Que veux-tu que Jésus fasse pour toi ?

Bonjour les amis,

L’Evangile du jour nous montre Jésus, entouré de ses disciples et d’une foule nombreuse, objet de respect et de vénération car on reconnaît en lui le fils de David, le Messie libérateur d’Israël.
Sur le chemin de Jésus, il y a un homme anonyme, aveugle, un homme de rien, un pauvre, qui mendie. Il a tout de même de la voix au point que les disciples essayent de le faire taire. Il a aussi de l’intuition puisque sans le voir il est capable de reconnaître en Jésus celui qui va pouvoir le sauver.
Jésus remet d’abord ses proches à leur place et se rend attentif à ce pauvre, aveugle. De même que Jésus a écarté les disciples qui l’empêchaient d’entrer en contact direct avec les enfants, il s’arrête et porte toute son attention sur cet homme qui dérange la foule par ses cris et se met à son écoute, à son service : « que veux-tu que je fasse pour toi ? ».
L’aveugle exprime alors avec foi son désir le plus profond : « Seigneur, fais que je retrouve la vue. ».
Père Emmanuel Pic nous disait ce matin sur RCF que cet homme sans nom, en réalité, c’est nous, c’est moi. Nous n’y voyons pas plus clair que lui sur les grandes questions qui se posent à nous tout au long de notre vie, sur la vie, sur la mort, sur l’amour. Mais notre aveuglement ne nous empêche pas de reconnaître en Jésus celui qui peut nous aider à répondre à ces questions, calmer nos inquiétudes. Il ne nous empêche pas de crier vers Lui, et donc d’avoir foi en lui. Il ne nous empêche pas d’entendre la question qu’il nous pose : « Que veux-tu ? », et de répondre à cette question en allant jusqu’au fond de nous-mêmes, à la rencontre de notre désir le plus profond.
Telle est notre condition du croyant celle d’un aveugle capable de reconnaître Jésus lorsque nous croisons son chemin, de crier vers lui notre misère et surtout, surtout, de lui dire avec foi, notre désir, en sachant que ce désir sera comblé, et, comme l’aveugle, de nous mettre à sa suite avec les autres disciples.
Cette guérison met aussi en évidence l’autorité de Jésus qui est plus forte que la maladie, et elle nous montre que Jésus est toujours à notre écoute et prend soin de nous.
Enfin, n’oublions pas que ce ne sont pas les miracles qui font notre foi, c’est notre foi qui permet les miracles. Alors regardons avec les yeux de la foi, adressons une louange au Seigneur, et alors le Seigneur trouvera en nous un petit grain de moutarde de foi qu’il pourra faire grandir, jusqu’à pouvoir nous guérir.
Fais-moi vivre, Seigneur, que je garde ta loi. (Ps 118, 88)

Seigneur, nous te confessons ma cécité; nous croyons mais augmente notre foi ! Nous désirons être sauvé et nous voulons que ce soit toi qui nous sauves. Pardon Seigneur d’être si lent à croire que ta toute-puissance se déploie dans notre faiblesse.
Nous Te confions tous les difficultés de notre vie, mais ce dont nous avons réellement besoin, c’est de cette foi qui nous ouvre la porte à ton salut. Donne-la nous, Seigneur, nous qui sommes si pauvres spirituellement ! Ouvre nos yeux sur ton action dans notre vie et autour de nous, que nous voyons ce que tu fais pour nous et pour nos proches, et qu’ainsi nous puissions croire davantage.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/

CHANT

Sauve ton peuple

R. Sauve ton peuple, Accorde ta grâce, Nous chanterons ta miséricorde
Sauve ton peuple, Accorde ta grâce, Allélu-Alléluia !

1. Bienheureux ceux qui prient et qui pleurent, Ton amour vient consoler leurs cœurs.
Bienheureux les petits et les pauvres, Le Royaume des Cieux est à eux !

2. Heureux ceux qui ont soif de justice, Ils seront abreuvés de l’Esprit.
Bienheureux sont les cœurs doux, les cœurs purs, Ils auront ta terre en héritage !

3. Bienheureux sont les artisans de Paix, Ils seront appelés fils de Dieu.
Bienheureux ceux qui souffrent pour ton nom, Tu les combleras de tes bienfaits !

PREMIERE LECTURE

« C’est ainsi que s’abattit sur Israël une grande colère » (1 M 1, 10-15.41-43.54-57.62-64)

