Bonjour les amis,
» Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu’il entreprend réussira.
Tel n’est pas le sort des méchants. Mais ils sont comme la paille balayée par le vent. Heureux est l’homme qui met sa foi dans le Seigneur. Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra. » (Ps 1)
En cette époque de l’année où le soleil se lève de plus en plus tard, et où les matins sont de plus en plus frais, le feu nous évoque spontanément la lumière et une chaleur bienfaisante. Mais je ne suis pas sûr que ce soit l’interprétation juste de l’image utilisée par Jésus dans l’Evangile du jour.
La suite du texte nous montre d’ailleurs qu’il s’agit plutôt d’un feu purificateur, et donc destructeur, mais de quoi ? En plus ce feu crée la division jusqu’au cœur des familles, entre les générations.
Comme nous l’expliquait ce matin l’Abbé Link, Jésus fait très souvent référence à l’Ancien Testament, et il est probable que cette image parle de la rupture introduite par la Parole de Jésus entre les deux Alliances : celle contractée entre Dieu et Israël dans les temps anciens, et celle que le Seigneur vient proposer « dans les derniers temps, dans ces jours où nous sommes » (He 1, 2) afin de constituer une humanité nouvelle. Et l’image du feu qui crée la division rappelle l’épisode où Dieu scelle la première Alliance avec son Abraham. Sur l’ordre du Seigneur, le patriarche partagea en deux les animaux prévus pour l’holocauste, et « plaça chaque moitié en face de l’autre. Après le coucher du soleil, un brasier fumant et une torche enflammée passèrent entre les quartiers d’animaux. Ce jour-là, le Seigneur conclut une Alliance avec Abraham » (Gn 15, 9-18). Le rituel d’allégeance prévoyait que le suzerain et le vassal passent tous deux entre les animaux dépecés, en prononçant des imprécations condamnant celui qui trahirait l’alliance, à subir le sort des victimes offertes. Or dans le récit de la Genèse, Dieu seul – symbolisé par « la torche enflammée » – accomplit le rite, passant en son nom propre et en celui d’Abraham – « le brasier fumant ». Le feu représente donc la fidélité de Dieu qui s’engage à suppléer aux manquements de l’homme, afin que soit sauvegardée l’Alliance en dépit de toutes nos trahisons. Il est probable que Jésus fasse allusion à tout cela.
Mais ce qui peut paraître étonnant est l’utilisation du futur par Jésus : pourquoi ne peut-il pas encore répandre son feu sur la terre ? Quel est ce baptême à venir ? Et quelles sont ces divisions que Jésus annonce et qui ne sont pas encore réalisées au moment où il parle ? Avec la distance du temps nous savons que le baptême dont il parle est celui de sa mort, et le feu qu’il répand est celui de l’Esprit Saint. Les divisions sont celles que nous vivons en nous et entre nous, et qui ne doivent pas tant être des sources d’inquiétude que des signes de l’avènement progressif du Royaume.
Le Père Michel Quesnel nous disait à ce propos ce matin sur RCF que la plupart d’entre nous avons déjà expérimenté le fait que, au cours d’une réunion de famille, c’est souvent quand on parle de politique ou de religion que les échanges prennent un tour violent. Les passions prennent le dessus. La raison n’a plus sa place. Pour la religion, Jésus l’avait annoncé. Le texte de Luc parle de « division », mais Matthieu, moins pudique, parle de « glaive » : un instrument qui tranche dans le vif. On est loin du messie pacifique annoncé par plusieurs prophètes, et chanté par les anges après leur apparition aux bergers : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’il aime » (Lc 2, 14). Plus, on a l’impression que toutes les images utilisées par Jésus sont violentes. Mais est-ce vraiment le cas ? Le feu, ce peut être le feu du jugement, qui purifie les métaux précieux et réduit en cendres ce qui n’a pas de consistance. Mais c’est aussi l’ardeur de la Bonne Nouvelle qui se répand et qui sera confiée aux disciples le jour de la Pentecôte. Le baptême, ce peut être la plongée sous la surface de l’eau et l’asphyxie qui conduit à la mort. Mais c’est aussi la sortie de l’eau et l’émergence dans une vie nouvelle. Jésus a hâte que tout cela advienne, et cela conduit à faire une autre lecture des divisions qui se produisent dans une famille à propos de sa personne. Il est vrai que les questions religieuses divisent souvent. Mais, devant la Bonne Nouvelle de l’Evangile, chacun est invité à faire en lui la vérité. Si nous y adhérons, nous devons nous y engager pleinement. Si nous n’y adhérons pas et si elle nous répugne, nous devons pouvoir nous exprimer et dire pourquoi. Source : rcf.fr
Seigneur Jésus,
Aide-nous à ne pas nous dérober aux questions essentielles que tu poses.
