Servons-nous le Seigneur dans la joie et l’amour ?

Bonjour les amis,

L’Evangile du jour nous propose une histoire de confiance, la confiance du roi en ses serviteurs et la manière dont les serviteurs répondent de manière responsable ou non à cette confiance. Trois cas de figure apparaissent dans la parabole : Ceux qui acceptent pleinement, simplement et avec enthousiasme la responsabilité et qui continuent à agir comme si le roi était là, ceux qui acceptent du bout des lèvres et se comportent de manière responsable mais avec devoir, un peu comme s’il n’existait pas, et enfin ceux qui refusent la responsabilité et qui montrent qu’ils n’ont aucune confiance dans le roi, et agissent guidés par la peur ou le rejet avec une explication boiteuse à son inaction. Alors bien sûr, plus le serviteur se donne au service du roi,  plus celui-ci lui donne de responsabilités et suscite davantage d’enthousiasme à le servir. Nous voyons aussi que celui qui a peur se juge lui-même par ses propres paroles.
Ce matin sur RCF, le Père Emmanuel Pic nous disait que derrière cette relation de confiance qui s’établit entre le roi et ses serviteurs se profile une autre relation, qui porte presque le même nom : il s’agit de la foi. La foi, c’est l’autre nom de la confiance, à condition de voir en elle autre chose que des convictions ou des certitudes. Avant d’être la connaissance de Dieu, la foi est la confiance que nous mettons en lui, et qui nous permet d’avoir foi en nous-mêmes et dans les autres. Une vie construite sur la confiance, c’est une vie qui a tous les atouts nécessaires pour réussir ; au contraire, celui qui vit dans la méfiance, qui manque de foi en lui et dans l’avenir, a du mal à mener à terme ses projets. C’est le problème du troisième serviteur. Il le dit lui-même : s’il a échoué dans la mission qui lui a été donnée, c’est par peur de son maître, qu’il considère comme un homme exigeant et injuste. Il  nous arrive de rencontrer ces personnes qui portent sur Dieu un regard de serviteur incapable, qui le considèrent comme quelqu’un de dur, qui sentent peser sur elles un regard de jugement et de condamnation, alors que, nous le savons, le regard de Dieu est un regard d’amour, car Dieu n’est qu’amour. J’aime beaucoup cette phrase : Dieu est un Père qui nous aime comme une mère. N’avons-nous pas confiance dans notre mère ? Ce qui nous est dit dans cette parabole, c’est donc que la confiance que nous mettons en Dieu, parce qu’elle rejaillit en confiance en nous-mêmes et dans les autres, est le moyen le plus sûr pour que nous puissions réussir notre vie. C’est donc cet enthousiasme à le servir que nous pouvons cultiver. Si nous le suivons par contrainte ou par devoir, nous n’arriverons à rien de bon. Si nous le servons par amour et dans la joie, nous serons entraînés dans une vie beaucoup plus enthousiasmante que ce que nous aurions pu imaginer… je peux en témoigner, et donc : Au réveil, je me rassasierai de ton visage, Seigneur. (Ps 16, 15)

Seigneur Dieu, purifie-nous de toutes nos fausses images de Toi que nous véhiculons parfois inconsciemment, toutes ces idoles d’un Dieu exigeant, jaloux du bonheur de l’homme, revendicateur, méchant, dur, cruel, etc. Donne-nous de pouvoir entrer dans la louange des Vivants qui exultent de joie dans la lumière de ton Amour et chantent ta gloire “au son des harpes, du cor et des cymbales triomphantes” (Voir Ps 150). Délivré de nos peurs, nous pourrons alors te servir dans la liberté filiale et produire les fruits de charité que tu attends de nous. Source : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/prier/homelies-abbe-link/

Seigneur Jésus, Toi qui es l’intendant des affaires du Père et qui nous a établis pour poursuivre ton œuvre sur cette terre en vue de la vie éternelle, nous recevons avec gratitude ce que Dieu nous confie et nous investir dans le croissance de son œuvre et en remettre les fruits de sainteté et de vie éternelle, et si possible donne-nous de voir les fruits de l’œuvre que tu nous confies. Au sein de l’Église, augmente en nous la foi, car c’est en elle que nous sommes sauvés. Amen. Source : https://www.regnumchristi.fr/meditation-du-jour/

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Jésus j’ai confiance en Toi

Jésus, j’ai confiance en toi.
Jésus, j’ai confiance en toi.
Jésus, j’ai confiance en toi.

