Bonjour les amis,
L’Evangile du jour, la lamentation de Jésus sur Jérusalem alors qu’il va y donner sa vie peut nous paraître inquiétant. Où est, dans ce texte, le message de vie, la Bonne Nouvelle ?
Jésus regrette que Jérusalem n’ait pas su reconnaître et accueillir « le jour qui donne la paix », alors qu’Il a plusieurs fois déclaré que Lui-même était venu porter la paix. C’est bien sûr un accueil exigeant, pour nous-mêmes comme pour les habitants de Jérusalem car cela implique nos conversions, notre disponibilité à l’Esprit-Saint, et nous laisser bousculer, mais quelle que soit notre situation, cela nous apporte une vraie paix, profonde. C’est cela que Jésus veut nous donner quand il parle de Sa paix, Il vient nous visiter et apaiser les tempêtes de nos cœurs. Et ne pas nous rendre disponibles à cette visite de Jésus nous conduit à nous laisser consumer et détruire par nos quotidiens troublés, nos intérêts matériels, nos préoccupations égocentrées. Comme nous le disait Père Emmanuel Pic ce matin sur https://rcf.fr, derrière cette prophétie de malheur annoncée par Jésus à Jérusalem, « Tes ennemis ne laisseront pas de toi pierre sur pierre« …prophétie qui nous concerne tous, il y a une banale certitude : tout ce que nous bâtissons de nos mains, maison, villes, civilisations… est promis à la mort et à la destruction. Jérusalem n’a pas fait exception à la règle puisqu’elle a été détruite bien des fois dans sa longue histoire. Ce sera le sort de chacune des villes où nous habitons, de tout ce que nous construisons patiemment et que nous n’emporterons de toute façon pas avec nous.
Malgré cela, nous portons en nous un rêve d’immortalité, de durabilité. Nous avons le profond désir de construire quelque chose qui nous survivra. Alors comment construire du durable ? ou plutôt, dans ce que nous construisons, qu’est-ce qui peut durer au-delà de la mort ?
P. Pic ajoutait que lorsqu’il préside à des funérailles, souvent la famille prend la parole en premier, pour évoquer le défunt que l’on accompagne. Ce qui est dit alors, c’est précisément ce qui reste : jamais, ou rarement, la rancœur ; presque toujours, l’amour qui a été donné et reçu. L’amour, c’est ce qui reste et ce qui dure, même lorsqu’on ne laisse rien de tangible derrière soi. Et avec l’amour, ce qui reste, c’est la paix. Les disputes, les conflits, on ne les évoque pas, car cela passe toujours. Jérusalem sera détruite parce qu’elle a préféré la guerre à la paix. Comme elle, nos cités seront détruites à cause des conflits qu’elles auront provoqués. Si nous voulons durer au-delà de la mort, concluait-il, construire pour la vie éternelle, c’est sur l’amour et sur la paix qu’il nous faut miser.
Seigneur Jésus, que Tes larmes pénètrent notre âme, notre cœur, qu’elles nous attendrissent, qu’elles nous ébranlent. Que les flots de Ta tendresse et de Ta pitié emportent nos fausses sécurités ou espérances, bâties sur le sable de l’intérêt personnel ou de l’orgueil. Que Tes larmes renouvellent notre baptême et accomplissent l’œuvre de Dieu en nous, illuminent notre âme pour nous apprendre à voir l’œuvre de Dieu et entendre Son appel. Ouvre aussi nos yeux sur les tentations et les menaces du malin qui risquent de nous envahir, voire nous détruire, et ne laisseront pas, en nous, pierre sur pierre. Par le don de ton Esprit, que la joie, l’amour et la paix de ton Évangile restent gravés dans nos cœurs, que nous puissions en témoigner chaque jour, et que ce soit les traces de ce que nous laisserons sur cette terre.
