Rassasie-nous de ton amour, Seigneur !

Bonjour les amis,

 » Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse. Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ? Ravise-toi par égard pour tes serviteurs. Rassasie-nous de ton amour au matin, que nous passions nos jours dans la joie et les chants. Rends-nous en joies tes jours de châtiment et les années où nous connaissions le malheur. Fais connaître ton œuvre à tes serviteurs et ta splendeur à leurs fils. Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu ! Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains ; oui, consolide l’ouvrage de nos mains.  » (Ps 89 (90))

Dans l’Evangile du jour, un jeune homme accourt vers Jésus avec cette question fondamentale, une question plurielle à laquelle nous devons tous répondre un jour ou l’autre. Quelle est le sens de notre vie sur terre ? Vers où notre vie nous mène-t-elle ? Qu’est-ce qui nous attend après la mort ? Et s’il y a une vie après la mort que doit-on faire pour y arriver ?
La rencontre avec ce jeune homme riche nous fait découvrir la réponse de Jésus. La première réponse de Jésus à cette question est que nous sommes ici sur terre pour aimer Dieu et notre prochain, pour aimer et être aimé. C’est ce qui nous rend heureux et nous permet de nous épanouir. C’est ce qui nous permet de vivre à l’image de Dieu qui est amour, et selon Sa volonté.
Vivre selon les commandements du Seigneur, vivre selon la Sa volonté, c’est vivre sous le regard aimant de Jésus. Au lieu de vivre sous le regard de nous-mêmes ou de celui des autres, dans l’inquiétude de savoir ce que l’autre pense de nous, Jésus nous dit de vivre sous le seul regard aimant et juste, celui du Seigneur. Jésus nous dit donc de n’être préoccupés que de plaire au Seigneur.
Par contre, la suite de l’Evangile nous chatouille et nous chatouillera toujours, quelles que soient nos richesses personnelles, qu’elles soient matérielles ou spirituelles. Que nous ayons peu ou beaucoup, on a toujours l’impression de le mériter, par notre travail, notre courage, ou de celui de nos parents, mais Jésus nous invite à un renoncement radical, à un détachement total.
Cet homme avait peut-être le désir généreux de mettre ses richesses matérielles au service de Jésus. Il imaginait peut-être que Jésus se réjouirait de voir arriver un disciple aisé qui pourrait mettre une partie de ses biens, et ses qualités, à sa disposition et celle des disciples. Mais au contraire, Jésus lui demande de passer par le trou d’aiguille du renoncement total pour pouvoir réellement le suivre. Jésus ne veut pas profiter de ses richesses ni de ses qualités, mais si cet homme accepte de se vider de lui-même, de renoncer à lui-même, il pourra alors se laisser remplir de Dieu. Les deux mouvements sont importants, renoncer à nos certitudes, à nos sécurités, mais aussi se laisser emplir de Dieu pour que le démon ne prenne pas la place.
Concrètement, il s’agit de renoncer par amour pour Dieu pour se consacrer par amour au service de l’accomplissement du  bien, de la joie auquel le Seigneur nous appelle à réaliser. Il y a les petits appels du quotidien à aimer et à servir dans nos pensées, nos paroles, nos actions, dans chaque occasion qui se présente pour faire le bien autour de nous.
Mais il y a des appels un peu plus importants, une mission, un service d’Église ou dans une associations caritative, par exemple.
Enfin, il y a aussi les grands appels qui engagent notre vie tout entière, comme la vie consacrée, le mariage, par exemple. Ne passons pas à côté de ces occasions de nous engager car une joie immense nous attend.

Seigneur, aide-nous à réaliser le peu d’importance de toutes nos richesses devant Ta grâce qui fait tout et transforme tout. Aide-nous à nous en détacher pour n’avoir le regard que fixé sur Toi. Seigneur, aide-nous à être vigilants dans notre quotidien à Tes appels, les discerner, et avoir la générosité pour y répondre.
Seigneur, nous savons que vivre profondément Tes commandements et répondre à Tes appels sont le chemin que Tu nous montres pour arriver un jour à la joie de la vie éternelle.