PREMIERE LECTURE

« Le Créateur du monde vous rendra l’esprit et la vie » (2 M 7, 1.20-31)

Lecture du deuxième livre des Martyrs d’Israël

En ces jours-là,
    sept frères avaient été arrêtés avec leur mère.
À coups de fouet et de nerf de bœuf,
le roi Antiocos voulut les contraindre
à manger du porc, viande interdite.
    Leur mère fut particulièrement admirable
et digne d’une illustre mémoire :
voyant mourir ses sept fils dans l’espace d’un seul jour,
elle le supporta vaillamment
parce qu’elle avait mis son espérance dans le Seigneur.
    Elle exhortait chacun d’eux dans la langue de ses pères ;
cette femme héroïque leur parlait avec un courage viril :
    « Je suis incapable de dire
comment vous vous êtes formés dans mes entrailles.
Ce n’est pas moi qui vous ai donné l’esprit et la vie,
qui ai organisé les éléments
dont chacun de vous est composé.
    C’est le Créateur du monde
qui façonne l’enfant à l’origine,
qui préside à l’origine de toute chose.
Et c’est lui qui, dans sa miséricorde,
vous rendra l’esprit et la vie,
parce que, pour l’amour de ses lois,
vous méprisez maintenant votre propre existence. »
    Antiocos s’imagina qu’on le méprisait,
et soupçonna que ce discours contenait des insultes.
Il se mit à exhorter le plus jeune,
le dernier survivant.
Bien plus, il lui promettait avec serment
de le rendre à la fois riche et très heureux
s’il abandonnait les usages de ses pères :
il en ferait son ami
et lui confierait des fonctions publiques.
    Comme le jeune homme n’écoutait pas,
le roi appela la mère,
et il l’exhortait à conseiller l’adolescent
pour le sauver.
    Au bout de ces longues exhortations,
elle consentit à persuader son fils.
    Elle se pencha vers lui,
et lui parla dans la langue de ses pères,
trompant ainsi le cruel tyran :
« Mon fils, aie pitié de moi :
je t’ai porté neuf mois dans mon sein,
je t’ai allaité pendant trois ans,
je t’ai nourri et élevé jusqu’à l’âge où tu es parvenu,
j’ai pris soin de toi.
    Je t’en conjure, mon enfant,
regarde le ciel et la terre avec tout ce qu’ils contiennent :
sache que Dieu a fait tout cela de rien,
et que la race des hommes est née de la même manière.
    Ne crains pas ce bourreau,
montre-toi digne de tes frères et accepte la mort,
afin que je te retrouve avec eux
au jour de la miséricorde. »
    Lorsqu’elle eut fini de parler,
le jeune homme déclara :
« Qu’attendez-vous ?
Je n’obéis pas à l’ordre du roi,
mais j’écoute l’ordre de la Loi
donnée à nos pères par Moïse.
    Et toi qui as inventé
toutes sortes de mauvais traitements contre les Hébreux,
tu n’échapperas pas à la main de Dieu. »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? » (Lc 19, 11-28)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
    comme on l’écoutait,
Jésus ajouta une parabole :
il était près de Jérusalem
et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu
allait se manifester à l’instant même.
    Voici donc ce qu’il dit :
« Un homme de la noblesse
partit dans un pays lointain
pour se faire donner la royauté et revenir ensuite.
    Il appela dix de ses serviteurs,
et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ;
puis il leur dit :
“Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.”
    Mais ses concitoyens le détestaient,
et ils envoyèrent derrière lui une délégation
chargée de dire :
“Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.”
    Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté,
il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent,
afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté.
    Le premier se présenta et dit :
“Seigneur, la somme que tu m’avais remise
a été multipliée par dix.”
    Le roi lui déclara :
“Très bien, bon serviteur !
Puisque tu as été fidèle en si peu de chose,
reçois l’autorité sur dix villes.”
    Le second vint dire :
“La somme que tu m’avais remise, Seigneur,
a été multipliée par cinq.”
    À celui-là encore, le roi dit :
“Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.”
    Le dernier vint dire :
“Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ;
je l’ai gardée enveloppée dans un linge.
    En effet, j’avais peur de toi,
car tu es un homme exigeant,
tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt,
tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.”
    Le roi lui déclara :
“Je vais te juger sur tes paroles,
serviteur mauvais :
tu savais que je suis un homme exigeant,
que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt,
que je moissonne ce que je n’ai pas semé ;
    alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ?
À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.”
    Et le roi dit à ceux qui étaient là :
“Retirez-lui cette somme
et donnez-la à celui qui a dix fois plus.”
    On lui dit :
“Seigneur, il a dix fois plus !
    – Je vous le déclare :
on donnera
à celui qui a ;
mais celui qui n’a rien
se verra enlever même ce qu’il a.
    Quant à mes ennemis,
ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux,
amenez-les ici
et égorgez-les devant moi.” »
    Après avoir ainsi parlé,
Jésus partit en avant
pour monter à Jérusalem.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Leur mère fut particulièrement admirable et digne d’une illustre mémoire : voyant mourir ses sept fils dans l’espace d’un seul jour, elle le supporta vaillamment parce qu’elle avait mis son espérance dans le Seigneur. »

Cette mère constitue la figure centrale de ce poignant récit. Son courage est célébré. Sa confiance en Dieu est magnifiée. C’est, d’ailleurs, dans son espérance en Dieu, qu’elle a trouvé la force de tenir au cœur de cette épreuve et de résister dignement au roi Antiocos. C’est son espérance qui la rend emblématique. En dernier ressort, c’est l’espérance qui est la clef de voûte de cette page glorieuse.