Pour finir, méditons ce magnifique Psaume, ce cri du peuple adressé à Dieu :
Berger d’Israël, écoute, toi qui conduis Joseph, ton troupeau : resplendis au-dessus des Kéroubim, devant Éphraïm, Benjamin, Manassé ! Réveille ta vaillance et viens nous sauver. Dieu, fais-nous revenir ; que ton visage s’éclaire et nous serons sauvés !
Seigneur, Dieu de l’univers, vas-tu longtemps encore opposer ta colère aux prières de ton peuple, le nourrir du pain de ses larmes, l’abreuver de larmes sans mesure ? Tu fais de nous la cible des voisins : nos ennemis ont vraiment de quoi rire !
Dieu, fais-nous revenir ; que ton visage s’éclaire et nous serons sauvés !
La vigne que tu as prise à l’Égypte, tu la replantes en chassant des nations. Tu déblaies le sol devant elle, tu l’enracines pour qu’elle emplisse le pays. Son ombre couvrait les montagnes, et son feuillage, les cèdres géants ; elle étendait ses sarments jusqu’à la mer, et ses rejets, jusqu’au Fleuve. Pourquoi as-tu percé sa clôture ? Tous les passants y grappillent en chemin ; le sanglier des forêts la ravage et les bêtes des champs la broutent.
Dieu de l’univers reviens ! Du haut des cieux, regarde et vois :
Visite cette vigne, protège-la, celle qu’a plantée ta main puissante, le rejeton qui te doit sa force. La voici détruite, incendiée ; que ton visage les menace, ils périront ! Que ta main soutienne ton protégé, le fils de l’homme qui te doit sa force. Jamais plus nous n’irons loin de toi : fais-nous vivre et invoquer ton nom !
Seigneur, Dieu de l’univers, fais-nous revenir ; que ton visage s’éclaire, et nous serons sauvés.
(Ps 79 (80))
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/
CHANT
Jésus tu es venu
1. Le Verbe est la lumière Qui éclaire tout homme, Il venait dans le monde, Par lui tout fut créé.
2. Vrai homme et vrai Dieu, Engendré par le Père, Conçu par l’Esprit Dans le sein d’une vierge.
3. Dieu sans commencement Qui règnes d’âge en âge, Tu entres dans le temps, Humblement tu t’abaisses.
4. Dieu tout-puissant et fort, Tu viens comme un enfant, Livré par amour, Prêt à mourir pour nous.
PREMIERE LECTURE
« Nous suivrons l’Alliance de nos pères » (1 M 2, 15-29)
Lecture du premier livre des Martyrs d’Israël
En ces jours-là,
les hommes envoyés par le roi Antiocos
pour contraindre les gens à l’apostasie
arrivèrent dans la ville de Modine
pour y organiser des sacrifices.
Beaucoup en Israël allèrent à eux ;
Mattathias et ses fils vinrent à la réunion.
Les envoyés du roi prirent la parole
pour dire à Mattathias :
« Tu es un chef honoré et puissant dans cette ville,
soutenu par des fils et des frères.
Avance donc le premier,
et exécute l’ordre du roi,
comme l’ont fait toutes les nations,
les hommes de Juda
et ceux qui sont restés à Jérusalem.
Alors, toi et tes fils, vous serez les amis du roi.
Toi et tes fils, vous serez comblés
d’argent, d’or et de cadeaux nombreux. »
Mattathias répondit d’une voix forte :
« Toutes les nations qui appartiennent aux États du roi
peuvent bien lui obéir
en rejetant chacune la religion de ses pères,
et se conformer à ses commandements ;
mais moi, mes fils et mes frères,
nous suivrons l’Alliance de nos pères.
Que le Ciel nous préserve
d’abandonner la Loi et ses préceptes !
Nous n’obéirons pas aux ordres du roi,
nous ne dévierons pas de notre religion,
ni à droite ni à gauche. »
Dès qu’il eut fini de prononcer ces paroles,
un Juif s’avança en présence de tout le monde
pour offrir le sacrifice, selon l’ordre du roi,
sur cet autel de Modine.
