Chacun de nous est un sanctuaire de Dieu

Bonjour les amis,

L’Evangile du jour parle beaucoup d’argent, mais il ne le critique pas. Jésus ne dit pas que l’argent est sale, il est même nécessaire pour réglementer toutes les transactions humaines, et l’argent nous en avons tous plus ou moins. Le Père Sébastien Antoni nous dit ce matin sur RCF que l’Evangile ne dit pas le contraire. Ce n’est pas la question du commerce qui se déroule dans l’enceinte du Temple qui provoque la colère de Jésus, mais c’est l’objet de ce commerce.
Les gardiens du Temple monnayent des animaux de sacrifice, des sacrifices qui sont censés attirer la miséricorde de Dieu sur ceux qui viennent là. Donc ces marchands du Temple monnayent la miséricorde, ils vendent ni plus ni moins que la gratuité de l’amour que Dieu propose, c’est cela la source de la juste colère de Jésus, ralentir, faire obstacle par l’argent ou par tout autre construction de barrières à ceux qui veulent s’approcher de l’amour de Dieu. Jésus sermonne et prévient les garde-barrières de la vertu, les inventeurs de conditions pour qu’un pécheur puisse s’approcher de Dieu sous prétexte qu’il ne serait pas assez ceci ou trop cela, pas dans les clous comme on dit, finalement les mêmes clous que les moralisateurs avaient utilisés pour clouer le Christ au bois de la Croix.  Jésus nous dit de faire attention à tous ceux qui veulent être et surtout nous mettre dans les clous d’une certaine morale car leurs pères ont crucifié le Seigneur.
Le Psaume 39 (40) dit : «Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, tu as ouvert mes oreilles ; tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors j’ai dit : « Voici, je viens. « Dans le livre, est écrit pour moi ce que tu veux que je fasse. * Mon Dieu, voilà ce que j’aime : ta loi me tient aux entrailles. ». Oui je prends plaisir à faire Ta volonté, Seigneur, et Ta loi est au fond de mon cœur.
le Père P. Sébastien Antoni ajoutait que l’expression connue de « marchands du Temple » est attribuée de manière un peu abusive à des vendeurs de statuettes ou de babioles religieuses comme à Lourdes, mais il nous dit qu’il ne faudrait pas les confondre avec les douaniers de la grâce. Les marchands de chapelets ne provoquent pas la colère de Dieu. Mais en revanche ceux qui mettent des conditions à la grâce de Dieu sur ceux qui ont des vies compliquées et qui, faute d’écoute, de consolation, d’encouragement de pardon, se détournent de l’Eglise, la quitte, ou la fuit aussi, sont directement visés. Ce sont eux qui mettent en colère Jésus.
Dieu n’est pas à vendre, Dieu est à aimer comme Il nous aime, gratuitement, en particulier les petits, les mal aimants, les mal aimés, les chercheurs de vie en vérité.
Source : https://rcf.fr
Aujourd’hui nous fêtons la dédicace de la basilique Saint-Jean du Latran, qui est le symbole de l’unité de toutes les Églises du monde avec l’Église de Rome, l’église principale et la mère de toutes les églises, et dont l’importance est même supérieure à celle de la basilique Saint-Pierre, car n’est pas une cathédrale mais c’est un sanctuaire érigé sur la tombe de Saint-Pierre. Elle est la cathédrale du Pape en tant qu’évêque de Rome. Fêter cette dédicace, c’est fêter l’universalité et l’unité de l’Eglise, c’est nous rappeler que nous sommes chacun temple de l’Esprit Saint, pierre vivante de cette Église universelle, et, qu’en lien avec l’Evangile du jour, nous ne devons jamais transiger ou mettre de condition à notre amour pour Dieu et donc pour notre prochain.
Saint Paul nous le dit dans la 1ère lecture alternative proposée : « Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le sanctuaire de Dieu, cet homme, Dieu le détruira, car le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous. » (1 Co 3, 16-17).
La fin de l’Evangile du jour nous fait entendre des mots, peut-être un peu surprenants pour un texte qui a été écrit après la mort et la résurrection de Jésus. Il nous dit que les disciples n’ont vraiment compris la parole de Jésus qu’après Pâques. Plus que cela, c’est en se rappelant les paroles de Jésus et en méditant la Parole, qu’ils ont pu « croire », un peu comme les disciples d’Emmaüs qui ont eu besoin de l’Esprit Saint et de l’explication de la Parole pour accueillir le mystère de la résurrection.
Lire, méditer, étudier la Parole n’est pas un travail intellectuel pour satisfaire une curiosité superficielle. Nous avons tous à lire la Parole, à l’écouter, la laisser nourrir notre foi et éclairer notre vie d’homme et de femme. Cette célébration est donc pour nous l’occasion d’écouter de façon nouvelle ces paroles de St Paul et de manière quotidienne les mots de la Parole, de les laisser nous pénétrer au plus profond de notre cœur, que nous puissions en goûter toute la saveur, tout l’amour, toute la joie, l’espérance, toute la vie et nous laisser renouveler en tant que chrétien.

