Bonjour les amis,
Notre secours est dans le nom du Seigneur qui a fait le ciel et la terre. (Ps 123, 8)
Dans l’Evangile d’hier, Jésus nous invitait à être des serviteurs désintéressés et fidèles, restant vigilants et disponibles pour accueillir le maître à son retour, retour qui pourrait se produire à tout moment. Comme souvent Pierre pose des questions qui conduisent Jésus à préciser sa pensée, car, de manière étonnante Pierre se demande s’il est concerné par cette invitation. En réponse, Jésus, que Luc appelle « le Seigneur » présente un autre serviteur auquel Pierre est appelé à s’identifier est appelé, comme hier à veiller dans la fidélité, et au-delà de Pierre son message s’adresse à toutes celles et ceux qui de tout temps ont ou auront des responsabilités dans l’Eglise, quelles qu’elles soient, c’est à dire nous tous.
Et ce serviteur dont parle Jésus a des responsabilités : il doit veiller sur ses frères. Il est non seulement au service du maître, mais aussi au service de ses compagnons. Par sa réponse / question : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé ? » nous comprenons que tout disciple, tout responsable dans l’Eglise n’est pas un simple serviteur ou un simple esclave, mais c’est une personne à qui le Seigneur a confié des responsabilités, qui a la charge de faire vivre dans l’Esprit d’autres personnes. Et si cette personne exerce mal cette charge, elle sera punie d’autant plus sévèrement qu’on lui a fait davantage confiance.
Plus on a reçu, plus le Seigneur attend de nous en retour. C’est la même logique que la fameuse parabole des Talents ou des Mines. Celui qui reçoit plus, doit rendre plus.
Ce texte résonne en nous d’autant plus dans les turbulences actuelles de l’église. Il résonne aussi en moi, car je me sens comblé de grâces et donc le devoir de donner tout autant. Nous le voyons souvent dans l’Evangile, la bienveillance de Dieu, n’exclut pas l’exigence que nous devons avoir dans notre mission de témoin de la Bonne Nouvelle, au contraire elle doit nous motiver. Alors efforçons-nous d’agir au mieux. Nous réfugier derrière sa miséricorde et son pardon pour vivre n’importe comment n’est pas digne de nous, nous disait ce matin le Père Michel Quesnel sur RCF. D’après rcf.fr
Seigneur Jésus, nous te remercions de nous avoir appelés à être les intendants de Ta maison, de Ton amour. Aide-nous à être des serviteurs fidèles, zélés et vigilants. Donne-nous la sagesse de reconnaître ce qui est vraiment important dans notre vie et à nous y consacrer de tout notre cœur. Donne-nous aussi la clairvoyance et la force pour purifier toutes nos relations et nous détacher de ce qui peut nous empêcher d’accomplir notre mission de partager Ton amour à nos proches et tous ceux que tu mettras sur notre chemin.
Magnificat nous proposait aujourd’hui cette méditation de St Thomas d’Aquin, o.p. sur la servitude. « Il existe deux espèces de servitude. La première est celle de la crainte, qui est une servitude pénible et non méritoire. Quiconque en effet s’abstient du péché uniquement par crainte du châtiment, ne gagne pas de mérite ; mais il est encore serviteur. La seconde servitude est celle de l’amour. Quiconque en effet agit non par crainte de la justice de Dieu, mais par amour pour lui, celui-là n’agit pas comme un serviteur, mais comme un homme libre, parce qu’il agit de son plein gré. C’est de cette manière qu’agirent les Apôtres. Et c’est pourquoi le Christ leur dit : Je ne vous appellerai plus serviteurs (Jn 15, 15). Et si nous demandons : Pourquoi ? l’Apôtre répond : Vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour retomber dans la crainte ; mais vous avez reçu un esprit de fils adoptifs (Rm 8, 15). En effet il n’y a pas de crainte dans l’amour, comme dit saint Jean, car la crainte suppose un châtiment (1 Jn 4, 18). Cependant la charité ne nous fait pas seulement libres, elle nous fait aussi fils, de telle sorte, dit saint Jean, que nous sommes appelés fils de Dieu et nous le sommes en réalité (cf. 1 Jn 3, 1). Ainsi est-ce par la charité que nous acquérons un droit à l’héritage de Dieu, qui est la vie éternelle. » Source : Magnificat
Seigneur Jésus, tu es le voleur que nous attendons de tout cœur ; viens nous arracher au pouvoir de la nuit que nous avons choisie. Renouvelle-nous dans les dons de ton Esprit, que nous sachions rester au travail de sanctification de notre âme le jour et la nuit, que nous sachions vivre de ton évangile à temps et à contretemps, pour te donner la joie de trouver radieux le trésor de notre âme que tu désires tant. Abbé Philippe Link Source : https://www.alsace.catholique.fr/
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/
CHANT
Il est temps de quitter vos tombeaux
1. Vainqueur de la nuit, Christ ressuscité, Tu dévoiles la face du Père. Tu es la lumière, tu es notre joie. Sois béni, ô Dieu qui nous libères !
2. Unis à ton corps, Christ ressuscité, Tu nous mènes à la gloire éternelle. Tu présentes au Père ceux qu’il t’a confiés. Sois loué, reçois notre prière !
3. Tu donnes l’Esprit, Christ ressuscité, Tu déverses les fleuves d’eaux vives. Fils aimé du Père tu nous as sauvés. Gloire à toi, pour ta miséricorde !
4. Roi de l’univers, Christ ressuscité, Toi qui trônes à la droite du Père. Tu viens dans la Gloire pour nous relever. Ô Seigneur que s’ouvre ton Royaume !