À cette vue, Mattathias s’enflamma d’indignation
et frémit jusqu’au fond de lui-même ;
il laissa monter en lui une légitime colère,
courut à l’homme et l’égorgea sur l’autel.
Quant à l’envoyé du roi,
qui voulait contraindre à offrir le sacrifice,
Mattathias le tua à l’instant même,
et il renversa l’autel.
Il s’enflamma d’ardeur pour la Loi
comme jadis Pinhas contre Zimri.
Alors Mattathias se mit à crier d’une voix forte
à travers la ville :
« Ceux qui sont enflammés d’une ardeur jalouse pour la Loi,
et qui soutiennent l’Alliance,
qu’ils sortent tous de la ville à ma suite. »
Il s’enfuit dans la montagne avec ses fils,
en abandonnant tout ce qu’ils avaient dans la ville.
Alors, beaucoup de ceux qui recherchaient la justice et la Loi
s’en allèrent vivre au désert.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! » (Lc 19, 41-44)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
lorsque Jésus fut près de Jérusalem,
voyant la ville, il pleura sur elle, en disant :
« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour
ce qui donne la paix !
Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux.
Oui, viendront pour toi des jours
où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi,
t’encercleront et te presseront de tous côtés ;
ils t’anéantiront,
toi et tes enfants qui sont chez toi,
et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre,
parce que tu n’as pas reconnu
le moment où Dieu te visitait. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Toutes les nations qui appartiennent aux États du roi peuvent bien lui obéir en rejetant chacune la religion de ses pères, et se conformer à ses commandements ; mais moi, mes fils et mes frères, nous suivrons l’Alliance de nos pères. Que le Ciel nous préserve d’abandonner la Loi et ses préceptes ! »
La campagne d’apostasie organisée par le roi Antiocos rencontre la résistance de Mattathias. Ni l’apostasie des autres nations, ni la promesse de l’amitié et des richesses royales, ni la défiance de l’un de ses compatriotes n’ont réussi à le décider à l’apostasie. Bien au contraire, « il laissa monter en lui une légitime colère, courut à l’homme et l’égorgea sur l’autel. Quant à l’envoyé du roi, qui voulait contraindre à offrir le sacrifice, Mattathias le tua à l’instant même, et il renversa l’autel. » Il venait ainsi de sonner la révolte juive. Et prit la tête de cette rébellion : « Ceux qui sont enflammés d’une ardeur jalouse pour la Loi, et qui soutiennent l’Alliance, qu’ils sortent tous de la ville à ma suite. »
L’exemple de Mattathias nous invite à vivre pleinement la particularité de notre foi. L’unicité de notre Dieu appelle la prise de conscience de la spécificité de notre rapport au monde. Le conformisme ne pourrait, en la matière, constituer un critère moral. La résistance est la seule option à faire. Dans cette bataille contre les diverses sollicitations ou incitations au rejet de Dieu, il est nécessaire que surgissent des pasteurs intrépides, remplis d’ardeur pour Dieu et éclairés. Car, c’est particulièrement quand surviennent les prédateurs que le pasteur doit manifester toute son utilité, défendre le troupeau, rappeler les repères et mobiliser. La désertion du pasteur, quelle que soit sa forme, et surtout son silence, constitue un boulevard de perdition.
La déviance des autres ne sauraient justifier la nôtre.
Seigneur, préserve-nous de tout mal.
Paroles du Pape François
Mais où est le danger ? Se laisser glisser lentement parce que c’est une chute avec anesthésie, on ne s’en rend pas compte, mais lentement on glisse, on relativise les choses et on perd la fidélité à Dieu. Et combien de fois oublions-nous le Seigneur pour entrer en négociation avec d’autres dieux: l’argent, la vanité, l’orgueil. Mais cela se fait lentement et s’il n’y a pas la grâce de Dieu, tout est perdu.
Pape François, Homélie à Sainte-Marthe du 13 février 2020, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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