Pour finir ce temps de prière, approprions-nous cette prière connue :
Seigneur Jésus,
Je t’offre mes mains pour faire ton travail.
Je t’offre mes pieds pour suivre ton chemin.
Je t’offre mes yeux pour voir comme toi.
Je t’offre ma langue pour dire tes paroles.
Je t’offre mon intelligence pour que tu penses en moi.
Je t’offre mon esprit pour que tu pries en moi.
Surtout je t’offre mon cœur pour qu’en moi tu aimes le Père et tous les hommes.
Je t’offre tout ce que je suis pour que tu grandisses en moi,
Que ce soit toi le Christ, qui vives, travailles et pries en moi. Amen.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/

CHANT

Je te donne tout

PREMIERE LECTURE

« À côté de la sagesse, j’ai tenu pour rien la richesse » (Sg 7, 7-11)

Lecture du livre de la Sagesse

J’ai prié,
et le discernement m’a été donné.
J’ai supplié,
et l’esprit de la Sagesse est venu en moi.
    Je l’ai préférée aux trônes et aux sceptres ;
à côté d’elle, j’ai tenu pour rien la richesse ;
    je ne l’ai pas comparée à la pierre la plus précieuse ;
tout l’or du monde auprès d’elle n’est qu’un peu de sable,
et, en face d’elle, l’argent sera regardé comme de la boue.
    Plus que la santé et la beauté, je l’ai aimée ;
je l’ai choisie de préférence à la lumière,
parce que sa clarté ne s’éteint pas.
    Tous les biens me sont venus avec elle
et, par ses mains, une richesse incalculable.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Vends ce que tu as et suis-moi » (Mc 10, 17-30)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

En ce temps-là,
    Jésus se mettait en route
quand un homme accourut
et, tombant à ses genoux, lui demanda :
« Bon Maître, que dois-je faire
pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
    Jésus lui dit :
« Pourquoi dire que je suis bon ?
Personne n’est bon, sinon Dieu seul.
    Tu connais les commandements :
Ne commets pas de meurtre,
ne commets pas d’adultère,
ne commets pas de vol,
ne porte pas de faux témoignage,
ne fais de tort à personne,
honore ton père et ta mère. »
    L’homme répondit :
« Maître, tout cela, je l’ai observé
depuis ma jeunesse. »
    Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima.
Il lui dit :
« Une seule chose te manque :
va, vends ce que tu as
et donne-le aux pauvres ;
alors tu auras un trésor au ciel.
Puis viens, suis-moi. »
    Mais lui, à ces mots, devint sombre
et s’en alla tout triste,
car il avait de grands biens.
    Alors Jésus regarda autour de lui
et dit à ses disciples :
« Comme il sera difficile
à ceux qui possèdent des richesses
d’entrer dans le royaume de Dieu ! »
    Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles.
Jésus reprenant la parole leur dit:
« Mes enfants, comme il est difficile
d’entrer dans le royaume de Dieu !
    Il est plus facile à un chameau
de passer par le trou d’une aiguille
qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »
    De plus en plus déconcertés,
les disciples se demandaient entre eux :
« Mais alors, qui peut être sauvé ? »
    Jésus les regarde et dit:
« Pour les hommes, c’est impossible,
mais pas pour Dieu ;
car tout est possible à Dieu. »
    Pierre se mit à dire à Jésus :
« Voici que nous avons tout quitté
pour te suivre. »
    Jésus déclara :
« Amen, je vous le dis :
nul n’aura quitté,
à cause de moi et de l’Évangile,
une maison, des frères, des sœurs,
une mère, un père, des enfants ou une terre
    sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple :
maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres,
avec des persécutions,
et, dans le monde à venir,
la vie éternelle. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

Paroles du Pape François

La réponse de Jésus est claire: «Je vous le dis, il n’y a personne qui ait tout quitté sans tout recevoir». Voilà, nous avons tout quitté. Vous recevrez tout. Avec cette mesure débordante avec laquelle Dieu donne ses dons: «Vous recevrez tout. Il n’y a personne qui ait quitté sa maison, ses frères, ses sœurs, sa mère, son père, ses enfants ou ses champs à cause de moi et de l’Évangile, qui ne reçoive cent fois plus en maisons, frères, sœurs, mères, champs, et la vie éternelle dans les temps à venir.» Tout. 

Pape François, Homélie à Sainte-Marthe, 28 février 2017, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour. Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Prière à Joseph

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