Bonjour les amis,
» Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, tu as ouvert mes oreilles ; tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors j’ai dit : « Voici, je viens. « Dans le livre, est écrit pour moi ce que tu veux que je fasse. Mon Dieu, voilà ce que j’aime : ta loi me tient aux entrailles. » J’annonce la justice dans la grande assemblée ; vois, je ne retiens pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais. Tu seras l’allégresse et la joie de tous ceux qui te cherchent ; toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! » ceux qui aiment ton salut. » (Ps 39 (40))
Sur RCF ce matin, le Père Michel Quesnel nous disait que, dans l’Evangile du jour, Jésus invitait ses disciples à la vigilance. Les phrases de cet Evangile sont extraites d’un discours de Jésus qui commence ainsi : «À propos de votre vie, ne vous souciez pas de ce que vous mangerez, ni, à propos de votre corps, de quoi vous allez le vêtir. » (Lc 12,22). Jésus ne nous invite bien sûr pas à l’insouciance, mais à avoir une vision claire de nos priorités.
La ceinture ajustée autour de la taille est la tenue qui avait été prescrite aux Hébreux pour consommer le repas pascal avant leur sortie d’Egypte : « Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main » (Ex 12,11). Elle indique que l’on doit être prêt à tout moment à partir pour se lancer dans l’aventure de l’Exode. Les lampes allumées indiquent que l’on est toujours prêt à se déplacer dans la nuit ou à accueillir quelqu’un qui viendra après le coucher du soleil, au retour d’un repas de noces ou dans de tout autres circonstances.
« Tiens ta lampe allumée – chantait le Père Aimé Duval – ton âme claire, qu’il y ait de la lumière pour ses pas. » Car le Seigneur viendra vers nous au moment de notre mort. Ce moment-là est inévitable, et le plus souvent imprévisible. Il vaut la peine de nous y préparer. Mais le comportement du maître est complètement inattendu, car lui aussi ajustera sa ceinture, non pour voyager, mais, comme Jésus, au moment du dernier repas qu’il a pris avec les Douze, préparer un festin à ses serviteurs vigilants et les servir, il « dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture » (Jn 13,4) ; un comportement surprenant envers des serviteurs qui n’ont fait que leur devoir. La ceinture des serviteurs que nous sommes annonce celle que Jésus passera autour de ses reins pour nous régaler d’un somptueux banquet. Cela vaut la peine de la porter, et de ne pas s’endormir, et cela même si nous sommes parfois fatigués, que nous subissons des échecs. (D’après https://rcf.fr/)
Dans ce sens Ste Catherine de Sienne écrivait cette belle lettre à Nicolas d’Osimo :
« Il arrive souvent que l’homme travaille à une chose qui ne réussit pas comme il le désirait ; la tristesse et l’ennui s’emparent alors de son esprit, et il se dit à lui-même : Il vaudrait mieux renoncer à cette entreprise qui m’a pris tant de temps, sans aucun résultat, et chercher la paix et le repos de mon âme.
L’âme doit alors résister par la faim de l’honneur de Dieu et du salut des âmes ; elle doit réfuter les propos de l’amour-propre, en disant : Je ne veux pas éviter et fuir le travail, parce ce que je ne suis pas digne de la paix et du repos ; je veux rester au poste qui m’a été confié, et rendre courageusement honneur à Dieu, en travaillant pour lui et pour le prochain. Quelquefois le démon, pour nous dégoûter de nos entreprises, nous fait dire, en voyant le trouble de notre esprit : J’offense plus Dieu que je ne le sers ; il vaudrait mieux abandonner cette affaire, non par dégoût, mais pour ne plus commettre de faute. Ô très cher Père [Nicolas d’Osimo], ne vous écoutez pas, n’écoutez pas le démon, lorsqu’il met ces pensées dans votre esprit et dans votre cœur ; mais embrassez les fatigues avec joie, avec un saint et ardent désir, et sans aucune crainte servile.
