-là ? Il dit des blasphèmes !
Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Mais Jésus, saisissant leurs pensées, leur répondit :
« Pourquoi ces pensées dans vos cœurs ?
Qu’est-ce qui est le plus facile ?
Dire : “Tes péchés te sont pardonnés”,
ou dire : “Lève-toi et marche” ?
Eh bien ! Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme
a autorité sur la terre pour pardonner les péchés,
– Jésus s’adressa à celui qui était paralysé –
je te le dis,
lève-toi, prends ta civière
et retourne dans ta maison. »
À l’instant même, celui-ci se releva devant eux,
il prit ce qui lui servait de lit
et s’en alla dans sa maison en rendant gloire à Dieu.
Tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu.
Remplis de crainte, ils disaient :
« Nous avons vu des choses extraordinaires aujourd’hui ! »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu : c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver. »
L’invitation à la joie, au rayonnement, au courage et à la confiance, qui caractérise ce passage, va au-delà des frontières d’Israël. Elle a une portée cosmique et universelle. Cette restauration est marquée par la guérison de tous les infirmes, le règne de la crainte de Dieu et la délivrance. « Allégresse et joie les rejoindront, douleur et plainte s’enfuient. »
Nous sommes tous concernés par cette prophétie. Israël n’est plus le seul bénéficiaire de la sollicitude divine. Et aujourd’hui, l’Église n’en est pas, non plus, la seule destinataire. Elle en est plutôt le signe pour tous. Dieu réalise ses promesses en faveur de toute la création. Il est au centre de cette nouvelle création qu’Il initie et opère. Là, il n’y a plus de place ni pour la souillure ni pour l’impiété ni pour la sottise ni pour la brutalité ni pour l’injustice. Autrement dit, avec toute la création, forts du Salut de Dieu, nous sommes appelés, à la joie éternelle, à la sainteté. C’est le terme de notre marche spirituelle.
Vivre l’Avent, c’est se disposer à la sainteté.
Seigneur, Tu as résolu de nous sauver. Accorde-nous d’être toujours des témoins de ta Joie et de ta Vie.

Paroles du Pape François

Dans un premier temps, Jésus lui pardonne ses péchés et ce n’est que plus tard qu’il le guérit dans son corps. Ainsi, dans certaines occasions, la solution au drame n’est pas immédiate. Dans notre propre vie aussi, chacun de nous fait cette expérience. Nous avons une certaine mémoire: combien de fois avons-nous demandé une grâce, un miracle, disons, et rien ne s’est produit. Puis, avec le temps, les choses se sont arrangées mais selon la voie de Dieu, la voie divine, pas selon ce que nous voulions à ce moment-là. Le temps de Dieu n’est pas notre temps.

Pape François, Audience générale du 26 mai 2021, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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