Seigneur, nous avons la chance de connaître toute ton histoire. Donne-nous le goût de nous y replonger souvent et de la lire, et la méditer avec une curiosité toujours renouvelée. Insuffle en nous la sagesse pour en saisir le sens profond, et renouvelle en nous le courage de mettre en application les leçons dans notre propre vie.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/

CHANT

Plonge moi dans ta rivière d’amour

Plonge-moi dans ta rivière d’amour,
Plonge mon esprit dans les profondeurs de ta joie.
Inonde le désert de mon âme
Par la douce pluie du ciel.

Mon âme est rafraîchie ;
Quand ton onction m’envahit,
Je suis restauré, guéri,
Quand ton onction m’envahit.

PREMIERE LECTURE

« J’ai vu l’eau qui jaillissait du Temple, et tous ceux que cette eau atteignait étaient sauvés » (Antienne Vidi aquam) (Ez 47, 1-2.8-9.12)

Lecture du livre du prophète Ézékiel

En ces jours-là,
au cours d’une vision reçue du Seigneur,
    l’homme me fit revenir à l’entrée de la Maison,
et voici : sous le seuil de la Maison,
de l’eau jaillissait vers l’orient,
puisque la façade de la Maison était du côté de l’orient.
L’eau descendait de dessous le côté droit de la Maison,
au sud de l’autel.
    L’homme me fit sortir par la porte du nord
et me fit faire le tour par l’extérieur,
jusqu’à la porte qui fait face à l’orient,
et là encore l’eau coulait du côté droit.
    Il me dit :
« Cette eau coule vers la région de l’orient,
elle descend dans la vallée du Jourdain,
et se déverse dans la mer Morte,
dont elle assainit les eaux.
    En tout lieu où parviendra le torrent,
tous les animaux pourront vivre et foisonner.
Le poisson sera très abondant,
car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre,
et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent.
    Au bord du torrent, sur les deux rives,
toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ;
leur feuillage ne se flétrira pas
et leurs fruits ne manqueront pas.
Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux,
car cette eau vient du sanctuaire.
Les fruits seront une nourriture,
et les feuilles un remède. »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Il parlait du sanctuaire de son corps » (Jn 2, 13-22)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

Comme la Pâque juive était proche,
Jésus monta à Jérusalem.
    Dans le Temple, il trouva installés
les marchands de bœufs, de brebis et de colombes,
et les changeurs.
    Il fit un fouet avec des cordes,
et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ;
il jeta par terre la monnaie des changeurs,
renversa leurs comptoirs,
    et dit aux marchands de colombes :
« Enlevez cela d’ici.
Cessez de faire de la maison de mon Père
une maison de commerce. »
    Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit :
L’amour de ta maison fera mon tourment.
    Des Juifs l’interpellèrent :
« Quel signe peux-tu nous donner
pour agir ainsi ? »
    Jésus leur répondit :
« Détruisez ce sanctuaire,
et en trois jours je le relèverai. »
    Les Juifs lui répliquèrent :
« Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire,
et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
    Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
    Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts,
ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ;
ils crurent à l’Écriture
et à la parole que Jésus avait dite.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Et voici : sous le seuil de la Maison, de l’eau jaillissait vers l’orient »
Il s’agit, ici, de l’une des visions du prophète.
La Maison de Dieu se révèle comme une source jaillisante dont les eaux coulent vers l’orient et non vers l’occident. L’orient s’oppose à l’occident, comme le symbole de la lumière et de la vie. Ainsi, cette source est vivifiante. Si elle vivifie la vie (l’orient), si elle illumine la lumière, c’est dire que la véritable Lumière et la véritable Vie viennent de Dieu à travers sa Maison. Elles viennent des fondations : elles sont mystérieuses. La Maison de Dieu est leur lieu de jaillissement.
« L’eau descendait de dessous le côté droit de la Maison, au sud de l’autel. » Le côté droit symbolise la Puissance divine qui est Amour et Bonté. L’autel est le lieu du sacrifice, lieu par excellence de l’expression de la relation entre Dieu et sa créature ou son Peuple, lieu des grâces, lieu du don…
La Maison de Dieu nous est ainsi manifestée comme le lieu par excellence de la fécondité. La présence de cette Maison, qui est, aujourd’hui, l’Église, n’est donc ni inutile ni nuisible comme certains le prétendent. Elle ne peut être une maison close (au double sens de l’expression) comme d’autres pensent l’y contraindre. Elle est plus que jamais intégrée dans la vie du monde et indispensable à son existence. Telle est la noble identité et la merveilleuse mission de l’Église notre mère.
Notons que Jésus, Lui-même, a repris à son compte cette vision en reconnaissant en toute personne qui croit en Lui, un nouveau lieu de jaillissement de ce fleuve. (Cf. Jean 7, 37-39) Oui, si nous croyons au Christ, comme nous l’enseigne la Parole de Dieu, nous sommes cette Maison de Dieu d’où sourde le fleuve de l’Esprit Saint par les mérites du Sacrifice rédempteur du Christ, offert sur l’autel de la croix. Dieu a donc voulu que, de nous, jaillissent sa Lumière et sa Vie. Il a voulu, dans son infinie Bonté, que nous soyons toute fécondité au cœur du monde. Ce qui est ainsi dit de chaque disciple du Christ vaut par le fait même que nous sommes membres de l’Église. Alors cette mission est aussi celle de toute Église locale, de tout mouvement et association en son sein.
Ton Dieu est l’Orient de l’orient.
Quelle source jaillit de toi et dans quelle direction ?

