Bonjour les amis,
Aujourd’hui Jésus est encore à Jéricho. Après avoir redonné la vue à un mendiant aveugle qui lui criait sa souffrance mais lui exprimait aussi sa foi, il croise aujourd’hui le chemin de Zachée. Ce sont deux personnages très différents : L’aveugle était à l’extérieur de la ville, Zachée est à l’intérieur. L’aveugle est pauvre et mendiant, Zachée est riche. Et surtout l’aveugle crie sa foi pour attirer l’attention de Jésus, Zachée est juste curieux et plutôt discret. Mais l’un et l’autre cherchent à voir Jésus et en sont empêchés, et l’un et l’autre, à l’initiative de Jésus, retrouvent la vue physiquement et spirituellement. Et enfin l’un et l’autre, suite à leur contact avec Jésus, ont leur vie complétement transformée.
Nous voyons que cette transformation est à l’initiative même de la personne. Jésus ne demande ni à l’aveugle guéri de le suivre, ni à Zachée de faire don aux pauvres de la moitié de ses biens et de rembourser au quadruple ce qu’il a volé, et mettre sa vie en conformité avec l’Évangile. Mais Jésus ne s’y trompe pas et reconnaît, à ces signes, le travail de la grâce, le salut qui est arrivé.
Pour nous, ce sont deux personnages très inspirants, chacun à leur manière différente et complémentaire, pour nous mettre nous aussi à la suite de Jésus. Je peux témoigner que lorsqu’on reçoit cette grâce, faire tout ce que l’on peut pour suivre le Christ devient naturel et évident, et apporte une joie profonde et totale.
Le Père Emmanuel Pic nous disait ce matin sur RCF, qu’après cet épisode, Zachée disparaît. Il aurait pu se joindre à la communauté des disciples, mais il préfère rejoindre une autre grande cohorte, celle des disparus de l’Évangile, hommes et femmes qui traversent comme des météores la vie de Jésus et qui, ensuite, rentrent dans l’anonymat.
Des Zachée, nous en connaissons tous, des hommes et des femmes qui ont vécu, eux aussi, une rencontre marquante avec le Christ, une expérience forte de Dieu, un moment de conversion, un moment de grâce, ces baptisés qui ont fréquenté l’Église dans leur jeunesse et qui gardent de formidables souvenirs du caté, du scoutisme, de leur première communion et de leur confirmation, puis qui se sont éloignés de l’Eglise, tout en restant profondément marqués par cette histoire avec Dieu. Des Zachée, il y en a pleins dans nos familles et nos amis. Il nous arrive d’ailleurs de le regretter : pourquoi mon fils, ma fille, n’ont-ils pas poursuivi dans le chemin qui s’ouvrait à eux ? Pourquoi nos jeunes ne se marient-ils plus, ne vont-ils plus à la messe ?
P. Emmanuel Pic ajoutait que l’histoire de Zachée nous aidait à comprendre ce qui se passait. L’essentiel, pour Zachée, n’a pas été de se mettre à la suite de Jésus. L’essentiel, c’est qu’il se soit laissé toucher par le Christ, et qu’il ait changé de vie. L’essentiel, c’est qu’il soit devenu juste, conformément au nom que lui donne l’Évangile (puisque Zachée signifie « Le Juste ».) Zachée n’est pas devenu disciple. Mais, comme beaucoup d’entre nous, il a vécu cette expérience bouleversante que l’on appelle la foi, et même s’il s’est éloigné de l’Eglise, il reste un témoin actif de l’Evangile. Le Seigneur m’a donné d’en connaître plusieurs, qui agissaient pour le bien commun, qui aidaient leur prochain dont j’ai fait partie à grandir, qui tendaient leur main, écoutaient les cris de détresse, prenaient soin de tant de personnes, bref aimaient comme Jésus … souvent sans le savoir.
Seigneur, chaque jour tu m’offres ton salut, car “tu es venu chercher et sauver ce qui était perdu”. Ne permets pas que l’indifférence ou une fausse conception de la rédemption m’éloigne de la source de la grâce ; mais donnes-moi de m’approcher de toi avec humilité et confiance, toi qui es descendu jusqu’en nos Jéricho terrestres pour nous emmener avec toi dans la Jérusalem céleste. Source : Abbé Philippe Link https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/
» Seigneur, mon bouclier, ma gloire, tu tiens haute ma tête. À pleine voix je crie vers le Seigneur ; il me répond de sa montagne sainte. Et moi, je me couche et je dors ; je m’éveille : le Seigneur est mon soutien. » (Ps 3)
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/
CHANT
Zachée, descends de ton arbre
rappelle-toi il faisait beau
et les gens venaient par milliers
pour te voir et pour t’écouter!