Aide-nous à conserver la plus grande douceur et la plus grande délicatesse dans les situations complexes de notre vie
Aide-nous à être les témoins de ce feu que Tu es venu allumer, de le laisser grandir en nous, de le diffuser autour de nous et de l’entretenir. Que nous puissions T’aider à réaliser aujourd’hui le futur que Tu annonces.
Et prions avec l’Abbé Link :
Esprit Saint, divin Feu, brûle en nous tout ce qui est incompatible avec la grâce de notre baptême, c’est-à-dire tout ce qui nous détourne de Jésus, Seigneur et Sauveur ; nous voulons être tout à lui, comme de bienheureux esclaves de Dieu, afin de récolter la sainteté qui aboutit à la vie éternelle, conformément au dessein bienveillant du Père à notre égard.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/
CHANT
Je m’abandonne à Toi, Seigneur. Viens régner en moi ! Tel un vent puissant souffle maintenant !
PREMIERE LECTURE
« Maintenant, libérés du péché, vous êtes devenus les esclaves de Dieu » (Rm 6, 19-23)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains
Frères,
j’emploie un langage humain,
adapté à votre faiblesse.
Vous aviez mis les membres de votre corps
au service de l’impureté et du désordre,
ce qui mène au désordre ;
de la même manière, mettez-les à présent au service de la justice,
ce qui mène à la sainteté.
Quand vous étiez esclaves du péché,
vous étiez libres par rapport aux exigences de la justice.
Qu’avez-vous récolté alors,
à commettre des actes dont vous avez honte maintenant ?
En effet, ces actes-là aboutissent à la mort.
Mais maintenant que vous avez été libérés du péché
et que vous êtes devenus les esclaves de Dieu,
vous récoltez ce qui mène à la sainteté,
et cela aboutit à la vie éternelle.
Car le salaire du péché,
c’est la mort ;
mais le don gratuit de Dieu,
c’est la vie éternelle
dans le Christ Jésus notre Seigneur.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division » (Lc 12, 49-53)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Je suis venu apporter un feu sur la terre,
et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !
Je dois recevoir un baptême,
et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli !
Pensez-vous que je sois venu
mettre la paix sur la terre ?
Non, je vous le dis,
mais bien plutôt la division.
Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées :
trois contre deux et deux contre trois ;
ils se diviseront :
le père contre le fils
et le fils contre le père,
la mère contre la fille
et la fille contre la mère,
la belle-mère contre la belle-fille
et la belle-fille contre la belle-mère. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Frères, j’emploie un langage humain, adapté à votre faiblesse. »
Paul est préoccupé de se faire comprendre. Il a le souci de l’intelligibilité de son message. Il recourt alors à un langage « adapté à la faiblesse » de ses correspondants sans rien retirer à la vigueur ni à la quintessence du message. Dans cette logique humaine, les actes sont intéressés. L’apôtre déplace, en apparence seulement, l’attention de la nécessité de l’obéissance pour la porter sur la valeur intrinsèque des choix de vie. Paul invite, par conséquent, les fidèles de Rome à évaluer le rendement du péché : « Quand vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport aux exigences de la justice. Qu’avez-vous récolté alors, à commettre des actes dont vous avez honte maintenant ? » Il s’agit de voir si l’investissement en vaut le coût en considérant, non pas quelque intérêt immédiat et passager ni quelque avantage pour Dieu, mais la question de leur propre Salut éternel. Sa réponse est sans ambiguïté : « Le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur. »
En recourant au langage humain, Paul imite son Maître, Jésus-Christ et donne, ici également, l’exemple à suivre. (Cf. 1 Corinthiens 11, 1) C’est une manière de s’inscrire dans la dynamique de l’Incarnation du Verbe. Telle est aussi notre mission. L’importance du message nous appelle, en permanence, à trouver le langage le plus adéquat qui en favorise la réception sans aucune altération ni falsification. Et ce sur quoi nous avons à mettre l’accent, ce qui doit constituer la priorité du message, c’est la proposition du Salut en Christ.
Notre Bonheur est la préoccupation première de Dieu.
Qu’as-tu récolté alors, à commettre des actes dont tu as honte maintenant ?
Seigneur notre Dieu, éveille notre intelligence au Bien véritable de notre vie afin que nous ne nous investissions pour notre mort éternelle.
Paroles du Pape François
L’Église n’est pas une organisation humaine – elle est humaine mais elle n’est pas seulement une organisation humaine -… L’Église est le temple du Saint-Esprit. Jésus a apporté le feu de l’Esprit sur la terre et l’Église est réformée par l’onction, la gratuité de l’onction de la grâce, par la puissance de la prière, par la joie de la mission, par la beauté désarmante de la pauvreté. Mettons Dieu en premier!
Pape François, Homélie de la messe de Pentecôte, 23 mai 2021, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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