« Cette eau coule vers la région de l’orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux. »
Même à l’orient, il n’y a pas que la vie ! Si le Jourdain et sa vallée témoignent de la vie, la mer Morte, aux eaux densément salines, représente la Mort. Pour les deux, l’eau qui jaillit du Temple de Dieu est bienfaisance et nécessaire. « Car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent. » Ce torrent apporte une fécondité permanente en raison de sa source : « Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. » Le.prophète insiste donc sur le fait que le torrent de grâces divines est sans discontinue. Et tout ce qui est ainsi produit, est utile en toute circonstance et porteur de vie. « Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède. »
Oh, combien ces paroles sont réconfortantes ! Oh, combien elles nous rassurent en cette période où notre mère, l’Église est secouée (mais sans s’écrouler) par la faute ignominieuse de quelques-uns de ses enfants, qu’elle continue de présenter, avec amour et dans la douleur, à la Miséricorde divine ! Oh,combien ces paroles nous interpellent tous et nous incitent à une profonde conversion ! Même si notre Église semble drainer, en son sein, des eaux mortes, par la grâce de son Rédempteur, elle a vocation à assainir les mers mortes de nos sociétés et à irriguer les vallées du Jourdain, c’est-à-dire à nourrir et accompagner tout ce qui est bien.
Et puisque chacun de nous est comme un arbre planté près d’un ruisseau (cf. Psaume 1, 3), nous sommes d’abord les bénéficiaires de ce torrent de l’Esprit Saint. Nous sommes appelés à nous laisser nourrir par la sève de la Parole de Dieu pour être, au cœur du monde, nourriture et remède. Nos feuilles, ce sont nos témoignages quotidiens. Nos fruits, notre disponibilité à manifester la présence de l’Esprit Saint en nous et notre capacité à permettre à ses dons d’atteindre, à travers nous, nos frères et sœurs en humanité. Notre mission est de devenir un canal permanent et universel de la Bonté divine.
Dieu n’est pas d’une Bonté ou d’une puissance saisonnière ni sélective.
Que produis-tu et pour qui ?

Seigneur mon Dieu, Source intarissable de vie, renouvelle-moi, sans cesse, comme temple du Saint-Esprit.

Paroles du Pape François

«Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce!» Cette expression ne fait pas seulement référence aux échanges qui avaient lieu dans les cours du temple. Il fait plutôt référence à un type de religiosité. Le geste de Jésus est un geste de « nettoyage », de purification (…). (…) Ce geste est un rappel du culte authentique, de la correspondance entre la liturgie et la vie; un rappel qui vaut pour toutes les époques et pour nous aujourd’hui. Cette correspondance entre la liturgie et la vie. La liturgie n’est pas une chose étrange, là-bas, très loin, et durant laquelle je pense à beaucoup de choses, ou je prie le rosaire. Non, non. Il y a une correspondance entre la célébration liturgique et ce que je porte ensuite dans ma vie.

Pape François, Homélie durant la visite d’une paroisse romaine, le 7 mars 2015, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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