PREMIERE LECTURE
« Présentez-vous à Dieu comme des vivants revenus d’entre les morts » (Rm 6, 12-18)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains
il ne faut pas que le péché règne dans votre corps mortel
et vous fasse obéir à ses désirs.
Ne présentez pas au péché les membres de votre corps
comme des armes au service de l’injustice ;
au contraire, présentez-vous à Dieu
comme des vivants revenus d’entre les morts,
présentez à Dieu vos membres
comme des armes au service de la justice.
Car le péché n’aura plus de pouvoir sur vous :
en effet, vous n’êtes plus sujets de la Loi,
vous êtes sujets de la grâce de Dieu.
Alors ? Puisque nous ne sommes pas soumis à la Loi
mais à la grâce,
allons-nous commettre le péché ?
Pas du tout.
Ne le savez-vous pas ?
Celui à qui vous vous présentez comme esclaves
pour lui obéir,
c’est de celui-là, à qui vous obéissez,
que vous êtes esclaves :
soit du péché, qui mène à la mort,
soit de l’obéissance à Dieu, qui mène à la justice.
Mais rendons grâce à Dieu :
vous qui étiez esclaves du péché,
vous avez maintenant obéi de tout votre cœur
au modèle présenté par l’enseignement qui vous a été transmis.
Libérés du péché,
vous êtes devenus esclaves de la justice.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup » (Lc 12, 39-48)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Vous le savez bien :
si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait,
il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts :
c’est à l’heure où vous n’y penserez pas
que le Fils de l’homme viendra. »
Pierre dit alors :
« Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole,
ou bien pour tous ? »
Le Seigneur répondit :
« Que dire de l’intendant fidèle et sensé
à qui le maître confiera la charge de son personnel
pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ?
Heureux ce serviteur
que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !
Vraiment, je vous le déclare :
il l’établira sur tous ses biens.
Mais si le serviteur se dit en lui-même :
“Mon maître tarde à venir”,
et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes,
à manger, à boire et à s’enivrer,
alors quand le maître viendra,
le jour où son serviteur ne s’y attend pas
et à l’heure qu’il ne connaît pas,
il l’écartera
et lui fera partager le sort des infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître,
n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté,
recevra un grand nombre de coups.
Mais celui qui ne la connaissait pas,
et qui a mérité des coups pour sa conduite,
n’en recevra qu’un petit nombre.
À qui l’on a beaucoup donné,
on demandera beaucoup ;
à qui l’on a beaucoup confié,
on réclamera davantage. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Car le péché n’aura plus de pouvoir sur vous : en effet, vous n’êtes plus sujets de la Loi, vous êtes sujets de la grâce de Dieu. »
Paul tire les conséquences de la justification de l’homme dans le Christ par la grâce et adresse des exhortations aux croyants.
La première conséquence, c’est que le péché a perdu tout pouvoir sur les croyants.
La deuxième conséquence, c’est l’effectivité de la libération des disciples du Christ.
La troisième conséquence, c’est l’inévitable dépendance de tout être humain.
Pour Paul, il importe que les croyants soient instruits de ces conséquences et de leurs implications afin de prendre les moyens de vivre selon la grâce.
Les exhortations de Paul témoignent que le péché n’est pas une question imaginaire ou théorique. Il est une réalité concrète aux incidences quotidiennes. Cela nécessite de notre part une intelligence pratique.
La certitude que le péché a perdu son pouvoir sur nous ne doit nullement nous faire ignorer ses agissements. Il refuse de s’avouer vaincu. Il cherche à nouveau à nous mettre le grappin dessus. Les forces du Mal ne nous laissent aucun répit. (Cf. Matthieu 12, 43-45 ; Luc 11, 24-26) Ainsi, autant il s’avère que nous n’avons plus à craindre le péché autant nous devons demeurer vigilants.
L’effectivité de notre libération est aussi l’expression de notre responsabilité. Il est vrai que le péché n’a plus d’emprise sur nous mais nous pouvons choisir d’ obéir à ses désirs. D’où cette exhortation de Paul : « Ne présentez pas au péché les membres de votre corps comme des armes au service de l’injustice. » Ce combat exige alors une attitude corporelle. Il engage nos choix du quotidien.
Certes, en Christ, nous avons retrouvé notre capacité d’action. Mais, il serait totalement illusoire de vouloir nous passer à la fois de Dieu et du Péché. Dans notre vie spirituelle, l’indépendance est un piège dangereux. Nous sommes foncièrement dépendants. Ce qui est en notre pouvoir, c’est de choisir notre maître, celui dont nous voulons être les esclaves. Et il serait dans notre intérêt de nous mettre sous l’autorité du Christ, Lui qui nous a libérés. Le véritable épanouissement de notre liberté est conditionné par notre capacité à nous soumettre à la grâce de Dieu.
Être esclave de Dieu est le chemin de la liberté.
Quel est le fruit de ton expérience actuelle ?
Seigneur mon Dieu, je veux être ton esclave et pour toujours.
Paroles du Pape François
Est-ce que je crois en cette espérance, qu’Il viendra? Ai-je le cœur ouvert, pour entendre le son, quand il frappe à la porte? Le chrétien est un homme ou une femme qui sait attendre Jésus et qui, pour cette raison, est un homme ou une femme d’espérance. Au contraire, le païen – et bien souvent, nous, chrétiens, nous comportons comme des païens – oublie Jésus, pense à lui-même, à ses propres affaires, n’attend pas Jésus.
Pape François, Homélie à Sainte-Marthe, 21 octobre 2014, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier