Seigneur, apprends-nous à Te comprendre

Bonjour les amis,

Seigneur, « Apprends-moi à bien saisir, à bien juger : je me fie à tes volontés. Toi, tu es bon, tu fais du bien : apprends-moi tes commandements. Que j’aie pour consolation ton amour selon tes promesses à ton serviteur ! Que vienne à moi ta tendresse, et je vivrai : ta loi fait mon plaisir. Jamais je n’oublierai tes préceptes : par eux tu me fais vivre. Je suis à toi : sauve-moi, car je cherche tes préceptes. » (Ps 118 (119))

Nous qui en majorité vivons à la campagne, connaissons la sagesse des paysans qui de tous temps ont su interpréter les moindres signes de la nature et y voir des messages pour comprendre, prévoir, et agir en conséquence. Le sens du vent, la lumière du ciel, la forme des nuages, le comportements des animaux : rien n’est muet, tout parle à qui veut bien se donner la peine d’écouter la voix de la nature.
Au-delà des paysans, nous-mêmes développons une intelligence pratique, un certain pragmatisme, pour répondre aux questions concrètes que nous pose l’existence. Nous devenons habiles dans nos activités, professionnelles, sportives, associatives. Nous arrivons très bien à nous adapter au monde, par notre intelligence, notre bon sens.
Encore plus généralement, la connaissance humaine grandit, la science et la technique font de plus en plus de progrès, grâce à l’intelligence humaine, ce qui en soi est un bien, sauf quand l’homme commence à se prendre pour Dieu. Notre intelligence est un don Dieu qu’il est donc bon d’utiliser. Et pourtant nous n’arrivons toujours pas à comprendre la volonté de Dieu et donc d’agir de manière juste.
C’est précisément cela qui fâche Jésus : Y aurait-il moins de signes de la construction du Royaume que du prochain changement météo ? La Parole serait-elle plus obscure que les signes de la création ?
Non, bien sûr ! La venue du Messie était clairement annoncée par tous les prophètes et Jésus accomplit les signes qui permettent de le reconnaître. Alors comment se fait-il que les hommes d’hier comme ceux d’aujourd’hui refusent d’entendre ou de voir ? Pourquoi ne « savent-ils pas juger le temps où nous sommes » ?
Est-ce qu’inspecter la terre de notre cœur, évaluer notre docilité à l’Esprit-Saint, présente des risques ? Peut-être celui de prendre conscience qu’il est urgent de nous convertir, celui de découvrir qu’il nous faut prendre en main notre vie pour la mettre dans celles du Seigneur, vaincre nos enfermements, et nous mettre en route à la suite de Jésus …
Alors oui, Jésus nous dit que nous sommes hypocrites, que nous étouffons souvent volontairement la voix de notre conscience afin de pouvoir vivre à notre guise, selon nos volontés, et nous construire des justifications à nos comportements en restant sourds à la volonté de Dieu. Comme le disait St Jean : vous vous croyez riches, vous pensez ne manquer de rien, et vous ne savez pas que vous êtes malheureux, pitoyables, pauvres, aveugles et nus. (Ap 3, 17).
Alors comment évaluer la justesse de notre comportement ? Est-ce d’obéir à des commandements extérieurs ou de trouver en nous le cœur d’amour, ce « bien qui habite en nous » ce moteur qui nous aide à inventer et renouveler notre charité, « faire le bien que nous voulons ». St Paul nous le résumait ainsi « Ces commandements et tous les autres se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Rm 13,9).

Seigneur, accorde-nous de ne pas laisser passer le temps de Ta grâce, mais de nous convertir, afin que nous entendions Ta voix, que nous T’ouvrions la porte et que Tu puisses entrer chez nous, en nous, pour Tu puisses prendre avec nous Ton repas et nous avec Toi. (Ap 3, 20).
Seigneur, fais grandir en nous l’espérance qui nous permet de croire que Tu es présent, ici et maintenant dans notre vie.
Avec St Paul nous ne cessons de Te rendre grâce et nous faisons sans cesse mémoire de Toi dans nos prières , et « que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père dans sa gloire, vous donne un esprit de sagesse qui vous le révèle et vous le fasse vraiment connaître, qu’il ouvre à sa lumière les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle espérance vous ouvre son appel…» (Ep 1, 17-18)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Sources d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/, https://www.regnumchristi.fr/meditation-du-jour/

CHANT

En Jésus seul

1. En Jésus seul est mon espoir, Lui, ma lumière, ma force, mon chant, Pierre angulaire, solide rempart, Même quand l’orage devient violent.
Oh quel amour! Oh quelle paix! Les luttes cessent, la peur se tait. Mon réconfort, mon plus grand bien, Dans l’amour de Christ, je me tiens.

2. En Jésus seul, Dieu s’est fait chair Dans un enfant, oh quel mystère! Ce don d’amour, de sainteté, Haï par ceux qu’il vint sauver.
Jusqu’à la Croix, il s’est livré, Sur lui la colère est tombée. Tous mes péchés, il les a pris, Par la mort de Jésus, je vis.

3. Là, dans la tombe, il reposait, Lumière vaincue par les ténèbres. Quel jour glorieux! Il apparaît, D’entre les morts, il se relève.
Et sur ma vie, par sa victoire, Le péché perd tout son pouvoir. Il est à moi, je suis à lui, Racheté par le sang du Christ.

4. Je vis en paix, je meurs sans crainte, Gardé par la puissance du Christ. Du premier cri au dernier souffle, Jésus est maître de ma vie.
Les plans des hommes ou du malin Ne peuvent m’arracher de sa main, Et qu’il revienne ou me rappelle, Par la force du Christ, je tiendrai.

PREMIERE LECTURE

« Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ? » (Rm 7, 18-25a)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains

Frères,
je sais que le bien n’habite pas en moi,
c’est-à-dire dans l’être de chair que je suis.
En effet, ce qui est à ma portée, c’est de vouloir le bien,
mais pas de l’accomplir.
Je ne fais pas le bien que je voudrais,
mais je commets le mal que je ne voudrais pas.
Si je fais le mal que je ne voudrais pas,
alors ce n’est plus moi qui agis ainsi,
mais c’est le péché, lui qui habite en moi.
Moi qui voudrais faire le bien,
je constate donc, en moi, cette loi :
ce qui est à ma portée, c’est le mal.
Au plus profond de moi-même,
je prends plaisir à la loi de Dieu.
Mais, dans les membres de mon corps,
je découvre une autre loi,
qui combat contre la loi que suit ma raison
et me rend prisonnier de la loi du péché présente dans mon corps.
Malheureux homme que je suis !
Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ?
Mais grâce soit rendue à Dieu
par Jésus Christ notre Seigneur !

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? » (Lc 12, 54-59)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
Jésus disait aux foules :
« Quand vous voyez un nuage monter au couchant,
vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir,
et c’est ce qui arrive.
Et quand vous voyez souffler le vent du sud,
vous dites qu’il fera une chaleur torride,
et cela arrive.
Hypocrites !
Vous savez interpréter
l’aspect de la terre et du ciel ;
mais ce moment-ci,
pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ?
Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes
ce qui est juste ?
Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat,
pendant que tu es en chemin
mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui,
afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge,
que le juge ne te livre à l’huissier,
et que l’huissier ne te jette en prison.
Je te le dis :
tu n’en sortiras pas
avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ? »

Paul fait un constat très amer :
– Le bien n’habite pas dans l’être de chair qu’il est.
– Même s’il veut le bien, il n’en a pas la force.
– La loi de Dieu et la loi du péché sont en lutte en lui.
Autrement dit, il observe un affrontement entre sa raison et son corps, entre son esprit et sa chair, entre l’homme nouveau et le vieil homme. Son être profond est divisé. Sa vie est un véritable combat intérieur. Il n’est plus esclave du péché mais il n’est pas encore totalement à l’abri de ses assauts dans le quotidien de son existence. Il n’a pas encore réussi à donner chair à la justice. Toutefois, il ne s’enferme pas dans ce combat intérieur. Conscient de son impuissance, il cherche un sauveur : « Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ? »

Ce que Paul vit et décrit, ne nous est pas étranger. Si nous n’en n’avions pas conscience, nous avons aujourd’hui l’occasion d’opérer cette introspection et ce diagnostic. Il est vital que nous nous connaissions, que nous sachions quelle est la vérité de notre être intérieur. Cette dichotomie existentielle est désolante. Dans le même temps, elle nous conduit à une découverte salutaire. L’accomplissement de notre être est une quête permanente et concrète. Il exige de nous la vérité. Si notre désir profond est le bien, nous sommes sur la bonne voie. Si tel n’est pas le cas, alors, nous sommes misérables car nous n’avons pas encore laissé le Seigneur crucifié le vieil homme qui est en nous. Que la loi du péché agisse dans notre chair ne nous déresponsabilise pas ! Car ce corps est nôtre et, en réalité, il n’y a pas deux entités en nous mais une tendance contrariée. Notre mal-être vient justement de ce que nous avons conscience de n’être pas une double entité mais une unité blessée et en quête de soi. Cette situation ne doit, toutefois, pas nous conduire au désespoir et au découragement. Certes, la vérité est que l’unité de notre être ne peut se réaliser en nous-mêmes et par nous-mêmes. Prétendre le contraire est illusoire. Nous ne sommes la source ni du Bien ni du Salut. Nous ne pouvons penser notre vie comme un simple processus de fidélité à des dispositions légales. Notre bonheur et notre pleine réalisation sont au-delà des lois. Nous ne pouvons nullement séparer la Justice de sa Source. Nous ne pouvons nous penser ni nous panser sans notre Créateur. Notre accomplissement est tributaire de notre rapport au Christ, dans une dépendance intrinsèque. Nous avons besoin absolument d’un sauveur. Et il n’y en a qu’un seul !
L’homme, c’est le Christ.
Qui est ton Sauveur ?

Seigneur, viens me sauver.

Paroles du Pape François

Pour comprendre les signes des temps, il faut d’abord le silence: se taire et observer. Et puis réfléchir en nous-mêmes. Un exemple: pourquoi y a-t-il tant de guerres aujourd’hui? Pourquoi quelque chose s’est produit? Et pour prier… Le silence, la réflexion et la prière. Ce n’est que de cette manière que nous pourrons comprendre les signes des temps, ce que Jésus veut nous dire.

Pape François,  Homélie à Sainte-Marthe, 23 octobre 2015, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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