Lecture du premier livre des Martyrs d’Israël

En ces jours-là,
    de la descendance des successeurs d’Alexandre le Grand
surgit un homme de péché, Antiocos Épiphane,
fils du roi Antiocos le Grand.
Il avait séjourné à Rome comme otage,
et il devint roi en l’année 137 de l’empire grec.
    À cette époque, surgirent en Israël des hommes infidèles à la Loi,
et ils séduisirent beaucoup de gens,
car ils disaient :
« Allons, faisons alliance avec les nations qui nous entourent.
En effet, depuis que nous avons rompu avec elles,
il nous est arrivé beaucoup de malheurs. »
    Ce langage parut judicieux,
    et quelques-uns, dans le peuple,
s’empressèrent d’aller trouver le roi.
Celui-ci leur permit d’adopter les usages des nations.
    Ils construisirent un gymnase à Jérusalem,
selon la coutume des nations ;
    ils effacèrent les traces de leur circoncision,
renièrent l’Alliance sainte,
s’associèrent aux gens des nations,
et se vendirent pour faire le mal.
    Le roi Antiocos prescrivit
à tous les habitants de son royaume
de ne faire désormais qu’un seul peuple,
        et d’abandonner leurs coutumes particulières.
Toutes les nations païennes se conformèrent à cet ordre.
    En Israël,
beaucoup suivirent volontiers la religion du roi,
offrirent des sacrifices aux idoles,
et profanèrent le sabbat.
    Le quinzième jour du neuvième mois, en l’année 145,
Antiocos éleva sur l’autel des sacrifices
l’Abomination de la désolation,
et, dans les villes de Juda autour de Jérusalem,
ses partisans élevèrent des autels païens.
    Ils brûlèrent de l’encens aux portes des maisons
et sur les places.
    Tous les livres de la Loi qu’ils découvraient,
ils les jetaient au feu après les avoir lacérés.
    Si l’on découvrait chez quelqu’un un livre de l’Alliance,
si quelqu’un se conformait à la Loi,
le décret du roi le faisait mettre à mort.
    Cependant, beaucoup en Israël résistèrent
et eurent le courage de ne manger aucun aliment impur.
    Ils acceptèrent de mourir
pour ne pas être souillés par ce qu’ils mangeaient,
et pour ne pas profaner l’Alliance sainte ;
et de fait, ils moururent.
    C’est ainsi que s’abattit sur Israël une grande colère.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Que veux-tu que je fasse pour toi ? – Seigneur, que je retrouve la vue » (Lc 18, 35-43)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

Alors que Jésus approchait de Jéricho,
un aveugle mendiait, assis au bord de la route.
    Entendant la foule passer devant lui,
il s’informa de ce qu’il y avait.
    On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait.
    Il s’écria :
« Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! »
    Ceux qui marchaient en tête
le rabrouaient pour le faire taire.
Mais lui criait de plus belle :
« Fils de David, prends pitié de moi ! »
    Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène.
Quand il se fut approché, Jésus lui demanda :
    « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
Il répondit :
« Seigneur, que je retrouve la vue. »
    Et Jésus lui dit :
« Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. »
    À l’instant même, il retrouva la vue,
et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu.
Et tout le peuple, voyant cela,
adressa une louange à Dieu.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Allons, faisons alliance avec les nations qui nous entourent. En effet, depuis que nous avons rompu avec elles, il nous est arrivé beaucoup de malheurs. »

La montée au trône d’Antiocos Épiphane, cet « homme de péché » et l’influence grandissante « des hommes infidèles à la Loi » favorisèrent l’impiété en Israël. Beaucoup, en Israël, renoncèrent à ce qui fait leur identité. « Ils construisirent un gymnase à Jérusalem, selon la coutume des nations ; ils effacèrent les traces de leur circoncision, renièrent l’Alliance sainte, s’associèrent aux gens des nations, et se vendirent pour faire le mal. » Pour Antiocos Épiphane, il ne restait plus qu’à achever l’œuvre de négation de Dieu en recommandant l’idolâtrie. « En Israël, beaucoup suivirent volontiers la religion du roi, offrirent des sacrifices aux idoles, et profanèrent le sabbat. »
La tentation est grande de chercher à nous noyer dans l’anonymat. La tentation est grande de s’écarter de Dieu et de sa Parole dans un monde de relativisme et de laxisme. La tentation est grande de rechercher d’autres alliances que celle que Dieu a conclue avec nous. Beaucoup renoncent à leur foi chrétienne, s’éloignent de l’Église. Les jeux et les loisirs, le vélo et les séances de gymnastique occupent désormais les temps de prière et d’assemblée. Ils s’allient à d’autres groupes, ennemis de leur foi… Ils se donnent d’autres critères d’épanouissement et poursuivent d’autres buts que celui de leur Salut. Pour certains, afficher leur foi chrétienne est une honte et ils font disparaître tout ce qui pourrait la manifester.
Quand Dieu n’est plus la priorité, le mal devient familier.
Qu’est-ce qui constitue ton centre d’intérêt aujourd’hui ?

« Cependant, beaucoup en Israël résistèrent et eurent le courage de ne manger aucun aliment impur. Ils acceptèrent de mourir pour ne pas être souillés par ce qu’ils mangeaient, et pour ne pas profaner l’Alliance sainte ; et de fait, ils moururent. »
Ces derniers rappelaient ainsi la fidélité de Dieu à son Peuple.
Aujourd’hui encore, il y en a qui font preuve d’héroïsme dans la foi. Aujourd’hui encore, il y en a qui perdent la vie socialement ou physiquement en raison de leur fidélité à Dieu. Ils sont les veilleurs et les éveilleurs. Leur témoignage doit nous interpeller. Ils nous rappellent que la mort prospère là où Dieu est rejeté.
La vie ne vaut que d’être vécue pour Dieu.
Qu’est-ce qui constitue ton centre d’intérêt aujourd’hui ?

Seigneur notre Dieu, accorde-nous la grâce de la fidélité à ton Alliance.

Paroles du Pape François

Le roi décrète alors dans tout son royaume que tous doivent former un seul peuple – la pensée unique; la mondanité – et que chacun doit abandonner ses propres coutumes. Tous les peuples se plient aux ordres du roi; même de nombreux Israélites acceptent son culte: ils sacrifient aux idoles et profanent le sabbat. Apostasie. C’est-à-dire que la mondanité vous conduit à la pensée unique et à l’apostasie. Les différences ne sont pas permises : tous les mêmes. 

Pape François, Homélie à Sainte-Marthe du 16 novembre 2015, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier

%d blogueurs aiment cette page :