J’étais là dans le sycomore
et je n’entendais plus que toi,
mais je ne savais pas encore
que tu t’inviterais chez moi!
Tu m’as dit : Zachée, descends de ton arbre,
Aujourd’hui je viens chez toi
Tu m’as dit : Zachée, prépare une table
Je vais manger avec toi…
2) J’avais organisé ma vie
pour amasser beaucoup de biens,
je n’avais pas un seul ami
dans mon métier de publicain.
Oui c’est vrai je n’étais pas digne
de t’accueillir en ma maison,
pourtant c’est toi qui m’as fait signe,
déjà tu connaissais mon nom!
Tu m’as dit : Zachée, descends de ton arbre,
Aujourd’hui je viens chez toi
Tu m’as dit : Zachée, prépare une table
Je vais manger avec toi…
3)Toute la ville a murmuré
que tu quittais le droit chemin
en choisissant de t’arrêter
dans la maison d’un publicain.
Demain j’irai payé ma dette
à tous les gens que j’ai volés.
Maintenant je n’ai plus qu’un maître,
tu m’as donné ton amitié!
Tu m’as dit : Zachée, descends de ton arbre,
Aujourd’hui je viens chez toi
Tu m’as dit : Zachée, prépare une table
Je vais manger avec toi…
PREMIERE LECTURE
« En choisissant de mourir pour nos vénérables et saintes lois, j’aurai laissé le noble exemple d’une belle mort » (2 M 6, 18-31)
Lecture du deuxième livre des Martyrs d’Israël
En ces jours-là,
Éléazar était l’un des scribes les plus éminents.
C’était un homme très âgé,
et de très belle allure.
On voulut l’obliger à manger du porc
en lui ouvrant la bouche de force.
Préférant avoir une mort prestigieuse
plutôt qu’une vie abjecte,
il marchait de son plein gré vers l’instrument du supplice,
après avoir recraché cette viande,
comme on doit le faire
quand on a le courage de rejeter
ce qu’il n’est pas permis de manger,
même par amour de la vie.
Ceux qui étaient chargés de ce repas sacrilège
le connaissaient de longue date.
Ils le prirent à part et lui conseillèrent
de faire apporter des viandes dont l’usage était permis,
et qu’il aurait préparées lui-même.
Il n’aurait qu’à faire semblant
de manger les chairs de la victime
pour obéir au roi ;
en agissant ainsi, il échapperait à la mort
et serait traité avec humanité
grâce à la vieille amitié qu’il avait pour eux.
Mais il fit un beau raisonnement,
bien digne de son âge,
du rang que lui donnait sa vieillesse,
du respect que lui valaient ses cheveux blancs,
de sa conduite irréprochable depuis l’enfance,
et surtout digne de la législation sainte établie par Dieu.
Il s’exprima en conséquence,
demandant qu’on l’envoyât sans tarder au séjour des morts :
« Une telle comédie est indigne de mon âge.
Car beaucoup de jeunes gens croiraient qu’Éléazar,
à 90 ans,
adopte la manière de vivre des étrangers.
À cause de cette comédie, par ma faute,
ils se laisseraient égarer eux aussi ;
et moi, pour un misérable reste de vie,
j’attirerais sur ma vieillesse la honte et le déshonneur.
Même si j’évite, pour le moment,
le châtiment qui vient des hommes,
je n’échapperai pas, vivant ou mort,
aux mains du Tout-Puissant.
C’est pourquoi, en quittant aujourd’hui la vie avec courage,
je me montrerai digne de ma vieillesse
et, en choisissant de mourir avec détermination et noblesse
pour nos vénérables et saintes lois,
j’aurai laissé aux jeunes gens
le noble exemple d’une belle mort. »
Sur ces mots, il alla tout droit au supplice.
Pour ceux qui le conduisaient,
ces propos étaient de la folie ;
c’est pourquoi ils passèrent subitement
de la bienveillance à l’hostilité.