Ne craignez pas d’offenser Dieu, parce que l’offense consiste dans une volonté perverse et coupable. Quand la volonté n’est pas selon Dieu, il y a péché ; mais quand l’âme est privée de la consolation qu’elle éprouvait en récitant l’office et les psaumes, quand elle ne peut pas prier dans le temps, le lieu et la paix qu’elle voudrait avoir, elle ne perd pas cependant sa peine, car elle travaille pour Dieu. Elle ne doit pas s’en affecter, surtout quand elle se fatigue pour le service de l’Épouse du Christ : tout ce que nous faisons pour elle est si méritoire et si agréable à Dieu, que notre intelligence est incapable de le comprendre et de l’imaginer. Source : https://levangileauquotidien.org/
Seigneur Jésus, aide-nous à être à Ta suite des serviteurs entièrement dévoués au service, disponibles à tout moment à accomplir la volonté du Père. Soutiens-nous dans une attitude profonde et désintéressée du service, un service simple sans calcul, sans obstacle à l’humilité.
Seigneur Jésus, donne-nous cette grâce du service, et lorsque nous sommes fatigués de servir, donne-nous encore le désir d’aimer et d’exprimer notre amour. Donne-nous la joie de nous savoir aimés et servis, en premier par Toi, continuellement. Réveille en nous la gratitude et la tendresse, et aide-nous à la montrer à travers le service au prochain pour qu’eux aussi se sachent aimés.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/
CHANT
Tiens ma lampe allumée
LA FLAMME EST SI FRAGILE,
CE SOIR JE VIENS MENDIER
TON PAIN, TON EAU, TON HUILE
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
JUSQU’A TON DOMICILE,
TOI SEUL PEUT ME GUIDER.
1
Allume dans mon coeur quelque chose de vrai,
Quelque chose de toi que rien ne puisse éteindre,
Ni l’échec, ni la peur, ni le poids des années
Et que puisse mon pas chercher à te rejoindre.
2
Allume dans mes yeux quelque chose de pur,
Quelque chose de Toi que rien ne puisse éteindre
Ni le poids du présent ni l’avenir peu sûr
Et que dans mon regard ta clarté vienne poindre.
3
Allume dans mes mains quelque chose de doux
Quelque chose de Toi que rien ne puisse éteindre,
De petit – de discret, de brûlant d’un peu fou
Et que puissent mes bras savoir encore étreindre.
4
Allume dans ma vie quelque chose de beau
Quelque chose de Toi que rien ne puisse éteindre,
Avec un goût d’amour et des rêves nouveaux,
Que puisse mon chemin parvenir à t’atteindre.
PREMIERE LECTURE
« Si par la faute d’un seul, la mort a établi son règne, combien plus régneront-ils dans la vie » (Rm 5, 12.15b.17-19.20b-21)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains
Frères,
nous savons que par un seul homme,
le péché est entré dans le monde,
et que par le péché est venue la mort ;
et ainsi, la mort est passée en tous les hommes,
étant donné que tous ont péché.
Si la mort a frappé la multitude par la faute d’un seul,
combien plus la grâce de Dieu
s’est-elle répandue en abondance sur la multitude,
cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ.
Si, en effet, à cause d’un seul homme,
par la faute d’un seul,
la mort a établi son règne,
combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul,
régneront-ils dans la vie,
ceux qui reçoivent en abondance
le don de la grâce qui les rend justes.
Bref, de même que la faute commise par un seul
a conduit tous les hommes à la condamnation,
de même l’accomplissement de la justice par un seul
a conduit tous les hommes à la justification qui donne la vie.
En effet, de même que par la désobéissance d’un seul être humain
la multitude a été rendue pécheresse,
de même par l’obéissance d’un seul
la multitude sera-t-elle rendue juste.
Là où le péché s’est multiplié,
la grâce a surabondé.
