Bonjour les amis,
» Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, nous étions comme en rêve ! Alors notre bouche était pleine de rires, nous poussions des cris de joie. Alors on disait parmi les nations : « Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! » Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! Ramène, Seigneur, nos captifs, comme les torrents au désert. Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie. Il s’en va, il s’en va en pleurant, il jette la semence ; il s’en vient, il s’en vient dans la joie, il rapporte les gerbes. » (Ps 125 (126))
Dans l’Evangile du jour, Jésus monte vers Jérusalem, Il prononce ses premiers discours sur Sa passion et prépare le cœur des disciples à accueillir Son Royaume. Les deux paraboles du Règne de Dieu illustrent son enseignement. Le Règne de Dieu est comparable à une graine de moutarde plantée dans un jardin, et le Règne de Dieu est comparable à du levain dans la pâte.
On aurait pu imaginer lorsque nous découvrons Jésus et que nous sommes plongés dans le Royaume de Dieu, les petites graines ou le levain insignifiant que nous sommes peuvent devenir quelque chose de grand, nourri par toute la grâce de Dieu. Mais les images proposées par Jésus disent le contraire : c’est le règne de Dieu qui est une graine de moutarde ou un peu de levain. Il vient en nous avec une infinie discrétion. Nous sommes la terre qui le porte, la farine qui le nourrit et par laquelle Il pourra grandir. On peut aussi noter la disproportion entre ce qui donné au départ et le résultat. Une graine minuscule devient un arbre où les oiseaux du ciel viennent faire leur nid. Le levain enfoui dans trois grandes mesures de farine fait lever l’ensemble de la pâte. Le Règne de Dieu commence de façon modeste, cachée, mais le processus se déploie d’une manière inéluctable, se développe et transforme, modifie tout, avec une ampleur insoupçonnée. C’est à Dieu que revient l’initiative, mais c’est à nous de coopérer à la croissance en n’y mettant pas d’obstacle. Le levain travaille la pâte, mais la pâte doit accepter de se laisser transformer. La graine est enfouie dans le jardin, mais il faut aussi sarcler, arroser, enlever les pierres et les mauvaises herbes. Sans nous, le Règne de Dieu ne pourra pas grandir.
Jésus attire notre attention autant sur l’importance de notre responsabilité dans la croissance du règne de Dieu que la force de Dieu. Oui, nous sommes petits, mais le règne de Dieu se fait encore plus petit que nous pour grandir dans notre petitesse et réaliser de très grandes choses.
Seigneur, que ton Eucharistie nous permette, individuellement et comme Eglise corps du Christ, de nous enraciner toujours plus profondément en Dieu, pour être sûrs de porter un fruit de vie éternelle.
Donne-nous de ne jamais faire obstacle à Ton œuvre, ni en nous ni dans ton Eglise, ni dans le monde. La force de la foi et de l’amour nous transforme et transforme notre humanité, si nous acceptons d’être transformés par elle. Même si la force de Dieu est à l’origine de tout, elle ne fait rien sans notre volonté. A chaque étape de notre vie, puissions-nous faire en sorte que les forces de l’amour l’emportent… sur nos peurs, nos égoïsmes qui empêchent l’amour de faire son œuvre en nous.
Vierge Marie, enseigne-nous et donne-nous la force nécessaire pour vivre le Règne de Dieu ici et maintenant. Tournons le regard vers toi, remplis-nous de cette assurance et cette joie d’être et de vivre comme enfant de Dieu. Aide-nous à prendre au milieu de nos journée, des moments pour élever nos pensées vers le Seigneur et lui demander la force de témoigner du Royaume lorsque cela se présente sur notre chemin.
Merci aux Pères Nicolas de Boccard https://rcf.fr/ et Alain de Boudemange https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/ pour leurs belles méditations de ce matin
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Si tu as de la foi comme un petit grain de moutarde
Ainsi parle le Seigneur (bis)
Tu pourras dire à cette montagne:
Arrache-toi, et jette-toi dans la mer (bis)
Et la montagne bougera de là, bougera de là, bougera de là (bis)
Si dans ta vie tes problèmes sont comme des montagnes
Qui t’empêchent d’avancer (bis)
Tu pourras dire à cette montagne:
PREMIERE LECTURE
« La création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu » (Rm 8, 18-25)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains
Frères,
j’estime qu’il n’y a pas de commune mesure
entre les souffrances du temps présent
et la gloire qui va être révélée pour nous.
En effet, la création attend avec impatience
la révélation des fils de Dieu.
Car la création a été soumise au pouvoir du néant,
non pas de son plein gré,
mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir.