En admirant cette femme à la foi inébranlable, pensons à toutes ces mères qui ont fait découvrir la foi à leurs enfants et les y ont fait vivre. Pensons à toutes celles qui, avec simplicité et abnégation, se dévouent, d’une manière ou d’une autre, au Salut de leur progéniture. Admirons celles qui, dans nos communautés et à divers niveaux, « avec un courage viril, » face à des formes non moins virulentes et plus sournoises de persécution, défendent la foi, exhortent, initient, prient, supplient et veillent pour que prospère la fidélité à Dieu et qu’arrive son Règne dans nos églises domestiques, dans nos communautés et dans nos sociétés… Pour toutes ces mères et toutes ces femmes anonymes, citadelle de la foi chrétienne, rendons grâce à Dieu. En ce jour, sans conteste, elles nous sont données en modèles ! Pour toutes celles qui, pour diverses raisons que Dieu seul connaît, se sont éloignées ou s’éloignent de cette voie, implorons la Miséricorde divine et le secours du Saint-Esprit.
En admirant cette mère à l’espérance contagieuse, vénérons la Bienheureuse Vierge Marie, Notre-Dame des Douleurs, qui collabora pleinement à l’œuvre rédemptrice de son Fils, notre Sauveur et qui demeure le Secours des chrétiens. En admirant cette femme héroïque, je pense à l’Église, notre mère, qui, de génération en génération, avec la même détermination, exhorte et soutient ses enfants persécutés à travers le monde. Elle ne laisse rien l’ébranler. Elle nous parle dans la langue de nos pères, c’est-à-dire le langage de l’Amour de Dieu, le langage de sa Parole de vie, le langage de ses sacrements, etc. Une langue que le Monde ne comprend pas. Avec une grande tendresse, elle nous invite, en permanence, à garder nos yeux fixés sur le Christ et nos cœurs disponibles à l’Esprit Saint. À nos heures d’épreuves, elle redit à chacun de nous :
« Mon fils (ma fille), aie pitié de moi : je t’ai porté dans mon sein, je t’ai allaité pendant trois ans, je t’ai nourri et élevé jusqu’à l’âge où tu es parvenu, j’ai pris soin de toi. Je t’en conjure, mon enfant, regarde le ciel et la terre avec tout ce qu’ils contiennent : sache que Dieu a fait tout cela de rien, et que la race des hommes est née de la même manière. Ne crains pas ces bourreaux qui te promettent richesse, bonheur, fonctions publiques et réussite sociale, ces Antiocos de ce temps qui, sans cesse, me persécutent et tentent de me corrompre afin de te détourner du Salut ; montre-toi digne de Jésus-Christ, le Premier-né d’entre les morts et de tes frères et sœurs, saints et saintes de Dieu. Accepte la mort, afin que je te retrouve avec eux au jour de la miséricorde. »
Que réponds-tu ?

Pour toutes les fois où nous n’avons pas écouté notre mère, l’Église, pardonne-nous, ô Dieu riche en Miséricorde.
Pour toutes les fois où nous n’avons pas honoré nos engagements baptismaux, pardonne-nous, ô Dieu riche en Miséricorde.
Pour toutes les fois où nous avons choisi d’obéir aux puissants de ce monde plutôt qu’à ta Parole, pardonne-nous, ô Dieu riche en Miséricorde.
Pour toutes les fois où nous avons préféré les intérêts d’ici-bas à notre Salut éternel, pardonne-nous, ô Dieu riche en Miséricorde.

Paroles du Pape François

Cultiver la mémoire: la mémoire du salut, la mémoire du peuple de Dieu, la mémoire qui a rendu forte la foi de ce peuple persécuté par cette colonisation idéologico-culturelle. La mémoire est ce qui nous aide à surmonter tout système éducatif pervers. Et puis, la maman. La maman qui parlait « dans la langue des pères » : elle parlait en dialecte. Et il n’y a pas de colonisation culturelle qui puisse venir à bout du dialecte.

Pape François, Homélie à Sainte-Marthe du 23 novembre 2017, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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