Ainsi donc, de même que le péché a établi son règne de mort,
de même la grâce doit établir son règne
en rendant juste pour la vie éternelle
par Jésus Christ notre Seigneur.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller » (Lc 12, 35-38)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Restez en tenue de service,
votre ceinture autour des reins,
et vos lampes allumées.
Soyez comme des gens qui attendent leur maître
à son retour des noces,
pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.
Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée,
trouvera en train de veiller.
Amen, je vous le dis :
c’est lui qui, la ceinture autour des reins,
les fera prendre place à table
et passera pour les servir.
S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin
et qu’il les trouve ainsi,
heureux sont-ils ! »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Si, en effet, à cause d’un seul homme, par la faute d’un seul, la mort a établi son règne, combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul, régneront-ils dans la vie, ceux qui reçoivent en abondance le don de la grâce qui les rend justes. »
Il y a deux chefs pour la race humaine : Adam et le Christ. Le premier a désobéi, le second a obéi. Dans un cas comme dans l’autre, il y a des conséquences. Le premier a introduit dans le monde le péché, la corruption de la nature humaine et la mort. Le second a enlevé le péché, a détruit la mort et par ce fait, a apporté la justice et la vie. Il est le Premier, la Tête d’une nouvelle création. Tous les hommes sont alors convaincus de péché non seulement en tant que descendants d’Adam mais aussi par le fait que nul ne peut prétendre avoir échappé, personnellement, à la désobéissance. Ce qui est ici en cause, c’est le fait d’une volonté qui s’oppose à sa Source et qui, par conséquent, va à sa perte. La mort est la preuve irréfutable de la présence du péché en l’homme.
Adam était la préfiguration du Christ, non dans sa faute mais en tant que premier d’une multitude. C’est à ce niveau que prend fin l’analogie et qu’intervient tout le basculement, le contraste avec le péché, la supériorité absolue de la grâce dès ce monde et dans l’éternité. D’où le comparatif « combien plus » qui aboutit à l’affirmation : « Là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé. »
En réalité, il n’y a pas de commune mesure entre la désobéissance d’Adam et l’obéissance du Christ qui accorde le règne à ceux qui s’ouvrent à sa grâce. Il ne s’agit pas seulement pour nous de prendre conscience de notre état de pécheur. Il importe que nous nous confions à la grâce vivifiante du Christ. La merveille de l’œuvre de Dieu, c’est qu’en Christ, Il supprime les conséquences du péché. Il fait couler en surabondance pour nous le fleuve de la grâce mettant ainsi en échec l’Adversaire et sa tromperie. Il nous fait vivre dans l’espérance. Mais, Il ne nous contraint nullement à accueillir la grâce. Le péché a voulu détourner le fleuve de la grâce et la souiller. Il s’avère qu’il n’a dénaturé que sa victime et il ne peut remonter jusqu’à la Source. Tandis que le fleuve de la grâce peut atteindre le terme du péché et charrier ceux qu’il tenaient captifs.Il n’y a pas de commune mesure entre le péché et la grâce. Si nous ne pouvons pas choisir d’être ou non descendants d’Adam, nous pouvons, par contre, opter de nous inscrire dans son égarement ou de nous mettre à la suite du Christ. Ce que nous avons à célébrer, c’est la possibilité qui nous est offerte de régner avec le Christ.
La grâce de Dieu est toujours offerte.
Sous quel régime choisis-tu de vivre ?
Paroles du Pape François
Le Seigneur nous rappelle que la vie est un voyage vers l’éternité; nous sommes donc appelés à faire fructifier tous nos talents, sans jamais oublier que nous n’avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous recherchons celle de l’avenir. Dans cette perspective, chaque instant devient précieux, de sorte que nous devons vivre et agir sur cette terre en aspirant au ciel. Les pieds sur la terre, la marche sur la terre, le travail sur la terre, le bien sur la terre, et un cœur nostalgique du ciel.
Pape François, Angélus, 11 août 2019, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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