Bonjour les amis,
« Je n’ai mon repos qu’en Dieu seul ; oui, mon espoir vient de lui. Lui seul est mon rocher, mon salut, ma citadelle : je reste inébranlable. Mon salut et ma gloire se trouvent près de Dieu. Chez Dieu, mon refuge, mon rocher imprenable ! Comptez sur lui en tous temps, vous, le peuple. Devant lui épanchez votre cœur : Dieu est pour nous un refuge…Seigneur, tu rends à chacun selon ce qu’il fait !» (Ps 61 (62))
Nous avons commencé hier à entendre toute une série de paroles dures de Jésus aux pharisiens et aux légistes. Aujourd’hui Jésus continue ses accusations en leur énonçant trois « malheurs » successifs. Il leur explique d’abord qu’ils se trompent dans leurs priorités. Leur seule priorité est de s’acquitter de la dîme de biens consommables, ce qui n’est mal en soi, mais il leur reproche de passer à côté de l’essentiel, la justice et l’amour de Dieu. La priorité pour Jésus est une relation de communion avec le Dieu d’amour et de justice, une dynamique qui ensuite irrigue en nous un amour et une charité du prochain.
Il leur reproche aussi leur recherche excessive des honneurs et de satisfaction personnelle, ainsi que leur vanité et leur manière de se montrer dans les synagogues et en public, et vouloir se mettre en avant, c’est mettre les autres derrière.
Enfin Jésus leur reproche l’effet négatif qu’ils ont sur leurs contemporains. Ils se pensent sains et purs alors qu’ils sont marqués par l’impureté. Jésus qu’ils sont « comme des tombes ». Il utilise cette image forte parce que ceux qui marchent sur eux n’ont pas conscience de marcher sur des tombes. Autrement dit, les pharisiens entrainent les autres vers le péché. N’oublions pas que l’Evangile que toutes les paroles de Jésus sont des message d’amour, de miséricorde et de vie. Alors ces remontrances de Jésus nous des alertes de ce Dieu qui nous aime infiniment et nous pardonne, pour peu que nous sachions accueillir son amour et son pardon.
Ces trois éléments que met en lumière Jésus dessinent d’abord une sorte de chemin mortifère : ils commencent par des observances scrupuleuses de détails, presque invisibles, mais qui conduisent sournoisement peu à peu à une forme d’orgueil et d’égoïsme qui, finalement, de par l’autorité morale de ces personnes, contamine beaucoup d’autres personnes, d’où la dureté de Jésus vis à vis de cette élite que sont les scribes, en pointant en particulier le manque de cohérence entre leur dire et leur faire. Ce sont les mots d’un Père qui voit ses propres enfants qu’Il aime plus que tout, s’égarer.
Jésus nous montre le chemin de vie et leur donne un double critère : la justice et l’amour. Tous nos actes seront bons s’ils sont guidés par la justice et l’amour. Mais si on y adjoint d’autres motivations, ces petits actes à priori positifs peuvent avoir de nombreuses conséquences perverses, et nous conduire vers des chemins éloignés de Jésus et de l’Evangile.
Seigneur, comment nous situons-nous par rapport à toutes les mises en garde que tu nous donnes aujourd’hui ? Est-ce que nous passons nous aussi à côté de la justice et de la miséricorde ? Dans quelle mesure nous cherchons à plaire aux hommes ? Est-ce que nous cherchons à plaire à Dieu seul ? Est-ce que nous chargeons notre entourage de fardeaux impossibles à porter ? Seigneur Jésus, nous sommes toutes et tous un peu comme ces pharisiens et ces scribes, alors aide-nous à accueillir Tes paroles fortes comme une incitation à rechercher la cohérence entre nos beaux conseils et nos actes, nos belles promesses et nos engagements, nos paroles et le service de Dieu et du prochain, notre dire de l’Evangile et notre pratique de l’Evangile. Aide-nous à remplir tous nos petits actes de Ton amour et de Ta justice. Seigneur, sans Toi, nous ne pouvons rien, mais Toi, Tu peux tout.
Pour finir reprenons la 1ère lecture du jour : Dieu « rendra à chacun selon ses œuvres… Ceux qui font le bien avec persévérance et recherchent ainsi la gloire, l’honneur et une existence impérissable, recevront la vie éternelle… gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, le Juif d’abord, et le païen. Car Dieu est impartial. » (Rm 2, 1-11)
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/, méditation de la Pasteur Corinne Charriau ce matin sur RCF
CHANT
Combien de fois
Combien de fois tu as veillé quand je t’oubliais?
Combien de fois Combien de fois
Combien de fois tu m’as guidé dans l’obscurité ?
Combien de fois tu m’as porté quand je m’effondrais ?
