Aime et fais ce que tu veux

Bonjour les amis,

 » Que le Seigneur soit béni ! Jour après jour, ce Dieu nous accorde la victoire. Le Dieu qui est le nôtre est le Dieu des victoires, et les portes de la mort sont à Dieu, le Seigneur.  » (Ps 67 (68))

Aujourd’hui, nous vous proposons de prier pour toutes ces personnes pour lesquelles les difficultés de déplacement ou de simple changement de position les ont privées, coupées de toute relation sociale pendant les confinements. Certaines d’elles avaient le regard tourné vers le sol, incapables de lever les yeux vers quelqu’un d’autre pour demander de l’aide, condamnées à vivre dans un horizon limité. Nous pouvons aussi rendre grâce pour ces personnes car, avec un peu d’attention envers ces personnes, nous avons vécu de belles et profondes rencontres, qui nous ont mutuellement réchauffées le cœur. Elles nous ont peut-être aussi permis de nous interroger sur notre responsabilité envers elles.
Seigneur, avec Ta grâce, nous te prions pour ces personnes, et nous voulons te demander ce que tu veux que nous fassions pour elles en Ton nom. Accorde-leur la grâce de ressentir vraiment notre attention et notre affection, qu’elles osent demander avec pleine confiance quelqu’un pour les aider.

A propos de l’Evangile du jour, le Père Nicolas de Boccard nous disait ce matin sur RCF :
Lorsque la loi l’emporte sur la miséricorde, la lettre sur l’esprit, la forme sur le fond… Il y a tant de cécités dans nos vies qui empêchent l’amour d’aller jusqu’au bout de son œuvre de libération. Du temps des juifs de cet évangile, c’était une lecture littérale de la Loi : on ne guérit pas le jour de sabbat – surtout dans une synagogue ! Aussi cette femme n’a qu’à rester infirme. Alors que le bon sens oblige à nourrir ses animaux même le jour du sabbat ! Comment restreindre et étouffer le bien par des raisonnements spécieux – la foule ne l’entend pas ainsi et se réjouit de la libération de cette femme et des actions de Jésus, au détriment de la honte jetée sur ses adversaires.
Ce n’est plus la Loi qui empêche l’amour de faire son œuvre en nous et dans notre monde : ce sont nos peurs – peur de l’autre, peur de manquer. On pense à Mère Térésa en Inde qui est allée auprès des intouchables pour les aider à mourir, alors que la société les mettaient en marge. On pense aussi à ceux qui s’occupent des réfugiés et des migrants actuels, au-delà des réserves bien-pensantes comme : « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde ! », ce qui est vrai. Mais lorsque la misère est là : doit-on les laisser se noyer ? Je pense à cette réflexion de bien-pensants à un prêtre qui avait ouvert son église à des migrants en plein hiver : « Ce n’est pas fait pour cela, c’est la maison de Dieu ! » et lui de répondre : « Et le trottoir, c’est fait pour dormir !? ».
L’évangile rapporte que la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes que Jésus faisait. La foule ne se trompe pas, elle sait où se trouve la bonté, elle qui a envahi les rues de Calcutta pour acclamer sa sainte lors de son décès. C’est à l’amour que nous montrons les uns les autres que nous serons reconnus comme ses disciples, nous a dit Jésus, alors rappelons-nous à chaque instant ces paroles du Christ à nous tous : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. » (Jn 15, 9-14)

Seigneur, depuis que le péché dominait sur nous, comme cette femme, nous étions tournés vers la terre, absolument incapables de nous redresser et de lever les yeux vers le ciel. Mais tu nous as aimés et tu t’es livré pour nous en offrant à Dieu le sacrifice qui pouvait lui plaire. Ne permets pas que nous reprenions notre ancien esclavage, mais maintenant qu’en toi nous sommes devenus lumière, donne-nous de vivre comme des fils de lumière. Source : Abbé Philippe Link Seigneur, que ta Parole nous aide à examiner notre interprétation des règles de l’Eglise et à discerner si notre relation avec ces règles nous mettent réellement en lien avec Dieu et donc dans la vie.
Seigneur, rend-nous vraiment disponibles à ton imprévu, à l’inattendu des belles et délicates surprises de Ta grâce.
Que nous puissions ainsi comprendre cette célèbre phrase de Saint Augustin: « Aime et fais ce que tu veux ».

