Bonjour les amis,
L’Evangile de St Luc est celui de la miséricorde. Le chapitre 15 dont nous lisons une partie aujourd’hui en est un exemple. Nous y découvrons deux des trois paraboles : la brebis perdue, la pièce perdue et le fils prodigue. Pour les pharisiens et les scribes qui entendent les mots de Jésus comme pour nous, l’enjeu est de savoir nous reconnaître derrière cette brebis ou cette pièce perdue. Et personnellement, ce texte m’émeut en pensant que je suis cette brebis si longtemps égarée ou cette pièce si longtemps perdue. D’imaginer la joie du Père de m’avoir retrouvé, et aussi de penser à la valeur que me donne le Père, moi qui ai tant de difficultés à m’en trouver parfois, ne peut que me donner de grandes émotions.
Cette conversion m’a permis de prendre conscience du besoin que j’avais de l’attention de Dieu, de son pardon et de sa miséricorde, et de pouvoir / vouloir en témoigner le plus souvent possible. Oui, je dis et je répète humblement que j’ai été rejoint, retrouvé et sauvé dans ma faiblesse par Jésus, le bon berger. Quand je suis fatigué, que je doute de moi-même, je repense à cela, et l’Eucharistie et l’adoration m’aident beaucoup à cela.
Comme le disait Mgr Gobilliard ce matin sur RCF, je suis, et nous sommes, tous pécheurs. Le seul qui soit du bon côté c’est Jésus, qui vient à notre rencontre, qui est venu à ma rencontre. Il est venu dans ma vie cabossée, repliée, mal ajustée. Et aujourd’hui encore, j’ai un grand besoin de l’amour et de la grâce de Dieu.
Jésus nous dit dans cet Evangile que Dieu nous aime chacun personnellement et infiniment, et qu’il est prêt à tout pour nous sauver.
Mère Térésa à qui une personne avait posé la question : « Si vous aviez la possibilité de changer une seule chose au monde, que changeriez-vous ? » Elle avait répondu : « moi ! » Mère Térésa avait une pleine conscience de son besoin d’être convertie par Jésus, de son besoin d’être rejointe par l’amour miséricordieux de Dieu. Je peux modestement dire la même chose.
Seigneur, ôte tout orgueil qui pourrait rester en moi, qui obscurcirait mon regard, endurcirait mon cœur, et m’empêcherait d’aimer en vérité. Continue à me porter, pour que je continue la conversion de mon cœur, et à avancer sur mon chemin de sainteté, continue à faire de moi une créature nouvelle, transformé de l’intérieur, qui ne vit que de l’Amour, et que je puisse me mettre moi-même à la recherche des brebis et des drachmes perdues.
Dans la 1ère lecture du jour, saint Paul nous dit : « Aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même. » (Rm 14, 7). Seigneur, que je puisse faire l’expérience de l’amour et de la miséricorde que tu me donnes, libre et gratuitement, chaque jour. Ma vie t’appartient, j’ai besoin de ton salut. Que la fête du Christ-Roi que nous célébrerons dans quelques jours me rappelle que « si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants » (Rm 14, 9)
» Le Seigneur est ma lumière et mon salut … Le Seigneur est le rempart de ma vie … J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m’attacher à son temple. J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. » (Ps 26 (27))
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/; https://rcf.fr
CHANT
Vases d’argile (grâce infinie)
Vide et sans espoir
Ta grâce m’a trouvé
M’a restauré
Je n’ai rien à moi
Mais tel que je suis
Tu me libères
Tu me libères
Grâce infinie
De notre dieu
Qui un jour m’a sauvé
J’allais errant
De lieu en lieu
Quand tu m’as retrouvé
Et maintenant je vois
Je vois l’amour la grâce dans tes yeux
Donnant ta vie pour moi
Me ramenant de la mort à la vie
Tu prends nos échecs
Tu prends nos faiblesses
Tu places ton trésor
Dans des vases d’argile
Ô prends mon cur père
Je veux te servir
Pour que tous voient
Ta vie en moi
Grâce infinie
De notre dieu
Qui un jour m’a sauvé
J’allais errant
De lieu en lieu
Quand tu m’as retrouvé
Et maintenant je vois
Je vois l’amour la grâce dans tes yeux
Donnant ta vie pour moi
Me ramenant de la mort à la vie
PREMIERE LECTURE
« Dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur » (Rm 14, 7-12)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains
Frères,
aucun d’entre nous ne vit pour soi-même,
et aucun ne meurt pour soi-même :
si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ;
si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur.