Combien de fois Combien de fois
Jamais mon cœur ne pourra répondre à cela
Mais je vivrai dans la Foi Mon Dieu car Tu es là
À chaque fois À chaque fois
Mène moi au cœur du Père où brille Ta lumière
Guide moi en ce lieu Saint aux creux de Tes mains
Où je suis tien Où je suis tien
PREMIERE LECTURE
« Il rendra à chacun selon ses œuvres, le Juif d’abord, et le païen » (Rm 2, 1-11)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains
Toi, l’homme qui juge,
tu n’as aucune excuse, qui que tu sois :
quand tu juges les autres,
tu te condamnes toi-même
car tu fais comme eux, toi qui juges.
Or, nous savons que Dieu juge selon la vérité
ceux qui font de telles choses.
Et toi, l’homme qui juge ceux qui font de telles choses
et les fais toi-même,
penses-tu échapper au jugement de Dieu ?
Ou bien méprises-tu ses trésors
de bonté, de longanimité et de patience,
en refusant de reconnaître que cette bonté de Dieu
te pousse à la conversion ?
Avec ton cœur endurci, qui ne veut pas se convertir,
tu accumules la colère contre toi
pour ce jour de colère,
où sera révélé le juste jugement de Dieu,
lui qui rendra à chacun selon ses œuvres.
Ceux qui font le bien avec persévérance
et recherchent ainsi la gloire, l’honneur et une existence impérissable,
recevront la vie éternelle ;
mais les intrigants,
qui se refusent à la vérité pour se donner à l’injustice,
subiront la colère et la fureur.
Oui, détresse et angoisse
pour tout homme qui commet le mal,
le Juif d’abord, et le païen.
Mais gloire, honneur et paix
pour quiconque fait le bien,
le Juif d’abord, et le païen.
Car Dieu est impartial.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Quel malheur pour vous, pharisiens ! Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous ! » (Lc 11, 42-46)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là, Jésus disait :
« Quel malheur pour vous, pharisiens,
parce que vous payez la dîme
sur toutes les plantes du jardin,
comme la menthe et la rue
et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu.
Ceci, il fallait l’observer,
sans abandonner cela.
Quel malheur pour vous, pharisiens,
parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues,
et les salutations sur les places publiques.
Quel malheur pour vous,
parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas
et sur lesquels on marche sans le savoir. »
Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit :
« Maître, en parlant ainsi,
c’est nous aussi que tu insultes. »
Jésus reprit :
« Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous,
parce que vous chargez les gens
de fardeaux impossibles à porter,
et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux
d’un seul doigt. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Toi, l’homme qui juge, tu n’as aucune excuse, qui que tu sois : quand tu juges les autres, tu te condamnes toi-même car tu fais comme eux, toi qui juges. »
Le jugement procède d’un discernement, d’une distinction entre le bien et le mal. Et quiconque est en mesure d’opérer ce discernement devrait se garder de mal agir de quelque manière que ce soit.
Nous sommes portés à juger les autres, Nous prétendons ainsi être dans le droit chemin. Nous tendons à relativiser le mal que nous faisons pour démontrer, par la même occasion, l’extrême gravité de la faute d’autrui. Nous attestons ainsi notre culpabilité.
Qui juge s’accuse.
« Avec ton cœur endurci, qui ne veut pas se convertir, tu accumules la colère contre toi pour ce jour de colère, où sera révélé le juste jugement de Dieu, lui qui rendra à chacun selon ses œuvres. »
Le jugement est à Dieu, Lui qui est impartial. Car Il est la Vérité. Il connaît toute chose et le cœur de chacun. Il juge selon le cœur de chacun, selon le lien que chacun accepte d’établir avec Lui, selon la connaissance que chacun a de Lui puisqu’Il se révèle à tous d’une manière ou d’une autre. Mais, Il offre à chacun de se repentir.
Plus nous connaissons le Seigneur, plus notre responsabilité est grande. Mais, la tentation est grande pour nous de privilégier les apparences plutôt que de donner sincèrement nos cœurs à Dieu. Nous trouvons des subterfuges pour différer le moment de notre conversion. Nous donnons plus de prix à ceux qui nous entourent qu’à Dieu qui nous habite. Nous abusons de sa Bonté. Ce que Dieu a en horreur, c’est cet endurcissement du cœur, signe de notre manque d’amour pour Lui.
La Bonté de Dieu n’est pas une licence pour le mal.
Entre angoisse et paix, que choisis-tu ?
Seigneur, contre Toi et Toi seul, j’ai péché. Mon cœur brisé et mon esprit humilié, reçois-les.
Paroles du Pape François
Frères et sœurs, un défaut fréquent chez ceux qui détiennent l’autorité, qu’elle soit civile ou ecclésiastique, est d’exiger des autres, même si elles sont justes, des choses qu’ils ne mettent pas eux-mêmes en pratique. (…) L’autorité naît du bon exemple, en aidant les autres à pratiquer ce qui est juste et bon, en les soutenant dans les épreuves qu’ils rencontrent sur le chemin du bien. L’autorité est une aide, mais si elle est mal exercée, elle devient oppressive, ne laisse pas les gens s’épanouir et crée un climat de méfiance et d’hostilité, et conduit également à la corruption.
Pape François, Angélus, 5 novembre 2017, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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