Quant à lui, au moment de mourir sous les coups,
il dit en gémissant :
« Le Seigneur, dans sa science sainte, le voit bien :
alors que je pouvais échapper à la mort,
j’endure sous le fouet
des douleurs qui font souffrir mon corps ;
mais dans mon âme je les supporte avec joie,
parce que je crains Dieu. »
Telle fut la mort de cet homme.
Il laissa ainsi, non seulement à la jeunesse
mais à l’ensemble de son peuple,
un exemple de noblesse et un mémorial de vertu.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 1-10)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait.
Or, il y avait un homme du nom de Zachée ;
il était le chef des collecteurs d’impôts,
et c’était quelqu’un de riche.
Il cherchait à voir qui était Jésus,
mais il ne le pouvait pas à cause de la foule,
car il était de petite taille.
Il courut donc en avant
et grimpa sur un sycomore
pour voir Jésus qui allait passer par là.
Arrivé à cet endroit,
Jésus leva les yeux et lui dit :
« Zachée, descends vite :
aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. »
Vite, il descendit
et reçut Jésus avec joie.
Voyant cela, tous récriminaient :
« Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. »
Zachée, debout, s’adressa au Seigneur :
« Voici, Seigneur :
je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens,
et si j’ai fait du tort à quelqu’un,
je vais lui rendre quatre fois plus. »
Alors Jésus dit à son sujet :
« Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison,
car lui aussi est un fils d’Abraham.
En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver
ce qui était perdu. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Le Seigneur, dans sa science sainte, le voit bien : alors que je pouvais échapper à la mort, j’endure sous le fouet des douleurs qui font souffrir mon corps ; mais dans mon âme je les supporte avec joie, parce que je crains Dieu. »
Éléazar avait le profil idéal pour l’entreprise de ses bourreaux. En lui était réunies l’ancienneté, l’honorabilité et la science. Il constituait une icône. À travers lui, ils espéraient atteindre tous les âges et toutes les couches et les conduire à l’impiété. Mais, ils n’ont pu l’ébranler ni par la force ni par la ruse. Il préférait la mort à l’opprobre, la désobéissance à Dieu et la corruption de la jeunesse : « En quittant aujourd’hui la vie avec courage, je me montrerai digne de ma vieillesse et, en choisissant de mourir avec détermination et noblesse pour nos vénérables et saintes lois, j’aurai laissé aux jeunes gens le noble exemple d’une belle mort. » Son objectif fut atteint : « Il laissa ainsi, non seulement à la jeunesse mais à l’ensemble de son peuple, un exemple de noblesse et un mémorial de vertu. »
Nous sommes, tous, de potentiels cibles des ennemis de Dieu. Et quiconque jouit d’une certaine notoriété devient leur point de mire car la corruption de la tête est la pire des corruptions. C’est l’occasion de nous rappeler qu’il y en a pour qui nous sommes des références. À leur égard, nous avons un devoir de témoignage pour éviter le scandale des faibles. La force et la ruse continuent de servir de moyens d’action et de pression. Les sollicitations malsaines, les incitations au mal, l’éloge de l’infidélité, la célébration de l’impiété, bref, les persécutions peuvent prendre des formes très insidieuses et passer par des personnes qui nous sont chères. Mais, la décision nous revient en dernier ressort. Dans ces circonstances, à la suite du scribe Éléazar, il est impérieux de nous attacher aujourd’hui à la Parole de Dieu, d’admirer son Amour pour nous et de recourir à sa Miséricorde afin de faire preuve d’un bon discernement. Nous ne pouvons tenir qu’en mettant la fidélité à Dieu au-dessus de toute autre considération.
Une mort (sociale, physique, morale, etc.) prestigieuse vaut mieux qu’une vie abjecte.
Pour toi, le Fils de Dieu a donné sa vie sur la Croix.
Paroles du Pape François
Si vous avez un peu de temps aujourd’hui, prenez la Bible, le deuxième livre des Maccabées, et lisez cette histoire d’Eléazar. Cela vous fera du bien, cela vous donnera du courage, et cela vous donnera aussi la force et le soutien pour poursuivre votre identité chrétienne, sans compromis.
Pape François, Homélie à Sainte-Marthe du 17 novembre 2015, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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