Ainsi, dans notre vie comme dans notre mort,
nous appartenons au Seigneur.
Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie,
c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.
Alors toi, pourquoi juger ton frère ?
Toi, pourquoi mépriser ton frère ?
Tous, en effet, nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu.
Car il est écrit :
Aussi vrai que je suis vivant, dit le Seigneur,
tout genou fléchira devant moi,
et toute langue proclamera la louange de Dieu.
Ainsi chacun de nous
rendra compte à Dieu pour soi-même.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit » (Lc 15, 1-10)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
les publicains et les pécheurs
venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui :
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs,
et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une,
n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert
pour aller chercher celle qui est perdue,
jusqu’à ce qu’il la retrouve ?
Quand il l’a retrouvée,
il la prend sur ses épaules, tout joyeux,
et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins
pour leur dire :
“Réjouissez-vous avec moi,
car j’ai retrouvé ma brebis,
celle qui était perdue !”
Je vous le dis :
C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel
pour un seul pécheur qui se convertit,
plus que pour 99 justes
qui n’ont pas besoin de conversion.
Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent
et qu’elle en perd une,
ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison,
et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ?
Quand elle l’a retrouvée,
elle rassemble ses amies et ses voisines
pour leur dire :
“Réjouissez-vous avec moi,
car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !”
Ainsi je vous le dis :
Il y a de la joie devant les anges de Dieu
pour un seul pécheur qui se convertit. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même. »
Rien de l’existence humaine n’échappe à Dieu parce que, dans le Christ, Dieu a totalement épousé cette humanité. C’est ainsi qu’Il a manifesté son autorité sur toute chair. « Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants. » Il est le seul Juge de tout un chacun.
Ce que Saint Paul nous déclare est à la fois exaltant et grave.
Il est exaltant car il nous rappelle que c’est Dieu seul qui détient toute autorité sur nous (cf. Matthieu 10, 28 ; Luc 12, 4-7) par son acte suprême d’amour : le sacrifice du Christ. Ainsi, nous ne devrions avoir à cœur que la crainte de Dieu. Ce qui doit nous préoccuper à tout instant, et plus particulièrement dans nos relations interpersonnelles, c’est notre rapport à Dieu, autrement dit, les exigences de la grâce baptismale que nous avons reçue. Le Christ constitue ainsi l’Alpha et l’ Oméga (cf. Apocalypse 22, 13) de notre vie. Il en est, à la foi, le centre et le but. Par conséquent, toute existence ou expérience chrétienne est digne de respect et d’admiration car elle manifeste quelque chose du mystère de la Rédemption et échappe, de ce fait, à notre entendement : « Alors toi, pourquoi juger ton frère ? Toi, pourquoi mépriser ton frère ? »
La déclaration de l’Apôtre des nations est aussi pleine de gravité en ce sens que nous avons une responsabilité individuelle devant Dieu. « Chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même. » Ceux qui résistent à la grâce de Dieu, comme ceux qui la reçoivent, ceux qui, orgueilleusement, traînent leur misérable existence dans le rejet de Dieu, comme ceux qui, humblement, Le cherchent, tous fléchiront les genoux et proclameront sa Divinité. Tous, par notre vie présente, nous préparons inexorablement ce face à face et nous en déterminons, d’une certaine manière, l’issue.
Nos vies baignent dans les grâces divines.
Quel est ton degré de perméabilité ?
Seigneur, je suis à Toi parce que Tu m’as créé et plus encore parce que Tu m’as sauvé. Apprends-moi à T’appartenir, vivant ou mort.
Paroles du Pape François
Le Seigneur ne peut se résigner au fait qu’une seule personne puisse être perdue. L’action de Dieu est celle de celui qui part à la recherche de ses enfants perdus et qui se réjouit ensuite avec tous lorsqu’ils sont retrouvés. C’est un désir irrépressible : même 99 brebis ne peuvent arrêter le berger et le garder au bercail. Il pourrait raisonner ainsi: «Je fais le point : j’en ai 99, j’en ai perdu une, mais ce n’est pas une grande perte». Au lieu de cela, il va chercher celle-là, parce que chacune d’entre elles est très importante pour lui et que celle-là est la plus nécessiteuse, la plus abandonnée, la plus rejetée ; et il va la chercher.
Pape François, Audience générale, 4 mai 2016, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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