Pourtant, elle a gardé l’espérance
d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation,
pour connaître la liberté
de la gloire donnée aux enfants de Dieu.
Nous le savons bien,
la création tout entière gémit,
elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore.
Et elle n’est pas seule.
Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ;
nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint,
mais nous attendons notre adoption
et la rédemption de notre corps.
Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance ;
voir ce qu’on espère, ce n’est plus espérer :
ce que l’on voit, comment peut-on l’espérer encore ?
Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas,
nous l’attendons avec persévérance.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« La graine a poussé, elle est devenue un arbre » (Lc 13, 18-21)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus disait :
« À quoi le règne de Dieu est-il comparable,
à quoi vais-je le comparer ?
Il est comparable à une graine de moutarde
qu’un homme a prise et jetée dans son jardin.
Elle a poussé, elle est devenue un arbre,
et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches. »
Il dit encore :
« À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu ?
Il est comparable au levain
qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine,
jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Frères, j’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous. »
Paul ne fait l’impasse sur les souffrances. Elles ne sont pas seulement un lieu de libération. Une fois encore, Paul ne voudrait pas que les croyants considèrent que leur justification est proportionnelle à leurs souffrances actuelles. Aucune comparaison n’est possible.
Puisque Paul a lui-même beaucoup souffert (Cf. 2 Corinthiens 1. 3-10 ; 4. 7-18 ; 6. 4-10 ; 11. 23-33), nous pouvons nous convaincre qu’il ne nous invite ni à être indifférents vis-à-vis de la souffrance, ni à la célébrer. Il indique plutôt ce qui fut sa force au cœur de toute adversité. Il ne voudrait pas que les souffrances nous fassent perdre l’espérance. C’est elle qui a permis à toutes âmes saintes de traverser cette vallée de larmes. Les souffrances n’épargnent aucun humain mais tous n’ont pas la grâce de l’espérance. Nous pourrions penser plutôt, à raison, que là où la souffrance a abondé la gloire a surabondé. Nous avons à vivre nos souffrances sans perdre du regard l’éternité qui nous est promise, sans perdre de vue l’infinie Bonté de notre Père qui a fait de nous ses héritiers dans le Christ. Nous avons à vivre ses moments d’épreuves aussi dans la communion avec Dieu, avec un cœur ardent, assoiffé de Dieu.
L’espérance est l’antidote de la souffrance.
Ne te laisse pas voler ton espérance chrétienne.
« La création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore. Et elle n’est pas seule. »
Le péché de l’homme a mis la création dans un état de souffrance. Le pouvoir de domination que Dieu a conféré aux humains est demeuré même après le péché. Si bien que la création subit également les conséquences de leurs errances. Elle, aussi, vit dans l’espérance.
Le sort de la création est lié à celui des fils de Dieu. Le combat pour l’environnement ou pour l’écologie va donc au-delà d’une question matérielle ou temporelle. Nous sommes, par grâce de Dieu, en communion avec cette création envers laquelle nous avons un devoir d’accomplissement. Mais nous découvrons par la même occasion que notre Bonheur est au-delà de cette création. Il serait illusoire de chercher à en faire notre paradis. Nous ne pouvons opter de nous y installer comme l’aboutissement de notre vie. Par ses gémissements nous rappelle plutôt notre destinée finale. C’est en sauvant sa créature que Dieu sauve sa création. C’est en accueillant la grâce de Dieu que nous renouvelons la création. C’est en déployant l’Esprit que nous faisons revivre cette création.
La création ne désespère pas de nous.
Ta mission est si noble !
Seigneur, merci de nous associer à ton œuvre de Rédemption. Ravive en nous l’espérance.
Paroles du Pape François
Parfois, l’histoire, avec ses événements et ses protagonistes, semble aller à l’encontre du plan du Père céleste, qui veut la justice, la fraternité et la paix pour tous ses enfants. Mais nous sommes appelés à vivre ces périodes comme des saisons d’épreuve, d’espoir et d’attente vigilante de la récolte. En effet, hier comme aujourd’hui, le Royaume de Dieu croît dans le monde de manière mystérieuse, de manière surprenante, révélant la puissance cachée de la petite graine, sa vitalité victorieuse. Dans les plis des événements personnels et sociaux qui semblent parfois marquer le naufrage de l’espérance, nous devons rester confiants dans l’action discrète mais puissante de Dieu. C’est pourquoi, dans les moments d’obscurité et de difficulté, nous ne devons pas baisser les bras, mais rester ancrés dans la fidélité de Dieu, dans sa présence qui sauve toujours. Rappelez-vous ceci : Dieu sauve toujours. Il est le sauveur.
Pape François, Angélus du 17 juin 2018, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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