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/

CHANT

Abba Père

Bien avant le chant qui créa l’univers Bien avant l’Esprit qui planait sur la Terre
Bien avant que tu me formes de la poussière Tu rêvais du jour ou Tu pourrais m’aimer

Bien avant les premiers battements de mon coeur Bien avant que je m’éveille à Ta douceur
Bien avant mes doutes, mes joies et mes douleurs Tu rêvais du jour ou je pourrais T’aimer

Abba Père, je suis à Toi

Bien avant que Jésus marche sur la Terre Bien avant le Fils qui nous montre le Père
Bien avant que les cieux sur moi soient ouverts Tu rêvais du jour ou Tu pourrais m’aimer

Bien avant que mon péché brise Ton coeur Bien avant que coulent le sang et la sueur
Bien avant les clous, le froid, et la douleur Tu rêvais du jour ou je pourrais T’aimer

Abba Père, je suis émerveillé Saisi par l’immensité de Ton amour pour moi
Abba Père, si grande est ta tendresse Ton coeur est grand ouvert, et je viens plonger dans Tes bras

PREMIERE LECTURE

« Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père ! » (Rm 8, 12-17)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains

Frères,
nous avons une dette,
mais elle n’est pas envers la chair
pour devoir vivre selon la chair.
    Car si vous vivez selon la chair,
vous allez mourir ;
mais si, par l’Esprit,
vous tuez les agissements de l’homme pécheur,
vous vivrez.
    En effet, tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu,
ceux-là sont fils de Dieu.
    Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves
et vous ramène à la peur ;
mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ;
et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père !
    C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit
que nous sommes enfants de Dieu.
    Puisque nous sommes ses enfants,
nous sommes aussi ses héritiers :
héritiers de Dieu,
héritiers avec le Christ,
si du moins nous souffrons avec lui
pour être avec lui dans la gloire.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Cette fille d’Abraham, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? » (Lc 13, 10-17)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue,
le jour du sabbat.
    Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit
qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ;
elle était toute courbée
et absolument incapable de se redresser.
    Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit :
« Femme, te voici délivrée de ton infirmité. »
    Et il lui imposa les mains.
À l’instant même elle redevint droite
et rendait gloire à Dieu.
    Alors le chef de la synagogue, indigné
de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat,
prit la parole et dit à la foule :
« Il y a six jours pour travailler ;
venez donc vous faire guérir ces jours-là,
et non pas le jour du sabbat. »
    Le Seigneur lui répliqua :
« Hypocrites !
Chacun de vous, le jour du sabbat,
ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne
pour le mener boire ?
    Alors cette femme, une fille d’Abraham,
que Satan avait liée voici dix-huit ans,
ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? »
    À ces paroles de Jésus,
tous ses adversaires furent remplis de honte,
et toute la foule était dans la joie
à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« En effet, tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père ! »

Paul explique aux fidèles de Rome qu’ils ne doivent rien au péché qui conduit à la mort. Ils ne peuvent obéir aux injonctions du péché ou de la chair. Pécher ne relève pas d’une obligation. Ils sont plutôt des affranchis par l’Esprit Saint, l’Esprit de la filiation divine.

En insistant sur notre liberté spirituelle, Saint Paul nous fait prendre conscience de notre identité et des grâces dont Dieu nous comble. Car c’est l’Esprit Saint qui nous établis dans l’intimité avec Dieu. C’est ainsi que nous devenons « héritiers avec le Christ. » Cet héritage commence dès ici-bas avec notre adhésion à sa Vie qui intègre la croix comme lieu de mise à mort du péché et de ses actions. Nos souffrances deviennent le témoignage de notre communion au Christ et de notre rupture avec les œuvres de mort.
La souffrance est un chemin de libération.
Prépares-toi à la gloire !

Seigneur, établis-nous dans la joie des enfants de Dieu.

Paroles du Pape François

La rigidité n’est pas un don de Dieu. La douceur, oui ; la bonté, oui ; la bienveillance, oui ; le pardon, oui. Mais pas de rigidité ! Derrière la rigidité, il y a toujours quelque chose de caché, dans de nombreux cas, une double vie. Prions le Seigneur, prions pour nos frères et sœurs qui croient que marcher dans la loi du Seigneur, c’est devenir rigide. Que le Seigneur leur fasse sentir qu’Il est Père et qu’Il aime la miséricorde, la tendresse, la bonté, la douceur et l’humilité. Et qu’il nous apprenne à tous à marcher dans la loi du Seigneur avec ces attitudes.

Pape François, Homélie à Sainte-Marthe, 24 octobre 2016, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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